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France et politique française - Page 1897

  • Têtes à Clash n°52 : Marion Maréchal, le début de quelque chose ?

    Franck Tanguy reçoit Gabrielle Cluzelle, Jean-Louis Masson, Xavier Moreau et François Samson. Ils débattent de l’actualité de Marion Maréchal, du regain de popularité pour l’exécutif et du bateau à migrants Sea-Watch 3.

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n52-marion-marechal-le-debut-de-quelque-chose

  • L'ISLAMO-GAUCHISME DANS LES UNIVERSITÉS FRANÇAISES

  • Les grandes impostures (1) : « Le nationalisme, c’est la guerre »

    3703153683.jpgFranck Timmermans  

    Membre du Bureau politique du Parti de la France

    « Le nationalisme, c’est la guerre » (François Mitterrand en janvier 1995, repris par Juppé en 2016 et Macron en mai 2019).

    Il y a comme une filiation entre ces trois-là et nul doute que vous l’aurez établie par la simple chronologie, l’étude des faits qui explique souvent tout. En 1995, c’était le dernier discours de Mitterrand, c’était au Parlement européen et ce n’était pas un hasard. Après l’ovation des eurodéputés énamourés, le Président rencontra à la préfecture de Strasbourg Le Pen et Hersant en grande conversation et dit à JMLP « Bonjour M. Le Pen, je vous ai bien eu tout à l’heure. (...) vous ne vous êtes pas senti visé ? » lequel répond : « Non, M. le Président ! Vous savez très bien que beaucoup de guerres n’ont rien à voir avec le nationalisme ; il y a des guerres de religion, des guerres pour le pétrole, etc ». Mitterrand l’admet à mi-mots : « Ah, c’est un grand sujet que la cause des guerres ; on n’a pas le temps d’en parler maintenant dans ce salon (...) Je le regrette d’ailleurs mais on va se revoir bientôt ? Je l’espère. À vous d’en décider. » Plus qu’une invitation, une invite ! Reste à savoir si les mémoires du sollicité en diront plus. Quoi qu’il en soit, Le Pen avait fort bien répondu (on dit « taclé » en novlangue…) mais c’est Carl Lang qui le fit dans le numéro du 1er février 95 de la Lettre de JMLP, avec d’excellents arguments. Sans doute, le Président du FN avait-il eu entre-temps l’occasion d’en débattre et il se dispensa donc élégamment d’un épilogue de trop dans son journal.

    Resituons le contexte de 95 : nous sommes à 5 mois des élections présidentielles ; le Premier Ministre Balladur est en disgrâce pour avoir usurpé en août 1994 des prérogatives réservées à l’Élysée en l’absence de Mitterrand malade. La réaction prostatataire dudit est sans appel et son soutien discret à Chirac est dès lors acquis puisqu’il est hors de question d’adouber Jospin comme successeur du Pharaon. Le PS peut sombrer, après lui le déluge ! Ce discours dès le début janvier résonne comme une charge. J’aurais tendance à la considérer comme celle du chef autoproclamé du Front républicain d’alors, comme également un message de soutien indirect à Chirac, le candidat le plus viscéralement antilepéniste qui soit. Aucune équivoque ne doit profiter à Balladur qui a eu l’audace d’être conciliant avec le FN et qui pourrait même être tenté par un rapprochement, qui sait ? La chronologie parle encore : c’est le lendemain précisément, le 18 janvier, que Balladur a choisi depuis longtemps pour annoncer sa candidature à l’élection présidentielle. Et ce n’est pas un hasard si Mitterrand essaye dès la veille de lui voler la vedette et de cadrer le vrai débat. Voilà pour la forme florentine des tactiques. Sur le fond, ses divers successeurs ou disciples aiment donc à reprendre la formule. Pourtant, le Président jarnacais fit preuve d’un abus d’amalgame et sa grande culture d’essence maurrassienne n’en dévoile que davantage encore la manœuvre ! Mitterrand, pour la circonstance et les besoins de sa cause, se plut donc à confondre « nationalisme » et « impérialismes expansionnistes ». La diatribe est trop forte et générale pour se limiter à la seule 2e guerre mondiale, et il y aurait beaucoup à dire sur ses origines ainsi que sur les idéologies et protagonistes réellement en cause. Et il ne faut pas oublier ces pays de gouvernements « nationalistes » qui préservèrent leurs populations des affres de la guerre (Argentine, Portugal, Espagne, Turquie, etc). Au sujet de la 1ère Guerre mondiale, à qui donc faisait-il le reproche du « nationalisme », à l’assassin de l’Archiduc présenté comme tel, puis plus tard déifié par Tito ? À celui de Jaurès qui était un cinglé manipulé ? Ou aux Habsbourg, aux familles impériales toutes confondues et tant honnies par les loges et les Gauches réunies ? En France, ce sont bien des Radsocs comme Poincaré, Briand et Clémenceau qui étaient au pouvoir, ce n’est pas l’Action française, et ce fut bien Poincaré qui poussa la Russie à la guerre pour mieux encercler les empires centraux. Pour Mitterrand, qui sont les nationalistes fauteurs de guerre en 1870 ? Napoléon le « petit » comme disait Hugo ? Les Versaillais et Adolphe Thiers qui rétablirent la République ? Ou les communards avec parmi eux le Colonel Louis Rossel ? Le Nationalisme a trop bon dos, celui d’un fusible.

