
Par Maxime Jacob, diplômé de science politique, Gilet jaune et coauteur avec Fiorina Lignier du livre Tir à vue ♦ Ce mois-ci a pris fin le mandat d’Adeline Hazan, Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL). Elle fut présidente du Syndicat de la magistrature (très à gauche) et membre du parti socialiste. Si nous devions résumer son combat en trois mots : « Libérez les prisonniers ! » Mais, d’abord, qu’est-ce que ce poste ? Il s’agit d’une autorité administrative indépendante (mais nommée par le président de la République…), chargée de « s’assurer du respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté », dotée d’un budget de cinq millions d’euros. Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté fait des propositions et documente les atteintes aux « droits de l’homme ». Son équipe est composée d’« une cinquantaine de contrôleurs [qui] réalisent 150 visites d’établissement par an ». Ce qui fait une moyenne de trois lieux visités par an par contrôleur. On a vu plus productif… Découvrons le bilan d’Hazan et ses opinions sur la prison.







