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France et politique française - Page 1930

  • Élisabeth Lévy : « Claire Nouvian ment, manipule et diffame pour passer pour une victime »

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    Élisabeth Lévy, fondatrice et directrice de la rédaction de Causeur, revient sur le débat houleux qui l’a opposée à Claire Nouvian, militante écologiste et cofondatrice de Place publique, durant l’émission « L’Heure des pros » sur CNews, le lundi 6 mai.

    Elle dénonce, notamment, l’impossibilité de débattre et le refus de contradiction de la part de celle qui l’a traitée de « tarée » et de « dingue ».

  • Où Libération publie que Je Suis Français, mensuel ancêtre de lafautearousseau, fut un pionnier de l’écologie intégrale

    Je Suis Français (1977 - 1986)

    Où sont allés se nicher les regards de ce Monsieur Simon Blin ? Dans quelles archives obscures  ce journaliste de Libération est-il allé puiser, pour découvrir ce que Jean-Charles Masson, notre ami disparu depuis, avait écrit en 1984, il y a trente-cinq ans dans le mensuel Je Je Suis Français que nous éditions alors et auquel lafautearousseau a succédé ? Ne cherchons pas. Il l'a fait. Décidément, on n'écrit jamais pour rien et ce que l'on a écrit se retrouve un jour ou l'autre en des lieux inattendus. Libération le fait à sa manière, avec son vocabulaire stéréotypé et stigmatisant. Qu'importe ! Il a lu. Il a publié. [Libération, 5 mai 2019 : « Les droites dures s’enracinent dans « l’écologie intégrale »]

    Il n'aurait servi à rien de faire écho à cet article, à ces trois paragraphes, finalement intéressants, si nous n'avions pas donné ces quelques explications. On en retiendra que les jeunes royalistes que nous étions alors étaient en avance sur leur temps et réfléchissaient plutôt bien.  

    « Nationalisme intégral »

    Extrait de : « Les droites dures s’enracinent dans « l’écologie intégrale » 

    Les Français d’abord, la planète ensuite. Nouveau mantra pour une écologie d’extrême droite ? Pour comprendre ce twist écolo, un concept-clé : l’« écologie intégrale ». La présidente du RN ne le dit pas comme cela mais tout dans le nouveau discours de son parti fait écho à cette notion à la croisée du souci de l’identité française et de la préservation de l’écosystème.

    L’une de ses premières occurrences apparaît en 1984 dans un numéro de la publication royaliste, Je suis français.

    Jean-Charles Masson, un idéologue très catholique, y pose les « jalons pour un écologisme intégral», tout droit inspiré du « nationalisme intégral » de l’écrivain xénophobe de l’Action française, Charles Maurras. Dans son texte, Masson prône un « réenracinement » de la France afin de « dénomadiser » culturellement le pays au nom du respect de la « nature éternelle », « seul moyen» de sa «renaissance ». Quarante ans plus tard, ces mots-clés sont employés par les nouveaux cadors du parti d’extrême droite, tout juste passé en tête des intentions de vote pour les européennes. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’Agrif appelle à ne pas voter pour la liste Loiseau le 26 mai

    L’Agrif appelle à ne pas voter pour la liste Loiseau le 26 mai

    De Bernard Antony :

    En se substituant à la pitoyable Nathalie Loiseau pour la conduite de la campagne pour les élections européennes, Emmanuel Macron ne prouve pas seulement que la tête de liste qu’il a désignée pour son parti n’est qu’une potiche choisie pour sa médiocrité afin de ne pas lui faire ombrage. Car à peu près tout le monde savait bien cela.

