
Campagne d'affichage gilet jaune.
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FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Le sondage IFOP Paris-Match en date du 8 janvier dernier donne le Rassemblement national en tête de tous les partis.
Porté par le mouvement des Gilets jaunes, le parti présidé par Marine Le Pen se positionne ainsi comme le premier parti d’opposition au système Macron. Sur les derniers mois, la progression est spectaculaire : de septembre 2018 à janvier 2019, le RN passe en effet de 22 à 35% de soutien dans l’opinion publique, alors que dans le même temps, la France Insoumise s’effondre de 42 à 30%. Explication : d’un côté, le grand-guignolesque épisode des perquisitions de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions dans les locaux de la France Insoumise ; et de l’autre, le subtil jeu d’intelligence politique de Marine Le Pen lors des diverses « actes » de la crise des Gilets jaunes, à l’opposé des gros sabots mélenchoniens.
Forte de sa position dominante, Marine Le Pen semble davantage capable de mettre en œuvre une stratégie de convergence que ne pouvait l’être un Jean-Luc Mélenchon
Ce dernier est de plus en plus fragilisé au sein même de son parti. Fin novembre, le comité électoral de LFI décidait ainsi de renvoyer de la liste des européennes deux « orateurs nationaux» du mouvement : Djordje Kuzmanovic et François Cocq. De son côté, dans Valeurs actuelles de ce mercredi, la présidente du Rassemblement national a souverainement estimé qu’à l’occasion de la crise des Gilets jaunes, « certaines convergences » étaient apparues entre son parti et celui de Jean-Luc Mélenchon : l’Europe, les traités de libre-échange, l’euro, les retraites, la renationalisation des autoroutes, le protectionnisme, etc. Une ligne rouge rédhibitoire cependant : l’immigration. Pour Marine Le Pen, « Jean-Luc Mélenchon n’a pas le courage d’effectuer la rupture politique qui serait nécessaire […] La tentation de rompre avec cette idéologie immigrationniste ultraradicale lui a traversé l’esprit, mais il est coincé » ironise la présidente du RN, qui brocarde les « gauchistes, communautaristes et indigénistes » qui constituent, selon elle, l’ossature du mélenchonisme en acte. De fait, le 18 novembre dernier, à l’occasion d’un déplacement à Épinay-sur-Seine, Jean-Luc Mélenchon a déclaré, « Je sais quelles sont les populations qui sont là dans ces quartiers. Eh bien moi je veux les nommer. Je n’ai pas peur, je n’ai pas honte de le dire. Ceux que vous voyez là, c’est la nouvelle France ».
Une profession de foi qui rend illusoire tout scénario à l’italienne, Lega/5*, entre RN et LFI…
Compte tenu du logiciel profondément cosmopolite de M. Mélenchon, autant promouvoir le mariage de la carpe et du lapin. Mais Mélenchon n’est pas éternel et sa stratégie Terra Nova a montré ses limites : la conscience politique et la capacité d’auto-organisation dont font preuve les Gilets jaunes est sans commune mesure avec celles dont semblent être capables les « quartiers populaires ». La politique de la main tendue de Marine Le Pen avec la gauche semble néanmoins vouée à l’échec. Le RN est condamné à siphonner les Républicains…
https://fr.novopress.info/213214/rn-lfi-un-scenario-a-litalienne-est-il-possible-en-france/
Étonnant que François Asselineau, qui fut tout de même candidat à la présidence de la République, ne soit quasiment jamais invité par les médias français. On en invite pourtant de bien moins brillants…
Il est, désormais, un des rares hommes politiques (avec Florian Philippot) à souhaiter le « Frexit », ce qui semblerait l’éloigner de ses plus proches adversaires du Rassemblement national et de Debout la France, et le seul à avoir appelé tous les gilets jaunes à demander à leurs députés et sénateurs qu’ils lancent la procédure de destitution d’Emmanuel Macron, prévue par l’article 68 de notre Constitution, pour, selon lui, l’avoir violée par treize fois.
Un Emmanuel Macron qu’il a, plus que tout autre, dans le collimateur et auquel il a répondu, le 2 janvier, sur le site de son mouvement politique, l’UPR, par une intervention fort détaillée et argumentée, articulant son propos autour, justement, des trois vœux présidentiels.
