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France et politique française - Page 2494

  • Parti médiatique : un gros mot ?, par Philippe Bilger

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    Jean-Luc Mélenchon se doutait de ce qu’il allait déclencher en dénonçant “le parti médiatique” auquel il fallait s’opposer à tout prix. La coupe n’étant pas assez pleine, il a défendu sur son blog la liberté de parole de Laurent Wauquiez et fustigé des médias ennemis de la liberté d’expression.

    L’intéressant est que cette polémique et cette dénonciation, pour une fois, ont contraint les médias, tous genres confondus, à se défendre et à considérer que ces attaques, en gros, portaient atteinte à la démocratie dont ils auraient été les intercesseurs privilégiés.

    Cette joute dépassait de loin le seul cas de LFI puisqu’on mettait dans le même sac, pour la pourfendre, la coagulation critique à l’encontre du rôle des médias qui réunissait donc non seulement JLM et sa verve caustique mais Laurent Wauquiez chargeant, à la suite de son épisode lyonnais, l’indécence médiatique, Marine Le Pen et sa permanente mise en cause de la partialité médiatique et, enfin, le président de la République avec sa méfiance théorisée et maintenue à l’égard de médias trop corporatistes et peu doués pour appréhender la pensée complexe. J’ai conscience de l’hétérogénéité de cet inventaire mais il résulte d’un éditorial du Monde : Haro sur les médias !, tout à fait éclairant sur la conception orgueilleuse et clairement irréprochable que ce quotidien, qui les représente, donne d’eux-mêmes.

    Au fond il n’y aurait pas de parti médiatique mais au contraire le service “d’une mission permanente à laquelle les médias s’emploient : informer scrupuleusement, enquêter solidement, raconter honnêtement, décrypter aussi intelligemment que possible la réalité au service de leurs lecteurs ou auditeurs. Bref transmettre la culture, nourrir la lucidité des citoyens”.

    Quel magnifique programme mais qui malheureusement relève plus de l’autopersuasion que d’une vérité dont la pratique démontrerait la validité, aussi bien pour la presse écrite que pour l’audiovisuel, tant en matière politique que dans le domaine culturel où le clientélisme fait la loi !

    Certes Le Monde, confronté à ces assauts à la fois disparates mais impressionnants contre le “parti médiatique”, laisse échapper, du bout de l’esprit, que “non que les médias soient au-dessus de tout reproche. Qui peut y prétendre ?”. C’est tout et un peu court. Se réfugier derrière la noblesse d’une ambition sans approfondir plus avant les dysfonctionnements qui ne cessent de l’altérer manque pour le moins de lucidité.

    Je pourrais me contenter de justifier le concept de parti médiatique par la propension des médias, précisément, à fonctionner en vase clos, à se satisfaire trop souvent d’un processus où des journalistes parlent à des journalistes et se complaisent, malgré de corporatistes et feints antagonismes, à développer une homogénéité de points de vue et une approche peu ou prou similaire. Le parti médiatique domine les particularités idéologiques et appose une chape uniforme sur l’infinie diversité de la société et des courants qui l’irriguent ou l’affaiblissent.

    Cette appellation de parti médiatique et l’unité qu’elle suppose, que les médias soient de droite ou de gauche, les constitue d’abord comme un monde refusant toute critique sur ce qu’il est, toute interrogation sur son impartialité, son objectivité et la pauvreté de son pluralisme mais s’enivrant des hommages formels que de plus en plus il est le seul à s’adresser.

    La distinction fondamentale entre information et opinion a volé en éclats de même que la séparation, pourtant la base d’un journalisme de qualité, entre le réel correctement transmis et son commentaire. On peut dorénavant parler plutôt d’une infopinion ou d’une opininfo, un mélange qui fait perdre à l’information ce qu’elle doit avoir d’irréfutable et à l’opinion ce qu’elle a le droit d’afficher comme une subjectivité assumée.