    Ce qu’il met en jeu, c’est l’approbation ou le refus de sa politique, qui n’est pas seulement celle de sa conception eurocratique de déconstruction nationale mais celle de son idéologie de radicale déconstruction de la famille et de la société. En effet, après la loi Veil sur l’avortement et la loi Léonetti sur l’interruption de fin de vie, portant atteinte au respect de la vie innocente, après la loi Taubira de dénaturation du mariage, voilà que les nouvelles dispositions d’extension de la PMA aux couples de femmes, en préparation pour le mois de juillet, constitueront un nouveau pas dans la barbarie du meilleur des mondes. C’est une fois encore un détournement fondamental de l’assistance médicale à la personne qui va être légalisé dans une rupture radicale du droit de la filiation. Avant-dernière étape de la déconstruction familiale avant l’instauration de la GPA, c’est-à-dire de la marchandisation-location des ventres de mères « porteuses ». Avec les autres prosélytes de toutes orientations sexuelles dans son gouvernement, M. Macron se veut et s’avère ainsi un réalisateur de l’idéologie, simultanément abortive, euthanasique et LGBT, de mépris de la nature humaine, de la loi naturelle et de la vie. Non seulement, bien sûr, sa politique a pour effet de démolir l’identité culturelle française et chrétienne de notre nation mais, pire encore, elle est celle d’une néo-barbarie de déni des fondements mêmes de la société humaine, de déni de l’humanité.

    Sur cela, l’AGRIF  dont la vocation n’est pas de prendre parti dans les débats politiciens, est profondément interpellée. La gouvernance d’Emmanuel Macron non seulement laisse proliférer le racisme antifrançais et le racisme antichrétien mais elle est celle du racisme que l’on peut qualifier comme le plus absolu : le racisme antihumain du « meilleur des mondes » tel que véritablement prophétisé par Aldous Huxley et Georges Orwell.

    L’AGRIF se voit donc dans l’obligation d’appeler à surtout ne pas voter le 26 mai pour la liste de madame Loiseau puisque c’est dans son soutien, étape de sa stratégie déconstructiviste, que s’implique personnellement et frénétiquement le nuisible président de la République.

    https://www.lesalonbeige.fr/lagrif-appelle-a-ne-pas-voter-pour-la-liste-loiseau-le-26-mai/

