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France et politique française - Page 1456

  • L’Arlésienne du second tour municipal

    4115232205.jpgGeorges Feltin-Tracol

    La période du 15 mars au 21 juin prochain, voire jusqu’au mois de septembre (ou d’octobre) 2020, restera comme le plus long entre-deux-tours de l’histoire électorale française. Le second tour des élections municipales peut se dérouler un dimanche de juin, de septembre, d’octobre, de novembre, de décembre ou de janvier 2021. 55,40 % d’abstention, 1,57 % de votes blancs et 2,74 % de bulletins nuls ont cependant marqué le premier tour en mars.

    La crise épidémique du covid-19 n’explique pas complètement cette abstention massive. Outre 106 communes où ne se présentait aucun candidat, de très nombreuses communes, pas seulement rurales et peu peuplées, n’offraient aux électeurs qu’un seul choix. Cette désaffection se comprend par la raréfaction croissante des volontaires pour ce « sacerdoce » laïque. Le maire à la campagne voit sa responsabilité pénale s’aggraver et ses prérogatives politiques diminuer.

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  • Alain Houpert : « J’ai l’impression qu’on fait tout pour encore diaboliser le professeur Raoult »

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    L’essai clinique Discovery, initiative européenne, visant à trouver un traitement contre le coronavirus, visiblement patine. Réaction du docteur Alain Houpert, sénateur LR de la Côte-d’Or. L’occasion, pour lui, de revenir sur la gestion de la crise par le gouvernement. Selon lui, « c’est la première fois depuis l’Antiquité qu’un gouvernement dit aux médecins ce qu’il faut faire… »

    On attendait les résultats de cet essai européen destiné à trouver un traitement. On attendait une collaboration de plusieurs pays européens, mais pour l’instant il n’y a que la France et éventuellement le Luxembourg. Cette grande initiative vantée par  devait rendre des résultats le 14 mai, mais elle semble pour l’instant vouée à l’échec. Sait-on pourquoi ?

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  • Le péril jaune (Hiver 2019)

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    Dans ses vœux 2018, Macron souhaitait une « année de la cohésion ». Quelle perspicacité

    Là où les syndicats ont échoué, le peuple prouve que l'État peut plier, que le Système n'est pas indestructible. Macron s'est vu rappeler à l'ordre par des citoyens révoltés à la reconquête d'un espace public confisqué par les élites, comme pour réinterroger le sens même de la démocratie. Le mouvement montre que la combinaison des réseaux sociaux et de la rue peut devenir explosive, faire vaciller le pouvoir et basculer l'opinion.

    Au cœur de la révolte

    En octobre, une pétition en ligne contre la hausse du carburant et des vidéos vont déclencher la crise. La colère exprimée, une société de consommation à l'arrêt, des banques et des multinationales et les grosses fortunes visées, les médias dénoncés, une adhésion populaire inégalée. Notre place est avec les gilets jaunes, sans hésitation, pour le meilleur et pour le pire. Nous participons donc à ce mouvement authentiquement populaire, pour que l'optimisme de l'action l'emporte sur le pessimisme de l'intelligence. On croyait les Gaulois avachis, passifs. Ils se sont levés pour crier leur dégoût de ce Système. Le 17 novembre, tour de chauffe. On rejoint une opération de filtrage. On apprend à se connaître. Les échanges avec les gendarmes sont courtois. Partout des gilets jaunes s'installent dans le paysage. Peu fiables, on laissera de côté tous les chiffres. Le 24 novembre, on rallie Paris. On passe à la manif féministe. On y retrouve partis et syndicats de gauche. Ils ont choisi leur camp, pas celui des gilets jaunes. On essaie de s'approcher de l'Elysée, un camp retranché. Le tyran terré dans son palais. Partout sur les Champs Élysées et autour, les heurts ont commencé. On fait face aux CRS. Peu nombreux, mal organisés, vite débordés. On discute. Le reste de Paris vit dans le calme, avec ses touristes déjà étonnés.

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  • Pendant la pandémie, les assureurs engrangent les bénéfices et ouvrent le parapluie

    D’Olivier Piacentini :

    « Baisse de 80 % des accidents de la route depuis le confinement, baisse conséquente des accidents du travail, accidents corporels de tous types, chute de la délinquance, des vols de voitures et actes de vandalisme : les risques liés à l’activité ont fondu à due proportion desdites activités. Du tout bénef pour les compagnies d’assurance : baisse des indemnisations, poursuite des prélèvements, voilà un secteur qui a grandement profité de la crise pandémique. Mais qui se refuse, dans sa grande majorité, à indemniser la perte d’exploitation des entreprises.

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  • Loi Avia, nouvelle tache indélébile

    6a00d8341c715453ef0264e2dad318200d-320wiOn peut difficilement mettre, je crois, Mme Ruth Elkrief, et  BFM-TV auquel elle consacre ses talents, au premier rang des adversaires de la Macronie. C'est pourtant elle, si mon souvenir est exact, que j'ai entendue pour la première fois au début de ce printemps, qui parlait de la gestion lamentable des masques, comme d'une tache indélébile marquant au fer rouge ce gouvernement que le monde ne nous envie guère.

    Hélas d'un point de vue objectif, cette faute difficilement effaçable ne peut être considérée ni pour la première depuis 2017, ni pour la dernière.

    Les déclarations commises à Alger sur la colonisation, qualifiée pendant la campagne électorale, de crime contre l'humanité[1], ont semblé, par exemple, encore plus impardonnables, et de nature à empêcher que l'on ne puisse jamais se rallier à leur auteur.

    En effet, elles constituaient le prélude à d'autres atteintes irrémédiable à la dignité française et à l'identité européenne.

