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France et politique française - Page 2643

  • NICOLAS DUPONT-AIGNAN : « JE MAINTIENS - LA FRANCE EST COLONISÉE ! »

    À l’initiative de plusieurs personnalités politiques, notamment de Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, et de Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, la plate-forme des « Amoureux de la France » a été lancée mercredi. La vie publique et médiatique est aujourd’hui monopolisée par Macron/Mélenchon. Pour le député de l’Essonne, ce n’est plus possible. Il faut, selon lui, l’union par un programme et par un travail de terrain. C’est un combat de civilisation car Emmanuel Macron est en train de liquider la France.

    Qui sont les amoureux de la France ?

    C’est une initiative collective. Je ne suis pas tout seul.
    Je suis avec Jean-Frédéric Poisson, Emmanuelle Ménard, Julien Rochedy, Véronique Besse et Jean-Louis Masson, sénateur.
    Cette initiative collective veut faire cesser les divisions de droite, et au-delà pour que les patriotes et les républicains travaillent ensemble, sur le terrain, à un programme commun d’alternance.
    Je ne supporte plus de voir Macron et Mélenchon monopoliser la vie publique et médiatique.
    Des millions d’électeurs ne peuvent pas être ainsi condamnés aux divisions de leurs appareils politiques respectifs.
    Il faut l’union, par un programme et le travail de terrain.

    En d’autres termes, est-ce une « troisième voie » de droite ?

    Je voudrais que tous les amoureux de la France se prennent en main.
    Je pense à tous ceux qui partagent des valeurs communes, qui pensent que le combat culturel, la civilisation et l’identité de notre pays doivent l’emporter sur l’économisme, et qui veulent une économie de marché plus vive et de la solidarité.
    Il peut s’agir de personnes qui votent Front national, Debout la France, chrétien-démocrate, oz ta droite de Robert Ménard ou qui n’ont pas d’appartenances politiques.
    J’en appelle à tous ceux qui ne veulent pas voir liquider la France par Macron et qui ne veulent pas non plus que, lorsque Macron aura fait naufrage, voir Mélenchon arriver au pouvoir.
    Je dis aux électeurs, danger !
    Cette initiative n’est pas un nouveau parti. C’est une plateforme internet destinée à bâtir ce programme commun avec les électeurs. Nos électeurs sont à 90 % d’accord sur les points essentiels.
    Au sommet, monsieur Wauquiez ne veut pas parler à madame Le Pen. Chacun veut repartir dans son couloir. Cela n’a aucun sens.
    Il faut d’abord bâtir le programme commun d’alternance et écouter les Français. En 2020, il sera temps de voir qui incarnera tout cela.

    Vous aviez été choqué en déclarant que la France était en train de disparaître…
    Maintenez-vous vos propos ?

    Oui, je maintiens que la France est colonisée économiquement (grandes entreprises sont bradées), culturellement (langue française en voie de disparition au profit de l’anglais) et migratoirement. Il faut oser dire ce dernier point. Il suffit de se promener dans le pays pour voir notre civilisation et notre exception française en train d’être liquidées par Macron.
    Peut-on face à cela raisonner en termes de « boutique »? Peut-on vraiment se dire : « j’ai mon parti et je serai candidat en 2022 ». C’est cela l’enjeu ?
    C’est la défaite assurée.
    Je veux créer un électro-choc dans l’électorat de droite, et au-delà de la droite des patriotes et des républicains.
    Je veux leur dire que chacun doit apporter sa pierre à l’édifice. Nous devons additionner les talents et travailler pour ce programme.
    Le Front national commence un programme de rénovation, très bien.
    Laurent Wauquiez actualise heureusement la pensée des Républicains, très bien.
    Si ces partis ne travaillent pas ensemble, on n’y arrivera pas.

     

    On dirait une sorte « d’En Marche » de droite…
    Macron vous a-t-il inspiré ?

    Oui, j’avoue avoir été inspiré sur un point.
    Emmanuel Macron a au moins réussi une chose, la recomposition sur un clivage idéologique enfin pertinent.
    Il réunifie les mondialistes, les européistes et les ultras-libéraux dans une coalition.
    Il y a Le Modem, les Républicains En Marche, les Constructifs. Au moins c’est clair. Ils feront d’ailleurs naufrage ensemble parce qu’ils ne traitent pas les problèmes des Français.
    Nous, nous devons faire un peu la même chose dans la démarche. Non pas créer un parti, mais réunir sur un programme commun ceux qui tiennent à la France, à des valeurs et à une civilisation.
    Je pense notamment au monde rural qui disparaît, à l’aménagement du territoire, aux PME, aux artisans et à la question de l’euro qui va bien falloir trancher.
    Les points sur lesquels nous sommes en désaccord, il faut les évacuer car, ils sont accessoires par rapport aux points d’accord.
    Il faut choisir les points d’accord. Je veux forcer les appareils politiques à se parler et à travailler ensemble.

