Hier, l’Etat s’est dit prêt à prendre ses responsabilités pour gagner la guerre économique contre le coronavirus. Edouard Philippe a annoncé une série de mesures pour sauver les entreprises françaises. Dans son allocution, le Premier ministre n’a pas exclu des nationalisations. Selon Nicolas Doze, l’Etat se garde la possibilité de monter au capital d’une entreprise. « Une entreprise qui est à 100% dans les mains de l’Etat repartira immunisée contre la faillite même si elle n’est pas viable économiquement », poursuit-il. – L’édito Eco de Nicolas Doze, du mercredi 18 mars 2020, sur BFMTV.
France et politique française - Page 1597
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Face au Coronavirus, l’Etat n’exclut pas de nationaliser certaines entreprises (Vidéo)
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L'improvisation de Macron
Cinq jours seulement après une première intervention consacrée au coronavirus, deux jours après celle de son Premier ministre, Emmanuel Macron a cru utile de reprendre la parole témoignant ainsi de l'improvisation totale dans laquelle l'Exécutif prend ses décisions, gérant la crise au jour le jour sans stratégie ni ligne de force.Le pouvoir découvre ainsi, mais bien tard, qu'un confinement ne va pas sans contraintes, qu'une annulation du second tour des élections municipales s'impose quand la tenue du premier tour était indispensable à notre vie démocratique, que la fermeture des frontières extérieures de l'Europe pourrait s'avérer utile là où le dogme libre-échangiste l'interdisait, que le retrait de la réforme des retraites pouvait contribuer à l'unité nationale, et que seules des mesures autoritaires peuvent permettre l'application d'un plan d'endiguement.L'incompétence du pouvoir est patente et les annonces floues de soutien économique et social seront jugées à l'aune de leur application.Pour autant, la responsabilité de chacun d'entre nous est désormais engagée. Le Parti de la France appelle tous les Français à la discipline, au sang froid, au courage tranquille et à la patience. Les mauvais jours finiront. Il sera temps alors d'exiger des comptes. -
Le jeu dangereux de la République macronienne.
Le débat sur la question des retraites sert-il encore à quelque chose ? C’est la réaction désabusée de quelques uns des acteurs de la scène politique et syndicale quand ils ont appris, par des indiscrétions vite dévoilées par la presse de ce lundi soir, que le projet de loi a déjà été envoyé au Conseil d’Etat, avant même que les partenaires sociaux soient reçus mardi par le gouvernement au ministère du Travail… Une façon de dire aux grévistes et aux opposants à la réforme que contester celle-ci n’a aucun sens et que, en définitive, la cause est entendue : en fait, si l’on en croit Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière, mais aussi les responsables de la CFTC, le projet devait déjà être écrit avant même les vacances de Noël, ce qui, si cela se confirme, montre le bien peu de cas que le gouvernement fait des partenaires sociaux et de l’idée même de négociation… Bien sûr, les aménagements (considérés comme des concessions coûteuses par les plus libéraux) à la réforme démontrent que celle-ci n’est plus tout à fait universelle puisque les militaires, les policiers, les personnels du secteur aéronautique, etc., conserveront des régimes particuliers (preuve s’il en est que la logique corporative n’est pas tout à fait négligée par le gouvernement, sans doute par la simple force des choses…).
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Dans Valeurs Actuelles, les mesures barrières négligées dans des "quartiers populaires".
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Le terrible aveu d’Agnès Buzyn
Un jour il faudra faire le procès de ces gens-là.
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Le confinement est lancé – Journal du mardi 17 mars 2020
Le confinement est lancé
C’est parti pour le confinement. Depuis midi, tous les Français sont appelés à rester chez eux. Pour endiguer l’épidémie de coronavirus, toute personne qui sort de chez elle a besoin d’une attestation signée sur l’honneur.https://www.tvlibertes.com/le-confinement-est-lance-journal-du-mardi-17-mars-2020
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Allocution d’Emmanuel Macron : flou artistique là où on attendait consignes drastiques
La rumeur courait depuis 48 heures, on ne parlait plus que de cela et on faisait circuler, en frissonnant, sur les réseaux sociaux des photos de blindés militaires s’approchant de la capitale : les Parisiens et le Grand Est allaient être confinés. L’exode, impressionnant, avait déjà commencé. À pied, à cheval, en voiture, ils avaient pris la route, la grand-mère assise sur la valise dans la carriole et les gosses suivant à pied, les godillots poudreux, dans la précipitation comme s’ils avaient les Allemands aux trousses et la perspective d’une zone libre, là-bas, dans la ferme, avec le cochon à tuer et les topinambours à volonté. Oubliant qu’ils emmenaient peut-être avec eux, tapi dans l’ombre, l’ennemi qu’ils voulaient fuir et, ce faisant, auquel ils servaient de cheval de Troie… prêt à partir à l’assaut d’innocentes campagnes jusque-là point assez denses pour être contaminées, et comportant modeste hôpital, tout juste dimensionné aux besoins ordinaires d’une population peu nombreuse. L’imprudente menace de confinement pourrait-elle avoir l’effet tout inverse de celui escompté et contribuer, au contraire, à déployer le virus dans des zones jusque-là préservées ?
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CORONAVIRUS : NE FAITES PAS CETTE ERREUR
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« Nous sommes en guerre… mais c’est pas clair ! » L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,Tout d’abord, les mesures de soutien à l’économie sont bonnes. Pas encore suffisantes et le reste viendra mais elles sont bonnes.La suspension de toutes les réformes est une décision très sage car cela permet de mettre entre parenthèse tous les conflits sociaux et acte que le gouvernement ne profitera pas de cette crise pour passer en douce des réformes… cela en dit long sur l’utilisation stupide du 49.3 il y a quelques jours à peine… une éternité pourtant.
Mais c’est bien. Disons-le.Mais aussi, oui à l’union nationale et tout le tralalala d’usage.
Vous me trouverez toujours du côté de ceux qui souffrent et des malades, des sans-grades et des plus démunis et je pense que c’est la solidarité qui nous permet de faire société.Enfin, le confinement est la meilleure mesure à prendre pour endiguer l’épidémie, raison pour laquelle il était inévitable, raison pour laquelle j’ai fait une vidéo dimanche après-midi dernier pour permettre au plus grand nombre de s’y préparer.
Il faut le soutenir sans aucune réserve et l’appliquer sans aucune hésitation de la manière la plus stricte, sans panique et sans aucune peur ni crainte. -
La France confinée pour Coronavirus ? Les pillages ont commencé…
Le ministre de l’Intérieur Castaner avait annoncé la mise sur le terrain de 100.000 policiers et gendarmes pour contrôler l’application du confinement forcé des Français dès ce mardi midi au nom de la lutte contre le coronavirus.
Ce déploiement policier n’a pourtant pas empêché les premiers pillages signalés dans différentes localités de France. Les images confirment que les auteurs sont généralement des “chances pour la France”… Qui s’en surprendra ?