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France et politique française - Page 2302

  • Laurent Obertone : « Immigration, on criminalise les inquiétudes de la population pour éviter tout débat »

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    Dans La France interdite, Laurent Obertone étudie la population issue de l’immigration en s’appuyant sur des études chiffrées, et dresse le constat d’une France dans 30 ans, en proie au communautarisme.

    Pour Boulevard Voltaire , il dénonce « le mythe du vivre ensemble » et les menaces qui pèsent sur le débat autour de l’immigration.

  • Réunion du Bureau politique du Parti de la France samedi dernier à Paris

    Communiqué du PdF : 

    Réuni à Paris le samedi 29 septembre autour de son Président Carl Lang, le Bureau Politique du Parti de la France a acté plusieurs décisions structurelles et organisationnelles touchant à sa communication (site internet, réseaux sociaux, diffusion accrue du magazine en ligne et de la lettre hebdomadaire Connexion, rapports avec la presse), à son implantation (nomination de nouveaux chargés de mission départementaux, formation des cadres), et à son animation (réunions en région, éditions de tracts, d'affiches et d'autocollants, hommage à Jean-Pierre Stirbois, ancien secrétaire général du Front National à l'occasion du trentième anniversaire de sa mort, organisation d'un grand banquet national à Paris mi-mars pour fêter les dix ans du PDF, préparation du prochain congrès statutaire qui se tiendra à l'automne 2019…).
    Après un long exposé de Carl Lang sur l’actualité et la situation politique, le Bureau Politique a abordé la question stratégique des élections européennes. La position du Parti de la France donnera lieu dans les semaines qui viennent à une communication de Carl Lang.
    NDLR SN : Carl Lang prendra la parole dimanche 14 octobre à Rungis cliquez ici lors de la 12e Journée de Synthèse nationale.

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  • Un acharnement idéologique à nier que l’embryon est un être humain

    Un acharnement idéologique à nier que l’embryon est un être humain

    Communiqué de Choisir la vie :

    En 2015, alors qu’elle était encore Ministre de la Santé, Marisol Touraine instaurait, le 28 septembre, une Journée mondiale du droit à l’avortement et créait un numéro vert national destiné à informer les femmes sur l’avortement et à en promouvoir toujours davantage l’accès.
    En 2018, si Madame Touraine a quitté ses fonctions, la nouvelle ministre de la santé, Agnès Buzyn, entend bien poursuivre dans cet acharnement idéologique à défendre ce droit à l’IVG et à s’opposer à toute entrave à celui-ci.
    Ainsi, alors même qu’il y a seulement quelques jours, le Docteur Bertrand de Rochambeau, président d’un syndicat de médecins gynécologues, avait le courage affirmer que l’avortement constituait la suppression d’une vie et donc un homicide et rappelait le droit de chaque médecin d’user de la clause de conscience pour refuser de pratiquer cet acte, plus que jamais, Madame Buzyn et Madame Schiappa, secrétaire d’état à l’égalité femmes-hommes, entendent défendre ce droit à l’avortement et rappeler la liberté des femmes à choisir de disposer de leur corps.
    La campagne étatique d’affichage à l’occasion de la journée du droit à l’avortement le 28 septembre, comme chaque année, a passé sous silence les conséquences physiques et psychologiques de l’IVG et a continué de nier que l’embryon est un être humain.
    C’est pourquoi, Choisir la Vie, qui quotidiennement, à travers son antenne d’écoute se place du côté des femmes enceintes en difficulté et des enfants, entend, par sa nouvelle campagne d’affichage, riposter à la campagne étatique en démontrant que l’enfant in utéro n’est “ni une déception, ni une punition, ni une erreur, ni un obstacle mais un être humain”.
  • Saint-Martin : l’image de l’échec et l’échec de l’image – Journal du lundi 1er octobre 2018

    Politique / Saint-Martin : l’image de l’échec et l’échec de l’image
    Il l’avait promis, un an après l’ouragan Irma, Emmanuel Macron est revenu à Saint-Martin. L’occasion de se donner en spectacle alors que la reconstruction du territoire au point mort.

    Société / Mondial de l’Auto à la croisée des chemins

    International / Trump et Trudeau trouvent un terrain d’entente
    Donald Trump obtient un nouvel accord pour l’Amérique du nord. Après d’âpres négociations, le président s’est mis d’accord avec ses homologues mexicains et canadiens… clouant un peu plus le bec à ses détracteurs.