    Vous pourriez travailler par exemple avec Florian Philippot ?
    Vous voyez-vous régulièrement ?

    Je souhaite la bienvenue aux Patriotes de M. Philippot qui veulent participer à nos réunions en province, comme aux Fronts nationaux, comme aux Républicains. En revanche, s’il s’agit uniquement de raisonner en termes d’alliance de partis à partis pour recréer un autre mouvement, ce n’est pas l’objet.
    D’ailleurs monsieur Philippot a fait une démarche de division. Je ne sais pas qui en est le responsable. Je ne veux pas me mêler des affaires entre Marine Le Pen et lui. Mais, je suis convaincu que nous y arriverons par l’union, et pas par la création de partis différents.
    Monsieur Philippot est autant le bienvenu que Robert Ménard et que les autres, mais pas pour un rassemblement de têtes.
    Le but est de voir quels sont les points communs à la base.
    Il ne faut pas laisser Macron dominer la vie politique en ayant choisi son opposition.
    Mélenchon est l’opposition de Sa Majesté.
    Vous remarquerez que les deux personnalités qui prennent 80 % du temps de parole sont en décalage avec 80 % des Français. En effet, 80 % des Français s’intéressent à des thèmes qui tournent autour du contrôle des frontières, du refus des communautarismes, de l’aide au PME, etc.
    Il y a une espèce d’instrumentalisation et de manipulation médiatique gigantesque qui voudrait faire croire aux Français qu’il y a que Macron ou Mélenchon.
    C’est aussi un peu de notre faute puisque nous sommes trop divisés.

    Mais la droite n’est plus divisée….Elle est en lambeaux !

    Vous avez raison !
    Il faut que la droite soit la droite, mais surtout que les patriotes définissent un programme sérieux capable de convaincre les Français.
    Je reviens sur notre initiative qui a cette ambition.
    Cette plate-forme internet contient déjà 300 questions.
    J’invite ceux qui lisent Boulevard Voltaire à y aller et donner leur avis.
    Ils verront les résultats et pourront en parler autour d’eux.
    Je veux que l’immense peuple de droite, et au-delà les patriotes de droite et les patriotes qui n’appartiennent à aucune couleur politique, se réveillent.

    http://www.bvoltaire.fr/maintiens-france-colonisee/

  • Mosquée de Poitiers : la déclaration intégrale de Damien Rieu devant le tribunal

    Damien-Rieu-Mosquée-Poitiers.jpg

    Mosquée-de-Poitiers-Génération-Identitaire-300x111.jpgPoursuivi dans l’affaire de l’occupation du toit de la mosquée de Poitiers en octobre 2012, Damien Rieu s’est présenté, vendredi dernier, cinq ans après les faits, devant le tribunal correctionnel de Poitiers. Avant de garder le silence, comme il en tout à fait le droit, il a tenu à lire une déclaration, ce que le procédure lui permettait également. Nous publions ci-dessous cette intervention dans son intégralité, accompagnée de notes en bas de page de Novopress.

    « Je vous remercie de m’accorder un temps de parole. J’ai en effet choisi de ne pas répondre à vos questions, non par irrespect à l’égard du Tribunal, mais considérant d’une part que les explications qui vont suivre se suffisent à elles-mêmes, et d’autre part parce que j’estime que ma place n’est pas dans ce tribunal aujourd’hui. 

    Gen1-300x201.jpgJe voudrais tout d’abord vous dire toute ma fierté d’être renvoyé devant le tribunal par les islamistes de l’UOIF, pour avoir participé à l’occupation pacifique du chantier de l’une de leur mosquée, le 20 octobre 2012. Il est important de rappeler que l’UOIF est l’antenne française des Frères musulmans en France, une organisation classée comme terroriste et interdite dans de nombreux pays.

