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France et politique française - Page 2013

  • Sébastien Chenu : « Emmanuel Macron a une volonté absolue de maîtriser ceux qui ne pensent pas comme lui »

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    Emmanuel Macron vient de donner une tribune publiée dans les 28 pays de l’Union européenne. L’occasion d’évoquer les projets du président de la République pour protéger, selon lui, les démocraties contre les fausses informations, lutter contre l’ingérence des financements étrangers dans la politique française et remettre à plat l’espace Schengen.
    Réaction au micro de Boulevard Voltaire du député Sébastien Chenu.
    Le président de la République est passé à l’offensive sur les questions européennes en publiant une tribune. Il s’inquiète notamment des exploiteurs de colère soutenus par les fausses informations. Qu’en avez-vous pensé ?
    Tout d’abord, j’ai pensé que c’était un monologue verbeux et prétentieux, comme Emmanuel Macron nous a habitués. J’attendais un peu plus d’humilité de la part d’un président qui a échoué. Son bilan aussi bien en France qu’en Europe n’est pas glorieux.
    Mais surtout, je note qu’il est en campagne, c’est lui le candidat de La République en marche. Et il dévoile ce qu’il est, le candidat de la continuité. Il dit que rien de fonctionne, rien ne marche comme avant, mais qu’il faut continuer à appuyer sur l’accélérateur. Je crois que non seulement c’est prétentieux, c’est ringard et c’est dangereux.
    On accuse souvent le président de vouloir articuler le débat des Européennes autour de deux camps, les progressistes d’un côté et les populistes de l’autre. Ce schéma va-t-il, selon vous, prévaloir pour les élections ?
    Il y a évidemment deux chemins. D’un côté, il y a ceux qui croient que les nations ne valent plus rien et qu’il faut les dissoudre dans un ensemble supranational comme l’Europe. C’est ce que propose Emmanuel Macron. Il dit d’ailleurs dans sa tribune que les grandes politiques publiques comme l’immigration doivent être gérées par l’Europe.
    De l’autre, il y a ceux, comme nous, qui pensent que les nations sont amenées à pouvoir choisir leur destin et vivre libre et de façon indépendante, en coopérant. C’est ce que réclament les peuples d’Europe.
    Il y a donc bien deux visions qui s’affrontent. Partout en Europe les peuples se réveillent. Je crois qu’Emmanuel Macron veut imposer une vision contre l’avis des peuples alors que nous, nous sommes en phase avec l’Histoire de notre continent.
    Macron veut, je cite,  »créer une agence européenne de protection des démocraties qui fournira des experts européens à chaque Etat-membre pour protéger son processus électoral contre les cyberattaques et les manipulations. De quoi s’agit-il ?
    Emmanuel Macron est obsédé par le contrôle de la parole et des libertés de ses opposants. Il a une volonté absolue de maîtriser ceux qui ne pensent pas comme lui et finalement maîtriser la démocratie et l’asservir.
    Ces créations d’agences, de bidules, de création des données, cette volonté d’interdire le financement par les puissances étrangères n’auront pas vocation à nous donner plus d’oxygène, mais au contraire à faire taire les oppositions.
    Je note que monsieur Macron a reçu des dons de Google, de Uber, des laboratoires Bayer. C’est très préoccupant. Il nous montre qu’il est le candidat des lobbies.
    En parallèle, il s’inquiète des financements des partis politiques par les puissances étrangères. Certes, mais moi je m’inquiète du financement de mosquées par des puissances étrangères sur notre territoire. Nous ne voyons donc pas les choses de la même façon.
    Monsieur Macron veut verrouiller les libertés et la parole, alors que nous, nous demandons que les oppositions puissent s’exprimer et que nous nous s’occupions du financement par des puissances étrangères de ce qui pose réellement problème dans notre pays, c’est à dire l’immigration incontrôlée.
    Il a également proposé de créer une police aux frontières européenne. Cela vous semble-t-il une bonne idée ?
    Cette police existe déjà. Elle s’appelle Frontex, et elle ne fonctionne pas. C’est un échec. Donc, là encore, ça ne fonctionne pas, donc on continue. C’est évidemment l’inverse qu’il faut faire.
    On nous parle de remettre à plat Schengen. Ça fait des années qu’on nous propose cette mesure. Ce ne sont que des balivernes. Nicolas Sarkozy le proposait déjà en 2012.
    Et Emmanuel Macron souhaite que notre politique migratoire soit décidée à Bruxelles. C’est l’inverse qu’il faut. Il faut évidemment que les politiques soient décidées par les nations. Il faut revenir sur tous ces concepts de relocalisation des migrants. Emmanuel Macron veut faire l’inverse. Il veut continuer sur les quotas et l’accueil. Là également, nous sommes en opposition directe, car nous n’avons pas la même idée de ce que doivent être l’Europe et les libertés des Européens.
    Sébastien Chenu
    Député Rassemblement National du Nord
    Source: bvoltaire.fr
  • Les nouvelles mesures (à mourir de rire) de Philippe pour le pouvoir d’achat