    International / Le Brésil sous très haute tension
    A une semaine du premier tour des élections générales, le Brésil est à feu et à sang. Scandales de corruption, tentative d’assassinat du favori et crise sociale, le pays et son futur président auront de nombreux défis à relever.

    Lien serveur TVL

    Lien DailyMotion

    https://www.tvlibertes.com/2018/10/01/26026/saint-martin-limage-de-lechec-lechec-de-limage-journal-lundi-1er-octobre-2018

  • Valérie Pécresse découvre que l’insécurité règne dans les lycées d’Île-de-France

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    Le plus sécuritaire des Français aurait applaudi des deux mains aux propos tenus sur le thème de la sécurité par Valérie Pécresse, lors de son passage au « Grand Jury » de RTL, dimanche dernier. En effet, tout y était. Minorité pénale à 16 ans, construction de 15.000 places de prison, développement de la vidéo-sécurité, effectivité des peines de prison prononcées par la justice, armement obligatoire des polices municipales dans les grandes villes.

    Bref, toute une série de mesures de bon sens, et aujourd’hui indispensables pour notre sécurité, que les amis LR de la présidente de la région Île-de-France, se sont pourtant bien gardés de mettre en place lorsqu’ils étaient au pouvoir. Et pour compléter ces dispositions, l’élue francilienne y est allée de quelques propositions destinées à crédibiliser sa démarche. Ainsi, a t-elle a formulé l’idée de la création d’une brigade de sécurité mobile, destinée à intervenir dans les lycées de son ressort. Il est vrai que la violence et l’insécurité sont depuis de nombreuses années présentes dans nos établissements d’enseignement. Du primaire au supérieur, il n’est pas de jour sans que soient rapportées par la presse les multiples exactions commises par des individus de plus en plus jeunes, et de plus en plus violents. Il y a quelques jours à peine, à Garges-lès-Gonesse, un jeune de 17 ans était violemment agressé et sérieusement blessé par une dizaine d’individus, dont certains étaient armés de bâtons et de barres de fer. Quelques jours auparavant, dans le Val d’Oise, c’était un policier municipal qui était roué de coups en pleine rue, par un groupe de personnes. Et la liste pourrait être longue de ces événements qui empoisonnent la vie quotidienne des Français, et qui attestent bien de ce que le niveau de violence est devenu insupportable dans notre pays.

    Car aujourd’hui, plus une catégorie de citoyens n’est épargnée. Les sapeurs-pompiers, depuis plusieurs mois tirent le signal d’alarme. Les agents des transports, confrontés à une violence qui ne cesse de monter – 15 % d’augmentation en ce qui concerne les agents de la RATP -, les services d’urgence dans les hôpitaux, où la violence se déchaîne de façon récurrente, les policiers nationaux et municipaux, les gendarmes…, tous sont confrontés à un phénomène auquel le gouvernement se trouve dans l’incapacité, souvent par pure idéologie, d’apporter une solution.

    Face à cette plaie purulente que constitue la violence pour notre société, Valérie Pécresse annonce donc une nouvelle initiative, la mise en place d’une unité de sécurité qui aura pour mission de sécuriser les lycées dont elle a la charge. Malheureusement, cette nouvelle formation, composée d’une quinzaine d’agents recrutés, notamment, parmi les anciens policiers et gendarmes, risque fort de se trouver bien démunie face à des bandes de délinquants déterminés et souvent armés. Par ailleurs, si c’est au rectorat qu’il appartiendra de gérer cette entité, rien n’est dit sur ses compétences réelles. Quelles seront ses prérogatives judiciaires. En aura t-elle seulement ? À quelles autorités publiques de police, de gendarmerie, de justice, devra t-elle rendre compte ? Quels seront ses moyens, sachant qu’a priori, ses membres ne seront pas armés ? Autant de questions actuellement sans réponses, mais qui laissent augurer d’une nouvelle et énième initiative, davantage destinée à répondre aux journalistes en vue de prochaines échéances électorales, qu’à traiter véritablement du cœur de la question fondamentale que constitue l’ancrage de la violence et de la criminalité au cœur de notre société.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/valerie-pecresse-decouvre-que-linsecurite-regne-dans-les-lycees-dile-de-france/

  • Sexisme : quand France Inter ne s’interdit rien contre Charlotte d’Ornellas, par Caroline Parmentier

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    « Les petites cathos d’extrême droite ça m’excite (…) Nous ferons l’amour bestialement comme deux bergers allemands » etc. Où sont les Mee too et les Balance ton Porc pour protester aujourd’hui contre la chronique répugnante de Daniel Morin sur France-Inter contre Charlotte d’Ornellas ?

