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France et politique française - Page 2491

  • Emmanuel Macron voulait commémorer Mai 68, Éric Zemmour l’a fait… à sa façon !

    Telle fut la Une de l'hebdomadaire de l'Action Française à l'été 68

    3153493209.jpgUne excellente chronique instructive et qu'on ne peut qu'approuver, parue dans Boulevard Voltaire du 7.03. 

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel a participé - d'ailleurs brillamment - au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », du 13 mai dernier, à Paris.  LFAR

    Mai 68 fête ses cinquante ans et je note que nombre de baby-boomers, y compris estampillés « droite dure », peinent à le critiquer. Quand on les interroge, ils haussent les épaules et font la moue, embarrassés : il y a du bon et du mauvais, couçi-couça, ça se discute, faudrait-pas-jeter-le-bébé-avec-l’eau-du-bain… repensant peut-être à quelque taloche mémorable administrée par un père à l’ancienne. Ou parce que c’est leur seule guerre. Puis, condamner en bloc Mai 68 vous donne des airs sévères. Un peu de poudre de riz libertaire et de fard anti-bourgeois siéent mieux au teint.

    Éric Zemmour, lui, n’est pas du genre pusillanime ni démago – ça se saurait – et a l’habitude de porter les vérités disgracieuses, abruptes et ingrates, parce qu’il faut bien que quelqu’un s’y colle. Alors, il y va.

    Dans une synthèse brillante, il fait, dans les colonnes du Figaro, le procès à charge de « la grande désintégration occidentale ». Et il n’oublie rien, détaillant étape par étape le tsunami rigolard mais implacable qui a tout englouti sur son passage – les barrières, les frontières, les limites, l’ordre, les règles, les codes, les usages -, affublant du sceau infamant de « bourgeois » toutes les sédimentations successives – parfois imparfaites, certes, mais rien n’empêchait de les amender sans pour autant les pulvériser – qui, bon an mal an, elles, structuraient notre monde.

    Ils ont prétendu construire une contre-culture, mais la vérité est qu’ils n’ont su qu’ériger une non-culture. Une société décivilisée qui n’apparaît réellement qu’aujourd’hui, un peu comme un arbre qu’on scie à la racine. Au début, les feuilles restent vertes, les fleurs et les fruits, ignorants de leurs sort, continuent de vivoter sur leur lancée, car il reste un peu de sève. Puis tout s’étiole et meurt. Nous en sommes là.

    Et sous des oripeaux marxistes se cachait, analyse Éric Zemmour, le cheval de Troie « du marché » et de la consommation. Et il galope, débridé, s’infiltrant aujourd’hui dans toutes nos vies, y compris dans ses replis les plus intimes que sont la procréation ou la mort. 

    De proche en proche, méthodiquement, comme dans ces circuits fascinants où il suffit d’une chiquenaude pour insuffler la première dynamique pour que les morceaux de sucre s’affaissent les uns derrière les autres, les uns par les autres, tous les repères s’effondrent. Ni Dieu ni maître, scandaient-ils. Toute verticalité a été abolie. Toute hiérarchie, toute autorité. La figure du père a été détruite, celle de la mère aussi et, donc, la notion même de famille. Puis, en tirant le fil, exit cette « famille des familles » qu’est le pays. 

    Comme il fallait jouir sans entraves, les concept de devoir, donc de contrainte et, par voie de conséquence, de toute vie pacifique en société – qui implique par nature de « se gêner » – ont été de même anéantis.

    Bien sûr, il serait de bon goût de trouver quelque chose à sauver : quand même, me souffle-t-on, la libération sexuelle, l’émancipation des femmes, c’était quand même sympa !

    Mais quelle émancipation, quelle libération ? Aujourd’hui, justement, une improbable amende de 90 euros vient d’être instaurée pour sanctionner les outrages sexuels et sexistes, parce que le climat d’agressivité sexuelle serait devenu insupportable pour les femmes : « Montée en puissance d’un néopuritanisme féministe qui, au nom des droits des femmes, remet en cause l’hédonisme libertin des anciens soixante-huitards », décrit Éric Zemmour. Réfléchissons deux minutes : si les femmes se trouvaient épanouies par cet « hédonisme libertin », pourquoi donc voudraient-elles le « remettre en cause » ?

