
Récemment, le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française, vient d’enjoindre à l’État de prendre les mesures nécessaires pour obtenir la réduction de 40 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. Cette décision est correcte sur le plan du droit et loufoque sur le plan politique. Elle est un des nombreux exemples actuels qui montrent le divorce entre « l’État de droit » et l’État souverain avec, comme toujours dans ce cas, le risque d’un enfant abandonné, en l’occurrence la démocratie.