    Sur France-Inter qui nous a bassinés pendant des mois avec le sexisme et le harcèlement (et sous les gloussements un peu gênés de deux journalistes femmes sur le plateau qui se gardent bien d’intervenir), le chroniqueur Daniel Morin se livre le 27 septembre à un ahurissant numéro sur le mode « Fais-moi mal, chienne » contre la journaliste de Valeurs Actuelles, ancienne collaboratrice de Présent, « à droite, droite, droite » où tout y passe : l’armure de Jeanne d’Arc, les culottes de peau autrichiennes, les bergers allemands et les nazis, sur fond de halètements et de « Maréchal nous voilà ».

    C’est particulièrement choquant et sexiste et tout le monde rigole autour de la table. Le respect des femmes sur France Inter, radio du service public qui passe son temps à donner des leçons, c’est à la tête de la cliente. On imagine un instant si la cible n’avait pas été blanche, catho et de droite. Et le même genre de sketch avec par exemple Rokhaya Diallo ou Raquel Garrido dans le rôle de la « salope ».

    Dans le même temps, Eric Zemmour pour une phrase désobligeante (et coupée au montage) sur le prénom d’Hapsatou Sy, doit être interdit partout d’antenne et de plateau ! Est-ce que Marlène Schiappa et toute la classe médiatique et politique qui a volé au secours d’Hapsatou Sy comme un seul homme, va demander l’interdiction de Daniel Morin ? Il ne risque absolument rien ni du CSA ni des chiennes de garde, il a tous ses totems d’immunité. Vous voulez appeler au meurtre (comme Laurent Ruquier appelant à abattre Donald Trump sur la chaîne publique France 2 sans jamais avoir été sanctionné) vous voulez appeler au viol ou au racisme anti-blanc et anti-catho, vous voulez diffamer, insulter ? Soyez journaliste de gauche sur une radio d’Etat.

    Photo : La photo officielle de Daniel Morin sur le site de France-Inter. Il s’était mis du rouge à lèvres en signe de solidarité pour la Journée de la Femme comme le tartuffe obsédé sexuel, Denis Baupin…

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 1er octobre 2018

  • François Bousquet : « La France profonde est derrière les idées de Zemmour »

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    Éric Zemmour était présent, ce mercredi 26 septembre, pour dédicacer son dernier livre Destin français à la Nouvelle Librairie.

    Boulevard Voltaire a interrogé le fondateur de cette librairie, François Bousquet. Il évoque les pressions subies de la part des groupuscules d’extrême gauche autour de cet événement et le succès rencontré auprès des lecteurs parisiens, malgré les tentatives d’intimidation.

    Nous sommes à La Nouvelle Librairie. Vous recevez Éric Zemmour pour une signature de son dernier livre.
    C’est une visite sous tension. Vous avez reçu de nombreuses menaces.

    Oui, en effet. Les antifas ont mis la pression sur la librairie. Ils ont dégradé la devanture avec des stickers, des autocollants et des tags. Ils ont dégradé le rideau de fer et ils ont surtout envoyé une invitation sur internet à venir nous  »sbodifier », c’est un terme tiré de l’arabe. C’est un mot argotique qui s’est imposé en France en 2005 à la suite des émeutes de banlieues.  »Sbotifier », c’est foutre le bordel au sens où on le fout dans les banlieues. En clair et en un seul mot, détruire la librairie.
    Nous avons porté plainte. Le dépôt de plainte a été pris en compte par la police et la préfecture. Il y a une sécurité policière. Nous avons nous-mêmes une sécurité privée. Il est assez surréaliste de devoir sécuriser à nos frais une signature d’un des auteurs français vivants qui vend le plus. On nous reproche de piétiner la liberté d’expression, mais en réalité, on nous piétine et on piétine la liberté d’expression.
    Dieu merci, Zemmour et la librairie ont résisté.
    Vous avez ouvert cette Nouvelle Librairie rue Médicis. Pour les lecteurs qui ne sont pas parisiens, c’est un haut lieu du Quartier latin. Pour être un peu caricatural, ce quartier est sous domination de gauche depuis mai 68.
    Vous attendiez-vous à de telles réactions de la part de l’extrême gauche lorsque vous avez ouvert ?