    Mitterrand le savait pourtant bien, utiliser le manichéisme dans l’analyse des guerres c’est autant la réserver à la seule propagande du vainqueur ! Notre Nationalisme a trop à cœur l’économie du sang des Français pour être belliciste ! Le Nationalisme politique réagit toutes les fois où le peuple et la Nation sont en danger, qu’il soit économique, social, identitaire ou militaire, et aujourd’hui culturel, religieux et démographique. Son action est celle de défenses immunitaires. Si nous étions des provocateurs, nous aurions eu depuis longtemps l’occasion de mettre le feu aux poudres. Je dirais même que si le combat national avait été tout autre, les risques de guerre civile dès 1985 auraient pu conduire notre Pays au chaos et dans les bras du communisme. Le Pen a eu raison de répondre à Mitterrand. Aux religions et au pétrole, nous pourrions ajouter les guerres provoquées par les officines de pays qui n’avaient à l’époque rien de nationalistes, la CIA et le KGB, responsables de guerres civiles en Afrique et en Asie pour leurs besoins respectifs ; celles provoquées dès 1918 par le Communisme qui aura semé la mort de 85 millions d’hommes partout où il s’est installé ! Les guerres civiles aussi, comme en France et en Amérique, et dont les causes ne doivent rien au nationalisme, nous le savons bien. Les guerres de succession, les guerres économiques par FMI interposé, les blocus affameurs, les guerres ethniques et tribales, les guerres sporadiques dues au terrorisme, et même en 1969 une guerre du football qui opposa le Salvador au Honduras ! Demain, ce sera peut-être la guerre de l’eau, la guerre de l’air, la guerre du Dollar, celle des Réseaux internet ou celle des USA contre la Chine. Notre monde est fou. Et Mitterrand avait un sacré culot pour viser le FN en 1995, le premier parti politique à dire NON à la guerre en Irak dès 1990 !

    Mais il avait ses raisons, toutes politiciennes. Et c’est là une circonstance aggravante pour un Président que d’utiliser un subterfuge pour ostraciser cyniquement une partie de l’électorat !

    En 1995, Mitterrand avait l’excuse de l’âge, de la maladie et de l’orgueil pour scénariser sa sortie. En 2019, il n’y a pas d’excuses, il n’y a qu’un misérable spéculateur qui exacerbe les tensions d’un pays acculé au désastre par la faute du même Front républicain depuis 40 ans.

  • Sectarisme LR

    Sectarisme LR

    Certains élus LR se sont indignés du sectarisme de LREM, qui a exclu le député Agnès Thill qui a eu le tort de penser autrement sur la PMA. Mais cette indignation peut être retournée contre les élus LR, qui font preuve du même type de sectarisme.

    Les élus régionaux des Pays de la Loire vont en effet statuer vendredi 12 juillet sur le retrait des délégations de Sébastien Pilard, en raison de la présence de ce dernier à un dîner privé (pas un meeting) en compagnie de Marion Maréchal.