    L’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, Boubaker El Hadj Amor, sans doute présent aujourd’hui dans le public, est d’ailleurs le vice-président de cette organisation. (1)

     

    Il est également le directeur de l’IESH, un sulfureux institut de formation des imams qui a reçu le cheik Youssef Al Qaradawi, un dangereux prédicateur islamiste recherché par Interpol et désormais interdit de séjour aux USA, au Royaume-Uni et en France.

    Pour bien situer, Youssef Al Qaradawi légitime les attentats suicides, la mise à mort des juifs et des homosexuels, la violence contre les femmes et a participé au financement d’Al Qaïda.

    udc_minarets_ge_resultat-250x350.jpgAujourd’hui encore, quand on se rend sur le site internet de l’institut présidé par l’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, Iesh.orgon trouve son nom inscrit en référence dans l’onglet Conseils et Fatwas. (2)

    Je rappelle également qu’en novembre 2014, l’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, également professeur, s’était opposé à la diffusion d’un fascicule par le rectorat sur « la prévention de la radicalisation en milieu scolaire ». J’ai également ici des photos extraites de la page Facebook de la mosquée de Poitiers, où nous pouvons voir des fillettes de 6 ans en hijab (3) et des publicités de conférences avec les prédicateurs Hani Ramadan et Hassan Iquioussen, notamment connus pour ses sorties antisémites et ses propos sur les apostats auquel il faudrait mettre, je cite, 12 balles dans la peau.

    J’invite donc chacun à ne pas se laisser avoir par l’habile vernis de tolérance régulièrement utilisé par Boubaker El Hadj Amor, pour cacher la vraie nature de sa mosquée. 

    Ne soyons pas naïfs : oui la mosquée de Poitiers est radicale, oui les plaignants veulent interdire la critique de l’islamisme.

    Maintenons que nous savons qui est qui, je souhaite revenir sur les faits qui me sont reprochés. Après cinq longues et intenses années d’instruction, il n’en reste que deux :

    Tout d’abord les dégradations.On nous reproche d’avoir déplacé des tapis de prières. Aussi je demande aux plaignants de nous expliquer : que faisaient des tapis de prières sur ce chantier ? Ce chantier était-il utilisé comme une salle de prière annexe en toute illégalité ? C’est probable. Je tiens également à rappeler que ces tapis n’ont d’ailleurs été ni volés ni dégradés : ils ont simplement été déplacés et ont pris l’eau, car il pleuvait ce 20 octobre 2012 à Poitiers.

    Ensuite, concernant les faits d’incitations à la haine, on nous reproche notamment d’avoir utilisé le nom d’un personnage historique (4). Faut-il le retirer des livres d’Histoire au nom du politiquement correct et interdire aux Français de prononcer son nom ? 

    Vous en déciderez.

    Je tiens néanmoins à souligner que le premier à avoir inscrit la mosquée de Poitiers dans cette dimension historique, c’est son imam lui même, qui, pour récolter des fonds pour sa construction, avait fait référence à la symbolique de l’histoire de la ville.

    Je rappelle enfin que cette occupation citoyenne d’un chantier s’est déroulée de manière totalement pacifique, et que les participants réclamaient un référendum sur l’immigration et la construction de mosquée, comme cela a été fait chez nos voisins suisses.

    Alors si la méthode peut paraître un peu cavalière, j’en conviens, et même si depuis, ne faisant plus partie de Génération identitaire, j’ai choisi d’exprimer mes convictions patriotes sur d’autres terrains et avec des méthodes plus conventionnelles, il n’y a objectivement rien dans ce dossier qui puisse nous être reproché aux yeux de la loi, hormis peut être le fait d’avoir eut raison trop tôt. 

    Car si en 2012 la chose était peut être moins évidente, personne ne peut aujourd’hui, en 2017, nier le fait que les problématiques de l’islamisme et de l’immigration soient au cœur des débats de société et des enjeux de sécurité qui préoccupent les Français.

    Si votre tribunal décide de nous condamner, alors il offrira une victoire symbolique à des islamistes radicaux et enverra un signal terrible à toutes les victimes du terrorisme islamiste et à tous ceux qui risquent leur vie pour dénoncer cette menace dans notre pays.

    Un islamisme qui, faut-il le rappeler, a tué des centaines de Français, de Charlie Hebdo au Bataclan, de la promenade des Anglais à Marseille.

    Je finis d’ailleurs cette intervention en demandant au tribunal et au public de bien vouloir respecter une minute de silence en la mémoire de Laura et Maurane, tuées il y a 15 jours par un migrant clandestin islamiste. (5) »

    Damien Rieu

    Notes de Novopress :

    (1) Effectivement présent, il s’est même constitué partie civile à l’audience. Il a confirmé avoir été vice-président de l’UOIF mais a déclaré ne plus l’être.