  • Ubérisation l’autre nom de la précarisation

    L’ubérisation est un concept nouveau.
    L’ubérisation c’est la modernité.
    En réalité l’ubérisation est vieille comme le monde.
    L’ubérisation c’est la précarisation peut-être 2.0 comme il faut dire, mais cela reste de la précarisation.
    L’idée derrière l’ubérisation c’est le paiement à la tâche de micro-entrepreneur réduit à l’état d’esclave par le maître qui impose les tarifs et donne (ou pas) du travail à ses journaliers qui doivent se plier à toutes les demandes et autres exigences du maître.
    Il n’y a là rien de nouveau depuis les esclaves de l’antiquité qu’ils soient de Rome ou d’Athène de Sumer à Babylone ou ailleurs.
    Depuis le fond des âges le paiement à la tâche et journalier a été la norme « sociale ».
    C’est la révolution industrielle somme toute récente à l’échelle géologique qui a permis la création et le développement du « salariat ». 
    Avec la fin des usines, l’automatisation, la mondialisation et la pression exercée pour toujours plus de compétitivité le totalitarisme marchand dans son évolution en arrive logiquement à détricoter le droit social et les formes de travail salarié dont il n’a plus du tout besoin puisqu’il n’a plus d’usine à faire tourner.
    La société de services qui se développe sous vos yeux implique donc une immense mutation vers le tout précarité et le tout « entrepreneuriat ».
    C’est cela l’ubérisation sociale de la société et ce mouvement aura un impact fondamental sur vos vies actives et celles de vos enfants.
    C’est d’ailleurs ce que montre cet article du Monde consacré aux chauffeurs d’Uber à San Francisco.
    A San Francisco, les chauffeurs Uber manifestent : « A chaque course, je consolide leur richesse à mes dépens »
    « Les conducteurs ont fait grève et protesté dans une dizaine de villes. 
    Ils ont peur de faire les frais de l’introduction en Bourse de la société.
    Ils ne sont pas nombreux mais ils font du bruit. 
    Devant le siège de Uber, au 1455 Market Street, Lauren Swiger s’époumone au son des cuivres du Brass Liberation Orchestra, le groupe de musiciens activistes de San Francisco. 
    « Uber ! Uber ! You’re no good ! Treat your drivers like you should » (« Uber vous êtes nuls ! Traitez correctement vos chauffeurs ! »).
    Deux jours avant l’introduction en Bourse du géant des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC), prévue vendredi 10 mai, la manifestante est venue protester contre la rémunération « de misère » des conducteurs. 
    « Vendredi, il va y avoir des tas de millionnaires supplémentaires, lance-t-elle au micro. Et nous, nous en sommes réduits au salaire minimum. »
    Les chauffeurs de San Francisco sont en grève pour douze heures. 
    Le même mouvement se déroule à New York, Los Angeles, San Diego, Chicago, Philadelphie, Washington et au-delà des frontières américaines, à Londres, et jusqu’au Brésil et en Australie.
    Les intermittents de la conduite ont peur de faire les frais de l’opération Wall Street. 
    « Uber et Lyft essaient de montrer aux investisseurs qu’ils peuvent être rentables, dénonce Jeff Perry, 38 ans, un grand blond en short chaussé de tongs. En fait, à chaque course, je consolide leur richesse à mes dépens. »
    Mustafa Al Hafidh, 32 ans, conduit pour Uber depuis deux ans. 
    « Le tarif c’était 99 cents [88 centimes d’euro] par mile [1,6 km], note-t-il. Maintenant c’est seulement 68 cents. » 
    Domicilié à une heure et demie de San Francisco, il travaille jusqu’à soixante heures par semaine. Avec l’augmentation des prix à la pompe, l’assurance et l’entretien du véhicule à payer, il a vu son revenu baisser de 50% alors que, dans la région, l’immobilier continue de flamber. 
    Fin avril, après avoir effectué 2 500 courses, il a reçu une prime de 100 dollars pour assiduité.
     « Cent dollars pour que je me taise », siffle-t-il »…
    C’est cela la réalité de l’ubérisation de la société.
    C’est cela la réalité de la soumission moderne non plus à un patron, mais à un donneur d’ordres.
    La seule solution pour évoluer dans le précariat c’est la montée en gamme comme pour les entreprises traditionnelles prises sous le feu de concurrents qui ont des coûts de fabrication par exemple nettement moins élevés.
    La montée en gamme personnelle passe par une formation permanente et systématique, par le fait d’investir en vous et de vous renouveler en permanence. 
    Ne le cachons pas, c’est épuisant et c’est la raison pour laquelle si peu d’adultes se forment une fois entrés dans la vie active. 
    C’est pourtant la seule solution. Elle demande beaucoup d’efforts. Elle est du coup considérablement discriminante.
    Charles SANNAT
    Source Le Monde ici

  • Connaissez-vous Politique Magazine, mensuel de combat pour la réinformation ?

    Martial Bild vient de recevoir la nouvelle équipe de Politique Magazine.

    Jean Viansson-Ponté vient de succéder à Hilaire de Crémiers à la direction du mensuel Politique Magazine placé sous le parrainage de grandes signatures passées et actuelles : Déon, Dutourd, Piat, Volkoff mais aussi Jean des Cars, Rouvillois, Trémolet de Villers et Jean-Christian Petitfils. Avec l’aide de Philippe Ménard, rédacteur en chef et éditorialiste du journal, Jean Viansson-Ponté veut faire de Politique Magazine un mensuel de combat et de réinformation qui prenne le temps d’enquêter et de décrypter l’actualité. Politique Magazine, une arme supplémentaire pour la presse alternative !

  • Joachim Véliocas : « Il y a une banalisation claire et nette du ramadan »

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    Ce lundi 6 mai débute le ramadan. Qu’est-ce que représente le ramadan, aujourd’hui, en France ? Ramadan et djihad ? Joachim Véliocas répond à ces questions. Il rappelle ce que disait, en 2012, le grand mufti d’Égypte : « Le ramadan a toujours été un mois de grande conquête. »

    Le ramadan commence aujourd’hui. De nombreux articles de tous médias vantent le mérite du jeûne et rappelle ce qu’est le ramadan comme si ce phénomène culturel était devenu normal dans notre pays.