  • Thierry Mariani : “Aujourd’hui, on ne sait même plus pourquoi il y a une ligne rouge entre certains du RN et certains de LR”

    Thierry Mariani : “Aujourd’hui, on ne sait même plus pourquoi il y a une ligne rouge entre certains du RN et certains de LR”

    Contrairement aux girouettes Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, co-fondateurs de la “Droite forte” (sic) et qui militent désormais pour une droite molle, Thierry Mariani va relancer son club “La droite populaire”, qui réunissait les plus à droite de l’UMP, en vue des municipales de 2020 :

    L’ancien ministre des Transports Thierry Mariani s’apprête, lui, à relancer La Droite populaire, son club qui réunissait l’aile dure de l’UMP au temps du sarkozysme triomphant : “Aujourd’hui, on ne sait même plus pourquoi il y a une ligne rouge entre certains du RN et certains de LR, et j’espère réunir tous ceux qui veulent ce rapprochement“, annonce-t-il (…)

    Mais, surtout, le RN espère nouer des alliances, indispensables pour gagner les scrutins locaux des prochaines années, en particulier les municipales de 2020 pour lesquelles le parti ne peut compter que sur un petit réseau d’élus sortants et doit engranger des ralliements pour l’emporter au second tour.

    “Les ténors comme Wauquiez ou Larcher, on ne les fera pas bouger, mais on s’en fout, poursuit Philippe Olivier. En revanche, des élus de base vont nous rejoindre car dans leur ville ils pressentent un raz-de-marée d’En marche ou du RN, et ils savent que leurs chances de survie sont nulles s’ils restent à LR.”

    Le parti désire ainsi débaucher maires sortants ou conseillers municipaux, principalement dans des communes de taille moyenne, moins dépendantes des logiques d’appareil que les grandes agglomérations. Plusieurs municipalités, où le rapport de forces est favorable au RN, sont déjà dans le viseur. Les cadres lepénistes se refusent à tout commentaire sur ces objectifs. Dans l’entourage ­d’Emmanuel Macron, on craint que Lens (Pas-de-Calais), Toulon (Var), La Seyne-sur-Mer (Var) et Perpignan (Pyrénées-Orientales), où le RN a dépassé les 30% aux européennes, tombent dans leur escarcelle, ainsi que Nîmes (Gard) et Avignon (Vaucluse), où il a flirté avec les 25%.

    https://www.lesalonbeige.fr/thierry-mariani-aujourdhui-on-ne-sait-meme-plus-pourquoi-il-y-a-une-ligne-rouge-entre-certains-du-rn-et-certains-de-lr/

  • Hauts-de-Seine (92) : plusieurs maires claquent la porte des Républicains

    Après la débâcle des Européennes, l’heure des comptes. La démission de Laurent Wauquiez ce dimanche soir de la présidence des Républicains changera-t-elle la donne ? Pas sûr. Les maires LR des Hauts de Seine se réussissent ce lundi soir à Neuilly, au siège départemental des Républicains, pour un bureau politique exceptionnel.

    Ce sera l’occasion, pour certains d’entre eux, d’annoncer qu’ils quittent le parti. Le maire de Saint-Cloud Eric Berdoati n’a pas attendu cette réunion exceptionnelle pour s’exprimer. « Je ne souhaite plus prendre part à toutes ces vaines querelles, et décide de rester un élu attaché à sa ville sans appartenance partisane », expliquait-il ce dimanche dans le JDD.

    Ils seront plusieurs à lui emboîter le pas.