    Surtout cet opprobre jeté sur “le parti médiatique” déchire le voile pudiquement jeté sur un univers qui a longtemps réussi à faire croire qu’il ne se trouvait pas impliqué dans la mêlée et le débat politiques ni gangrené par les solidarités professionnelles et culturelles mais, en quelque sorte, en surplomb, détaché, extérieur à la furie partisane, analyste froid et équitable. Pus du tout juge, totalement partie.

    On sait bien, et plus que jamais, que si cette période a peut-être existé dans sa pureté – on peut d’ailleurs en douter -, c’en est bien fini de ce simulacre, de cette fausse distance au bénéfice d’empoignades, de disputes et de contradictions où le journaliste est devenu un citoyen comme les autres.

    Ce qui a modifié radicalement la donne est le fait que la neutralité du questionnement n’est plus présumée mais se voit suspectée, soupçonnée par ceux qui répondent et qui hier demeuraient passifs.

    Qu’il y ait un “parti médiatique” dépassant et transcendant les frontières apparemment clivantes est une évidence. Ceci ne signifie pas que la mission d’informer vraiment et d’analyser honnêtement soit facile à accomplir. Les remous ayant accompagné le lancement et le développement du “Le Média” de LFI ont constitué une parfaite illustration de ce que la dénonciation des médias classiques est aisée mais que l’invention d’une communication exemplaire est épouvantablement difficile.

    Mais il est certain que les médias ne se sortiront pas de la nasse critique d’aujourd’hui en se contentant de traiter avec mépris et condescendance ce “haro sur eux”. Il convient qu’ils s’interrogent et qu’ils en tirent des leçons. Le temps de la révérence par principe et de l’impunité par crainte est révolu.

    S’ils ne constituent pas un parti médiatique, qu’ils démontrent alors qu’ils sont authentiquement une chance – concrète, quotidienne, irréfutable et donc respectée – pour la démocratie.

    Philippe Bilger

    Texte repris du site Philippebilger.com

    https://fr.novopress.info/

  • L'Hebdo Politique - Vivre ensemble : Chronique d'un échec, avec Paul-François Paoli

  • Les médias n'échapperont pas à un examen de conscience

    6a00d83451619c69e201bb09f89f9f970d-800wi.jpgDe Marc Baudriller sur Challenges :

    "Les réseaux sociaux résonnent d'une nouvelle expression "la haine des médias".

    "La haine des médias est juste et saine", c'est ce qu'explique Jean-Luc Mélenchon sur son blog, l'expression fait florès. Avec ce mot "haine", on est monté d'un barreau à l'échelle de Richter de la critique des médias. On parlait jusqu'ici de leur crédibilité en berne ou de la mauvaise image des journalistes mais pas de haine. Or on n'est plus sur un simple coup de colère de Mélenchon puisqu'il est rejoint par Marine Le Pen et Laurent Wauquiez dans cette croisade anti-média inédite parmi nos politiques. A l'origine de cette fronde, la décision prise par un journaliste, Yann Barthès, de diffuser dans son émission Quotidien des propos privés de Laurent Wauquiez, brisant ainsi la règle du "off" installée de longue date entre médias et politiques.

    A-t-on déjà vu une telle fronde des politiques contre les médias?

    Non, c'est un retournement historique. Les journalistes ont haché menu le personnel politique pendant des années. Les politiques avaient besoin des médias, ils l'acceptaient, contraints et forcés. Jusqu'à ce que les réseaux sociaux retirent aux médias classiques le monopole de la diffusion de l'information. Désormais, nos élus contre-attaquent sur Internet et s'en privent d'autant moins que tous ont noté ce phénomène nouveau : attaquer les médias est devenu rentable politiquement. L'élection de Donald Trump aux Etats-Unis contre la quasi-totalité de la presse, de la radio et de la TV en est sans doute l'exemple le plus emblématique. Les médias n'échapperont pas à un examen de conscience, entamé par Franz-Olivier Giesbert dans son éditorial du Point cette semaine : " Ce qu'on a appelé l'affaire Wauquiez aura été, à bien des égards, une bérézina journalistique ", écrit-il."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Défendre l’homme européen ou 120 migrants par minute?