    Apaiser cette colère est une nécessité politique et c’est aussi du bon sens. 
    Bon sens, qui pour le moment ne prévaut pas véritablement.
    C’est dans ce contexte tendu que le premier ministre Edouard Philippe « a dévoilé mardi une série de mesures qui doivent permettre de résorber les « dépenses contraintes », « angles morts » du pouvoir d’achat qui grèvent le budget des ménages, une question au cœur de la crise des « Gilets jaunes ».
    Une nouvelle notion apparaît dans le discours politique, celui « d’angles morts »
    Il va donc y avoir un site internet de comparaison des offres entre les auto-écoles…. super. 
    Voilà qui va nous changer le quotidien…
    Il vont également « faciliter la mise en concurrence des Syndics »…
    Ils veulent aussi « ouvrir le marché des pièces détachées » pour faire baisser le prix…
    Mais ce n’est pas tout, pour « les assurances-santé, le gouvernement souhaite l’adoption rapide de la proposition de loi sur la résiliation des contrats en cours d’année ».  
    Ou encore réduire les contraintes sur les laboratoires d’analyses médicales comme supprimer le fait de réaliser l’essentiel des analyses sur place – pour leur permettre de baisser leurs prix… (et permettre l’émergence de très gros groupes qui pourront vendre des analyses aux laboratoires qui ne feront plus que « piquer » le patient mais c’est un autre sujet), ou encore la vente de médicaments en ligne, autorisée en 2015 mais encore quasi inexistante en France (1% contre 15% en Allemagne), l’exécutif souhaite « aller plus loin » en permettant notamment aux pharmacies de se regrouper pour vendre en ligne. »
    Bref, vous l’aurez compris nous en sommes au niveau des moulins à vents puisqu’il n’y a rien pour répondre à la révolte fiscale.
    Le seul sujet fondamental à aborder est la meilleure manière de diminuer sensiblement la dépense publique.
    Plus nous dépensons collectivement, plus nous prélevons sur une base toujours identique qui n’est pas les pauvres qui n’ont rien, ni les riches qui dans un monde ouvert peuvent partir.
    Nous taxons donc abusivement les classes moyennes les plus nombreuses.
    Acheter mon Doliprane chez Amazon, ou me faire piquer chez Pierre Paul ou Jacques qui fera analyser mes globules par un grand groupe ne changera rien à mon pouvoir d’achat.
    Quand on ne comprend rien, on ne comprend rien.
    Charles SANNAT
    Source Agence de presse américaine Reuters via Boursorama.com ici
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/les-nouvelles-mesures-mourir-de-rire-de.html#more

  • Zoom – Nikola Mirkovic : « Il faut supprimer l’OTAN ! »

    Il y a 20 ans, en plein cœur de l’Europe, l’OTAN bombardait la Serbie pendant 78 jours ! Nikola Mirkovic, expert des Balkans, revient sur les conséquences de ces frappes aériennes et réclame la disparition de l’OTAN qui déstabilise cette partie explosive du monde. Polémique et déterminant !

    https://www.tvlibertes.com/nikola-mirkovic-il-faut-supprimer-lotan

  • Face à la menace présidentielle de dissolution du Bastion social : UNE RIPOSTE NATIONALE UNITAIRE S'IMPOSE !