    Le Parisien

    http://www.fdesouche.com/1217319-hauts-de-seine-92-plusieurs-maires-claquent-la-porte-des-republicains

  • Paris : une marche des “mutilés gilets jaunes” qui “ne lâcheront rien”

    gilets-jaunes-mutiles.jpg

    400 personnes ont défilé dans le calme dimanche à Paris pour dénoncer les “mutilations policières” et réclamer l’interdiction des lanceurs de balle de défense (LBD) et de certaines grenades lacrymogènes “inutilement dangereux”.…

    https://fr.novopress.info/214704/paris-une-marche-des-mutiles-gilets-jaunes-qui-ne-lacheront-rien/
  • Sortir de la logique des partis

    Sortir de la logique des partis

    Interrogé dans L’Incorrect, Henri Guaino déclare :

    […] Vous raisonnez avec vos histoires de partis comme si les électeurs étaient désormais rangées dans des boîtes, petites ou grandes, dont ils ne sortiraient plus. Mais les électeurs n’appartiennent à personne et passent leur temps à sortir des boîtes. À compter par boîtes, en 1969 le candidat communiste faisait, au premier tour de l’élection présidentielle, 21 % des voix, le candidat centriste, Alain Poher, plus de 23 %, Georges Pompidou 44,5%, Il n’y avait alors aucune place pour les socialistes dont le candidat, Gaston Deferre, faisait 5 %. Mais en 1971, c’était le congrès d’Epinay et trois ans plus tard, le nouveau parti socialiste de François Mitterrand portait son candidat à 43,25 % au premier tour de l’élection présidentielle. En 2017, entre la boîte du Front National, celle des Républicains et celle du Parti socialiste, il n’y avait pas d’espace. Pourtant, Emmanuel Macron a gagné la présidentielle et, «En Marche », créé un an auparavant, a envoyé 302 députés sur 577 à l’Assemblée. Au Royaume-Uni, le parti pro-Brexit, fondé en février dernier, vient de remporter près de 32% des voix aux élections européennes. Tout cela ne relève pas de la logique des petites boîtes. Encore une fois la politique c’est une une rencontre, une alchimie, encore faut-il vouloir les créer. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/sortir-de-la-logique-des-partis/

  • Menteur, lâche et ridicule

    hypocrites.jpgLes échéances électorales passées, vient le temps des mauvais nouvelles qui avaient été dissimulées par le gouvernement aux Français, histoire de ne pas provoquer des réflexes de colère dans les urnes. Ainsi, à la hausse générale du prix du carburant, s’ajoute la plus forte flambée depuis vingt ans des tarifs de l’électricité au 1er juin. Une petite manip assumée par Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire,  qui a avoué que “cette hausse aurait pu s’appliquer dès février (…) ça a été décalé jusqu’en juin, mais nous ne pouvons pas le stopper plus…” Allant toujours plus loin dans le mensonge et les fausses nouvelles, la très relâchée porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, livrait elle  mercredi son explication au sujet des  1000 suppressions d’emplois sur le site de General Electric (GE) de Belfort. Rappelons  au passage que le nouveau directeur de GE, nommé en avril, Hugh Bailey, était le conseiller pour les affaires industrielles d’Emmanuel Macron lorsque ce dernier était ministre de l’Économie et avait chapeauté cette véritables trahison des intérêts français que fut la vente de la branche énergie d’Alstom à GE.

    Dans MarianneEmmanuel Lévy souligne que les explication de Mme Ndiaye pour justifier cette liquidation de 1000 emplois à Belfort – “la conjoncture tournée vers la transition écologique” – est une arnaque. En effet,  “le gaz comme source de production d’électricité est loin d’être mort et enterré : la filière gazière connaît un bas de cycle temporaire dans le marché des turbines à gaz, avant une reprise dans 3 à 5 ans pour devenir la 1ère source d’énergie en termes de capacités installées à partir de 2025 et un doublement des capacités actuelles d’ici 2040, d’après l’agence internationale de l’énergie et le livre blanc de GE, avance la CFE-CGC. A long terme, la conjoncture invoquée par la porte-parole du gouvernement ne semble donc pas si défavorable.

    Certes, poursuit-il,  “personne (…) ne conteste les difficultés actuelles de GE sur le secteur. L’Américain a communiqué sur la méga-dépréciation d’actifs de 23 milliards de dollars qu’il attribue un peu rapidement au gaz et à sa fusion avec Alstom, quand une grande partie provient en fait des errements de sa filiale GE financial Services, qu’il traîne comme un boulet depuis la crise des subprimes. Mais Sibeth Ndiaye fait surtout l’impasse sur un élément qu’elle ne peut ignorer, tout comme Emmanuel Macron : la fusion entre Alstom et GE portait en elle-même les germes du plan social qu’ils feignent de découvrir aujourd’hui. Ce qui n’empêche pas Sibeth Ndiaye d’estimer qu’il s’agissait d’une bonne chose à l’époque, et de promettre de ne pas laisser les salariés dans la panade“.

