France et politique française - Page 2641
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Bistro Libertés avec Charles Gave : Faut-il commémorer mai 68 ?
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SCANDALE : LA CAF A SPONSORISÉ LES TERRORISTES QUI ASSASSINENT NOS ENFANTS
http://www.bvoltaire.fr/scandale-caf-a-sponsorise-terroristes-assassinent-nos-enfants/ -
Honteux : la justice ordonne la destruction de la croix de Ploërmel
En 2006, la mairie de Ploërmel avait érigé une statue de plus de sept mètres de haut représentant Jean-Paul II. Cette statue, de belle facture, était l’œuvre du sculpteur Zourab Tsereteli. Peu de temps après, le groupuscule maçonnique La Libre Pensée et deux (2 !) habitants de Ploërmel lançaient une procédure pour interdire la statue, au motif qu’elle heurterait leur liberté de conscience. En 2015, le tribunal administratif ordonnait la suppression du monument. Mais, coup de théâtre, la cour d’appel administrative de Nantes annulait la décision. Ploërmel pouvait garder son monument.
Portée devant le Conseil d’Etat, l’affaire vient de donner lieu, en dernier recours, à une décision mi-chèvre mi-chou. La statue elle-même n’est pas remise en cause, elle pourra rester. Mais la croix qui la surmonte doit être détruite, car la loi de 1905 interdit « d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou quelque emplacement public ». La commune est en outre condamnée à verser 1 000 euros à la Libre Pensée.
Mais la petite ville n’a pas dit son dernier mot. Le maire n’exclut pas de porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme :
« La statue fait partie depuis douze ans du paysage de Ploërmel, ça ne dérange nullement les habitants. C’est au contraire un atout touristique indéniable pour la commune. »
La statue est un hommage non pas au chef de l’Eglise catholique, ajoute-t-il, mais à l’homme d’Etat qu’était Jean-Paul II. Quant à l’ancien maire, Paul Ancelin, qui est à l’origine de son érection, il explique qu’il voit en Jean-Paul II « le tombeur du communisme ».
Ce monument est une œuvre d’art
Il était difficile d’interdire la statue d’un ancien chef d’Etat, alors qu’on continue à en ériger occasionnellement, comme celle de Churchill sur les Champs-Elysées. Difficile aussi de contester un monument pour cause de non-communisme. Restait la référence à la croix, et à la loi de 1905.
Mais se pose alors une autre difficulté : les droits de l’artiste sur son œuvre.« Cet édifice est une œuvre d’art. Il faut l’autorisation de l’artiste pour la modifier », explique le maire. Zourab Tsereteli pourrait se retourner contre l’Etat français, la censure opérée à l’encontre de son œuvre étant illégale à ce titre.
Les habitants de Ploermel font bloc derrière leurs édiles. Ici, aux dernières élections municipales, la droite a obtenu 72 %.
Un mot aussi de l’ancien maire, Paul Ancelin, par qui le « scandale » est arrivé : âgé aujourd’hui de 88 ans, il avait servi en Algérie comme officier parachutiste et s’était engagé pour l’Algérie française, par solidarité avec les pieds noirs et les harkis. Il fut maire de Ploërmel de 1977 à 2008. Il avait conçu l’érection de cette statue comme la conclusion de tous ses engagements.
Ploërmel est situé non loin du camp de Coëtquidan. Peu après sa première élection, en 1977, Paul Ancelin avait tenu à rencontrer les élèves officiers de réserve. On n’imagine évidemment pas qu’un tel homme puisse être intimidé par deux (2) habitants, une improbable Libre Pensée (sic !), voire même le Conseil d’Etat !
Francis Bergeron
Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 28 octobre 2017
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Guyane : Macron réveille les vieux démons - Journal du Vendredi 27 Octobre 2017
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Elisabeth Lévy sur France Inter : « Vous n’informez pas, vous endoctrinez »
Elisabeth Lévy était l’invitée de « L’Instant M » de France Inter ce matin. Elle s’est expliquée de ses propos tenus dans l’émission « Salut les Terriens » de Thierry Ardisson, dans laquelle elle regrettait que les humoristes de la radio publique soient devenus « les chiens de garde de la pensée unique ».
« L’Instant M » de ce matin, présenté par Sonia Devillers
Mardi, Alex Vizorek, l’un des amuseurs de la station qui officie également dans l’émission de Thierry Ardisson, s’était senti visé. Visiblement, le comique belge a mal pris le fait que son employeur télévisuel ait donné raison à Elisabeth Lévy lorsqu’elle déplorait le panurgisme des humoristes d’Inter.