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    Emmanuel Macron a annoncé dernièrement, lors du dîner du Crif, son intention de dissoudre le Bastion social. En s’attaquant à ce mouvement, il s’attaque à toute notre famille d’idée. Nous ne pouvons pas rester sans réagir.

    Synthèse nationale prend donc l’initiative de lancer un appel pour que le Président revienne sur cette décision. Pour que cet appel soit entendu, il faut qu’il soit signé par le plus grand nombre possible de responsables politiques et associatifs, d’intellectuels, d’élus et de personnalités de la mouvance nationale.

    Voilà pourquoi je vous propose de soutenir cet appel. Si vous êtes d’accord, il vous suffit de nous le confirmer à mon adresse : roland.helie@sfr.fr 

    N’hésitez pas non plus à le diffuser autour de vous.

    Persuadé que vous serez nombreux à faire savoir votre détermination à vous opposer à cette décision liberticide.

    Roland Hélie

    Directeur de Synthèse nationale

    Le texte de l'appel : 

     NON À LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL

    UN APPEL AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

    Le 16 février, un militant islamiste insulte l'écrivain Alain Finkielkraut. Le 20 février, au dîner du Crif, Emmanuel Macron annonce aux présents qu'il va, en conséquence, dissoudre le Bastion social, une organisation, habituellement considérée comme nationaliste révolutionnaire, qui consacre la majeure partie de ses activités à la défense de la culture européenne et à l'aide des SDF français.

    On pourrait sourire de l'inconséquence de la décision du Président de la République française si elle n'était pas, en même temps, injuste, partisane et gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles.

    - Injuste, car aucun juriste sensé ne peut trouver dans les activités du Bastion social (ouverture de lieux communautaires, maraudes de soutien aux SDF, nettoyages de parcs, etc.) l'ombre du commencement d'une preuve que ce mouvement prône la violence et l'antisémitisme.

    - Partisane, car on ne peut que remarquer qu'alors qu'on veut faire dissoudre le Bastion social pour des faits et des idées qu'il ne prône pas, les groupuscules zadistes et antifas qui de manière récurrente s'en prennent aux forces de l'ordre et aux biens tant publics que privés avec une violence qu'ils revendiquent sans honte ne sont sous le coup d'aucune menace de dissolution.

    - Gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles car elle remet en cause le droit a s'associer, ainsi que celui à exprimer leurs idées, de ceux qui ont le tort de professer des pensées et des comportement dissidents.

    Les signataires, qui ne partagent pas forcément les idées du Bastion social sur de nombreux points, s'inquiètent de ce lynchage démocratique d'une association qui n'a comme réel tort que d'aimer son peuple et sa patrie et demandent au Président de la République de revenir sur ses intentions (1).

    Si vous souhaitez faire parti des signataires de cet appel, c’est simple : faites le savoir en écrivant à  roland.helie@sfr.fr

    Communiquez-nous votre nom, prénom, adresse postale, courriel, vos titres et qualités. avec la mention : « Je soutiens l’appel contre la dissolution du Bastion social. »

    Nous rendrons publique prochainement la première liste de signataires et nous vous tiendrons informés de la suite de cette initiative.

    (1) - A la date de la rédaction de ce texte le Bastion social n'a pas encore été dissout.