    durer.pngLa poussée des nationaux et des populistes était attendue, et elle fut à la hauteur des espérances (ou des craintes) de beaucoup. Les  pro bruxellois ont été laminés hier en Italie lors des élections législatives. Au terme des  premiers  résultats pas du tout à fait consolidés à l’heure  ou nous écrivons ces lignes, le Parti démocrate (PD, centre gauche) du « Macron transalpin »,  Matteo Renzi , enregistre un très gros revers avec  un score inférieur à 20%…moitié moins que celui qu’il avait obtenu il y a quatre ans, lors des élections européennes. Les populistes du Mouvement cinq étoiles (M5S) de Bepe Grillo, n’ont pas été impactés par les résultats en demi-teinte, voire les promesses non tenues par leurs élus, notamment  lors des dernières municipales (voir le cas emblématique de la mairie de Rome…). Bien au contraire,  cette formation, qui a réaffirmé plus fortement son ancrage à gauche ces dernières années,  engrange à elle seule les  suffrages de près d’un électeur sur trois (32%), un score historique.

    Autres grands gagnants,  les partis  de la coalition de l’opposition nationale et de la  droite  qui totalisent 37% des suffrages. Dont 16,7% pour nos camarades de la Ligue du Nord, qui réalisent de très forts scores en Lombardie, dans tout  le nord de la Botte, mais qui peinent encore à convaincre  dans le sud.   Matteo Salvini  gagne en tout cas  son pari d’être l’homme  fort de cette coalition et prend date pour l’avenir.  Quant au   petit parti national Fratelli d’Italia  il obtient 4%  et Forza Italia de  l’ex Premier ministre Sivlio Berlusconi, environ 14%. Le calcul est vite fait :  prés de sept électeurs italiens sur dix ont voté hier contre l’Europe liberticide de Bruxelles  et /ou pour l’inversion des flux migratoires. Une vraie déception  cependant, il aurait suffit que la coalition opposition nationale /droite  obtienne  40% des voix  pour qu’elle décroche la  majorité au parlement.  Reste maintenant à mettre sur pied une alliance gouvernementale, ce qui s’annonce forcément compliquée, sachant que l’actuel   gouvernement  de centre gauche  de Paolo Gentiloni n’est pas légalement dans l’obligation d’obtenir la confiance du nouveau parlement…

    Cette aspiration grandissante des Européens à plus de libertés, de souveraineté, au respect de leur identité, de leur culture illustre le décalage grandissant entre le peuple et les élites boboïsés. En témoigne une nouvelle fois  la cérémonie des César vendredi dernier, qui a vu triompher le film 120 battements par minute (avec  six récompenses, dont celle du meilleur film) de Robin Campillo. Le réalisateur y a été de son couplet sur une immigration massive que nous serions dans l’obligation d accueillir, faisant mine de croire ( ?) que  le projet  de loi sur l’immigration et l’asile matérialiserait un réel tour de vis. «  Ça fait 15 ans a-t-il déclaré que le problème des migrants perdure mais depuis un an le traitement vis-à-vis d’eux est encore plus brutal. Je dois vous dire que la loi qui va être votée bientôt sera encore pire. On va pouvoir enfermer plus facilement, plus longuement et expulser plus rapidement les migrants. Il est temps d’entendre les associations, sur tous les sujets, car comme il y a 25 ans, silence = mort »

    Sorti en salles fin  août dernier, (il a été vu par 800 000 personnes) 120 battements par minute est comme il se doit d’un film très connoté à gauche. Nous ne l’avons pas vu et nous serions donc bien en peine  de juger de ses qualités cinématographiques factuelles ou  du talent d’interprétation  des comédiens. Pour autant, c’est une ode au groupuscule extrémiste Act Up,  fondé  en 1989 par Didier Lestrade  s’inspirant d’un groupe  newyorkais  éponyme,  qui a souvent pris à partie les catholiques (intrusion  à Notre-Dame de Paris,  violence contre Mgr Patrick Jacquin en 2005 ,  dégradations contre la fondation Jérôme Lejeune en 2013, propos injurieux…). Une   structure qui s’était donnée pour but en France  de sensibiliser sur les ravages  du SIDA, d’obtenir des pouvoirs publics  la reconnaissance du mariage, de l’adoption, de la GPA, de la la PMA  pour les personnes de même sexe, les droits des personnes transsexuelles… Act up  qui avait adopté comme  slogan  Mon identité n’est pas nationale a été financé, sponsorisé par des labos pharmaceutiques, la fondation Pierre Bergé mais  aussi bien par des ministères, des exécutifs  de  droite comme  de gauche pendant des années. De l’aveu même de ses actuels dirigeants, l’association  placée en redressement judiciaire en 2014 ,  ne regroupe plus aujourd’hui  qu’une centaine de militants . Mais la Mairie de Paris est toujours là pour filer un coup de pouce, en invitant cette  coquille (presque) vide à participer à l’ initiative «Paris sans sida 2030. »