Le premier était, on se souvient, celui de la vérité. Mais pour François Asselineau, « M. Macron débite mensonge après mensonge avec un air de gendre idéal. C’est insupportable de fausseté et d’hypocrisie. » Et de citer la « vérité sur le financement de votre campagne électorale, comme par exemple les 144.000 euros dont la Commission des comptes de campagne n’a toujours pas trouvé l’origine ». Et d’accuser M. Macron de suivre les directives de la Commission européenne : « Vous êtes en train de démolir nos systèmes éducatifs, de santé, nos services publics, notre droit du travail, de vendre à l’étranger les autoroutes, nos aéroports comme celui de Toulouse. »
Sur le second vœu présidentiel, celui de la dignité, François Asselineau évoque les péripéties de 2018 tant médiatisées : « la pose entre deux malfrats au torse nu des Antilles », la scène de l’Élysée transformé en boîte de nuit LGBT le soir de la fête de la Musique (« Vous avez souillé l’Élysée »), les relations douteuses avec Benalla, ou encore la pose hystérique devant un Poutine estomaqué lors de la victoire de l’équipe de France à Moscou. « M. Macron, vous êtes indigne de la fonction que vous occupez », conclut François Asselineau sur ce point de la dignité.
Puis l’ancien candidat à la présidence de la République souligne le fait qu’il n’a pas été une seule fois invité sur une chaîne ou radio publique depuis avril 2017* et qu’il ne peut pas expliquer aux Français pourquoi le pacte de Marrakech est malsain, pourquoi il faut bloquer l’Union européenne, pourquoi l’immigration est dangereuse, pourquoi le grand débat à venir sera une forfaiture de plus destinée à brouiller les pistes. « M. Macron, lui lance-t-il, un vrai chef d’État, c’est le père de la nation, un homme qui écoute son peuple. » Puis, brutal, il reproche au chef de l’État de « manipuler l’opinion publique et [de] lui faire accepter par des artifices de procédure des choses qu’il ne veulent pas accepter ».
Le troisième vœu présidentiel était celui de l’espoir, « mais vous avez osé parler de foule haineuse », dénonce Asselineau. Et le président de l’UPR souligne que « tout ce qui traverse votre discours, c’est une inversion généralisée des valeurs, de tous les mots. Lorsque vous dites “vérité”, il faut traduire par “mensonge”. “Dignité”, c’est l’“indignité”. Lorsque vous vantez l’ordre républicain, vous êtes l’auteur du désordre constitutionnel. » Le seul espoir à donner aux Français, « c’est que vous démissionniez en avouant que vous avez été élu à l’issue d’une escroquerie électorale et médiatique sans précédent ». Et il conclut sa réponse aux vœux d’Emmanuel Macron par un vibrant appel à ne plus voter pour une Union européenne, comparant la France et l’Union européenne à l’huile et au vinaigre.
* NDLR : François Asselineau sera l’invité de Sud Radio, dimanche 13 janvier à 13 heures.
Depuis deux mois, les gilets jaunes sont mobilisés face à Emmanuel Macron et son gouvernement. Désinformation, violences et revendications, Laetitia Dewalle, la porte-parole du mouvement dans le Val-d’Oise, rétablit la vérité sur TVLibertés.
Social / Gilets Jaunes : un acte IX décentralisé ?
Et c’est reparti pour un tour ! Déjà plus de deux mois après la première mobilisation, les Gilets Jaunes vont à nouveau battre le pavé samedi… avec des manifestations à Paris, Toulouse mais aussi Bourges où de nombreux contestataires ont décidé de se rendre.
Société / Immobilier : le coût du logement au coeur de la crise
Alors que les manifestations contre la fiscalité et pour le pouvoir d’achat se multiplient, la question du coût du logement passe à la trappe… et pourtant, l’augmentation des loyers et l’incapacité d’accéder à la propriété participent à l’appauvrissement des foyers.
Economie / Arnaques au consommateur : Coucou c’est le plombier !
L’actualité en bref
Depuis 9 semaines, les gilets jaunes dénoncent inlassablement le mépris du travail par Bercy, le mépris des citoyens par l’administration, le mépris des Français par le gouvernement.
Mais le mépris le plus fondamental, le mépris premier, cardinal, sur lequel repose toutes les injustices, c’est celui de la vie humaine.
Comment voulez-vous qu’une société qui ne respecte pas la vie humaine lorsqu’elle est à son commencement puisse respecter la vie humaine qui travaille, qui se déplace, qui vote, qui paye, qui apprend, qui soigne, qui éduque ?
L’éthique qui devait protéger la vie – la bioéthique – est devenue un champ de bataille idéologique. Dans cette bataille-là, ce sont toujours les mêmes qui gagnent, et toujours les mêmes qui perdent. Les lois successives, de révision en révision, prétendent “réguler” les pratiques médicales mais ne font en fait que d’avaliser les pires pratiques :
Ce sont toujours les mêmes qui gagnent, toujours les mêmes qui perdent.
La révision de la loi de bioéthique annonce de nouvelles transgressions (massification de la PMA, libéralisation totale de la recherche sur l’embryon, extension des politiques eugénistes, marchandisation du corps de la femme).
Cette année, les Marcheurs pour la vie mettent l’accent sur la liberté de conscience des professionnels de la santé, menacée par des propositions de loi et des propos irresponsables des politiciens actuels.
https://www.lesalonbeige.fr/les-gilets-jaunes-catholiques-appellent-a-marcher-pour-la-vie/
De nombreuses comparutions et condamnations de gilets jaunes ont lieu à la suite des dernières mobilisations.
