
Le grand silence autour du décès, le 27 mai dernier, d'Alban Gervaise surprend, voire indigne, sur les réseaux sociaux. « Pourquoi Macron rend-il hommage à un journaliste tué sur une zone de guerre et pas à un militaire tué devant l’école de ses enfants, dans son propre pays ? » s’interroge un twittos anonyme. Toujours sur Twitter, quelques jours auparavant, Éric Ciotti avait évoqué une mort dans « le silence médiatique » . Pour l’essayiste Maxime Tandonnet, dans Le Figaro du 1er juin, « la faible médiatisation de ce drame renforce le sentiment d’angoisse et de révolte qui émane dans le pays ».