     En  2013, Bruno Gollnisch  s’était ému  des agissements de ce groupuscule et  avait rappelé qu’il éditait  «un véritable manuel de sodomie à l’usage des enfants des collèges et des adolescents des lycées (…) sous couvert de lutte contre le SIDA ». Toutes choses qui méritaient  certainement la reconnaissance de la grande famille du cinéma qui s’emploie également à manifester son progressisme dans le cadre de la lutte pour l’égalité des genres.

    Valeurs actuelles s’interrogeait:  «Bientôt des quotas de réalisatrices en France ? C’est en tout cas vers ce futur que veulent nous emmener une centaine de professionnels du cinéma, dans une tribune parue aujourd’hui dans le Monde Moins d’un long métrage sur quatre (21%) agréé par le CNC est réalisé par une femme , déplorent Juliette Binoche, Agnès Jaoui, Alexandra Lamy, Charles Berling, Antoine de Caunes et Véronique Genest, entre autres signataires.» «Une situation  discriminante aux yeux de ces comédiens, qui exigent que la France s’inspire d’autres pays de cinéma :  La Suède et l’Irlande ont adopté des quotas avec pour objectif que, d’ici trois ans, 50% des subventions aillent à des projets portés par des femmes.  Ainsi, en Suède,  la proportion de réalisatrices est passée de 16% en 2012 à 38% en 2016.  Pour une meilleure qualité de films ? La tribune ne le dit pas.»

    En fait de parité, c’est surtout le caractère massif, hégémonique de la propagande gauchiste, cosmopolite, xénomaniaque, qui se déverse sur nos écrans qui saute aux yeux, la  discrimination  dont sont victimes  les projets de films qui ne vont dans le sens du vent idéologique qui souffle au sein de la commission d’avance sur recettes notamment…

    Nous avions évoqué sur ce blogue,  le cas  de  la talentueuse réalisatrice-scénariste-productrice Cheyenne-Marie Carron qui ne trouve pas, elle, les financements attribués à d’autres  pour réaliser ses films.  Elle défraya la chronique en 2015  avec un film exceptionnel, L’Apôtre , qui décrivait la conversion au catholicisme  d’Akim, un  jeune  musulman vivant en banlieue parisienne,  se rendant ainsi coupable du crime d’apostasie et qui était rejeté avec plus ou moins de violence par ses proches. Une oeuvre  pourtant  tout  en nuance et même emprunt d’un humanisme veillant à ne heurter personne,  qui avait été conspué comme stigmatisant les musulmans  par de nombreux relais communautaires. Le film avait été peu ou pas distribué, quasi censuré, des projections  avait été annulées, la DGSI craignant notamment  des risques d’attentats…

    Guillaume Faye comme beaucoup d’autres l’avait  relevé,  «dans les émissions TV, les reportages ou les feuilletons, surtout sur les chaines du service public (de propagande idéologique de gauche), le catholicisme traditionnel est soit ridiculisé, soit ignoré, soit caricaturé et dénoncé comme dangereux. Cette réalisatrice repérée par les radars idéologiques officiels comme une artiste catholique, n’obtient aucune subvention pour ses nouveaux projets en cours ».«Pourtant ces aides sont généreusement allouées à des réalisateurs politiquement corrects, sociologiquement copains et artistiquement médiocres, dont les productions sont à cent coudées en dessous des œuvres de Cheyenne-Marie Carron ».

