Des milliers de jeunes hommes (d’après l’Organisation internationale des migrations [OIM], au moins 13.000 ; les Turcs parlent de 78.000 personnes) amassés sur les côtes turques, arrivés en trains, bus, voitures et à pied, donnent l’impression d’assister au déclenchement d’une grande offensive militaire contre l’Europe. Sauf qu’il s’agit de civils, syriens en majorité. Ils s’apprêteraient à envahir l’Europe au signal d’Erdoğan. Ce dernier leur a indiqué les itinéraires à suivre via des cartes de la télé turque. Toutes ces routes mènent à Paris et Berlin. Pourquoi vers la France et l’Allemagne ? Parce qu’il sait que leurs dirigeants sont des capitulards qui laisseront les États-Unis, la Russie, l’Iran, la Turquie et les pays du Golfe s’essuyer leurs pieds sur eux.
magouille et compagnie - Page 944
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Nouvelle vague de migrants : tous les chemins mènent à Paris ?
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Sur Figaro Vox, Éric Zemmour: «L’immigration, la grande peur des penseurs libres».
La France est menacée. Vouée à la guerre civile au pire, à la partition au mieux, selon l’ancien directeur-général de la DGSE Pierre Brochand.
On le confond souvent avec son frère, le publicitaire et ancien maire de Cannes Bernard. Mais à son âge vénérable, on fait fi de ce genre de vanités. Pierre Brochand est ce qu’on appelait naguère avec admiration un grand serviteur de l’État. Ambassadeur de France, ayant fait l’essentiel de sa carrière à l’étranger, il revint dans notre pays diriger la DGSE (le contre-espionnage français) sous les mandats de Chirac et Sarkozy
Il en a tiré une expérience incomparable des dangers qui menacent la France. Il y a quelques mois, il avait présenté devant la Res Publica, fondation dirigée par Jean-Pierre Chevènement, une fresque historique et sociologique d’une haute tenue. Le texte long, fouillé, brillant,parfois ardu, déroulant une pensée impeccablement rangée en tiroirs, avait eu l’heur d’être repéré par Marcel Gauchet lui-même. Mais la consécration intellectuelle n’a pas créé d’écho médiatique. Seul Le Figaro, la semaine dernière, lui a donné la parole.
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49-3 : la France de Macron, une démocratie illibérale, mais sans le peuple !
Par une belle ironie de l’Histoire, il est aujourd’hui facile de montrer qu’il n’y a peut-être pas, en Europe, de démocratie plus illibérale que la France. Au moment même où François Fillon et son épouse sont confrontés à la Justice, le Premier ministre met un terme au débat parlementaire en faisant appel au 49-3. En 2017, l’intervention brutale et ultra-rapide du parquet national financier, après un article dénonciateur dans la presse, avait bousculé le processus électoral et permis d’abord l’élection inattendue de Macron, et ensuite celle d’une majorité macronienne pléthorique. Lors du début du procès, une charge violente du parquet est allée jusqu’à évoquer la pendaison, sous l’Ancien Régime, des condamnés pour détournement d’argent public. Cet excès envers un homme innocent jusqu’à preuve du contraire et, au plus, coupable d’avoir fait, dans le cadre du pouvoir législatif, ce que de nombreux autres faisaient aussi, est la pointe émergée d’un iceberg : celui d’une Justice instrumentalisée en fonction des élections, cette fois, comme par hasard, en prélude aux municipales. Cette Justice intervient sur le territoire du pouvoir législatif et le président de l’Assemblée participe à la curée alors que lui-même est poursuivi pour détournement de fonds, mais d’une manière infiniment plus lente. Le parquet de Brest l’avait même d’autorité disculpé, là aussi, comme par hasard. Qui peut parler d’indépendance de la Justice ? Qui peut évoquer l’égalité des individus et de leurs droits devant les tribunaux ? Suivant la position ambiguë de Mme Belloubet sur le blasphème, le parquet de Vienne avait ouvert une enquête à l’encontre de Mila pour incitation à la haine, avant de la clore précipitamment lorsque le garde des Sceaux avait dû se livrer à une retraite précipitée sur des positions non préparées. Certes, c’est le siège qui juge, mais c’est le parquet qui déclenche l’hallali médiatique !
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Coronavirus : l'Etat roi est nu.
Désormais deuxième foyer européen après l'Italie de contamination par le coronavirus— le COVID-19 puisque tel est son nom de code — la France s'enferme dans une gestion minimaliste de la crise, oscillant entre alarmisme et relativisation du risque épidémique.Le devoir des gouvernants est pourtant de prévoir et d'anticiper. Depuis plus de dix ans, l'apparition de maladies nouvelles, en Asie ou en Afrique, faisaient peser une menace lourde sur les populations du monde entier. Accuser ici la globalisation planétaire n'aurait pourtant que peu de sens, dans la mesure où les ravages pandémiques de la peste ou, plus récemment, de la grippe espagnole qui fit, rappelons le, bien plus de victimes que la guerre de 14/18 à la fin de laquelle elle se déclencha, se produisirent dans des contextes géopolitiques totalement différents. -
Nous sommes ballottés d’une peur à l’autre…, par Christian Vanneste.
