Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 2094

  • Comment est né l’irrespect pour Macron

    titanic-macron-588x330.jpg

    Par Camille Galic, journaliste, essayiste ♦ Dans cet article paru le 29 décembre dans Présent, Camille Galic analyse le crépuscule d’Emmanuel Macron.

    Pour une fois, L’Obs’ a raison : entre la courbe toujours ascendante du chômage, le crépuscule de la déesse Merkel sur laquelle reposaient tous ses plans de gouvernance de l’Europe, la démission de ses ministres les plus représentatifs, Nicolas Hulot et Gérard Collomb, et l’insurrection des Gilets jaunes (dont Collomb avait peut-être été informé du mécontentement par ses services, d’où son repli lyonnais), Emmanuel Macron a connu en 2018 une « annus horribilis ». Amaigri, vieilli, les traits tirés, qu’il semble loin aujourd’hui le juvénile chef d’Etat traînant tous les cœurs après soi qui, après la médiocrité et la vulgarité des quinquennats Sarkozy et Hollande, nous promettait des lendemains radieux grâce à une restauration toute gaullienne de la « verticalité du pouvoir » ! Las… Dix-neuf mois plus tard, c’est sa popularité qui, dans les sondages, subit une chute verticale.

    Comment l’or pur s’est-il changé en plomb vil ?

    Les circonstances, intérieures comme extérieures, n’ont certes pas aidé le septième président de la Cinquième. Mais si la plupart de ses prédécesseurs ont pu être détestés, aucun d’entre eux n’avait été méprisé comme il l’est désormais. On se souvient de sa fureur quand un adolescent l’avait appelé Manu : « Je suis le président de la République, on me dit Monsieur », avait rugi l’insulté. Lequel profitait quelques semaines plus tard, le 21 juin, de la Fête de la musique pour inviter à l’Elysée quelque quinze cents personnes (coût : 500 000 euros), et confier l’animation des réjouissances à une meute de travelos endiamantés, en bustier et bas résille, cornaqués par un certain Kiddy Smile arborant un T-shirt où était écrit « Fils d’immigré, noir et pédé ». Une scène de haulte graisse à laquelle le couple élyséen mettait une touche finale en posant, tout sourires, entouré de ce beau monde.

    Et l’émotion — mâtinée de dégoût — n’était pas retombée qu’éclatait le 18 juillet l’affaire Benalla, symptomatique des liens étranges qui s’étaient noués entre le président et son garde du corps marocain, promu après l’élection de 2017 directeur de cabinet-adjoint de l’Elysée, avec accès illimité à l’Assemblée nationale, logement et véhicule de fonction, et lieutenant-colonel de la réserve citoyenne de la Gendarmerie… où il avait été simple stagiaire ! Jusqu’où Benalla serait-il monté si Le Monde, par zèle journalistique ou malignité, n’avait dévoilé ses exploits crypto-policiers et son itinéraire météorique ? Le scandale fit en tout cas si grand bruit que, le 25 juillet à la Maison de l’Amérique latine où se réunissaient ses élus, le chef de l’Etat dut se défendre publiquement : « Non, Alexandre Benalla n’a jamais été mon amant. » Une grande première dans les annales présidentielles, pourtant fournies en épisodes croustilleux.

    Enfin, comme si cela ne suffisait pas, on eut droit aux photos du gorille congolais Makao, encore un garde du corps membre du « premier cercle », enlaçant le couple élyséen puis, the last but not the least, la scène dévastatrice de Saint-Martin où des millions de téléspectateurs purent voir le 30 septembre le président extatique entre deux voyous antillais, l’un sortant de prison après un braquage, l’autre adressant un doigt d’honneur à l’objectif. Un symbole « impardonnable » selon Marine Le Pen cependant que l’humoriste (noir) Fabrice Eboué résumait une opinion assez générale en twittant, photo à l’appui : « Y a un vrai problème avec notre président de la République…  Dès qu’il voit des Noirs torse nu, il s’émoustille… Ça a commencé à la finale de la Coupe du monde. Il était dans le vestiaire avec les joueurs noirs torse nu et le mec a pété un plomb. (…) Là, à Saint-Martin il est avec le mec, il lui dit : Oh, t’es costaud, toi, tu devrais faire du bâtiment. Et puis il le tâte… Qu’est-ce que c’est que cette histoire, Monsieur le président de la République ? »