    France 2 fait depuis 10 ans la nuit du ramadan. C’est une soirée spectacle. La mairie de Paris organise tous les ans la fête du ramadan. Aujourd’hui, les joueurs du PSG ont souhaité un bon ramadan en faisant une vidéo sur les réseaux sociaux. C’est quand même un des plus grands clubs de France de football. Pratiquement tous les joueurs se succèdent pour dire en arabe ‘’ramadam moubarak’’, joyeux ramadan en arabe. Ont-ils souhaité un joyeux carême ? Évidemment non !
    Toutes les grandes enseignes de supermarché ont fait un coin spécial ramadan. Avant, ils visaient plutôt les saveurs orientales. Maintenant, ils annoncent clairement la couleur en indiquant que c’est spécial ramadan et sortent des catalogues spéciaux. Les rayons dédiés au hallal sont de plus en plus importants dans la grande distribution. Cette banalisation est claire et nette.

    Les grandes surfaces y voient-elles ainsi un moyen d’augmenter leurs bénéfices ?

    Elles ne peuvent pas se permettre de passer à côté des 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires que représente le marché hallal en France. Il comprend toutes les viandes et les produits qui méritent d’être certifiés hallal. Ce sont surtout les produits carnés. Cela représente un énorme chiffre d’affaires. C’est pour cette raison que tout le monde s’y met, même les marques de sport. Pour rappel, hallal veut dire ‘’autorisé’’. Ce n’est pas seulement l’aspect culinaire, mais c’est aussi tout ce qui entre dans la conformité à la charia.Le mois du ramadan est extrêmement important pour la spiritualité musulmane. Craint-on que certains fondamentalistes en profitent pour réitérer les traditionnels appels au djihad de manière plus soutenue ?

    Oui, tout à fait. Pendant le ramadan, les djihadistes appellent leurs activistes à redoubler d’efforts pour commettre des attentats. A l’ONU qui demandait un cessez-le-feu, les talibans répondaient que leur combat et la guerre sainte étaient un acte d’adoration obligatoire. Chaque acte d’adoration est récompensé 70 fois plus pendant le ramadan. Les talibans disent cela, mais l’État islamique et Al-Qaïda disent la même chose.
    Le grand Mufti d’Égypte, Ali Gomaa disait en 2012 ‘’tout au long de l’Histoire musulmane, le ramadan n’a pas seulement été un mois d’adoration et de rapprochement, mais aussi un mois d’action et de djihad visant à répandre la plus grande religion du monde. Le ramadan a toujours été un mois de grande conquête’’.
    Il faut savoir que pendant le mois du ramadan, de son vivant, Mahomet a mené les batailles de Badr en 624 et la conquête de la Mecque. De ce fait, il y a aujourd’hui une tradition de djihad pendant le ramadan. Un conférencier de la plus grande université islamique sunnite du monde disait clairement que ‘’si le jeûne pendant le ramadan est l’un des moyens les plus puissants pour éduquer l’esprit humain au djihad, il implique un effort spirituel considérable pour agir d’une manière contraire à ce qui est accepté et pour abandonner complètement ses désirs. Il enseigne également aux musulmans, la patience, la ténacité, l’endurance et le sacrifice dans le combat, caractéristique du combattant djihadiste’’. J’arrête la citation, on a compris.

    https://www.bvoltaire.fr/joachim-veliocas-il-y-a-une-banalisation-claire-et-nette-du-ramadan/

  • Emmanuel Macron en croisade contre le Rassemblement National – Journal du 10 mai 2019

     

    Emmanuel Macron en croisade contre le Rassemblement National

    Alors que La République En Marche est à la peine dans les enquêtes d’opinion, le président de la République vole au secours de Nathalie Loiseau et entend faire du scrutin un duel entre sa formation et le Rassemblement National.