    On s’y attendait sans s’y attendre. On s’attendait à gêner. Ça fait 50 ans que l’on a déserté ce quartier qui est l’épicentre de la vie intellectuelle. Or, sur le symbole, c’est central. Occuper le Quartier latin, c’est rendre nos idées visibles. On savait que nous allions déranger.
    Sauf que les antifas ont pris des habitudes d’impunité incroyables. On les a vus à Angers, à Paris, Rennes, Toulouse et Lille. Ils entrent chez vous comme si c’était chez eux. Ils vous menacent physiquement, ils vous agressent, vous défient front contre front. Ils dégradent votre vitrine et ressortent comme s’ils n’avaient rien fait et qu’ils étaient porteurs d’une justice immanente. C’est ça désormais un antifa.
    Je ne suis pas naïf, mais je ne pensais pas qu’ils étaient habités par un tel sentiment d’impunité. C’est vraiment une découverte. On est vraiment harcelé, mais on résiste.
    Ce soir, la manifestation est un immense succès. Le public résiste. Le paradoxe de notre époque est qu’il y a un hiatus entre les élites et la France profonde qui est majoritairement derrière les idées de Zemmour. Quand on regarde les sondages, 2/3 des Français sont pour le contrôle des frontières, mais ce pourcentage n’apparaît pas dans les médias centraux. L’université a été colonisée par le gauchisme culturel. Nous, nous sommes installés là précisément pour mettre un caillou dans la chaussure du gauchisme culturel.
    Pour répondre aux intimidations, vous avez invité l’un des polémistes les plus attaqués par la gauche ces dix dernières années.

    L’invitation avait été programmée avant le déclenchement des polémiques.
    Si vous vous en souvenez bien, les polémiques ne sont pas le fait d’Éric Zemmour.
    L’information a filtré, mais on a quand même maintenu la signature dans un contexte de polémiques, d’énervement et d’hystérie. C’est une hystérisation pour une question de prénom. La question du prénom est une tempête dans un verre d’eau. Désormais, on considère qu’une tempête dans un verre d’eau est une tempête de force 12. Cela veut dire que la question du prénom est un cyclone médiatique. C’est complètement dérisoire. Il faut remettre les choses à leur place. C’est une polémique autour du prénom comme la vie intellectuelle et la vie littéraire en a toujours porté. C’est un phénomène habituel, sauf qu’autrefois cela se faisait entre gentlemen. Désormais, ce sont des voyous.

    http://www.bvoltaire.fr/francois-bousquet-la-france-profonde-est-derriere-les-idees-de-zemmour/

  • Zemmour réagit à la polémique Nick Conrad : « Les Blancs ne sont qu’une expression pour dire les Français »

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    Le clip « Pendez les Blancs » du rappeur Nick Conrad a suscité un tollé et a engendré de nombreuses réactions. Sur LCI, Eric Zemmour a dénoncé la « culture du rap francophobe (...) qui appelle au meurtre des Français » et qui se répand dans les banlieues. Ecoutez ! 

    La vidéo du rappeur Nick Conrad n'en finit plus de faire réagir. Invité de la matinale de LCI vendredi 28 septembre au matin, Eric Zemmour s'est lui aussi exprimé sur la chanson et le clip tournés à Noisy-le-Grand, accusés de racisme anti-blanc. « Ce n’est pas un acte isolé, c’est une culture. Ça fait longtemps : 10 ans, 15 ans que les rappeurs appellent à tuer les flics, appellent à tuer les Français, appellent à détruire la France. Je peux vous sortir des listes de chansons longues comme le bras. Ce n’est que le dernier » , a-t-il expliqué. 

    « Il y a une culture du rap francophobe qui déteste la France, qui déteste les Français, qui appelle au meurtre des Français. Les blancs ne sont qu’une expression pour dire les Français (...). Il y a une culture de la haine de la France qui s’est répandue dans d’innombrables banlieues. Alors heureusement, tous les banlieusards, même ceux qui sont de culture musulmane ne sont pas touchés, grâce à Dieu »  a ajouté celui qui a été sous le feux des critiques pour avoir critiqué le prénom d'Hapsatou Sy, la chroniqueuse de Thierry Ardison.

