France et politique française - Page 1288
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Eric Zemmour : « la droite identitaire défend l’identité de la France éternelle, la gauche que vous appelez identitaire dit “la France catholique et blanche doit crever !” »
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Le déracinement, nouvel idéal écologique ?, par Xavier Patier.
FredP / Shutterstock Un sapin de Noël devant la cathédrale Saint-André, à Bordeaux.L’entêtement de certains nouveaux maires à éradiquer les traditions de nos villes et de nos campagnes s’attaque à des joies populaires qui n’ont pourtant rien d’inciviques.
Depuis quelques semaines, de nombreux Français se demandent quelle mouche a piqué les nouveaux maires verts de nos grandes villes qui semblent s’être lancés dans un concours de masochisme.Le maire écologiste de Lyon s’en prend au tour de France, évènement cycliste et populaire qu’il semble détester précisément parce qu’il est cycliste et populaire, alors que nous pensions que le vélo et le peuple avaient les verts avec eux.
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Islam : Jean-Luc Mélenchon redouterait-il une nouvelle guerre de religion ?
Revenant sur la polémique causée par la présence, à l’Assemblée nationale, de la très voilée Maryam Pougetoux, vice-présidente de l’UNEF, Jean-Luc Mélenchon a estimé, ce dimanche 20 septembre, sur BFM TV, que les députés ayant quitté l’Hémicycle en signe de protestation avaient commis une « double erreur ».
« La première, c’est que la loi ne prévoit pas de porter telle ou telle tenue, c’est tout à fait clair. » Effectivement, le règlement sur la neutralité des tenues ne concerne que les députés et non point les invités. La seconde ? « La France a eu trois siècles de guerre de religion, il ne faut pas mettre le doigt là-dedans, il ne faut pas ranimer cela, si peu que ce soit. »
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Robert Ménard discute avec Brigitte Barèges, maire LR de Montauban, en vue des régionales
Puisque les états-majors parisiens du RN et de LR ne veulent de l’union des droites, elle va se faire sur le terrain :
Elle ne s’en cache pas. Brigitte Barèges, maire de Montauban (Tarn-et-Garonne) et membre du bureau politique de LR, aime bien discuter avec son homologue de Béziers (Hérault), Robert Ménard, élu en 2014 avec le soutien du RN et chantre de « l’union des droites ». L’été dernier, la maire a déjeuné avec l’élu biterrois dans sa ville à proximité de laquelle elle possède une maison de vacances. Elle lui rend l’invitation ce jeudi 1er octobre en le recevant pour une conférence publique au stade de rugby (…).
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Scènes de la sauvagerie quotidienne
Pendant la crise économique et les soubresauts politiques, l’ensauvagement de la France continue. Guerre des gangs à Dijon, le jeune Thomas tué par un prisonnier fraîchement libéré par Belloubet, fléau des mineurs isolés : trois situations révélatrices, trois coups de projecteur.
Le crime a mis un certain temps à émerger dans les médias et réseaux sociaux. Il faut dire que la victime n'est pas de celles pour qui les comités de soutien subventionnés montent des manifs et pour qui « l'émotion prime le droit ». Dans la nuit du 10 au 11 mai, Thomas, un jeune homme de 23 ans habitant Sarcelles, est poignardé à huit reprises. Pendant un mois, les médecins tenteront l'impossible pour le sauver mais le 10 juin, ils prononceront son décès. Il aura fallu le cri de douleur de ses parents dans Le Parisien, le 3 juillet, pour que les réseaux sociaux s'emparent de l'affaire. Thomas était travailleur, sportif (il pratiquait freeride - l'acrobatie - en trottinette à haut niveau) et sans histoire.
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Les Verts font des ravages
Les Verts font des ravages. Seulement 3 mois après leur élection, les nouveaux maires Europe-Ecologie-les-Verts n’ont pas perdu de temps pour imposer leur vision du nouveau monde. Un nouveau monde où les traditions n’ont plus vraiment leur place. Après avoir annoncé l’état d’urgence climatique et réduit les déplacements en voiture à peau de chagrin, les édiles verts et leurs compères écolo-compatibles ont décidé d’aller encore plus loin. Les écologistes d’EELV avaient promis le bien-être et le retour à la nature à leurs administrés, ces derniers récoltent finalement de nouvelles contraintes et des aberrations des idéologues du « mieux-vivre-ensemble » et de leur écologie punitive… La part belle a été faite à l’écriture inclusive pour des bulletins municipaux à l’instar d’un soutien infaillible au port du voile islamique.
