Le scrutin municipal du second tour, qui se déroulera ce 28 juin, semble voué à un retour de la gauche. Si, dans les villes moyennes de plus de 10 000 habitants, la droite entame sa reconquête du pays réel, dans d'autres municipalités, hélas politiquement plus significatives, où l'addition des bobos, des retraités et des assistés pèse de plus en plus lourd, la coalition de la gauche et des khmers verts risque de prendre un ascendant fâcheux. De façon emblématique, dans la Capitale, on peut ainsi craindre la survie de celle que, l'année dernière encore on donnait pour battue d'avance, la très nuisible camarade Hidalgo.
Cette poussée des unions "écologistes plus marxistes", dans les centres urbains de nos grandes métropoles, ne peut qu'engendrer des conséquences négatives. Cela se traduira plus ou moins rapidement en termes de nécroses économiques, commerciales et même immobilières, aggravant leurs délabrements financiers.