    « Sur les ruines de Mai 68, il faudra un jour reconstruire », conclut Éric Zemmour, faisant mentir ceux qui lui reprochent son côté « no future ». Et il a raison. C’est le côté exaltant quand il ne reste plus qu’un chantier fumant : tout reste à faire.   

     Ecrivain, journaliste Son blog

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/03/07/emmanuel-macron-voulait-commemorer-mai-68-eric-zemmour-l-a-f-6032267.html

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [XVIII]

    Maintenir, restaurer, exploiter  notre patrimoine historique ...

    Nous poursuivons la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. Nous sommes ici dans la 2ème partie de cette étude. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

    2ème partie : Une révolution copernicienne 

    LE RÈGNE DE LA QUANTITÉ S'ACHÈVE

    Trois types de services sont appelés à se développer, là-dessus l'accord est presque total et dans ce domaine également la reconstitution d'un marché plus large, constitué par les classes aisées s'impose : la restauration, le gardiennage, le nettoiement. Pour la restauration, il est évident qu'il faut une clientèle capable de dépenser davantage, sinon ce sera « le fast food », dans le pire des cas et dans le meilleur le sandwich. Une société de plus en plus fragile ne sera pas protégée par la seule police. La multiplication des entreprises de gardiennage répond à un besoin. La multiplication des résidences secondaires, abandonnées une partie de l'année, exigera que les particuliers fassent appel à ces entreprises. Encore convient-il qu'ils en aient les moyens. Le nettoiement lui aussi devra s'adresser aux particuliers. La domesticité, au sens ancien, ne se reconstituera pas. Ni l'évolution des mentalités ni l'exiguïté des appartements ne la favorisent. Par contre, déjà les traiteurs fournissent du personnel pour les réceptions. De plus en plus, des équipes effectueront les travaux pénibles, à condition de trouver un nombre suffisant de ménages susceptibles de conclure un contrat d'entretien, comme cela se passe aux Etats-Unis.

    Il est remarquable qu'en Lorraine le gouvernement socialiste, après avoir rêvé du développement de l'industrie électronique ait dû constater que celle-ci ne provoquait que peu d'emplois. Par contre un parc d'attraction en susciterait plusieurs milliers, sans exiger des efforts de formation coûteux, dont les résultats, sur une main d'œuvre mal préparée, restent aléatoires. Une prise de conscience s'opère, dans tous les secteurs de l'opinion, en dehors de celui, qui se marginalise, qu'occupe le parti communiste.

    Le mouvement général de la société la porte d'ailleurs vers l'amélioration de la qualité de la vie. La défense de l'environnement, la protection des sites, la rénovation des quartiers anciens, le régionalisme, le désir de « vivre au pays » afin de maintenir les solidarités familiales furent longtemps tenus pour « réactionnaires ». Une certaine extrême gauche s'en est emparée, les déformant, les travestissant, au point de les utiliser contre le progrès technologique (les centrales nucléaires) ou l'unité nationale. Il reste que, même mystifiées, les valeurs de la société préindustrielle retrouvent toute leur puissance. L'écologie a pris un tour idéologique, hostile au progrès des techniques qui la rend insupportable. Expression d'un retour à la qualité de la vie, en rupture avec la notion quantitative de « niveau de vie », elle s'accorde avec les nécessités économiques.

    Le gouvernement Fabius, en créant les TUC s'est engagé dans la bonne voie, encore qu'on doive craindre qu'il ne gâche une excellente idée. Il est absurde de payer des gens à ne rien faire. Ce gaspillage d'argent et de force de travail paraît aberrant. Pourquoi ne pas utiliser les chômeurs afin d'améliorer la qualité de la vie ? Dans le cas des TUC tout donne malheureusement à penser qu'il s'agit d'un gadget électoral destiné à camoufler ses échecs économiques. Le parti communiste n'a pas tort qui parle de tucs en toc à propos des « travaux d'utilité collective » (TUC). Une initiative heureuse, en soi, risque d'être gâchée dans la mesure où elle se traduira par une résurgence des « ateliers nationaux » de 1848, qui ont laissé de fâcheux souvenirs.