    Pour imprimer et diffuser cet appel cliquez ici 

    Pétition en ligne cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/03/05/face-a-la-menace-presidentielle-de-dissolution-du-bastion-so-6133372.html

  • Éric Zemmour, Attila des médias

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    Dès l’annonce de l’arrivée de Zemmour sur un média, les femmes ferment les volets et font rentrer les enfants, les chroniqueurs se sauvent en poussant des cris horrifiés et le directeur des programmes part en pénitence, honteux d’avoir engagé un tel énergumène. Sur Radio Classique, Maurice Szafran a préféré quitté les lieux plutôt que côtoyer l’infâme. Idem sur LCI, où le grandiose Yassine Belattar s’en fut démissionner, courroucé par tant de diversité d’opinions. En un mot, là où Zemour passe, le bien-pensant trépasse. L’Attila des ondes ne laisse derrière lui que radios exsangues, chaînes de télé désertées, paysages désolés où seul un Calvi parvient à survivre. En fond sonore, l’harmonica de Il était une fois dans l’Ouest lance ses notes déchirantes…

    De l’autre côté du média, en revanche, l’auditeur accourt, le téléspectateur ouvre un sachet de pop-corn, invite les voisins : enfin, une voix dissonante ! Une bouffée d’oxygène dans ce désert de la pensée unique. Les responsables l’ont désormais compris, plus les chroniqueurs formatés s’en vont pour laisser place à l’odieux personnage, plus l’audience monte. Le phénomène serait même sur le point de devenir un signe de bonne santé des recettes publicitaires. Énorme cas de conscience pour messieurs Calvi and Co. À ce rythme de « zemmourisation » de l’antenne, ils ne seront bientôt plus qu’un îlot isolé de macronisme tambourinant. Seuls, agitant un mouchoir à l’attention du CSA. Lançant des SOS, des bouteilles à la mer et par la fenêtre. Bouteilles qu’il leur aura fallu vider au préalable. Vont-ils sombrer dans l’alcool pour oublier leur terrible condition, car si un Zemmour séduit, pourquoi pas un deuxième ? Un clone ? Un encore pire ! Ah, non. « Tenez, resservez-moi un verre. »

    Mais reprenons nos esprits. La chose est acquise. Le chroniqueur arrimé solidement sur son siège et sa bonne pensée ne conçoit pas qu’une voix différente s’exprime. Il part. Drapé dans ses heures les plus sombres, outragé mais digne, il quitte le studio sur fond de coucher de soleil, l’harmonica joue le chant des partisans… La standardiste en larmes le supplie de rester : « Monsieur Szafran, restez avec nous je vous en prie, on va vous acheter des boules Quies®, les rues ne sont pas sûres, il y a des fachos cachés dans les coffres des voitures… Monsieur Yassine, s’il vous plaît, ne nous laissez pas seuls avec le monstre ! » Rien à faire. La peste a envahi les bureaux, le choléra gagne les étages. Zemmour a planté sa tente, la bête est dans les lieux. Elle va tout contaminer. « Ah, c’était bien la peine de désamianter ! »

    D’autres pourraient suivre. Une simple photo de Zemmour placardée dans le hall d’entrée serait à même de nettoyer les médias des psychorigides qui encombrent les studios. Le maudit ne peut pas être partout. Ici et là, quelques prétendants au titre de « damné de la Terre » se font les dents. Quelques apprentis sont en formation, s’essaient à la répudiation. Il appartient à l’auteur du Suicide français de constituer une écurie, de former des équipes de champions de l’épouvante intellectuelle, de ces fines lames qui vous font disparaître un Bellatar encore mieux que David Copperfield, qui vous évaporent un Szafran d’un claquement de langue. Des déboucheurs de cerveaux au goupillon rince-bouteille. Et que ça brille ! Plus un seul censeur devant les micros, des avis différents, certes, des diamétralement opposés, bien sûr, mais plus de ces petits caporaux, de ces gardes-chiourmes offusqués, de ces mégères du politiquement correct…

  • « Décoloniser » l’Education nationale ?