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Les « califats localisés »
Par Ivan Blot, ancien député, haut fonctionnaire, ENA, écrivain, conférencier, essayiste ♦ Dans la revue du ministère des affaires étrangères russes, La Vie internationale, on trouve un article du rédacteur en chef Armen Oganessian qui s’inquiète de la création de « califats localisés » dans les villes d’Europe occidentale. Il constate que le grand nombre d’immigrés illégaux de religion musulmane est un obstacle à leur intégration.
Se retrouvant entre eux, dans un milieu perméable aux réseaux islamistes, ces populations constituent de plus en plus des enclaves où règnent la charia et les tribunaux islamistes. Les États sont dans l’incapacité d’enrayer cette évolution.
Selon M. Oganessian (*) :
« L’apparition de communautés monoethniques et monoreligieuses, une sorte d’enclaves fermées, a poussé à la faveur de l’autorisation de construire des mosquées accordées aux musulmans. C’est l’Arabie Saoudite qui a financé en large partie ; (…) les mosquées ont dressé une barrière entre les musulmans et la société ouest-européenne (…) selon l’institut de l’Orient de l’Académie des sciences de Russie. Et tout cela s’est opéré dans le cadre des droits et des libertés garantis par les constitutions démocratiques des pays occidentaux. (…) l’éducation des jeunes, les cours de Coran, l’arbitrage des conflits entre musulmans, entre travailleurs immigrés et employeurs, entre membres de la communauté et institutions, tout cela se faisait au sein des enclaves où l’autorité, incontestable et en dernier ressort, est détenue par l’imam. Les tribunaux de la charia ont commencé leurs activités dans presque l’ensemble de l’Europe occidentale en dominant les diasporas musulmanes et en se substituant aux cours de justice de l’État. Les tribunaux de la charia en Europe sont financés en majeure partie par le Qatar. Ces enclaves musulmanes incrustées en Europe sont désignées par le terme expressif de “califat localisé” ».
Ces territoires sont de fait sous la loi islamiste, notamment en ce qui concerne le statut des femmes, toute autre religion que l’islam est de facto interdite de séjour et rien ne s’oppose sérieusement à la diffusion des idées djihadistes.
Dans ces zones peuplées d’immigrés clandestins non recensés par la police (sauf dans quelques pays sérieux comme la Suisse et la Norvège), l’activité de recrutement et de formation des nouveaux djihadistes échappe aux forces de l’ordre. Ces petits « califats localisés » sont des territoires où les imams islamistes font régner la loi islamiste, la charia, et où les tribunaux islamistes concurrencent les tribunaux de l’État d’accueil.
Ces petits califats ont aussi pour tâche d’empêcher toute forme d’intégration de leur population à la population d’accueil. Ils ont leurs formes d’économie parallèle et laissent le trafic de drogue s’épanouir si c’est nécessaire économiquement. Ils peuvent aussi le combattre si nécessaire. Ce trafic est destiné à l’exportation en dehors du califat localisé. A l’intérieur du califat localisé, la consommation de drogue est étroitement contrôlée comme toute forme de délinquance d’ailleurs.
Les services de police du pays d’accueil se félicitent parfois de voir la délinquance diminuer dans certains blocs d’immeuble. La prostitution disparaît, la consommation de drogue se réduit, et les incidents liés à la petite délinquance sont beaucoup moins nombreux. Mais il ne faut pas s’en féliciter de façon superficielle. Cela signifie généralement que les islamistes révolutionnaires ont pris le contrôle de la population et notamment de la jeunesse. Superficiellement, le calme et l’ordre règnent. Mais certaines activités fleurissent en secret comme le trafic d’armes. Dans les pays occidentaux, notent les spécialistes russes, la population est désarmée (sauf certains pays comme la Suisse ou les États-Unis) mais les islamistes sont à peu près les seuls à accumuler les armes de façon occulte. La législation sur le port d’armes est ridiculisée. On sait qu’un terroriste sur les Champs-Élysées à Paris avait obtenu six ports d’arme différents dans différentes préfectures et pourtant il était sur le fichier S des suspects en terrorisme !
On ne peut pas dissocier le problème du terrorisme de celui de l’immigration clandestine, comme le veut la pensée officielle en Occident. Le terrorisme a des petites bases où peuvent s’exercer le recrutement et la formation des guerriers de l’islam révolutionnaire. Ces bases sont les territoires où les immigrés clandestins, ou légalisés pour certains, s’entassent en grand nombre de façon incontrôlée. Ces bases géographiques sont le socle des activités islamistes révolutionnaires, ce sont les « califats localisés ».