    Les TUC ne sont, dans trop de cas, une manière d'occuper des jeunes. Le souci de rentabilité, sinon financière, du moins sociale, reste insuffisant. Pour être efficaces, il faudrait les confier à des entreprises, déjà existantes ou à créer, avec le risque d'échec que cela implique. Certes, tout ce qui fut accompli par le Troisième Reich reste frappé de malédiction. Pourtant il serait opportun de s'inspirer de l'arbeitschaffung. Hitler pour combattre le chômage lança une politique de grands travaux. Les caisses étaient vides. Le docteur Schacht eut l'idée des traites de travail. Une municipalité décide de construire une cité ouvrière. Elle n'a pas le premier sou. Un établissement ad hoc, la Bank der deutschen arbeit lui donne un bon qui, placé sur un compte bancaire, permettra de payer, par un jeu d'écritures. La municipalité remboursera grâce aux locations d'appartements et aux impôts sur les bénéfices. Il ne s'agit pas de copier un système qui ne pouvait fonctionner que dans le cadre de l'autarcie économique. N'empêche qu'en deux ans le nombre de chômeurs a diminué de moitié.

    Il existe de nombreux besoins sociaux qui ne sont pas satisfaits : maintien des vieillards à domicile, haltes garderies pour permettre aux mères de famille de faire leurs courses, extension du système à tous les foyers où la femme travaille, des aides ménagères etc... De même, pour s'adapter à la révolution industrielle villes et régions seront contraintes de faire d'immenses efforts d'amélioration de la qualité de la vie. Les industries nouvelles ne s'implanteront pas n'importe où. Trois conditions devront être réunies : proximité d'une université de renom, existence d'une main d'œuvre qualifiée, possédant des traditions ouvrières de savoir-faire et de conscience professionnelle et de ce point de vue le Nord ou la Lorraine disposent de sérieux atouts, environnement naturel et culturel, susceptible d'attirer ingénieurs, chercheurs et cadres. Le développement du tourisme, des activités de loisir, de la consommation de biens « qualitatifs »suppose lui aussi l'amélioration de l'environnement naturel et culturel. Chaque ville, chaque « pays », chaque région devra, pour survivre, protéger ses sites et, à l'occasion, se débarrasser de ses friches industrielles, restaurer son patrimoine historique, planter des arbres, multiplier les jardins publics, les parcs d'attraction, les musées, les bibliothèques. Il ne s'agira plus de superfluités auxquelles un conseil municipal accorde, avec condescendance, de maigres crédits mais d'investissements dont la rentabilité économique, même si elle ne peut être calculée, se manifestera par les retombées industrielles (implantation d'entreprises) ou commerciales. Beaucoup de collectivités locales en prennent conscience.

    Le système que l'on peut envisager se fonde sur la mise en œuvre de plans d’aménagement communaux, intercommunaux, départementaux ou régionaux. Pour les financer les collectivités locales disposeraient d'un fonds où seraient versées les allocations-chômage correspondant aux emplois engendrés ainsi que, pendant trois ans, les cotisations de sécurité sociale que leur verseraient les entreprises bénéficiant de ces emplois. Cette mesure vise à dissuader les chasseurs de prime, ces entrepreneurs attirés par des avantages fiscaux ou des exonérations de charges sociales, qui ferment sitôt qu'ils n'en bénéficient plus. Les caisses de sécurité sociale de leur côté ne souffriraient aucun préjudice réel, les chômeurs ne leur rapportant rien. Ainsi chaque salaire serait couvert pour plus de moitié. Les communautés locales, pour compléter ce fonds, recourraient à des traites de travail qu'elles rembourseraient grâce au surcroît des impôts locaux provoqué par ces investissements, avec le risque normal d'erreurs d'appréciation, dont la population supporterait les conséquences puisque de toute façon il faudrait rembourser. Ces erreurs seraient moins nombreuses et surtout moins graves que si les décisions étaient prises par des technocrates irresponsables, les municipalités ou les conseils généraux, saisis pas la folie des grandeurs ou la démagogie, payant leur mauvaise gestion de leur renvoi par les électeurs.