Voici revenues les grandes peurs… Evidemment, ce ne sont plus celles du Moyen-âge : ni le diable, ni les sorcières, ni les loups ne rodent plus dans l’imaginaire collectif en faisant trembler d’effroi les enfants. Mais quand même, la grande peste, celle de 1346, semble de retour. Elle avait décimé l’Europe, vidé certaines villes de leurs habitants, réduit les échanges commerciaux et ruiné définitivement les prospères foires de Champagne. La Renaissance a du attendre un siècle avant de franchir les Alpes. Certes, le Covid-19 est de son temps, un virus plus sournois que la bactérie de la peste, qui s’attaque à une humanité beaucoup mieux armée pour lutter contre les maladies et retarder la mort. La propagation est rapide et assez surprenante, mais les cas mortels demeurent très minoritaires.
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Eric Zemmour : “Il n’y a plus d’assimilation, il n’y a même plus d’intégration”
Eric Zemmour revient sur l’interview dans le Figaro de Pierre Brochand, ancien patron de la DGSE. Il partage ses inquiétudes sur les risques de partitions de notre pays, dus, selon lui, à un manque d’assimilation et à un excès de l’individualisme.
Découvrez cet extrait tiré de la chronique “Les insolences d’Eric Zemmour” du 28 février 2020.
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La République du chefaillon Macron
Le billet de Patrick Parment
La dépose d’une motion de censure par l’opposition en réaction à l’application de l’article 49-3 de la Constitution par Edouard Philippe « m’en fait bouger une, sans toucher l’autre », comme disait l’autre idiot inutile de Chirac. La République en marche étant majoritaire à l’Assemblée nationale, le gouvernement ne court donc aucun risque.
Mais le problème n’est pas là.
Il réside sur la totale opacité d’un texte qui, en l’état actuel, dessert les intérêts des travailleurs. Car, ce système de retraite par point est incapable de nous dire sur quelle base il est calculé. Il risque fort de varier en fonction de la conjoncture économique, exactement ce que les syndicats, mais pas que, veulent justement éviter. Avec cette réforme, Macon s’inscrit un peu plus dans la vision libérale de l’économie où le peuple ne figure que comme variable d’ajustement. Et le plus navrant dans cette affaire est que le gouvernement navigue à vue.
L’autre aspect des choses, c’est tout de même la fantastique opposition d’une majorité du peuple à cette réforme, que ce soit les Gilets jaunes, les syndicats ou les partis politiques d’opposition. C’est tout de même la majorité de pays qui est arcbouté contre cette réforme. Mais Macon s’en fout, la Constitution lui donne raison. Heureusement, ce qui est fait par cette république bananière, peut être défait par la même, voire une autre. Comme le disait le regretté Jean Baudrillard, « nous ne cherchons pas un destin, nous cherchons une histoire ».
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Procès de Penelope et François Fillon, notamment pour des soupçons d’emploi fictif
Le procès de François Fillon, son épouse Penelope et son ancien suppléant à l’Assemblée nationale, Marc Joulaud, se poursuit. Tous les trois sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris, principalement pour détournement de fonds publics, complicité ou recel de ce délit. Le travail de Penelope Fillon comme assistante parlementaire de son mari, entre 1998 et 2013, est central dans ce procès. Cet emploi était-il fictif ? Les débats reprennent sur cette question, lundi 2 mars, à 13h30.
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États-Unis : la justice valide le droit de censure de Google sur YouTube
La liberté d’expression aux États-Unis n’empêche pas les géants de la tech, comme Google, de supprimer des contenus sur leurs plates-formes. La cour d’appel de San Francisco a jugé mercredi 26 février que cette censure n’enfreignait pas la Constitution américaine.
La décision des juges rejette la plainte d’un média conservateur, PragerU, qui accusait YouTube d’avoir bafoué le premier amendement de la Constitution qui régit notamment la liberté d’expression et de la presse. Selon le jugement, il s’applique aux institutions gouvernementales, mais pas aux entités privées. Or, malgré ses deux milliards d’utilisateurs mensuels, YouTube, propriété de Google, « reste un forum privé, pas un forum public soumis à l’examen de la justice en vertu du premier amendement », écrit la cour d’appel.
« Ce jugement est bien sûr une déception, mais nous n’allons pas abandonner la lutte et allons continuer à alerter le public sur la censure des idées conservatrices par les géants de la tech », a déclaré le responsable du marketing de PragerU, Craig Strazzeri.
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Le 49-3 jeté à la face du pays déjà bouillant : la provocation de trop ?
Avec le président de la République, et de plus en plus, en effet un autre monde.
Un autre monde et non pas un nouveau, qui a duré le temps d’une promesse électorale.
Un autre monde.
Le rassemblement invoqué comme un mantra, une sorte de discours obligatoire qui vise par l’abstraction à faire oublier les déchirures concrètes et ostensibles du tissu national – est en miettes.
Je n’incrimine pas forcément la responsabilité du Président dans ce délitement inédit ; en tout cas elle n’est pas exclusive.
Mais pour qui essaie d’avoir une parole libre, d’être à la fois un citoyen concerné et un observateur curieux, le champ de ruines ne manque pas de frapper l’esprit et, davantage même, la sensibilité républicaine.
Inutile de revenir sur le degré de haine exprimé à l’encontre d’Emmanuel Macron et parfois de son couple. S’il a commis des maladresses de langage et eu des attitudes perçues comme arrogantes ou condescendantes, elles ne peuvent pas expliquer à elles seules cette intensité d’hostilité sans commune mesure avec les effervescences politiques antérieures. Une détestation régalienne plus qu’une animosité civique.