    (2) L’imam El Hadj Amor a confirmé la présence de Youssef al Qaradawi dans l’organigramme de l’IESH, comme président de son « conseil scientifique », mais a expliqué avec art que celui-ci n’y figurait pas à titre personnel mais en vertu de sa fonction au sein du Conseil européen de la fatwa !

    (3) Là encore, l’imam a confirmé mais a expliqué que ces fillettes étaient ainsi vêtues sur décision de leurs parents, et que d’autres n’étaient pas couvertes.

    (4) Il s’agit bien sûr de Charles Martel. Voir à ce propos le long compte-rendu d’audience publié par l’hebdomadaire Minute dans son numéro de cette semaine.

    (5) Minute de silence qui n’a pas été respectée.

    https://fr.novopress.info/208133/mosquee-poitiers-declaration-integrale-damien-rieu-tribunal/

  • 20 milliards d'euros pour l'UE

    L’Assemblée nationale a voté lundi soir l’augmentation de la contribution française au budget de l’Union européenne, à hauteur de 20,2 milliards d’euros en 2018. C’est un record absolu.

    Le texte a été adopté par 80 voix contre 8. Il y avait donc… 489 absents. 

    Ceux qui ont voté contre sont :

    France Insoumise :

    • Éric Coquerel
    • Alexis Corbière
    • Jean-Luc Mélenchon

    Communiste :

    • André Chassaigne

    FN :

    • Louis Aliot
    • Emmanuelle Ménard
    • Ludovic Pajot

    NI :

    • Marie-France Lorho

    Michel Janva

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  • DOMINIQUE MARTIN : « EMMANUEL MACRON SERT L’EUROPE AU DÉTRIMENT DE LA FRANCE ET DES ENTREPRISES FRANÇAISES »

    L’accord passé lundi soir au sujet de la directive travailleurs détachés est présenté comme une victoire pour notre pays par le gouvernement et nombre de médias.

    Dominique Martin, député Front national au Parlement européen, n’est pas d’accord sur cette analyse et explique pourquoi au micro de Boulevard Voltaire en donnant des exemples concrets, notamment dans le transport routier.

    Dominique Martin, Emmanuel Macron a salué hier une victoire européenne avec la conclusion de l’accord sur les travailleurs détachés.
    Cet accord ne satisfait visiblement pas le Front national. Vous prétendez que cet accord continuera à créer des inégalités entre les travailleurs.
    Comment en êtes-vous arrivés à cette conclusion ?

    Monsieur Macron a fait des promesses au service de l’Europe et non pas au service des travailleurs français. Nous sommes très loin du compte.
    Sa pseudo-victoire est de ramener la durée initialement prévue à 24 mois à 12 mois avec la possibilité de rallonger de 6 mois. Or nous savons qu’au niveau européen la moyenne du détachement est de 4 mois.
    En France, la durée moyenne d’un détachement est de 35 jours.
    On voit bien que, même en réduisant à 12 mois plus 6 mois, on est au service des grosses entreprises c’est-à-dire des lobbys, les gros donneurs d’ordre du BTP et du transport routier pour leur permettre de continuer à utiliser ce système de dumping social au sein de l’Union européenne. Il veulent en fait continuer à aller chercher les travailleurs dans les pays de l’Est payés moins cher. Ils disent qu’il y aura égalité de rémunération, certes, mais pour quelle durée de travail ? On ne sait pas.
    De plus, les charges sociales restent celles du pays d’origine.
    Ce n’est pas une victoire, c’est de l’enfumage, comme on en a l’habitude.

    On sait que le secteur routier a été exclu des accords.
    Pour vous, est-ce une opération de communication ?

     

    C’est le deuxième scandale !
    Le nombre d’entreprises de transport françaises a été divisé par 3 en moins de 15 ans.
    En moins de 15 ans, les deux tiers des entreprises françaises de transport ont disparu.
    Ce pseudo-durcissement ne s’appliquera pas aux transports.
    Au détriment du transport français, les gros lobbys de transport vont continuer soit à créer des filiales dans les pays de l’Est, soit à créer des plateformes et embaucher en grand nombre des chauffeurs routiers des pays de l’Est dont on connaît les conditions déplorables de travail.

    Le Front national reproche-t-il à M. Macron de faire davantage le jeu de l’Europe que celui de la France ?