    Mais peut-on encore les croire? Dans un autre domaine - quoique -  La France de Macron et les instances bruxelloises qui se veulent plus que jamais championnes des droits de l’homme et de l’asile,  se sont couchées de manière honteuse devant l’Oncle Sam qui voulait la peau du lanceur d’alerte et créateur de Wikileaks, l’Australien Julian Assange,  accusé de “piratage informatique.” Depuis son arrestation sur demande de Washington le 11 avril dans l’ambassade d’Equateur à Londres  où il vivait en reclus depuis 2012, M. Assange est détenu en Grande-Bretagne.  La justice américaine a annoncé il y a quelques jours dix-sept nouveaux chefs d’inculpation contre Julian Assange, principalement au nom des lois anti-espionnage. De son côté la justice suédoise, qui avait abandonné les poursuites en mai 2017, se prononce aujourd’hui sur l’abracadabrantesque accusation de viol dont il est l’objet depuis 2010. Bref, comme l’indique sobrement l’Afp, “la relance un feuilleton judiciaire qui dure depuis près d’une décennie pendant laquelle Julian Assange et ses soutiens n’auront eu de cesse de dénoncer une manœuvre destinée à faire extrader l’Australien vers les Etats-Unis pour y répondre des fuites de documents secrets américains par WikiLeaks.”

    Un acharnement qui intervient, répétons-le, dans le silence assourdissant des progressistes, au moment ou un expert indépendant de l’ONU et professeur de droit international, Nils Melzer, rapporteur de l’ONU sur la torture, a affirmé vendredi dans son rapport que Julian Assange présente, après un “examen médical approfondi” des experts médicaux, “tous les symptômes (de) torture psychologique.” “La persécution collective de Julian Assange doit finir maintenant ! (…). La santé de M. Assange a été gravement affectée par l’environnement hostile auquel il a été exposé pendant plusieurs années.” “En plus de maux physiques, M. Assange présente tous les symptômes typiques d’une exposition prolongée à la torture psychologique, une anxiété chronique et des traumatismes psychologiques intenses.”

    “Il y a eu une campagne implacable et sans retenue d’intimidation et de diffamation contre M. Assange, non seulement aux Etats-Unis, mais aussi au Royaume-Uni, en Suède et, plus récemment, en Equateur” affirme encore M. Melzer. Nous noterons  de notre côté que le silence des belles âmes atlanto-bruxelloises sur le cas Assange, au sujet duquel Bruno Gollnisch a interpellé à de nombreuses reprises le Parlement européen, est à comparer avec les propos tenus  au cours de la campagne par des membres de LREM et de LR, accusant le Rassemblement National  d’être le “parti de l’étranger”. Et ce, dernièrement, au motif que des conseillers du RN ont rencontré Steve Bannon à l’occasion de son passage à Paris en mai. Or, comme l’a bien vu Michel Drac, le fait que des membres  du RN “rencontrent une personne qui est un cadre important d’un mouvement politique étranger ne constitue absolument pas une trahison! “

    ” Mais de toute façon, poursuit-il,  on a envie de dire aux détracteurs du RN: on a appris qu’Emmnanuel Macron a été conseillé sur le Brexit par l’ex Premier ministre travailliste britannique Tony Blair , mais ça, ce n’est pas un problème? Et si on parlait de la récente rencontre entre  Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques, Tony Blair et George Soros au sujet d’un second referendum concernant le BrexitQuel jeu exactement joue M. Moscovici là dedans ? Et pourquoi George Soros a-t-il participé à cette rencontre? Pourquoi la Commission européenne a-t-elle refusé de diffuser le compte-rendu de cette rencontre? Et puisque désormais c’est paraît-il une trahison de discuter avec des gens qui sont à l’étranger et qui partagent vos idées politiques cela veut-il dire qu’il faut mettre au trou tous les participants au forum de Davos ou au Bilderberg? Ceux qui ont accusé le RN de trahison au motif d’avoir rencontré M Bannon se rendent donc t-il compte du ridicule de leur accusation?” Oui, ils doivent certainement s’en rendre compte mais ils ne sont plus à ça près…