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    Scandale inouï ! Des élèves de CM2 (soit âgés d’une dizaine d’années) ont été obligés de réaliser un exercice portant sur « le colonialisme, une œuvre civilisatrice ». Aussitôt le Conseil (soi-disant) représentatif des associations noires de France (sic), est monté au créneau pour que cesse cette « propagande coloniale ».

    « Sans pour autant oublier les aspects négatifs de la colonisation, il ne faut pas oublier les bienfaits que cela a eu pour les populations colonisées », indiquait l’exercice, un texte à trous qui précisait que les colons « ont apporté l’instruction et une langue commune à des peuples qui vivaient sur le même territoire », « les soins médicaux, et ont limité les morts d’enfants et d’adultes », « développé des trains et des routes, facilitant le transport des hommes et des marchandises ».

    Les membres du CRAN ont d’abord cru que « c’était une blague » car chacun sait bien que la colonisation n’a apporté ni une langue commune, ni l’instruction, ni la santé, qu’il n’y a pas eu de construction d’écoles, d’hôpitaux, de routes. Que les Pères blancs ne sont jamais venus en Afrique, ni Albert Schweitzer, ni Lyautey, ni Raoul Follereau Quant aux trains, ceux qui existaient avant la colonisation étaient certainement plus performants !

    Trêve de plaisanterie : la désinformation est allée tellement loin dans ce domaine que les ignares du CRAN (à la représentativité non démontrée) contestent purement et simplement ce qu’il ne viendrait à l’idée de personne de contester dans les pays concernés.

    Sacrifices humains et esclavage de fait

    « L’époque coloniale a été marquée par l’esclavage », a soutenu le CRAN. Ce qui est un incroyable anachronisme puisque l’épopée coloniale, l’âge d’or de la colonisation, le temps béni des colonies se sont situés bien postérieurement à l’abolition de l’esclavage. En revanche, dans bien des cas, c’est la colonisation qui a mis fin à l’esclavage. De même la colonisation a mis fin aux sacrifices humains, bien que, périodiquement, des informations nous parviennent d’Afrique sur la persistance, dans certaines régions, de telles pratiques ou encore d’un esclavage de fait.

    A peine l’information était-elle connue sur ce programme scolaire que l’inspecteur d’académie dépêchait dans l’école en cause un inspecteur et un conseiller d’éducation. Une cellule de soutien psychologique était constituée pour prendre en charge les enfants, sans doute pris de vomissements. Des séances de lavage de cerveau vont être pratiquées, même si les enseignants ont expliqué qu’il y avait déjà eu des cours « insistant sur les aspects négatifs autour de la domination, de la privation de libertés, de l’emprise territoriale ». On n’en fait jamais assez dans ce domaine. Il ne manque que la désinfection des salles de cours ! Un rapport a été commandé. Nul doute que des têtes tomberont.

    Ce qui fait aussi scandale, pour les amis progressistes du CRAN, ce sont des affirmations comme celle-ci, que l’on trouve encore dans des manuels d’histoire : la question coloniale « s’est forgée autour de l’idéal républicain d’une grande nation civilisatrice ». Tout cela est évidemment faux, et Jules Ferry n’a jamais existé !

    Nous sommes en fait dans le terrorisme intellectuel à l’état pur, et dans une hideuse réécriture de l’histoire, à l’initiative d’une poignée d’idéologues. Mais l’autoflagellation, la perpétuelle contrition, semblent avoir encore de beaux jours devant elles. Tandis que des dizaines de milliers d’hommes et de femmes venus d’Afrique risquent chaque année leur vie pour rejoindre la France… le pays de leurs bourreaux, si on comprend bien.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 4 mars 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Macron et son mensonge européen – Journal du mardi 5 mars 2019

     

    Macron et son mensonge européen

    La grande illusion européenne est repartie. Pour lancer la campagne, Emmanuel Macron a présenté ses projets pour l’UE dans une tribune publiée dans 28 pays

    Viktor Orban : la contre-attaque européenne

    La campagne pour les européennes démarre sur les chapeaux de roue en Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orban, soucieux d’imposer la question migratoire dans le débat, a lancé une campagne choc à l’encontre de Jean-Claude Juncker, le président de la commission européenne sortant.