    France Télécom: la défense fait la sourde oreille

    Dix ans après la vague de suicides survenue à France Télécom, l’ex-PDG de l’entreprise, Didier Lombard, a exprimé sa tristesse mais a nié toute responsabilité lors de l’ouverture du procès. Une stratégie périlleuse en pleine période de contestation sociale.

    Anne Hidalgo refait surface

    A un peu plus d’un an des élections municipales, le maire de Paris, Anne Hidalgo, pourrait déjouer tous les pronostics. Alors que son action est critiquée de toute part, les divisions chez ces opposants jouent en sa faveur.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/emmanuel-macron-en-croisade-contre-le-rassemblement-national-journal-du-10-mai-2019

  • Un entretien entre Vincent Vauclin, tête de liste Reconquête, et Franck Buleux

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    Source Meta infos cliquez ici

    Trente-trois listes validées par le ministère de l’Intérieur, dont la Liste de la Reconquête que vous emmenez. Comment vous différenciez-vous des autres listes pour attirer des électeurs ?

    Trente-trois listes, c’est effectivement un record. Dans une telle confusion, et avec des moyens très modestes, nous avons la lourde tâche de faire connaître notre liste aux électeurs et surtout d’en démontrer la légitimité. Car ce qui nous différencie, c’est le sens de notre candidature : loin des carriéristes, des girouettes et des démagogues, nous réunissons une nouvelle génération de Français de toutes conditions, des militants nationalistes et patriotes venus de partout, des élus locaux, des gilets jaunes de la première heure. Nous assumons un discours de vérité sur la situation de notre pays, et nous avons l’audace de porter des propositions que personne d’autre que nous n’aurait le courage d’assumer. En résumé, on se bat pour la France, et non pour des places.

    L’intitulé de votre liste rappelle La Reconquista et votre mouvement Dissidence Française me rappelle ceux qui luttaient contre le pouvoir soviétique en publiant des Samizdats. Il y a un continuum entre vos positions et ces deux combats historiques ? 

    Ces deux parallèles historiques sont tout à fait pertinents et l’Histoire semble se répéter. Comme la péninsule ibérique du VIIIème siècle, nous vivons bien une invasion migratoire doublée d’une islamisation rampante. Comme les pays de l’Est du XXème siècle, nous sommes effectivement sous le joug d’un système répressif et totalitaire.

    Seules les échelles et les méthodes ont changé. Je dirais même que ces dernières sont plus pernicieuses qu’autrefois. Car cette invasion migratoire ne s’opère plus par les armes, mais par le truchement d’une immigration massive, de naturalisations systématiques et d’une démographie galopante. Elle ne concerne plus seulement l’Espagne mais l’ensemble du continent européen. Elle n’est plus le fait d’un rapport de force militaire, mais le résultat de la trahison délibérée des élites européennes. Quant au totalitarisme d’aujourd’hui, il se manifeste davantage par une propagande omniprésente, un moralisme frelaté et un endoctrinement médiatique que par des barbelés, des miradors et des miliciens à chaque coin de rue. Il n’y a certes plus un parti unique, mais des partis semblables qui donnent l’illusion du pluralisme alors que tous se sont alignés sur l’idéologie officielle, libérale et libertaire, mondialiste et cosmopolite.

    Votre volonté est-elle de concurrencer d’autres listes ou de créer une dynamique auprès d’électeurs déçus ou/et fréquentant rarement les isoloirs ?

    Notre but est tout simplement de faire entendre une autre voix, de proposer une alternative à ces partis aseptisés qui naviguent à vue au gré des sondages, qui sont déconnectés du pays réel et intégralement soumis au politiquement correct. Il ne faut pas aller chercher plus loin la cause de l’abstention croissante, et de l’épisode des Gilets Jaunes. Notre pays traverse une profonde crise de représentation politique, précisément parce qu’entre les partis du Système, il n’y a que des différences de degrés et non de nature. Nous avons donc l’ambition de brusquer le conformisme ambiant et de proposer une offre politique radicalement nouvelle.

    Avez-vous des alliés au sein de l’Union européenne ? Au-delà de cette question, quelle est votre position par rapport aux instances européennes et à leur éventuelle évolution ? 