    L'une des plus graves a été scellée par le parti LREM avec la loi Avia dont le propos théorique prétend lutter contre la haine sur internet. Ce 13 mai, le texte a été adopté en deuxième lecture à l'assemblée, par la majorité macronienne et elle seule.

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  • Le poids des mots, le choc des propos

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    Dans le procès des trois jeunes nationalistes, le vocabulaire utilisé n'était pas innocent, et il est remarquable de constater avec quelle absence d'esprit critique les commentateurs de tous bords l'ont accepté.

    Il y a d'abord eu l'utilisation du mot « agression » pour caractériser les actes de violence commis. S’il s'agit d'une « agression », cela signifie qu’il y avait des agresseurs et des agressés. Or, dans la mesure où le mort s’est trouvé du côté des extrémistes de gauche, c'est tout naturellement que le mort et ses amis auront été classés dans le camp des victimes, donc des agressés, et aux trois jeunes gens il ne restait que la position d'agresseurs.

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  • Comment en est-on arrivé là ? (Partie 2), par Frédéric Poretti-Winkler.

    En relisant Marie Madeleine Martin... (suite)
    Le remplacement des organisations naturelles et des corps intermédiaires, que la coutume et les traditions, l’usage et les habitudes avaient légitimés, par des structures artificielles, d’une nouvelle légalité républicaine, transformeront lentement les structures du peuple français…
    La mise en place des partis, dont les membres sont : « reliés seulement par la fidélité à des idéologies» ont perturbés profondément les structures de la société française, jusque-là fondé sur le réel. « La psychologie même de notre peuple en a été transformée… »Cette « maladie démocratique du pouvoir mis aux mains du nombre, se résumait par la division des Français en groupements antinaturels, gouvernés souvent par des puissances occultes »

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  • Il était impossible de faire pire que Macron : il doit partir !

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    Riposte Laïque : Avant d’évoquer avec vous la situation inédite que traverse la France, permettez-nous cette question personnelle : comment vivez-vous ce confinement, qui dure depuis 40 jours et doit prendre fin le 11 mai, si on en croit ce pouvoir ? Et comment avez-vous adapté vos nombreuses activités militantes à cette situation nouvelle ?

    Jean-Yves Le Gallou : Honnêtement, plutôt bien. Avec mon épouse Anne-Laure, dans notre appartement du Plessis-Robinson entouré d’un parc. Avec une heure de promenade par jour pour ne pas trop s’encroûter, écouter les oiseaux, regarder la nature reverdir, les camélias, les lilas et les glycines fleurir.
    Pour le reste « business (presque) as usual »… : enregistrement d’I-Média tous les jeudis matins avec Nicolas Faure par Skype ; Skype aussi pour les réunions de direction de l’Institut ILIADE ou de Polémia ; et une fois par mois, par téléphone, le libre journal de Dominique Paoli sur Radio courtoisie.

    Pour le reste, beaucoup d’ordinateur pour la veille internet, l’animation du site Polémia, la rédaction d’articles  et pour achever deux ouvrages à paraître en septembre :
    Un dossier de Polémia chez Via Romana sur l’invasion de l’Europe, les chiffres du Grand Remplacement : un ensemble de monographies sur 13 pays d’Europe.

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  • Emmanuel Macron, un Président par procuration !

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    Quand on n’a pas l’étoffe d’un grand homme, on ne peut avoir l’ambition que de devenir doublure, à défaut de briller par son action politique.  a pris l’habitude de s’approprier l’éclat de nos grands hommes pour tenter de briller à travers leur souvenir.

    Le Président n’écrira pas l’Histoire. Il a pris l’option de la vivre par procuration, c’est peut-être déjà le début de l’humilité, c’est sûrement la plus grande arnaque de ce mandat. Et la crise du coronavirus donne au Président Macron le décor nécessaire. La France manque alors de tout : de lits en réanimation, de masques pour protéger ses , qu’importe, Macron, lors d’une sortie publique, brave la maladie et montre qu’il ne sort pas couvert, pas de masque : quelle bravoure ! L’Élysée a appelé les médias à s’habituer à voir le Président au contact sur le terrain : « C’est Clemenceau dans les tranchées. » Pas moins.

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  • Bernard Lugan « Ce ne fut pas une révolution mais un pastiche de révolution. »

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    Bernard Lugan ce ne fut pas une révolution mais un pastiche de révolution 1.jpegOn connaît bien Bernard Lugan, l'emblématique africaniste à la moustache rebelle, mais pas l'acteur de l'histoire. Dans Mai 68 vu d'en face (Balland), il nous livre sa vision des événements. Étudiant, il était alors le responsable du service d'ordre de l'Action française en région parisienne.

    propos recueillis par Thierry Durolle

    Quelle fut la genèse de Mai 68 ?

    Si nous voulons comprendre ce qui s'est passé, nous devons revenir à la chronologie. Mai 1968 est un épisode imprévu de l'Histoire qui a pour origine une cristallisation de plus en plus violente entre les divers groupes gauchistes existant ou en gestation, et les militants des mouvements nationalistes, essentiellement Occident et l'Action française. Cette cristallisation s'est faite à partir de 1966, avec une accélération en 1967, et une extrême radicalisation au début de l'année 1968. Le mouvement de Mai 68 naît à la faculté de Nanterre, laboratoire puis incubateur des événements entre le 22 mars, date à laquelle les divers groupes gauchistes, maoïstes, situationnistes et autres, ont entamé la prise de contrôle de la faculté des Lettres, et le 3 mai 1968, date de la fermeture de la faculté. La résistance s'est organisée autour de la FNEF (Fédération nationale des étudiants de France) présidée localement par Didier Gallot assisté de Patrick Buisson, et de l'Action française que je dirigeais, secondé par Alain Sanders. Le mouvement Occident n'avait pas de groupe structuré à Nanterre.

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