    Ces travaux et ces services ne sauraient être accomplis directement par les communautés locales, qui, pour élargir leur clientèle électorale sont tentées de« créer » des emplois, sinon inutiles, du moins superflus, mais par, des entreprises, coopératives ou sociétés, déjà existantes ou qui se constitueraient pour bénéficier de ce marché. Soumise à la concurrence, elles s'engageraient, par contrat, à embaucher et à former des chômeurs pour l'exécution de ces travaux ou de ces services. Certains de ces emplois deviendraient permanents, d'autres, temporaires, susciteraient, du fait de la relance de l'économie locale, des emplois permanents. Il va de soi qu'un chômeur qui refuserait, deux fois de suite, un travail conforme à ses compétences et à ses capacités, serait trop souvent absent, ferait du mauvais esprit perdrait tout droit aux allocations.    A suivre  (A venir : Le règne de la quantité s'achève 3).

    Lire les articles précédents ...

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray     

    I     II     III     IV     V     VI     VII     VIII    IX     X    XI     XII     XIII     XIV     

    XV     XVI     XVII

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  • MIGRANTS : LES MÉDECINS NE SONT PAS LÀ POUR TRAITER LES MAUX QUE LES POLITIQUES NE VEULENT PAS RÉGLER

    Une psychiatre parisienne vient d’être mise en examen pour avoir fourni à des clandestins des centaines de certificats médicaux de complaisance, pour leur permettre d’acquérir des titres de séjour. Cinq autres praticiens avaient connu le même sort en décembre pour des pratiques similaires. Si, aux yeux du monde, la médecine grandit toujours un peu ceux qui l’exercent, il n’y a pas de profession sans brebis galeuses et ces confrères qui – avec la complicité des associations immigrationnistes – ont monté ce genre de commerce sont évidemment inexcusables. De même que ceux qui confondent prise en charge des toxicomanes et open bar de produits de substitution…

    Mais après les malhonnêtes, il y a aussi les faibles, qui n’ont pas toujours le choix. Imaginez-vous jeune femme médecin dans un « quartier », il est 20 h 45, votre salle d’attente est vide après l’accueil de votre dernier patient, un jeune sans-papiers accompagné de ses deux « cousins-interprètes » bodybuildés, qui vous réclame un certificat pas vraiment justifié par son état de santé. Devant votre réticence, ils commencent à taper du poing sur votre bureau… Vous faites quoi ? Sans parler des 25 € dont vous ne verrez jamais la couleur, au nom de quoi devriez-vous être celle qui dispose, in fine, du droit régalien de décider qui peut fouler notre sol ? Refusez et vous risquez de vous faire casser la figure. Acceptez et, la semaine prochaine, ils seront trois ou quatre à vous demander la même chose… Reposons la question : vous faites quoi ?

    Ce 7 mars, le site médical Egora publiait le récit d’un confrère de Bobigny : « Le jour où j’ai été humilié devant mon externe. »Extrait : « Le caïd est entré dans la salle d’attente en criant qu’il avait déjà cogné le médecin précédent et qu’il fallait examiner sa fille sur-le-champ. Face aux insultes, à la rage, et surtout pour protéger l’externe présent avec lui, le Dr Thomas Cartier a accepté un rendez-vous. En huit ans d’installation en banlieue parisienne, ce généraliste n’avait encore jamais reçu de menaces de mort. » 

    En bout de chaîne, la médecine est priée de traiter tous les problèmes que la lâcheté des politiques, entraînant celle des forces de l’ordre et de la magistrature, refuse de traiter. On prête au « petit père » Queuille (vingt et une fois ministre sous deux Républiques) l’aphorisme selon lequel il n’y aurait pas de problème qu’une absence de décision ne finisse par résoudre. Un demi-siècle après sa mort, la pratique s’est affinée, et on pourrait dire qu’il n’y a pas de problème dont on ne puisse se débarrasser en refilant la patate chaude à la médecine.

