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France et politique française - Page 1458

  • La loi Avia votée : un grand pas vers la dictature, par Francis Bergeron

    Mercredi, l’Assemblée nationale a voté en dernière lecture la loi Avia, du nom du député LREM qui portait le projet. Cette loi prétend combattre la haine sur Internet. Elle accroît de fait la pensée unique, le politiquement correct, un contrôle totalitaire sur l’écrit, la parole, l’image. La plupart des partis politiques se sont opposés à cette loi.

    Mais le PS s’est abstenu, et les voix de LREM ont été suffisantes pour entériner le texte. Or la question est la suivante : qu’est-ce qu’un propos haineux ? Qui le définit ? En déléguant le droit de censure aux géants de la communication sur le Net, le Parlement privatise (qui plus est au profit d’entreprises étrangères) une fonction régalienne essentielle, celle portant sur la liberté d’expression et sur la gestion de ses limites.

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  • Philippe Vardon : « Cet appel à la prière islamique à Nice est une provocation, dans un silence médiatique et politique assourdissant »

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    Chaque soir, depuis le début du ramadan, l’appel à la prière islamique résonne à Nice, dans le quartier Roquebilière, où les islamistes sont influents. Philippe Vardon le dénonce, sans la moindre réaction de Christian Estrosi, maire de Nice, des trois députés de la ville ou du préfet.

    Explications de Philippe Vardon au micro de Boulevard Voltaire.

    On est dans le quartier de Roquebillière à Nice. Depuis le début du ramadan, tous les jours l’appel à la prière islamique résonne sur tout le quartier Roquebillière. Cela n’a évidemment rien d’anodin encore moins dans ce quartier où les islamistes sont particulièrement influents. Juste derrière moi, on a une mosquée liée aux Frères musulmans. Elle a été installée dans des locaux de la ville par la municipalité Estrosi.

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  • Un déconfinement à géométrie variable

    Un déconfinement à géométrie variable

    De Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique :

    Le couperet est tombé. Raide comme l’injustice ! L’article 8 § III du décret 2020-45 du 11 mai prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid 19 est parfaitement clair : « Les établissements de culte sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit ». Cet article est repris, in extenso, dans le décret 2020-548 art 10 § III du même jour avec cependant un article 27 qui prévoit que : « Le préfet peut interdire tout rassemblement ou réunion au sein des établissements de culte à l’exception des cérémonies funéraires ». S’il « peut interdire » c’est que l’interdiction n’est pas systématique. L’intention de réprimer perdure, avec cependant deux décrets différents le même jour sur le même sujet et en prime une contradiction entre deux articles du même décret. Tout cela n’est pas très sérieux. 

    Le dispositif antérieur interdisait les rassemblements de plus de 5 personnes. Le dispositif nouveau interdit les rassemblements de plus de 10 personnes dans les lieux publics ou ouverts au public, y compris par conséquent dans les lieux de culte : on passe de 5 à 10 personnes ! Dans bien des diocèses le culte public avait été tout simplement suspendu. Assez paradoxalement, le dispositif législatif reste confus et une forme de discrimination se poursuit vis-à-vis des cultes alors que l’heure est au déconfinement avec la réouverture des commerces, transports, etc. L’épiscopat français est sous le choc. Depuis des lustres il pensait que sa culture du compromis sur les questions morales lui permettrait au moins de préserver la liberté du culte. Il n’en est rien. Immédiatement l’AGRIF de Bernard Antony et quatre instituts religieux de droit pontifical (Fraternité Saint Pierre, Institut du Bon Pasteur, Institut du Christ-Roi et Fraternité saint Vincent ferrier) ont déposé un référé-liberté devant le Conseil d’État pour atteinte à la liberté de culte. Avant eux Civitas et le PCD de Jean-Frédéric Poisson avaient également déposé un référé-liberté. A ce jour la Conférence des Evêques de France ne semble pas avoir entamé de démarche juridique. Et surtout, elle s’est bien gardée de faire valoir, tant auprès des pouvoirs publics qu’auprès des fidèles, le principe sacré de la liberté de l’Église.

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  • Réindustrialiser la France ?, par Jacques Bichot.

    Les produits informatiques représentent 5% de la production industrielle américaine.

    Source : http://www.economiematin.fr/

    Le débat sur la réindustrialisation de notre pays, auquel nous avons participé en écrivant Virus et Mondialisation (Economie matin, 13 mai 2020) se poursuit : rien que dans Les Echos, un édito de David Barroux titré Sauver nos usines reconnaît que « De l’Allemagne à la Suisse en passant par Singapour, des pays développés ont su conserver leurs usines » et un Décryptage signé Julien Dupont Calbo se situe dans une optique Spécial relocalisation, et donne les résultats d’un sondage favorable à ce changement d’orientation : à la question « êtes-vous favorable à ce que des industriels français relocalisent leur production même si cela augmente le prix final pour le consommateur ? », il y a 47 % de réponses « Oui tout-à-fait » et 42 % de « Oui plutôt ». Encourageant !