    Grenoble : mistral sanglant

    Trois jours après la mort de deux jeunes délinquants fuyant la police à scooter, les nuits d’émeutes s’enchaînent à Grenoble. Face aux jets de cocktails molotov et aux tirs de feux d’artifices, les autorités ont bien du mal à faire régner l’ordre.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-et-son-mensonge-europeen-journal-du-mardi-5-mars-2019

  • La lettre d’Emmanuel Micron aux Européens

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    Le billet de Patrick Parment 

    Le sieur Emmanuel Micron est bel et bien entré en campagne pour les élections européennes. Il vient de commettre un texte qui s’adresse aux Européens des 28 pays de l’Union, traduite dans les langues respectives et publiée dans les médias ad hoc. Quoi de nouveau sous le soleil libéral ? Rien.

    Micron pose d’emblée son combat contre le repli nationaliste, entendez par là les mouvements dits populistes qui tiennent désormais la scène politique au sein de l’Union. Des gilets jaunes à l’émergence de droites nationales partout en l’Europe, Micron n’a donc décidément rien compris à la grande lame de fond qui est en train de secouer l’Europe avant, peut-être, de la chambouler. A savoir le refus de l’option libérale qui est en train de détruire nos économies et bien plus grave encore qui porte atteinte à nos identités. Alors, nous faire accroire que Micron serait un homme de culture relève du pur fantasme. Le seul homme de culture que la Ve République ait connu, c’est Georges Pompidou avec un accessit pour François Mitterrand. Sauf que Pompidou avait une vision géopolitique large de la France, là où Mitterrand n’en avait qu’une vision étriquée.

    Alors qu’en est-il de cette vision européenne de Micron ? Rien. Que dalle ! Pas de quoi entraîner les foules peu sentimentales. « Bâtir une renaissance européenne autour de trois dimensions : liberté, protection, progrès » écrit-il. Ça ne veut rien dire. La liberté est perpétuellement bafouée chaque soir à 20h à la téloche, la protection est caduque en matière d’immigration et le progrès est un leurre franc-mac pour gogo socialo-libéral.

    Le reste n’est qu’une liste de bonnes intentions du genre salaire minimum européen, banque pour le climat, régulation des GAFA et mise en œuvre d’une politique de la concurrence pour assumer une préférence européenne face aux Américains et aux Chinois qui nous veulent du mal comme chacun sait.

    Bref, du baratin tant l’essentiel du problème n’est pas là.

    Les gilets jaunes ont pourtant tiré la sonnette d’alarme. Outre un réel désir de démocratie qui passe par une réforme du mode de scrutin et le recours au référendum, les gilets jaunes ont bien fait comprendre qu’ils voulaient une Europe qui protège d’abord les peuples européens et leurs  intérêts. Ce qui n’est pas le cas quand on voit Angela Merkel ouvrir la porte à un million de migrants extra-européens ou la Pologne acheter des avions de combat américains. Quelques exemples parmi bien d’autres.

    S’il ne s’agit pas de quitter le navire Europe, il s’agit en urgence d’en réformer l’administration. Quid de Micron sur le sujet ? Néant. Il faut en finir avec la nomination de pantins à la tête de la Commission du genre Barroso hier et Juncker aujourd’hui. Tant qu’on ne changera pas le mode de fonctionnement de l’Europe, celle-ci demeurera sujette aux vents mauvais du capitalisme boursier dont elle est un magnifique terrain de jeu.

    On comprendra aisément que la lettre de Micron aux Européens, c’est un peu celle du petit Jésus soviétique à la Russie de Vladimir Poutine. 