    Ces dernières années, nous avons eu l’occasion de tisser des relations au-delà de nos frontières, avec le NPD en Allemagne par exemple, dont j’ai récemment rencontré l’ancien président et eurodéputé Udo Voigt au Parlement Européen, mais aussi avec des camarades de CasaPound et de Forza Nuova en Italie, ou encore Nation en Belgique, sans oublier l’Espagne, la Suisse, la Pologne et la Hongrie où nous avons des interlocuteurs et des amis. 

    Pour répondre à la seconde partie de votre question, je pense que l’idée d’une coopération entre des nations qui partagent un espace civilisationnel et un héritage commun n’est pas mauvaise en soi. Elle répond d’ailleurs à une logique incontournable à l’heure de la mondialisation. Compte-tenu des enjeux démographiques et technologiques, écologiques et économique, considérant l’émergence d’un monde multipolaire constitué en blocs continentaux plus ou moins antagonistes, l’idée européenne est plus actuelle que jamais. Mais les institutions européennes sont dévoyées, le Parlement Européen est une fiction qui dissimule la toute-puissance des lobbies et des groupes de pression. L’UE est ainsi devenue un carcan pour l’ensemble des nations européennes, mais aussi pour l’idée européenne elle-même. Une seule issue à la hauteur des enjeux : s’appuyer sur la défiance des peuples contre les technocrates de Bruxelles pour accomplir de l’intérieur un « putsch institutionnel » destiné à libérer l’Europe des féodalités qui l’étranglent et amorcer la reconquête de nos souverainetés. En résumé : contre la lobbycratie de Bruxelles, sortons l’Europe de l’UE !

    Une question très matérielle mais utile pour (certains de) nos lecteurs, j’en suis persuadé : aurez-vous des bulletins de vote en nombre suffisant, à la fois dans les plis officiels et l’ensemble des bureaux de vote ? Cette question renvoie aussi, fatalement, au coût, et donc au financement, de la campagne.

    Contrairement aux partis du Système, nous ne disposons ni de subventions publiques, ni de ressources occultes. Notre budget est donc nécessairement limité, et vos lecteurs ne trouveront probablement pas de bulletin de vote de la Liste de la Reconquête dans les plis officiels et dans les bureaux de vote. Cependant, ils pourront tout de même voter pour nous en téléchargeant et en imprimant chez eux le bulletin en question (qui sera bientôt en ligne sur notre site www.la-dissidence.org/eu2019). Ils pourront ainsi soutenir la seule liste antisystème de ce scrutin, et leur vote sera effectivement pris en compte dans les suffrages exprimés.

    Les élections européennes, pour essentielles qu’elles soient, seront terminées le 27 mai. Quels sont les objectifs de votre mouvement ? La DF va t-elle s’élargir puisqu’a priori votre liste a pour vocation d’élargir votre audience ? 

    En effet, l’objectif de la Dissidence Française est d’élargir son audience et de faire émerger durablement un pôle de droite alternative au sein duquel se retrouveraient toutes les tendances de notre famille politique. Cette nécessité part d’un constat très simple : nous ne sommes plus représentés, notamment par le RN de Marine Le Pen. Et alors que nos idées n’ont jamais été si actuelles et si nécessaires, nous ne pouvons nous résoudre à voter par défaut, ou à nous abstenir de participer à la vie politique. Je suis convaincu qu’il existe un espace politique, laissé vacant par la dédiabolisation du RN, qu’il s’agit d’occuper pour faire entendre plus largement nos propositions et proposer une alternative véritable au mondialisme libéral. Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place.

    L’entretien a été réalisé par Franck Buleux.

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  • Entre islam et homosexualité : l’atomisation de la société française

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    Il n’est pas forcément besoin d’avoir lu le remarquable essai de Jérôme Fourquet, L’Archipel français, pour savoir que notre pays se morcelle chaque jour davantage. Il parait même que le modèle d’assimilation à la française ne fonctionne plus. Il fonctionne, d’ailleurs, d’autant moins que rien n’a été mis en œuvre depuis des décennies pour le faire fonctionner, ajoutera-t-on. Quoi qu’il en soit, la République « une et indivisible » est désormais multiple et plus divisée que jamais.