    https://gollnisch.com/2019/06/03/menteur-lache-et-ridicule/

  • Des policiers en correctionnelle pour violences illégitimes

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    Le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, l’a assuré : certains des policiers mis en cause pour des violences illégitimes à l’occasion des manifestations des gilets jaunes seront jugés. Et le chef du parquet parisien d’ajouter qu’à ce jour, une soixantaine de procédures étaient bouclées.

    Bien entendu, côté policier, ces déclarations ne sont pas passées inaperçues. Et certains syndicats de police sont déjà montés au créneau, dénonçant « la tournure politique » de ces déclarations (Unité SGP Police-FO). Ou encore la volonté de jeter « en patûre sur la place publique » les forces de l’ordre (Alliance police nationale). Rappelons, pour mémoire, que, depuis le 17 novembre 2018, date de la première manifestation des gilets jaunes, près de 2.500 manifestants ont été blessés, dont certains gravement, ainsi que 1.700 membres des forces de l’ordre.

    Rappelons, également, que de nombreux participants à ces manifestations ont fait l’objet de jugements « expéditifs » dans le cadre de procédures en comparution immédiate. Et qu’ils ont été nombreux à se voir condamner à des peines de prison ferme avec, pour certains, des mandats de dépôt délivrés en fin d’audience.

    Jamais le nombre des gardes à vue n’avait été aussi important, ni celui des interpellations en amont des manifestations. La répression mise en œuvre à l’occasion de ce vaste mouvement populaire fut sans doute une première depuis des décennies.

    Dans ce contexte, l’action des forces de l’ordre a parfois été d’une rare violence. Souvent dépassées à cause de stratégies et de décisions tactiques inadaptées – en particulier lors des mouvements de décembre 2018 et janvier 2019 -, elles furent parfois livrées à elles-mêmes et contraintes d’utiliser des moyens disproportionnés aux agressions subies. Ainsi, l’utilisation abusive des LBD (lanceurs de balle de défense) ou de grenades de désencerclement contribua à de nombreuses blessures qui, dans un autre contexte, auraient pu être évitées. Aujourd’hui sonne donc, pour un certain nombre de policiers, l’heure de rendre des comptes. Ils devront expliquer pourquoi, comment et dans quelles circonstances ils ont pu être amenés à faire usage d’une force dont les juges diront, in fine, si oui ou non elle était proportionnée aux circonstances.

    Pour cela, les magistrats devront tenir compte de plusieurs éléments. Tout d’abord, du contexte juridique dans lequel se sont situées les actions. Était-on dans le cadre d’une manifestation devenue un attroupement illégal ? La menace physique qui pesait sur les policiers et les gendarmes était bien réelle et immédiate : les actions mises en place par les forces de l’ordre étaient-elles proportionnées à ces menaces ? Ensuite, les actions individuelles dont il sera question lors de ces procès étaient-elles commandées ou pas par une autorité légitime ? Car une question de fond restera en arrière-plan : l’autorité chargée du maintien de l’ordre, en l’occurrence le ministre de l’Intérieur, a-t-elle bien pris toutes les mesures nécessaires pour éviter les débordements qui ont été observés au fil des mois et des manifestations ? Les ordres qui ont été donnés en ces circonstances étaient-ils adaptés à la réalité du terrain et à la menace qui pesait sur l’ordre public ? Enfin, la hiérarchie policière en charge de la mise en œuvre de ces ordres a-t-elle été à la hauteur des événements ? Toutes ces questions n’exonéreront pas forcément les policiers incriminés, qui restent en toutes circonstances pénalement responsables de leurs actes. Mais elles devront être posées afin d’éclairer le comportement de ceux auxquels il serait trop facile, aujourd’hui, de faire porter un chapeau trop grand pour eux.

    Olivier Damien

    https://www.bvoltaire.fr/des-policiers-en-correctionnelle-pour-violences-illegitimes/