    A force de persévérance, la jeune femme poursuit une oeuvre belle et lumineuse. Sur son   compte twitter elle écrivait récemment: «Dans mon prochain film, Le corps sauvage, je vous parlerai du recours au forêt, du retour au sauvage, de l’enchantement, de la beauté du règne animal, de la Chasse, d’arcadia ego, d’Orion, des étoiles.. de Diane. Je tâcherai de faire un film en hommage à l’homme Européen.» Chacun l’aura compris  l’homme Européen défendu et célébré par  Cheyenne Carron n’est pas celui du jury des César, de  la commission européenne, d’Act UP, de Matteo  Renzi ou d’Emmanuel Macron.

    https://gollnisch.com/2018/03/05/defendre-lhomme-europeen-120-migrants-minute/

  • LES AVEUX DE MARINE LE PEN

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    Pierre Vial

    Marine Le Pen est prête à tout pour montrer qu’elle fait partie des adeptes du politiquement correct et qu’elle doit donc être admise parmi eux. Les naïfs qui en douteraient encore peuvent le vérifier grâce à ses déclarations sur BFM, reprises par toute la presse, où elle a déclaré qu’il était normal qu’une métisse, fille d’un Béninois, ait été choisie pour incarner Jeanne d’Arc lors des festivités d’Orléans.

    Evénement anecdotique ? Que non pas. Ceux qui ont fait un tel choix veulent envoyer un message très clair : la France doit être désormais un territoire peuplé d’un ensemble bigarré de populations venues de partout, où les Blancs seront encore tolérés… mais pour combien de temps ? L’ethnomasochisme faisant son œuvre, certains Blancs se soumettent, par lâcheté, à cette situation. D’autres, même, s’en réjouissent car c’est l’accomplissement de leur idéologie. On va voir, désormais, quels sont ceux qui vont oser résister.

    Source Terre et peuple cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Loi asile et immigration : médias et associations pro-migrants ont le même discours

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    C’est un jeu de rôle où les intervenants connaissent leur script par cœur. Chacun – État, associations, partis politiques – joue une partition quasi connue à l’avance. Les médias ne sont pas reste : à l’occasion du débat sur la Loi asile-immigration, nombreux sont ceux qui relaient sans recul cet exercice codifié, au bénéfice d’une gauche libérale libertaire qui s’arroge le monopole de la vertu.

    Le scénario est commun à beaucoup de réformes : le gouvernement laisse « fuiter » les grandes lignes du projet de Loi prévu. Les réactions dans la « société civile » permettent d’en juger la popularité. Un rapport vient ensuite donner une vision « équilibrée » de ce qui doit être entrepris. Puis le projet de Loi est débattu au Parlement.

    Dans ce jeu de rôle, et à l’occasion de la présentation de la Loi sur l’asile et l’immigration, l’immense majorité des médias ne relaie qu’un seul point de vue : celui des associations favorables à une large ouverture des frontières.

    Dévoilement du projet

    Le 11 janvier 2018, Le Monde dévoile la trame de la loi asile-immigration qui doit être présentée ce jour-là par le Premier Ministre au monde associatif.

    Comme nous le relations dans un article publié en janvier, le ban et l’arrière ban des associations pro- migrants se sont déjà mobilisés avant d’être reçues par le Premier Ministre. États généraux, tribunes, déclarations, manifestations bénéficient d’une large couverture médiatique.

    Avant même qu’il ne soit rendu public, Le Figaro annonce le 19 février que le Premier Ministre se fera remettre à l’occasion d’un déplacement à Lyon un rapport d’un député En marche contenant des mesures destinées à favoriser l’intégration des étrangers arrivés en France.

    Alors que ce rapport était censé apaiser le monde médiatico-associatif, la contestation non seulement ne retombe pas mais est ravivée par la présentation le 21 février en Conseil de Ministres et à la presse du projet de Loi sur l’asile.