    Une histoire qui finit mal. Un pantin à l’effigie de Macron ayant été décapité le 21 décembre à Angoulême, le Premier ministre a clamé son indignation et une enquête a été ouverte pour « crime » (sic) et « outrage » sur ces faits qui « portent gravement atteinte tant à la personne qu’à la fonction du président de la République ». Mais qui a rabaissé cette personne et cette fonction ? Les Français auraient peut-être pardonné l’arrogance si l’autre face de la médaille n’avait pas été l’avilissement.

    Camille Galic 12/01/2019

    Source : Présent

    https://www.polemia.com/comment-irrespect-macron/

  • Européennes : Marine Le Pen lance sa campagne et étrille Macron

    marine-le-pen-candidate-fn-a-la-presidentielle-le-26-fevrier-2017-a-saint-herblain-pres-de-nantes_5807921.jpgMarine Le Pen a donné le top départ de sa campagne pour les élections européennes, ce dimanche 13 janvier, à la maison de la Mutualité, à Paris, rapporte Le Figaro. 
    La présidente du RN veut faire de cette élection un référendum sur la politique d'Emmanuel Macron, embourbé dans la crise des « gilets jaunes ».
    Un objectif «  battre Macron », a martelé Marine Le Pen. Pour la présidente du RN, le chef de l’Etat est « le principal responsable de la situation (des gilets jaunes), c’est lui. Il n’incarne rien d’autre que la confusion, le tâtonnement et le désordre. Peut-être demain, le chaos ? ».  
    Marine Le Pen a estimé que « dans le contexte de la saine révolte des gilets jaunes », les européennes constitueront « l'occasion de dénouer la crise politique née de l'aveuglement, de l'intransigeance, du mépris de classe, de la spoliation fiscale et de la déconnexion humaine d'un président, dérangeant dans ses attitudes, inquiétant dans ses comportements, incompétent dans ses fonctions. » 
    La présidente du RN a également fustigé l'Europe actuelle, jugeant qu'avec son Rassemblement, « l'Aquarius n'accostera pas sur les côtes européennes ».
    [...]
    En savoir plus sur valeursactuelles.com

  • Grand débat – Immigration, Macron ne laisse aucun doute dans sa lettre.

    Passage sur l’immigration

    «Notre pays a toujours su accueillir ceux qui ont fui les guerres, les persécutions et ont cherché refuge sur notre sol : c’est le devoir de l’asile, qui ne saurait être remis en cause. Notre communauté nationale s’est aussi toujours ouverte à ceux qui, nés ailleurs, ont fait le choix de la France, à la recherche d’un avenir meilleur : c’est comme cela qu’elle s’est aussi construite. Or, cette tradition est aujourd’hui bousculée par des tensions et des doutes liés à l’immigration et aux défaillances de notre système d’intégration.

    Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ? En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?»


    Intégralité de la lettre

    «Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes,

    Dans une période d’interrogations et d’incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes.

    La France n’est pas un pays comme les autres.

    Le sens des injustices y est plus vif qu’ailleurs. L’exigence d’entraide et de solidarité plus forte.

    Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. Chez nous, un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités. Chez nous, l’éducation, la santé, la sécurité, la justice sont accessibles à tous indépendamment de la situation et de la fortune. Les aléas de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontés, grâce à l’effort partagé par tous.

    C’est pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires.

    C’est aussi une des plus libres, puisque chacun est protégé dans ses droits et dans sa liberté d’opinion, de conscience, de croyance ou de philosophie.

    Et chaque citoyen a le droit de choisir celles et ceux qui porteront sa voix dans la conduite du pays, dans la conception des lois, dans les grandes décisions à prendre.

    Chacun partage le destin des autres et chacun est appelé à décider du destin de tous : c’est tout cela, la nation française.

    Lire la suite sur Infopatriote.

  • Gilets jaunes : pourquoi les groupes sur Facebook sont devenus si puissants

    facebook-1-600x338.jpg

    Les réseaux sociaux sont indissociables du mouvement des gilets jaunes.