    Lequel des deux divorcés mérite la garde des enfants, ou qu’est-ce qu’on fait de Mamy pendant les grandes vacances ? Demandez au docteur. Monsieur X. a été licencié, n’a aucune chance de retrouver du travail, mais est encore à plusieurs mois de la retraite : en cherchant bien, le docteur ne trouverait-il pas une petite invalidité ou une longue maladie pour faire le joint ? Ça arrangerait tout le monde !

    L’enchaînement est imparable. Tout problème ou conflit génère du stress. Tout stress peut entraîner des maladies. Donc, tout problème peut finir chez le médecin.

    Quant à penser qu’il le règle…

    http://www.bvoltaire.fr/migrants-medecins-ne-traiter-maux-politiques-ne-veulent-regler/

  • Marine Le Pen : “La Ligue ressemble fortement au Front national”

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    Marine Le Pen a eu un échange “amical” par texto lundi 5 mars avec son allié italien Matteo Salvini, chef de la Ligue (extrême droite). La dirigeante frontiste a “assuré de son total soutien” Matteo Salvini, qui lui a répondu, et elle lui a dit ses “pensées très amicales (et très politiques !) en ces heures cruciales où se joue le destin de l’Italie“.

    Je l’ai remercié de m’avoir associée ce matin dans ses déclarations à son score historique, que je saluais“, a rapporté Marine Le Pen, qui lui a exprimé en outre “sa confiance dans les décisions durables qu’il prendrait dans cette période instable“.

    Le FN estime que dans cette élection, “près de 70% des citoyens italiens ont exprimé leur rejet des politiques imposées par l’Union européenne. Qu’il s’agisse de la submersion migratoire, face à laquelle l’Italie est en première ligne, ou encore des désastreuses politiques économiques ayant conduit à une baisse de 10% du pouvoir d’achat des Italiens“.

  • Rompre avec ce Système à tuer les peuples, vite!

    BABEL.jpgAvis de gros temps pour les européistes.  On ne compte plus ces derniers jours dans la  grosse presse, les articles étalant avec une belle unanimité les inquiétudes et les fulminations devant le résultat des élections italiennes du 4 mars, nouvelle manifestation de la résistance des peuples à l’idéologie sans frontiériste  et multiculturaliste.  Ivan Rioufol le résume dans l’éditorial paru sur son blogue hébergé par Le Figaro : « plus les avertissements électoraux se multiplient, plus les dirigeants et leurs médias dénoncent la montée du populisme. Dans leur vocabulaire, ce mot vaut disqualification, alors même qu’il est l’expression de la démocratie. Jamais l’oligarchie n’a été à ce point coupée des gens. Les alertes que ne cessent de lancer les Britanniques, les Américains du nord, les Polonais, les Danois, les Autrichiens, les Français etc. persistent à ne pas être comprises par une caste persuadée d’avoir raison. Le dénominateur commun du réveil des peuples est partout le même : un refus d’aller plus loin dans l’ouverture à une immigration de peuplement qui ne s’intègre plus, sinon à la marge (…). La Macronie, ce club de belles âmes qui se pince le nez devant les ploucs trop lucides, serait bien inspirée d’écouter ce que disent les peuples européens excédés…» Ploucs fustigés  par  une caste médiatique  qui  soutient à bout de bras l’europrogressisme  et qui, en France,  avait jeté toutes ses forces dans la bataille pour faire élire Emmanuel Macron.

    Autant dire que nous pouvons entendre les critiques virulentes de Jean-Luc Mélenchon contre « le quatrième pouvoir » qu’il accuse notamment de partialité à l’égard de sa formation  politique, quand  bien même n’est-elle pas, à l’évidence,  plus mal  traitée que l’opposition nationale !