    Certes, l’Ancien Régime connaissait et reconnaissait ses innombrables communautés ; mais ces dernières se fondaient sur une histoire multiséculaire, s’appuyaient sur des cultures et des langues enracinées dans le terroir. Et, surtout, avaient le roi et la religion catholique pour dénominateur commun. Aujourd’hui, les communautés qu’évoque Jérôme Fourquet n’ayant plus rien de commun entre elles se côtoient sans se mélanger, s’observent de loin, toutes plus méfiantes les unes que les autres vis-à-vis de ce qui ne leur ressemble pas. Même François Hollande, parlant de « partition », s’en est rendu compte ; c’est dire.

    Pis, la désintégration de la société française tend maintenant à toucher l’intérieur même des communautés en question. Sur ce site, Floris de Bonneville note ainsi, à propos de ce chauffeur de bus présumé salafiste qui aurait interdit l’entrée de son véhicule à deux jeunes filles, au motif qu’elles n’étaient pas « bien habillées » : « Manque de chance pour cet employé, l’une des deux jeunes filles est la fille de Kamel Bencheikh, poète algérien qui n’a pas hésité à porter plainte, en bonne et due forme. »

    C’est-à-dire qu’au sein de la même communauté de culture islamique, maghrébine en l’occurrence, il y a les uns, trop musulmans, qui reprochent aux autres de ne l’être pas assez. Actualité immédiate oblige, on constate la même dérive dans une autre prétendue communauté, celle des homosexuels. Ainsi, Pierre Palmade, invité, ce samedi dernier, à l’émission « On n’est pas couché » est-il maintenant dans le collimateur de ses « camarades » pour avoir osé prétendre : « Il y a les homos et les gays. […] J’ai fait une différence. Les gays, ce sont des gens qui mangent gay, qui rient gay, qui vivent gay, qui parlent gay. » A contrario« les homos, ce sont des gens qui sont homos, mais ce n’est pas marqué sur leur front, on ne le sait pas quand ils parlent, on ne le sait que quand on va dans leur chambre à coucher ».

    Et c’est donc en tant qu’homosexuel que l’humoriste est, aujourd’hui, persécuté par certains gays, au premier rang desquels Joël Deumier, président de SOS Homophobie : « Pierre Palmade, on vous rappelle que si vous pouvez vivre et aimer librement en tant que gay aujourd’hui, c’est grâce à celles et ceux qui se sont battus dans l’Histoire pour obtenir ce droit. Et les combats continuent ! Vos propos homophobes n’y contribuent pas. »

    Plus grave encore, le même n’hésite pas à stigmatiser Pierre Palmade pour « follophobie » ; soit « ce discours qui vise à perpétuer une norme patriarcale et hétérosexuée selon laquelle un homme doit correspondre à un certain type de masculinité ». Il est vrai que notre trublion aggrave son cas en persistant à ne pas se promener dans la rue avec son slip sur la tête ; une telle frilosité ne peut évidemment qu’être suspecte.

    Là où ça se complique encore plus, c’est quand les communautés et leurs intérêts, parfois divergents, en viennent à s’entremêler. D’où ce fait divers pour le moins révélateur, rapporté par Le Figaro de dimanche dernier : « Un kiosquier parisien refuse de vendre le magazine L’Équipe par “homophobie”. » En couverture de ce dernier, l’épineuse question de « l’homophobie dans le sport », assortie de ce titre : « Embrassez qui vous voudrez. » Mais n’achète pas non plus ce journal qui veut, semble-t-il…

    L’histoire ne dit pas si le kiosquier « homophobe » était musulman, si l’acheteur était homosexuel, s’il est possible d’être à la fois footballeur et homosexuel ; voir homophobe, tel Pierre Palmade, lequel n’a peut-être rien contre les musulmans gays. Dommage.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/entre-islam-et-homosexualite-latomisation-de-la-societe-francaise/