Traditionnellement, les instituts de sondages livrent, quelques mois avant chaque élection présidentielle, une analyse du vote « jeune » : le plus difficile à discerner, le plus volatile, le plus abstentionniste aussi. Mais, au vu des récents sondages qui donnent le duel Macron-Le Pen à 48 %-52 %, c’est le vote, très courtisé, qui pourrait faire pencher la balance.
Ces jours-ci, selon les chiffres donnés par Ipsos et l’IFOP au journal Le Monde, le premier gagnant, chez les jeunes votants, sera le parti des abstentionnistes : seuls 58 % des 18-24 ans comptent voter, contre 80 % de l’ensemble de la population.