    Le point de vue d’un général chinois

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  • TRIBUNE LIBRE : Cordon sanitaire. Et Jacques Chirac inventa « distanciation sociale » et « gestes barrières »…

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    François Floc'h*

    Depuis de longues semaines et sans doute pour quelque temps encore, tous les responsables politiques et de santé, tous les médias nous serinent aux oreilles les bienfaits de « la distanciation sociale » et « des gestes barrières ».

    Mais, qui se souvient que c’est Jacques Chirac qui a inventé et mis en œuvre la « distanciation politique » à l’Assemblée nationale ? Une « distanciation sociale » et « gestes barrières » avant la lettre !

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  • Le gouvernement choisit une élève qui lit le Coran pour illustrer ses aides aux étudiants

    Le site etudiant.gouv a publié la photo d’une jeune femme lisant le Coran pour illustrer un article sur l’“aide exceptionnelle” aux étudiants dans la crise du coronavirus. Elle a, depuis, été remplacée par une photo plus consensuelle.

    (…) Sur le site du gouvernement, la photo est coupée. On ne voit donc que le livre sacré des musulmans. Mais l’enseignante laïciste Fatiha Boudjahlat fait remarquer que la photo entière met en scène une femme voilée. « Un imbécile du service infographie du ministère de l’Enseignement supérieur a donc pris une image sur Internet, pour illustrer les aides aux étudiants. On y voit deux étudiantes. Une sans voile et l’autre voilée. Une qui étudie une matière universitaire, l’autre qui étudie… le Coran. Des amis ont vérifié, il s’agit même du verset 111 de la sourate 11 », s’insurge-t-elle sur Facebook.

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  • La fraude fait perdre toute valeur aux diplômes universitaires français

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    La crise sanitaire provoquée par le Covid-19 a des répercussions dramatiques sur l’université française, au point de détruire totalement sa crédibilité. Selon Le Figaro, la triche aux examens est désormais générale, ceux qui sont honnêtes étant obligés de s’aligner sur leurs camarades peu scrupuleux pour ne pas être défavorisés.

    Le supérieur utilise souvent des questionnaires à choix multiples (QCM) pour tester les connaissances de ses ouailles. Les étudiants le chargent quand ils le souhaitent et ont ensuite un temps limité pour y répondre. Tricher est un jeu d’enfant : on peut avoir ses cours ouverts à côté de soi, utiliser son téléphone pour faire des recherches sur Google ou, pour plus d’efficacité, demander à un ami de vous assister et de chercher les réponses à votre place, voire faire passer le test à un camarade qui a abandonné ses études, qui vous le transmet ensuite. Rien n’est donc plus facile que de frauder et on comprend que les étudiants le fassent, d’autant plus que ne pas tricher risque de se retourner contre vous et de vous nuire.

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  • Confiner, surveiller, punir, mater

    Sur une période très courte, les Français ont accepté une restriction importante de leurs libertés.
    Le 11 mai 2020 restera dans l’histoire comme une date nébuleuse ; celle d’un déconfinement qui déconfinera sans déconfiner, tout en déconfinant : comprenne qui pourra !

    Seulement certains Français en bénéficieront, mais ni en tous lieux, ni en tout temps : point trop n’en faut. À cette occasion, le conseil scientifique viendra de nouveau en renfort du gouvernement. Avec force tableaux statistiques et cartes de France colorées de rouge et vert. Il légitimera ainsi une décision que les Français ont bien du mal à comprendre et a fortiori à accepter. Ce faisant, le savant continuera une fois de plus d’offrir au politique sa caution dans un exercice qui apparaît cependant de plus en plus périlleux car il engage également la responsabilité des experts(1).

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  • Gestion de la crise : un effet du « deep state » à la française

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    Par Hervé Novelli*

    L’expression « politique profonde » (deep politics) remonte aux années 1990. Le professeur Peter Dale Scott de l’université de Berkeley publie alors un ouvrage dans lequel il parle de système politique profond. Il y explique que le gouvernement des Etats-Unis est influencé par un milieu confidentiel et restreint qu’il appelle « l’Etat profond ». Il précise : « Ce que j’appelle “Etat profond” aux Etats-Unis n’est pas une institution formelle, ni une équipe secrète, mais plutôt un cercle de contacts de haut niveau [...] par lequel le pouvoir politique est susceptible d’être dirigé. »

    Selon ce concept, il existerait, à côté, ou mieux encore, à l’intérieur des pouvoirs publics, une politique s’imposant aux acteurs traditionnels, décidée en dehors d’eux ou avec leur consentement, éclairé ou non. En somme, « l’Etat profond » est une autre façon de désigner les bureaucraties permanentes.

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