Au micro de Boulevard Voltaire, Maître Frédéric Pichon, lui-même avocat de gilets jaunes, dénonce une justice aux ordres du pouvoir politique, dans un « climat de terreur extrêmement préoccupant ».
Un avocat aurait rapporté qu’un gilet jaune aurait été condamné à une peine de prison ferme sans la présence d’un avocat. La présidente lui aurait dit : « De toute façon, cela n’aurait rien changé. » Ce scénario est-il plausible et courant ?
Je suis consterné par ce que vous me racontez. Cela ne me surprend pas tellement puisque ce magistrat ne fait que dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Cela me fait penser à la phrase de Camille Desmoulins qui disait que « ce sont les despotes maladroits qui se servent de baïonnettes, l’art de la tyrannie consiste à faire la même chose par les juges« .
Pour être tout à fait honnête, tous les juges de la 23e chambre ne sont pas comme cela. Cette semaine, j’ai plaidé de 14h à 3h du matin dans la 23e chambre, 3e section. Cela fait donc 13h d’audience pour 6 co-prévenus. Les magistrats ont néanmoins écouté les avocats.
Dans ce cas de figure, s’il s’avère qu’effectivement, un prévenu a comparu sans avocat, a été de surcroît condamné à de la prison ferme et que la présidente a réellement tenu ces propos, cela est extrêmement inquiétant. Cela mériterait que l’Inspection générale des services judiciaires s’en saisisse. Mais je n’ai aucune illusion. Étant donné le climat totalement délirant, surréaliste et répressif qui règne, je doute que quelque chose soit fait en ce sens.
Nous sommes dans un climat d’extrême fermeté. En écho à cette affaire, Christophe Castaner a déclaré dans une interview donnée à nos confrères que toute personne se rendant à une manifestation où il y avait de la casse se rendait automatiquement complice des casseurs. Est-ce possible juridiquement ?
Juridiquement, c’est totalement contraire à tous les principes généraux non seulement du droit pénal, mais aussi du droit constitutionnel. En France, il y a un principe de personnalisation des peines et des délits.
Monsieur Castaner veut rétablir la loi anti-casseurs. Elle est d’ailleurs en germe dans les futurs projets de loi. Il suffit qu’une personne se fasse arrêter à l’occasion d’une manifestation où il y a de la casse pour lui faire porter le chapeau. C’est totalement illégal et scandaleux.
Ce qui est encore plus scandaleux, c’est que cela ne suscite aucune réaction de toutes les bonnes consciences et de tous les donneurs de leçons de morale à laquelle nous avons droit depuis quelques semaines sur les chaînes de télévision.
De manière générale, de nombreux observateurs s’élèvent pour dénoncer le discours politique et la célérité de la Justice à traiter ce genre de cas, alors que des accusations de laxisme s’abattent régulièrement sur la Justice concernant des cas assez précis… Pensez-vous que ce « deux poids, deux mesures » que certains dénonçaient à l’époque des Manif Pour Tous est en train de revenir concernant les gilets jaunes ?
Ce n’est pas nouveau. De tout temps, une partie de la Justice a toujours été du côté du pouvoir. Il faut nuancer. Il y a la Justice du siège et le parquet.
Les procureurs de la République sont totalement aux ordres. Mais, il faut avoir l’honnêteté de le dire, parmi les juridictions du siège, on a parfois des juges qui ne suivent pas les réquisitions du parquet. Cela a été mon cas cette semaine, lorsque je plaidais dans un dossier de gilet jaune.
En revanche, le ministère public est, lui, censé représenter la société. Dans les faits, il représente le pouvoir politique.
Je n’ai rien contre les policiers, mais je dénonce les violences policières. Il faut rappeler que les violences commises par les agents de la force publique sont des circonstances aggravantes. Lorsque les policiers, notamment en civil, dont la mission première est de maintenir l’ordre, tirent au flash-ball délibérément au visage de plusieurs dizaines de manifestants, cela cause des mutilations à vie. Les peines encourues sont de 7 ans, voire plus. Pourtant, il n’y a aucune poursuite du parquet.
Certains de mes clients ont été interpellés au mois de décembre par des policiers de la BRI ou de la brigade criminelle. Huit policiers ont été mobilisés pour arrêter un de mes clients. Ces policiers lui ont fracturé les dents. Ils ont aussi causé des traumatismes cérébraux à des personnes qui ne constituaient aucun trouble à l’ordre public, puisqu’elles ont été arrêtées en bas de leur lit. Elles ont été passées à tabac sans que le parquet ne s’en émeuve. On est vraiment en roue libre. Les forces qui exécutent la loi se sentent totalement impunies. Nous sommes donc dans un climat de terreur extrêmement préoccupant.