    Mais que représentent-ils en terme d’audience ? Qui sont les groupes ou les personnes les plus suivies ?

  • IL PRÉTEND S'OPPOSER AU SYSTEME : MÉLENCHON N'EST QUE SON CHIEN DE GARDE

    Diapositive1 copie 4.jpg

    LISEZ LA REVUE

    SYNTHÈSE NATIONALE CLIQUEZ ICI

    Diapositive1.jpg

  • Discours de Marine Le Pen pour le lancement de la campagne pour les élections européennes 2019.

  • Emmanuel Macron et son « sens de l’effort » : le fait-il exprès ? La réponse est oui

    IMG_6291-845x475.jpg

    Ce n’est pas possible ! Ce n’est pas possible que tout ce gigantesque bazar ne soit pas voulu ni orchestré de « quelque part », ou alors c’est encore pire… Comment un président de la République réputé brillant et intelligent peut-il proférer de telles paroles à la veille même d’un samedi de manifestations ?

    Les nunuches et les clones de service nous débitent à longueur d’antenne qu’il ne s’adressait qu’à la corporation des boulangers, métier ô combien méritoire par ce qu’il comporte d’efforts et de sacrifices. Mais plus personne n’y croit. Même les journalistes des chaînes de propagande n’y croient plus…

    Une première hypothèse consiste à penser que Macron est un idiot du village qui ne mesure pas la portée de ses paroles ni de ses actes.

    Je ne crois pas un instant à cette hypothèse.

    Je pense, au contraire, que tout cela est délibéré pour parachever l’œuvre de destruction systématique et méthodique de la maison France qu’il a initiée dès le début de son mandat.

    Il est manifeste que « plus rien ne marche » dans ce pays : après la destruction de l’industrie, de l’économie, de l’éducation, de la santé, de l’armée, de la justice, de l’administration, etc., il fallait s’occuper de l’anéantissement de la société. Si les revendications des gilets jaunes sont jugées si disparates, alors qu’elles ne sont que le cri d’un peuple en désarroi, c’est bien la preuve que « le navire France prend l’eau de partout ».

    Quelle belle occasion que celle du mouvement des gilets jaunes ! Il est évident que « plus ça dure et mieux c’est », car le mouvement va bien finir par se fracturer de lui-même, tant il provoquera de mécontentement et de « ras-le-bol ».

    Et c’est exactement ce qui se produit : les Français commencent à se diviser, surtout quand on leur sert la sempiternelle ritournelle des dégâts économiques causés par le mouvement. Et le « tout répressif » permet de vanter et vanter encore les mérites de nos forces de l’ordre face à cette « foule haineuse » et tous ces casseurs finalement bien utiles pour discréditer le mouvement.

    Un mouvement qui, au passage, ferait une grave erreur en présentant une liste aux européennes. En siphonnant un bon nombre de voix au Rassemblement national, alors qu’un boulevard s’ouvre à ce parti, les gilets jaunes feraient finalement le jeu de Macron ! Ce calcul cynique est tout à fait plausible quand on connaît maintenant mieux l’ex-banquier d’affaires et ses sbires !

    Cela expliquerait aussi pourquoi le pouvoir fait durer le mouvement en soufflant sans cesse sur les braises, encore une fois, d’une façon trop grossière pour ne pas être voulue.

    À moins, aussi, qu’il ne s’agisse de quelque chose de beaucoup plus inquiétant pour le monde occidental : sa destruction programmée.

    Patrick Robert

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-et-son-sens-de-leffort-le-fait-il-expres-la-reponse-est-oui/

  • Acte 9 : Les Gilets Jaunes s’invitent au ministère des finances.