Il est à souhaiter que le califat de Syrie et d’Irak, Daech, disparaisse militairement de ces pays grâce aux forces russes, à l’armée syrienne, à l’armée irakienne, aux pechmergas kurdes et aux forces occidentales d’appoint. Mais même une telle victoire, qui semble proche aujourd’hui, n’empêchera pas le terrorisme de fleurir à partir des petits califats localisés dans les banlieues des villes d’Europe occidentale ou d’ailleurs. L’idéologie islamiste révolutionnaire va continuer à se répandre dans une jeunesse qui a perdu ses repères religieux, nationaux et culturels, même en l’absence d’un centre étatique visible. On a connu cela avec le socialisme révolutionnaire avant la révolution bolchevique en Russie. Les militants révolutionnaires organisaient des réseaux à partir de petites bases très structurées dans certains milieux ouvriers. Mao Tsé Toung a très bien dit que le militant révolutionnaire n’est efficace que s’il vit au sein du prolétariat comme le poisson dans l’eau. L’eau nourricière est présente pour nos djihadistes d’aujourd’hui et de demain dans les « califat localisés ».
La notion russe de « califat localisé » nous paraît très précieuse pour l’observation et la lutte antiterroriste dont nous avons besoin dans notre société déracinée. Ces califats sont des noyaux d’enracinement pour les terroristes à venir et doivent donc être combattus comme tels et non tolérés par des pouvoirs publics inconscients.
Outre l’action pour empêcher la multiplication des califats localisés, il faut aussi réarmer moralement le pays, mais, comme disait Kipling, ceci est une autre histoire !
Ivan Blot 23/10/2017
(*) La Vie internationale, 2016, page 110.
https://www.polemia.com/immigres-islam-europe-califats-localises-armen-oganessian/
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L’argumentaire des Identitaires sur la prétendue discrimination des banlieues
On nous le serine : l’Etat pratique une discrimination scandaleuse à l’égard des banlieues, qu’il abandonne à elles-mêmes. Dès lors, il ne faut pas s’étonner si ses habitants partent à la dérive. Pour faire litière de cette vaste blague, Les Identitaires ont réalisé un argumentaire, que nous publions ci-dessous.
1. Ils disent :
« Les habitants des banlieues sensibles sont traités comme des citoyens de seconde zone, ils sont mis à l’écart et discriminés. »
2. Pourquoi le disent-ils :
En insistant autant sur la discrimination dont seraient victimes les habitants des banlieues, ils disent que c’est aux Français de faire des efforts, de payer encore plus, pour régler les problèmes des banlieues sensibles.
3. Pourquoi c’est faux :
L’universitaire Dominique Lorrain (Directeur de recherche au CNRS) a publié en 2006 (« La dérive des instruments. Les indicateurs de la politique de la ville et l’action publique », in Revue française de science politique 2006/3 (Vol. 56), p. 429-455) une étude comparant le quartier sensible des Hautes-Noues [photo ci-contre], à Villiers-sur-Marne (94), et le quartier de la cité Verte, à Verdun.
Avec des caractéristiques sociales extrêmement proches (avec une différence notable : un taux d’étrangers beaucoup plus important aux Hautes-Noues), il a montré que les Hautes-Noues bénéficiaient d’un investissement public de 12 230 euros par habitant via la politique de la Ville, quand Verdun ne recevait que… 11,8 euros par habitant, soit mille fois moins d’argent.
De plus, les habitants de Verdun n’ont accès qu’à peu de commerces et d’équipements sportifs et culturels, alors que les habitants des Hautes-Noues peuvent rejoindre le centre de Paris en transport en commun en moins d’une demie-heure.
D’une manière plus générale, les banlieues sensibles bénéficient de tous les avantages offerts par la grande ville voisine : transports en commun fréquents et performants, marché du travail extrêmement dynamique (même pour les personnes peu ou pas diplômées), services publics denses, équipements culturels et sportifs, établissements d’enseignement supérieurs. Les immeubles sont rénovés dans le cadre de la politique de la ville, et les associations sont largement soutenues par les pouvoirs publics.
La France périphérique, la France des petites villes et des campagnes, n’a rien de tout cela : les habitants sont dépendants de la voiture pour le moindre trajet, les délocalisations d’usine condamnent des régions entières à la mort économique, les cinémas et bibliothèques sont rares, les services publics inexistants… Et pour que leurs enfants puissent faire des études, les familles doivent pouvoir leur financer un logement dans une grande ville. Cette situation fait dire à Dominique Lorrain que
« si l’on considère que l’égalité des citoyens d’une même nation se marque par la possibilité matérielle d’avoir l’usage de biens publics, alors les habitants de Meuse (et le même raisonnement peut être soutenu pour de nombreux autres départements) se trouvent discriminés ».
L’argumentaire des Identitaires est à télécharger ici.
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pour les Amis de Synthèse nationale
le samedi 2 décembre à partir de 15 h à Paris