    Sur son blogue,  le lider maximo de LFI  tient des propos  dans sa longue tribune en date du 26  février, auxquels nous pouvons souscrire, d’autant que nous les tenions  à l’époque  ou M. Mélenchon était sénateur socialiste et ou  Gérard Miller déversait déjà ses fulminations anti frontistes sur les plateaux. «  Leur  pouvoir ( celui des médias, NDLR) est sans recours. C’est le dernier pouvoir absolu du pays, sans contrepoids ni contre-pouvoir. Il s’agit d’une pure caste hors des droits communs de la démocratie (…). Ils ne peuvent pas changer. Leur métier c’est d’empêcher les autres de penser et de les maintenir en rang dans le troupeau. Pour cela les milliardaires ont acheté presque tous les médias et le gouvernement donne chaque année des millions d’aide à la presse. »

    Une Macronie qui dévisse en tout cas inexorablement dans les sondages (en chute  de 11 points dans le dernier baromètre Yougov pour Cnews avec  30% d’opinions favorables comme le Premier ministre Edouard Philippe) sur fond  de hausse de la CSG, d’attaques contre le pouvoir d’achat des retraités, de fermetures  de classes en  milieu rural , de projet de loi jugé peu crédible sur l’immigration…

    Dans ce contexte, le coup de tonnerre italien a effectivement de quoi inquiéter M. Macron  qui a assuré « prendre note » du résultat des législatives italiennes  et vouloir  continuer à « défendre cette Europe qui protège (sic),  cette Europe de l’ambition » (laquelle ?). « Dans le monde où nous vivons, on peut défendre des belles idées mais on ne peut pas les défendre en faisant abstraction de la brutalité du contexte. L’Italie a aujourd’hui indéniablement souffert (…) dans le contexte d’une très forte pression migratoire. »

    Marine l’a noté  sur RTL,  « Emmanuel Macron est un peu blême, il a peur. Matteo Renzi, c’est le Emmanuel Macron italien. Il a été élu de la même façon. C’est un européiste convaincu. Il est pour la libre-circulation, donc pour l’immigration massive, l’ultralibéralisme (…°) Aujourd’hui, le vrai débat, c’est de savoir si on souhaite être libre, souverain et protectionniste ou si on bazarde tout cela dans un européisme échevelé avec la libre-circulation, le laisser-faire, le laisser-passer, le laisser-aller (…). Les résultats sont clairs, les Italiens sont clairement opposés aux politiques menées par l’Union européenne. » Quant à la Ligue de Matteo Salvini qui est passé de moins de  4% aux législatives de 2013 à plus de 17% dimanche, son succès s’explique par le fait que  c’est un mouvement  qui « s’oppose à l’Union européenne, qui est extrêmement euro-critique à juste titre, qui a une sensibilité sociale, qui souhaite que les aides sociales s’effectuent à destination des Italiens d’abord.»

    L’éditorialiste de La Stampa  résumant la porté historique l’a écrit, « Pour la première fois en Europe, les forces antisystème l’emportent» et le dégagisme a ravagé les rangs du Parti démocrate (PD, gauche) au pouvoir. L’homme lige de la commission européenne,  Matteo Renzi, est balayé, les grandes  figures du  PD  ont été  humiliées dans les urnes, à l’instar du ministre de l’Intérieur Marco Minniti, du ministre de la Défense  Roberta Pinotti ou encore de la présidente de  la Chambre des députés, Laura Boldrini , caricaturale militante immigrationiste, européiste échevelée  fustigeant de manière  obsessionnelle  la résurgence du fascisme qui  a obtenu seulement  4,6% des voix  à Milan !

    L’économiste Jacques Sapir le relevait hier sur le blogue Les crises,  « la campagne électorale avait été polarisée par deux problèmes clefs: la situation économique de l’Italie et le problème de l’afflux incontrôlé des migrants. Sur le premier point, il est clair que l’Euro a eu des effets dramatiques, tout comme en France, sur l’économie italienne. Cette dernière ne saurait cacher derrière une balance commerciale en excédent (mais un excédent dû essentiellement à la compression des importations), une situation générale catastrophique. Il faut signaler aussi que le fameux  job act  mis en place par Renzi, et dont la  loi travail  s’inspire en France, s’est avéré un échec spectaculaire, au point qu’il est question de l’abroger.»

    « Mais, et on le voit bien tant à la poussée de la Lega qu’au changement d’attitude sur ce point du Mouvement cinq étoiles ( M5S), la question de l’immigration sauvage a été aussi un thème majeur de cette campagne. L’Italie, du fait de sa géographie, mais aussi de l’absence de réaction des autres pays de l’Union européenne, a été livrée à elle même face à des flux migratoires, dont une partie sont engendrés par la détestable situation en Libye issue de l’intervention des pays de l’OTAN, qu’elle ne peut ni gérer ni maîtriser. La situation, sur ce point, est critique…».