  • Acte 9 Nancy: un avocat proche de Debout la France interpellé pour avoir rappelé à des Gilets Jaunes leurs droits

    Capture police.pngLe 12 janvier dans l'après-midi, lors d’un rassemblement à Nancy auquel participaient dans le calme près d'une centaine de Gilets jaunes, les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation de l'avocat François Vallas pour «incitation à la rébellion». 
    Sa garde à vue a été levée en début de soirée le jour même. 
    «Selon la police, il aurait incité verbalement des Gilets jaunes à aller au contact de policiers qui les avaient cantonnés, s’agissant d’une manifestation non déclarée et donc illicite», a déclaré à l'Est Républicain le procureur de Nancy François Pérain.
    Dans une vidéo publiée sur un groupe Facebook créé afin de dénoncer sa garde à vue, on peut apercevoir l’homme de loi signifier aux Gilets jaunes, alors encerclés par les CRS, qu’ils ne pouvaient faire l’objet d’une interpellation : 
    «Vous n’avez ni crime, ni délit, ni contravention. Vous ne pouvez pas être interpellés et placés en garde à vue. Si les policiers ont une raison de penser qu’une personne a pu commettre un délit, ils peuvent la mettre en garde à vue [...]. Dans ce cas, c'est eux qui commettent un délit de privation... [de liberté]», leur lance-t-il. 
    Alors que les protestataires abondaient dans son sens, l’un d’entre eux lui rapporte alors que les membres des forces de l’ordre les empêchent, «sans aucune raison», de les laisser quitter les lieux.
    Quelques secondes après le témoignage du manifestant, la séquence vidéo s’interrompt brusquement avec l’interpellation de François Vallas qui souhaitait, en vain, distribuer sa carte de visite aux protestataires désirant recourir à ses services.

  • Des réponses pour fonder le grand changement

    ligne-droite-reponses-grand-changement-588x330.jpg

    La démarche consistant à créer le logiciel de la droite nouvelle indispensable au redressement de notre pays conduit Ligne droite à aborder plusieurs problématiques au cœur des épreuves que rencontre aujourd’hui notre pays. Le Système a en effet pris le contrôle du pouvoir pour détruire ce qui fait notre nation, conduisant la France et l’Europe au déclin. Il faut donc nous libérer de l’idéologie du Système, retrouver les valeurs de notre civilisation, renouer avec la puissance à travers une Europe nouvelle et pour cela faire émerger une force politique capable d’incarner une alternative crédible au Système. C’est dès lors en trouvant des solutions à ces différentes problématiques que la droite nouvelle pourra ouvrir la voie au grand changement.

     Le pouvoir

    La première problématique concerne le pouvoir, car la France connaît depuis quelques décennies une crise incapacitante qui l’empêche de juguler les périls qui l’assaillent. Le pouvoir, qui se trouvait au cœur des institutions de la République, a peu à peu déserté les palais nationaux. L’exécutif comme le législatif, qui devraient pourtant être l’expression de la souveraineté populaire, ne représentent plus qu’une minorité d’électeurs. De ce fait, ils tournent à vide et se sont laissé déposséder de leurs prérogatives au profit d’entités qui, bien que non politiques, jouissent de pouvoirs considérables sur la société. Ainsi en est-il des médias et de la justice, mais aussi du monde de la finance et des grandes entreprises ainsi que de l’eurocratie, autant de corps qui, ensemble, constituent un Système dont le pouvoir supplante aujourd’hui celui du peuple.

    Pour Ligne droite le grand changement passe donc par le retour à la souveraineté populaire. Le politique doit retrouver sa place et ses prérogatives et redevenir le lieu de l’exercice du pouvoir souverain.

    Le bien commun

    La seconde problématique porte sur le bien commun ou, plutôt, sur les buts poursuivis par le pouvoir. Car aujourd’hui le Système, qui dirige de facto notre pays, n’est plus au service de la nation ni de son peuple. Il incarne une forme de dictature jusqu’à présent inconnue, celle des minorités qui s’imposent à la majorité. Loin d’œuvrer pour le bien commun, il tolère, encourage ou organise une immigration de peuplement aussi massive qu’incontrôlée qui conduit à un grand remplacement. Il pratique également la déconstruction de nos valeurs de civilisation et accepte l’américanisation de la société française. Il soumet nos intérêts nationaux à ceux du monde de la finance et des grandes firmes mondialisées. Ce faisant, il bride la liberté des Français, compromet la démocratie et appauvrit notre pays.

    Pour Ligne droite le grand changement commence par l’abandon de ces orientations funestes dictées par la pensée unique : le seul objectif du pouvoir politique doit être le bien commun de la France.

