A mesure que le Covid baisse en intensité, il enfièvre la bureaucratie déchaînée. Tout se passe comme si l’Etat-mamma, enivré de son autorité sanitaire et de son pouvoir sur les foules, refusait de rendre son tablier et sa trousse d’infirmerie. Emmanuel Macron, naguère promoteur de la “start-up nation”, mène cette absurde mobilisation étatique. Il se présente en père de la nation, sans craindre l’imposture. Mardi soir, le chef de l’Etat a ainsi distribué son calendrier en trois étapes, en se noyant dans des détails ubuesques. Il a déclaré, par exemple : “La reprise des cultes est permise, dans la stricte limite de 30 personnes“.
magouille et compagnie - Page 774
-
Le Covid enfièvre la bureaucratie déchaînée
-
Le Pr. Éric Caumes invité de David Pujadas au sujet des vaccins contre la Covid-19 : « Nous allons beaucoup trop vite » (Vidéo)
Le Pr. Éric Caumes invité de David Pujadas au sujet des vaccins contre la Covid-19 : « Nous allons beaucoup trop vite »
-
Covid-19. Carnage économique pour les Français, salaires invraisemblables pour la bureaucratie hospitalière
Il viendra un temps, probablement assez proche, où l’on analysera avec suffisamment de recul les politiques publiques qui ont précédé la pandémie et celles qui ont été décidées, à l’occasion de celle-ci, en réaction aux incohérences du passé, sans pour autant y remédier en rien et dans la plus grande panique.
Carnage économique
On fera le constat qu’un État que l’on dit faible aura été capable, en peu de temps, de mater dans la plus grande violence la révolte socio-économique et identitaire d’une partie de sa population fin 2019, avant de décréter l’assignation à résidence du plus grand nombre. On ne pourra s’empêcher, à ce propos, d’observer le contraste tragique entre cette force quasi dictatoriale – sous prétexte démocratique cependant – appliquée sans relâche aux foules immenses des bons citoyens et la faiblesse insigne de nos gouvernants lorsqu’il s’agit de mater une minorité islamisée dont le peuple français ne supporte plus la toxicité civilisationnelle. Pour les uns, la matraque puis le déclin économique ; pour les autres, l’impuissance de l’État de droit qui n’est plus que l’État des lâches.
-
Macron nous met en prison pour mieux nous protéger
-
Déconfinement ? Que du pipeau ! – Macron : Petit père des veules
Cela devient lassant à force de l’écrire. Demi-mesure, tâtonnement, versatilité, autosatisfaction (pour rester courtois). La « performance du président de la République hier soir à 20 heures a tenu toutes ses promesses en la matière. Après la foule d’annonces, s’est ensuivi un habituel prêche lyrique et satisfait, une homélie donc pendant laquelle les Français ont pris l’habitude de pudiquement détourner les yeux. Parmi les décisions du chef de l’Etat : réouverture des commerces, assouplissement du confinement avec une dérogation pour des promenades pouvant durer 3 heures dans une zone de 20 km au lieu du kilomètre réglementaire. Monseigneur est trop bon d’élargir la cour de promenade.
-
Qui pour faire le ménage dans les multiples demeures d’Éric Dupond-Moretti ?
« Si les Arabes, demain, et les immigrés et tous les gens qui sont venus ici se barrent, vous êtes dans la merde pour faire votre ménage. » Ainsi parlait Éric Dupond-Moretti alors qu’il débattait avec Éric Zemmour de la question migratoire. Sa déclaration de patrimoine publiée par la « Haute Autorité de la transparence de la vie publique » vient, aujourd’hui, faire toute la lumière sur son argumentation.
-
Le monopole de la violence, par Gérard Leclerc.
« Le monopole de la force armée ne s’exerce pas sans discernement ni mesure »
© Jacqueline Macou / Pixabay
Les affrontements qui ont eu lieu lundi soir, place de la République à Paris, reposent une nouvelle fois la question de la violence de l’État afin de défendre l’ordre public. Avant même d’examiner les faits eux-mêmes, qui provoquent des oppositions entre droite et gauche, il n’est pas inutile de revenir à une question de principe. C’est sans doute Max Weber qui l’a définie avec le plus de clarté, en parlant du monopole de la violence physique légitime qui revient à l’État, et à lui seul sur son territoire.
-
Noël Sans Amazon : une pétition révélatrice d’une certaine hypocrisie
Une pétition a été lancée le 17 novembre pour un Noël sans Amazon afin de soutenir le commerce de proximité, touché de plein fouet par la crise. Une initiative somme toute honorable, mais révélatrice d’une hypocrisie, celle des politiques.
Après tout, les signataires continuent de vendre leurs livres sur Amazon. Et les alternatives qu’ils proposent –comme le click & collect ou le «do it yourself»– infantilise et culpabilise la population… alors que nombreux sont ceux qui ne peuvent se passer des livraisons.
https://fr.novopress.info/219755/noel-sans-amazon-une-petition-revelatrice-dune-certaine-hypocrisie/
-
Macron et le Covid-19 : « absurdistan » ou stratégie du choc ?
Le 24 novembre 2020, à 20 heures, Emmanuel Macron était à nouveau devant les Français. Une opération de communication de plus, alors que La peur du Covid-19 est de plus en plus utilisée comme stratégie du choc au service des GAFA et des grands oligarques de la superclasse mondiale. Voici un décryptage – publié juste avant l’intervention de Macron – pour éviter l’enfumage.
« Nous sommes en guerre. » C’est ainsi que Macron annonça le premier confinement en mars 2020. Et « la première victime d’une guerre, c’est la vérité » (Kipling). Depuis cette déclaration, les mensonges sont omniprésents !
-
Les manifestations pour les messes révèlent une fracture générationnelle : le catholicisme de gauche est sans postérité
Yann Raison du Cleuziou, observateur de la scène catholique, publie une tribune dans La Croix concernant les manifestations pour la reprise des messes, soulignant une fracture générationnelle béante au sein de l’Église en France :
Des étudiants qui réclament la messe en manifestant… Voilà qui aurait pu être une « divine surprise » dans une France dont le nombre de catholiques pratiquants ne cesse de s’effondrer. Ceux qui continuent d’assister à la messe chaque semaine ne représentent désormais qu’1,8 % de la population française (parmi les 18 ans et +). L’enquête de l’Institut catholique de Paris et de l’Université Sainte Mary de Twickenham ne comptabilise que 23 % de catholiques déclarés parmi les 16-19 ans. C’est dire l’ampleur du crash !