    Une soumission aux oukases de Bruxelles et à l’invasion migratoire note Bruno Gollnisch,  d’autant plus insupportable pour les Italiens que la situation sociale  et économique de l’Italie  est encore plus préoccupante  qu’en France: les  écarts de PIB   entre le nord et le sud  de la Botte ( le  chômage y  dépasse officiellement les  20%) ne cesse de se creuser , près de 32% des Italiens de moins de 25 ans sont sans emploi, la fuite  des cerveaux et des   jeunes diplômés vers l’étranger  s’accélère… au moment même  ou  débarquent des flux massifs de jeunes érythréens,  soudanais, nigérians,  pakistanais, maghrébins etc, sous-qualifiés et qui sont de facto  à la charge de contribuables qui n’en peuvent…

    Nos élites ont-elles vraiment pris la mesure du drame en cours, de l’impasse mortifère dans laquelle son dogmatisme mondialiste  précipite les peuples de l’UE? Il est plus que permis d’en douter quand nous lisons ce commentaire de l’éminence grise Jacques Attali, expliquant le plus sérieusement du monde sur twitter que « les élections italiennes montrent ce qui peut arriver aux pays européens qui ne font rien pour intégrer les exilés légalement présents sur leur territoire. Et en particulier pour leur permettre de travailler au plus tôt. »

    A dire vrai, Ivan Blot  peut à bon droit estimer que  « la classe dirigeante est profondément inhumaine. Elle ignore les racines traditionnelles qui contiennent des savoirs immémoriaux sélectionnés par l’histoire Elle refuse au peuple le droit de fixer son destin historique alors que l’homme concret déploie son existence dans l’histoire et n’existe pas en dehors de la collectivité nationale qui lui fournit passé, présent et futur. Elle ignore l’importance du capital identitaire dans la vie humaine (…). Si l’on veut éviter le retour progressif à la barbarie qui se fait réellement, il faut donc rompre avec l’idéologie de la classe dirigeante, qui se prétend démocratique, restaurer les traditions et le savoir qu’elles incorporent, il faut rétablir la démocratie authentique et ses libertés (voir l’exemple suisse), il faut préserver la nation et son identité culturelle historique, il faut rétablir le rôle modèle des classes sacrificielles (armée, clergé, toute vocation  reposant sur un don gratuit).» Oui, il faut rompre avec ceSystème à tuer les peuples, définitivement et le plus vite possible! 

    https://gollnisch.com/2018/03/07/rompre-avec-ce-systeme-a-tuer-les-peuples-vite/

  • JEUDI 8 MARS SUR RADIO LIBERTÉS : HOMMAGE À FRANÇOIS DUPRAT

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  • POURQUOI MACRON PROTÈGE EFFECTIVEMENT "LA VIE DÉMOCRATIQUE" ? | NOVLANGUE

  • La différence entre les homosexuels et les “homosexualistes”

    6a00d83451619c69e201bb09f93051970d-800wi.pngInterrogé dans la revue LGBT Friendly, Jean-Marie Le Pen assure n'être « pas du tout » homophobe.

    « D'ailleurs la plupart de mes collaborateurs sont homosexuels ». «Je fais bien la différence entre les homosexuels et les “homosexualistes” qui sont ceux qui transforment leur choix sexuel personnel en idéologie politique».

    « La LGBT, c'est un lobby qui veut peser sur l'opinion, et qui s'érige en représentant d'une communauté sans en avoir le mandat ». « A partir du moment où les homosexuels ne mettent pas leurs mains dans ma braguette ou dans celle de mes petits-enfants, et qu'ils ne se promènent pas avec une plume dans le cul sur les Champs-Elysées, ça m'est égal ».

    Par ailleurs, selon lui, les agressions contre les homosexuels « viennent généralement de la part des musulmans, qui ont dans ce domaine un rigorisme plus marqué que d'autres religions ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html