    Toujours sur les banlieues, assurant que la France se dirigeait vers une nouvelle guerre civile, Eric Zemmour a conclu ainsi ses propos : « Il y a aujourd’hui dans toutes nos banlieues une contre-société qui a créé un contre-peuple, avec une contre-civilisation qui repose sur l’islam. C’est ça la vérité de nos banlieues que l’on ne veut pas dire et que l’on ne veut pas croire. » 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Un député LREM proche de Macron visé par une enquête pour avoir cumulé les indemnités de ses différents mandats

    Jean-Jacques Bridey, président de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale, est visé par une enquête préliminaire pour concussion, selon une information de Mediapart confirmée par franceinfo.

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  • Un doigt d’honneur, une grande dose d’horreur

    soumission-300x229.jpgCela ne fera pas oublier la hausse de 1,7% de  la CSG et à partir d’aujourd’hui,   pour le sixième mois consécutif, l’augmentation en moyenne des tarifs du gaz de 3,25% pour 4,5 millions d’usagers.  Mais un an après le passage de l’ouragan  dévastateur Irma,  le retour d’Emmanuel Macron cette fin de semaine  sur l’île de Saint-Martin a été un monument du genre en terme de com. Nos souverains très chrétiens  accomplissaient  la cérémonie appelée le Mandé, reminiscence du jeudi saint et de la Céne, en lavant les pieds des miséreux, des mendiants, des pauvres, des lépreux.  M. Macron lui,  drapé dans la fonction du président-thaumaturge,   s’est livré  cette fin de semaine  au  bain de foule dans le quartier d’Orléans, multipliant les embrassades, agrippant, touchant  les jeunes à qui il a promis  une reconstruction rapide des salles de classe endommagées. Divine surprise, il a échappé à sa sécurité rapprochée (mais pas aux journalistes…)  du fait d’une pluie torrentielle qui l’a obligé à trouver refuge chez l’habitant. Une fois dans les lieux, il a tâté la solidité des murs ou encore  noué le  dialogue avec un jeune ancien braqueur qu’il a exhorté à  rentrer dans  le droit de chemin pour faire plaisir à sa maman…En terme de storytelling  les  conseillers du président ont fait très fort !  Mais  comme souvent avec M. Macron, la spontanéité revendiquée a  laissé place place au malaise avec ce selfie  montrant l’ex braqueur cité plus haut, faisant  un doigt d’honneur face à l’objectif  pendant que  le président  l’enlace tout sourire … 

    Après l’épisode calamiteux de la fête de la musique, transformée en ode au lobby LGBT et à l’immigration,   avec les travelos se déhanchant dans  le cour de l’Elysée et posant avec le couple présidentiel , on peut souscrire  à cette réflexion du maire de Béziers Robert Ménard :  « Il ne reste quasiment rien. Que des lambeaux de dignité qui se perdent dans la nuit de la vulgarité. Le costume de président est devenu bien trop large. » Ou à ce constat de Marine : « on ne trouve même plus de mots pour exprimer notre indignation.La France ne mérite certainement pas cela. C’est impardonnable ! »   M. Macron malgré ses efforts, semble  bien incapable de capter le ressenti du pays profond. Sa réponse à la présidente du RNvia la conférence de presse tenue  peu après cet épisode, est assez pathétique.  Et franchement hors-sujet, signe  de son embarras  a posteriori :  « On ne tirera rien des discours de haine », « il faut arrêter de penser que notre jeunesse, parce qu’elle est d’une certaine couleur ou à un moment a fait des bêtises, il n’y a rien à en tirer. » « Marine Le Pen, c’est l’extrême droite, et l’extrême droite ce n’est pas le peuple. Je suis président de la République et je ne laisserai à personne le peuple. »

    Un peuple pourtant  rétif au macronisme comme l’atteste la poursuite de la  dégringolade   dans les sondages de  l’exécutif,  puisque ce  sont désormais plus de deux Français sur trois qui ont une mauvaise opinion du chef de l’Etat selon la toute récente enquête  BVA. Certains sondages, dont celui de l’Ifop pour le Journal Du Dimanche,  le place dorénavant  sous la barre des 30% d’avis favorables. En  moyenne,  l’ex ministre de  François Hollande a perdu 26 points de popularité depuis son élection!  Dans ce climat,   l’objectif de l’Elysée reste celui d’une victoire hautement symbolique contre les nationaux lors des élections européennes de mai prochain.