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Un nouveau Hors-série de Présent consacré aux dessins de presse
Comme dans beaucoup d’autres matières, l’entre-deux-guerres a provoqué une rupture fondamentale dans le domaine de l’illustration de presse. Le caricaturiste à moments perdus ou professionnel, le peintre qui faisait bouillir la marmite en illustrant des journaux et le dessinateur besogneux qui avait rêvé d’être un artiste n’auraient plus rien à voir avec le journaliste-dessinateur – de presse, l’expression date des années 1970.
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Trois livres sur la crise du Covid-19
Les ouvrages se bousculent en librairie, pour se pencher sur le, »pendant » et sur « l’après » de la crise du coronavirus. J’en ai retenu trois : celui du Pr Christian Perronne, clinique, implacable. En second lieu, le réquisitoire de Philppe de Villiers, paradoxalement le plus positif. Et, troisièmement, sans doute le pus révélateur, celui d’un Jacques Attali égal à lui même : le plus incantatoire.
La France mise aux arrêts pour ralentir la progression du coronavirus chinois, dix points de PIB sacrifiés pour préserver la vie des plus âgés et des plus fragiles (morts, tout de même, en masse dans les Ehpad, privés de protection, de soins et de la présence de leurs proches), une hystérie collective alimentée par des points de presse quotidiens les plus anxiogènes possibles. Comment vivre après ça ?
Christian Perronne donne des noms
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Diabolisés de toutes les tendances, unissez-vous
Jean-Yves Le Gallou vient de publier un petit (75 pages) Manuel de lutte contre la diabolisation. L’exemple récent contre Valeurs Actuelles montre que nos ennemis, plutôt que se placer sur le terrain du débat d’idées, utilisent désormais quasiment systématiquement le lynchage, la diabolisation de l’adversaire et il est très difficile de résister, quand on a l’impression d’être seul contre tous.
Ce n’est pas un phénomène récent et Jean-Yves Le Gallou commence par évoquer saint Jeanne d’Arc, abandonnée par ses soutiens, faisant face à 120 juges, l’université de Paris, les Anglais… Plus proche de nous, rappelons-nous les lynchages récurrents contre le pape Benoît XVI, lequel déclarait :
“Il y a cent ans, on aurait jugé encore absurde de parler de mariage homosexuel, aujourd’hui, on est excommunié quand on s’y oppose.”
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La question des races en France : une instrumentalisation américaine, par Pierre Wariou.
Les indigénistes et leurs émules s'acharnent à inventer, en France, une question qui n'est que le duplicata d'une situation américaine sans équivalent en France. Mais les États-Unis projettent en France une vision racialiste, soutenue par leur ambassade.
Le mouvement Black Lives Matter en France suppose qu’on peut importer en France des concepts américains sans pertinence historique locale – ce qui ne signifie pas qu’ils ne soient pas dangereux pour le corps social français.
On voit aussi à la lumière de ce mouvement que le séparatisme n’est pas exclusivement le fait de l’Islam mais aussi celui de la pensée postcoloniale et indigéniste qui se diffuse au sein des structures officielles (université, musées, etc.).
L’ethnie plus que la race
Partons du commencement : la question noire. Y a-t-il une question noire en France ? Les Noirs aux États-Unis sont présents sur le sol depuis les premiers moments de ce pays. Issus de l’esclavage, ils ont développé une culture originale mais ont oublié leur culture d’origine : s’ils sont des « afro-descendants » ou des « Afro-Américains », ils n’ont plus grand chose d’africain. En France, c’est le contraire. L’immigration de personnes noires est beaucoup plus récente et, de fait, les questions ethniques ou culturelles y subsistent – à la différence des États-Unis où elles n’ont aucun sens.