    Tirs à boulets rouges

    Les réactions ne se font pas attendre. La quasi-totalité des médias reprend à l’unisson les arguments des associations pro-migrants :

    Ouest-France relaie « les cinq mesures qui fâchent »…les associations pro migrants. Des éléments de langage partagés par les chaines d’actualité BFMTV et LCI. Europe 1 liste « les points qui font débat »… pour les associations pro-migrants et les partis de gauche. France Info donne la parole à une représentante de la CIMADE (association d’aide aux étrangers), pour qui « c’est un texte grave et dangereux ». RTL interviewe le passeur de migrants Cédric Herrou : « L’extrême droite est au pouvoir ». Le Monde offre une tribune à des universitaires pour qui c’est « un projet ni humain ni efficace ». Le 22 février, un éditorial du quotidien du soir titre sur « un projet de loi déséquilibré ». Pour Libération, c’est « un projet qui déboute ». France Inter s’interroge gravement : « la France est-elle encore une terre d’accueil ? », etc…

    Le Point fait partie des rares médias avec notamment Le Figaro et Atlantico à ne pas donner que les points de vue des associations pro-migrants à ce sujet.

    Les récits de vie : entre héroïsation et édification des consciences

    Dans la période, les récits de vie de migrants se multiplient dans les médias. Si la dimension humaine de ce sujet est importante, on peut néanmoins se demander dans quelle mesure ils ne participent pas à l’instrumentalisation des émotions et à l’édification des consciences. Ils s’inscrivent en tous cas dans le droit fil des recommandations de l’Union européenne aux médias que l’OJIM a présentées en 2017, afin de mieux faire accepter et percevoir l’immigration. En résumé, faire appel à l’empathie plutôt qu’à une contextualisation plus large.

    Le 20 février, à l’occasion de la présentation du projet de Loi sur l’asile au conseil des ministres, RTL présente à 7h l’itinéraire de clandestins qui passent la frontière franco italienne par le col de l’échelle dans les Alpes. France Inter relate le récit de l’exil d’un couple de migrants qui veut passer en France dont la femme est enceinte. Le Populaire évoque l’itinéraire d’une famille de 9 syriens. La Voix du Nord présente le 25 février « l’histoire bouleversante de Tarek, réfugié syrien ». Le quotidien Ouest France pour qui « expulser n’est pas solution », multiplie les récits de vie des migrants, comme celui de Blaise, un congolais.

    Pendant ce temps, Le Figaro consacre le 8 janvier un dossier sur les chiffres des demandes d’asile en 2017 qui « confirment une hausse historique du flux de migrants réclamant le statut de réfugié ». On y apprend que le principal pays de provenance des demandeurs d’asile est…l’Albanie. « Des ressortissants de ce que le droit d’asile appelle ” un pays sûr” », comme le signale LCI…..

    Les arguments que vous ne trouverez pas dans les médias mainstream

    Dans la mémoire courte du journalisme dominant, il semble difficile d’élargir la contextualisation des articles à autre chose qu’aux réactions immédiates des associations pro-migrants.

    Pourtant, en 2015, à l’occasion d’un autre projet de Loi sur l’asile, la Cour des comptes pointait dans un rapport un certain nombre de dérives, divulguées par Le Figaro. Morceaux choisis :

    « L’engorgement des hébergements pour les demandeurs d’asile se répercute sur l’hébergement d’urgence de droit commun. Le taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français notifiées aux personnes déboutées du droit d’asile, est de 6,8 %. Un fort enjeu budgétaire s’attache à la réduction des délais d’examen des demandes d’asile. La diminution des délais permettrait de dissuader certaines demandes d’asile. Le programme (du budget de l’Etat pour l’asile) a bénéficié d’un traitement exceptionnel sur cette période, le faisant échapper aux contraintes de la politique de maîtrise générale de la dépense publique ».

    Dans un décryptage du projet de loi, la démographe Michèle Tribalat affirme au Figaro que « rien, dans le projet, n’indique une volonté de limiter l’immigration étrangère en France. La Loi prévoit d’ « étendre le regroupement familial auprès des réfugiés mineurs. Elle crédibilise le projet de familles qui envoient leur grand garçon, en éclaireur, essayer de trouver un avenir meilleur en Europe ».