    Pour autant, l’opposition nationale n’est pas le seul obstacle sur la route de l’intégration européenne telle que la rêve Emmanuel Macron… et avec  lui un certain nombre de personnalités humanistes, de  cénacles économiques, politiques  ou philosophiques. Invité avec Coralie Delaume, Nicolas Baverez et Ferghane Azihari de Interdit d’interdire,  la première émission animée par l’excellent  Frédéric Taddeï sur RT,  l’essayiste Emmanuel Todd a esquissé une réflexion plus générale sur  « le tempérament de l’Europe. »

    «C’est peut-être le tempérament de l’Europe » qui est en train   de se révéler actuellement a avancé M. Todd.  « Après guerre tant qu’on était sous occupation et protection libérales américaines,  avec l’armée américaine face à l’Union soviétique on a pu se raconter que l’Europe faisait partie du lieu de naissance de la démocratie libérale. La France peut-être, la Belgique,  les pays scandinaves, l’Angleterre.  Mais la réalité de l’Europe continentale ce n’est pas du tout la naissance de la démocratie »,  M Todd citant les régimes autoritaires et totalitaires qui ont  fleuri dans les années 30,  de l’Europe du sud à celle de l’Est.

    « La réalité de l’Europe continentale »  c’est qu’elle est  « de tempérament politique et social autoritaire. » « Et peut-être que (c’est cette réalité là)  qu’on  est simplement en train de vivre  avec la dérive de l’Union Européenne dans cette monnaie castratrice,  dans ses règlements uniformisateurs, dans ses massacres de pays périphériques comme la Grèce (…). Séparée du monde américain qui  était la liberté politique et  économique, l’Europe revient  ce qu’elle est,   c’est-à-dire à  un temperament illibéral. Et l’illibéralisme  n’est pas celui  d’Orban  mais  celui de tout le continent, sauf la frange maritime de la Mer du Nord et le Bassin parisien.»

    Alors l’Europe rêvée, fantasmée par les Bruxellois existe-t-elle vraiment? Fait-elle battre le cœur des Européens?  Dans un  entretien accordé  au JDD,  réalisé lors de son déplacement aux Antilles, M. Macron n’a pu   faire autrement que de taper toujours sur le même clou, en se posant comme le garant de la raison, du juste milieu, d’une UE porteuse d’une idéologie indépassable et qui ne saurait comme telle  être remise en question.

     Une  obsession revendiquée par le chef de l’Etat: « Pour les élections européennes, je ferai tout pour que les progressistes, les démocrates et ceux dont je porte la voix – je l’espère incarnée par une liste la plus large possible en France – se fassent entendre. » « C’est un combat de civilisation, un combat historique et je ne céderai rien aux extrêmes. » « Je crois au retour des peuples. Je ne suis pas un européiste, ni un mondialiste. Je crois à l’identité forte de chaque peuple, je crois à l’histoire et à l’ambition de notre peuple. Je veux le convaincre que l’Europe, c’est ce qui l’accompagne, le protège. Je suis pour tourner la page d’une Europe ultralibérale, mais aussi pour éviter la page d’une Europe des nationalismes. L’Europe, c’est notre bonne protection. Encore faut-il la repenser et la rebâtir. »

    Il est assez révélateur que M. Macron dans cette tirade reprenne, retourne, déforme le langage de  l’opposition  nationale à son profit tout en niant, contre l’évidence même, être un  acteur d’une politique supranationale construite contre les peuples et leurs aspirations profondes. La crainte de nos élites réside  bien dans le réveil national qui fleurit un peu partout sur notre continent et dont Bruno Gollnisch avait fait le thème du discours qu’il a prononcé samedi à Paris,  lors de la Grande Journée   d’Amitié Française organisée par l’Agrif. Oui, une autre Europe est possible, oui,  il faut la repenser, la rebâtir, mais certainement pas en suivant  la feuille de route de la Commission européenne qui nous mène à l’horreur;  certainement pas  en faisant de nouveau appel   aux   grands architectes et aux mauvais   maçons qui l’ont  conçu pour notre plus grand malheur.

    https://gollnisch.com/2018/10/01/un-doigt-dhonneur-une-grande-dose-dhorreur/