    Le déclin

    La troisième problématique est liée au déclin qui menace notre nation, car tel est bien le processus dans lequel notre pays est engagé. Le déclin s’affirme en effet comme le résultat mécanique des choix funestes du Système. La France, comme d’ailleurs l’Europe, ne fait plus que subir ce que d’autres décident pour elle. Notre pays ne maîtrise plus son destin, il ne contrôle pas son économie ni sa population ni même sa sécurité. Il n’a plus de frontière et ne sait plus qui il est puisque le Système efface sa mémoire, détruit son identité et lui interdit tout sentiment de fierté.

    Aussi Ligne droite considère-t-elle l’expansion comme un impératif essentiel du grand changement. Pour enrayer le déclin, la France, comme les autres pays d’Europe, doit à nouveau affirmer sa volonté de se dépasser, de progresser et se d’imposer.

    L’idéologie

    Encore faut-il pour cela traiter une autre problématique importante, celle qui concerne l’idéologie. Car l’idéologie ultralibérale, mondialiste et déconstructiviste du Système est en effet à l’origine des maux que subit notre nation. Vulgarisée sous la forme de la pensée unique, elle est devenue l’idéologie officielle de notre pays et, s’imposant à tous, elle conduit à la servitude et au chaos.

    Ligne droite estime en conséquence que le grand changement doit passer par une réforme intellectuelle et morale visant à libérer les Français de cette idéologie malsaine pour retrouver les principes immémoriaux qui fondent notre civilisation.

    Les valeurs

    Et tel est l’objet de la cinquième problématique. Les valeurs de référence qui structurent la société et fondent notre civilisation sont en effet menacées par le Système. Le discours que sécrète son idéologie fait sans cesse référence à de prétendues valeurs républicaines, mais il s’agit en l’occurrence d’anti-valeurs car l’oligarchie ignore tout de la nature humaine au point de nier les communautés et de voir l’individu comme sa propre fin.

    Ligne droite considère qu’il faut au contraire affirmer nos valeurs sans réserve et brandir notamment les notions d’identité, de bien commun, de fierté, de préférence civilisationelle et de foi dans notre destinée.

    La puissance

    Cette affirmation doit être confortée par l’impératif de puissance, lequel fait l’objet de la sixième problématique. Le monde d’aujourd’hui, devenu multipolaire, connaît l’émergence de grandes civilisations portées par un pouvoir politique fort. Or, l’Europe est avec l’Islam la seule aire de civilisation qui ne soit pas organisée en un grand État. Devant cette situation de faiblesse, certains suivent la voix de l’atlantisme, croyant à tort que la suzeraineté américaine apportera paix et prospérité. D’autres, cultivant la nostalgie du passé, se réfugient dans le souverainisme ou le régionalisme, semblant ignorer que la souveraineté sans la puissance n’a pas de sens.

    Aussi Ligne droite, rejetant ces deux illusions, estime qu’il ne faut pas tuer l’idée européenne au motif que Bruxelles va dans la mauvaise direction. L’avenir des Français comme des Européens passe par le retour à la puissance et donc par la création d’une Europe puissante.

    Le politique

    Enfin, la dernière problématique est naturellement celle qui concerne le politique, car il n’y a pas de renouveau possible avec la classe politique actuelle. M. Macron a créé une nouvelle gauche qui a évincé le parti socialiste et mène désormais l’intégralité de la politique voulue par le Système. Dès lors, la droite dite républicaine, qui a trahi ses idéaux et ses électeurs, n’a plus d’espace pour exister et s’opposer tout en restant dans le champ du politiquement correct. N’étant pas prête à défier le Système, elle est donc condamnée à régresser et à disparaître. Quant à la droite dite nationale, elle s’est discréditée à la présidentielle et manque de crédibilité.

    Pour Ligne droite le grand changement ne pourra donc pas survenir sans un renouveau politique et sans l’émergence d’une nouvelle élite dirigeante. Et dans ce contexte, la priorité doit aller à la constitution d’une droite nouvelle dont Ligne droite s’est efforcée de définir le logiciel complet.

    https://lignedroite.club/les-problematiques-du-grand-changemennt/