    Un haut fonctionnaire évoque dans une tribune publié par le Figaro le 22 janvier 2018 une « fermeté en trompe l’œil ». Il énumère une longue liste de mesures du projet de Loi favorables aux demandeurs d’asile : « Facilitation de la délivrance, aux membres de la famille d’un réfugié mineur, d’une carte de séjour valable 10 ans. Pour les réfugiés mineurs, extension du bénéfice de la réunification familiale non seulement aux ascendants directs au premier degré, mais aussi aux frères et sœurs. Dispositions protectrices sur le droit au séjour des victimes de violences conjugales. Introduction d’une règle prévoyant que tout demandeur d’asile est informé qu’il peut solliciter un titre de séjour sur un autre fondement pendant l’instruction de sa demande. Possibilité d’accorder l’aide au retour volontaire à un étranger placé en rétention », etc…

    L’auteur de la tribune signale au sujet de tous ces éléments factuels « que les associations de défense (des migrants) se gardent bien de (les) évoquer » On serait tenté d’ajouter que la grande majorité des médias les occulte également… La mémoire courte et une absence de contextualisation aboutissent ainsi à une présentation médiatique tronquée du débat en cours. Qui a dit que l’Empire du Bien avait perdu son hégémonie morale ?

    Texte repris du site OJIM

    https://fr.novopress.info/

  • Trappes (78) : la mairie PS finance les locaux d’une association musulmane abritant une école coranique

    6a00d83451619c69e201b8d2dfa2f1970c-250wi.pngLa mairie de Trappes subventionnel’Union des musulmans de Trappes à hauteur d’un peu plus de 30 000 €. Alors que les locaux subventionnés « abritent une école coranique ».

    Michel Janva

  • « L'héritage, une obsession française depuis la Révolution » ... Vu par Éric Zemmour

    Buste de Mirabeau (Musée de la Révolution française)

    BILLET - Les querelles familiales autour de l'héritage de Johnny Hallyday passionnent les médias et les Français. C'est Mirabeau qui a bouleversé les règles en la matière. Un égalitarisme révolutionnaire qui n'a pas eu que des avantages.. [RTL 15.02]. Il en fait surtout ressortir les inconvénients avec humour et pertinence. Les royalistes sociaux du XIXe siècle ne disaient pas autre chose. Et les lecteurs de L'Enquête de la monarchie se souviendront que la liberté de tester était toujours au programme de Maurras et de ses amis royalistes en 1900. C'est bien clair, redisons-le : Zemmour est mieux qu'un réactionnaire, un antimoderne.   LFAR

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    Johnny sera toujours Johnny. Toujours au cœur de l'actualité, toujours objet de scandales, toujours au centre des passions. Même mort, il continue de faire la « une » des journaux et d'enflammer les conversations familiales.

    La famille de Johnny est comme toutes les familles : dès qu'il est question d'héritage, c'est la guerre. Surtout entre des enfants qui ne sont pas du même lit. Poisons et délices des familles recomposées. 

    Nos contemporains ont beaucoup de mal à comprendre qu'on ose contester à Johnny le droit de faire ses quatre volontés. Dans toutes les séries américaines, le père déshérite tous ceux qui osent lui manquer de respect. 

    Mais en France, cette pratique est strictement interdite. La règle date de la Révolution. C'est même le dernier texte de loi que le grand Mirabeau lui-même défendit à l'Assemblée quelques jours avant sa mort.

    Avant, les nobles avaient deux grands privilèges qu'ils ont perdus : ils ne payaient pas d'impôts, et ils avaient le droit de déshériter à leur guise leurs enfants.

    Avec cette querelle autour de l'héritage de Johnny, on se rend compte que les riches ont retrouvé les deux privilèges des aristocrates d'avant : il leur suffit de s'exiler à l'étranger pour ne pas payer d'impôts et retrouver leur pouvoir souverain de choisir leurs héritiers. La Révolution française est bien finie.  

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/03/03/societe-histoire-l-heritage-une-obsession-francaise-depuis-6031283.html

  • JEUDI 8 MARS SUR RADIO LIBERTÉS : HOMMAGE À FRANÇOIS DUPRAT

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