  • Chez Macron, on ne jure plus que par les « fake news » pour faire campagne

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    Les « fake news » semblent devenues la préoccupation majeure de l’exécutif et de sa majorité : une loi anti-infox a été votée l’an dernier et l’on apprend, sur les réseaux sociaux, que « La République en marche va lancer un groupe public non partisan sur Facebook pour combattre les fake news. » D’après Le Huffpost, l’idée serait de copier le fonctionnement des groupes Facebook des gilets jaunes afin de sortir de l’entre-soi macroniste et de diffuser ainsi plus largement leur déconstruction des « infox ».

    Les Marcheurs disposent déjà d’une cellule interne qui, via la messagerie cryptée Telegram, centralise et diffuse auprès des militants tous les « décodages » des médias afin qu’ils soient relayés sur les réseaux sociaux. Pour la campagne européenne, une conférence de presse hebdomadaire sera organisée sur les « infox ». À quand, les affiches du type « Ils vous mentent » ou « Le parti de la vérité » ? Le problème est que ces slogans nous ramèneraient aux heures sombres – ou très rouges – de l’Histoire. Vérité et politique n’ont jamais fait bon ménage, et quand la seconde s’est entichée de la première, cela a souvent mal fini.

    Néanmoins, cette focalisation sur le « décodage » par le pouvoir est révélatrice. L’arme politique majeure n’est plus le combat d’idées, de visions, l’affirmation de valeurs et d’un projet, mais le décodage des mensonges, des erreurs, des approximations de l’adversaire pour le disqualifier intellectuellement (il se trompe) et moralement (il ment). La victoire politique à l’heure du macronisme se construit sur trois plans : à l’étage supérieur de la fusée, il s’agit de diaboliser la vision ; à l’étage central, d’accumuler les décodages afin de convaincre l’opinion que cette vision repose sur des « infox » et, à l’étage inférieur, notamment quand les deux premiers n’ont pas atteint leur but, il reste la disqualification de l’adversaire par la Justice (affaire Fillon, Marine Le Pen renvoyée devant un tribunal pour la diffusion d’une photo de Daech).

    On pourrait croire que le combat contre les « fake news » est, de tous, le plus louable. Mais il doit faire, lui aussi, l’objet d’un décodage car il a ses limites et ses partis pris.

    D’abord, il est à sens unique. Ouvrons Le Monde cette semaine : un long article de décodage sur des propos de Marine Le Pen, une enquête fleuve sur sept prétendues « idées reçues » (toutes peu ou prou « de droite »). Non seulement Emmanuel Macron bénéficie d’un temps de parole considérable grâce au grand débat national, mais d’un fact checking inversement proportionnel. Ne pas être décodé signifierait-il que vous êtes la bouche de la vérité ? On comprend que les équipes macronistes soient chargées de relayer les décodages réguliers du Monde : les deux mènent le même combat ! Mais cela jette une suspicion sur ces Décodeurs.

    Ensuite, les résultats des traqueurs de vérité produisent, parfois, plus de doute que de certitude, la vérité sur certains sujets étant compliquée. Ainsi, là où on pouvait attendre un « Vrai/Faux », on voit apparaître des notions intermédiaires. On peut saluer le sens de la nuance des journalistes. Mais aussi, parfois, la mauvaise foi de leur titre : quand les Décodeurs du Monde parlent des huit « erreurs » de Marine Le Pen, l’article préfère n’en classer qu’une sous l’infamie du « faux », les sept autres relevant de catégories floues : « contradictoire », « confus », « trompeur », « en partie vrai ». Ce qui n’est pas tout à fait pareil et autorise le retour au débat… politique.

    Certes, le souci d’exactitude et de vérification dans l’information et la politique est salutaire (et les contributeurs de Boulevard Voltaire y sont aussi soumis, comme l’indique la charte du site). Mais la mode du « décodage » et l’instrumentalisation qui en est faite sont suspectes. Le débat politique ne peut se limiter au jeu des huit erreurs.

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/chez-macron-on-ne-jure-plus-que-par-les-fake-news-pour-faire-campagne/