    Complètement.
    Il fait comme avec le drapeau européen qu’il veut imposer à la longue pour supprimer le drapeau tricolore de nos assemblées.
    Monsieur Macron sert l’Europe au détriment de la France, mais surtout des travailleurs et des entreprises françaises.
    C’est une évidence.
    Ce n’est pas le seul mensonge que monsieur Macron a émis sur cette modification qui au départ devait être un durcissement. Par la suite, on s’aperçoit que c’est un assouplissement au service de la construction de l’Union européenne.

    Que propose le Front national pour contrer cette décision ?

    C’est simple, nous proposons la suppression pure et simple de la directive du travailleur détaché.
    Premier point, le détachement a toujours existé.
    Par exemple, quand une entreprise française achetait une machine à une entreprise européenne ou étrangère, le fournisseur envoyait la machine accompagnée d’un ou deux techniciens pour l’installer. C’était du vrai détachement de travailleurs ou de techniciens, sachant que l’un ou l’autre restait à la charge de l’entreprise du pays d’origine avec salaire et coût sociaux. Cela n’avait pas d’impact sur le monde du travail en France.
    Cela a toujours existé, mais la création d’une directive travailleur détaché leur a permis d’utiliser des travailleurs moins chers.
    Deuxième point, les quatre piliers de l’Union européenne sont la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux. On ne pourra donc jamais empêcher un travailleur étranger de venir travailler en France. C’est ce qu’on appelle une immigration économique.
    Le droit du travail et le droit de la sécurité s’appliquent lorsqu’un immigré économique arrive en France. Il n’y a aucun impact financier pour l’entreprise qui le fait venir à moins de l’exploiter ou de développer le travail au black.
    Cette directive n’a aucun sens.
    Il faut continuer les échanges commerciaux entre les Etats nations, c’est-à-dire le titre de notre groupe, l’Europe des nations et des libertés.

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-sert-leurope-detriment-de-france-entreprises-francaises/

  • Mosquée de Poitiers : les dégradations reprochées aux Identitaires n’ont pas été établies

    Gen1-600x402.jpg

    Minute-Poitiers-Couv-251x350.jpgLe 20 octobre 2012, plus de soixante-dix militants de Génération identitaire investissaient le toit de la mosquée de Poitiers, en construction, pour réclamer un référendum sur l’immigration et la construction de mosquées. Vendredi dernier, l’affaire est arrivée devant le tribunal correctionnel de Poitiers pour une journée d’audience « surréaliste », ainsi que l’écrit l’hebdomadaire Minute qui avait dépêché un envoyé spécial et y consacre deux pages dans son édition de cette semaine. Parmi les incriminations retenues contre les cinq prévenus, des « dégradations ». Malgré les efforts du procureur de la République, de l’imam et des parties civiles pour les faire reconnaître et lourdement condamner par le tribunal, les débats n’ont pas permis d’établir qu’elles avaient été commises. Extrait de l’article de Minute.

    Minute-Poitiers-300x208.jpg« Les différentes incriminations étaient tombées au fil des années mais restait encore la « dégradation ». De quoi ? Des tapis de prière ! Ce devait être de beaux tapis parce que la note présentée s’élève à 8 979 euros. TTC ? On espère. Le 20 octobre 2012, où il pleuvait comme à Gravelotte – bataille de 1870 qu’on se permet de citer vu que monsieur le procureur n’en a pas contesté la réalité –, quelqu’un, qui n’a pas été identifié, a pris ces tapis et les a montés sur le toit… où ils ont pris l’eau !

    Me Jérôme Triomphe a ironisé : « Quand on a un linge mouillé, on le met sur une corde et on le fait sécher ! » Pas l’imam de la mosquée en construction, qui, lui, a laissé ses fichus tapis sous la pluie le temps qu’un huissier vienne constater que la pluie mouille, ce qu’il a fait… au bout de cinq jours !

    D’où un certain nombre de questions qui n’ont pas trouvé de réponses à l’audience et pour cause : pourquoi n’avoir pas fait sécher lesdits tapis ?pourquoi les avoir laissés sous la pluie continue durant tout ce temps ? qu’est-ce qui prouve que ce n’est pas plutôt ce délai qui les a irrémédiablement dégradés si tant est qu’ils aient été ? au fait, combien de tapis faudrait-il rembourser vu que l’huissier n’en a pas consigné le nombre et que, zut de flûte, ils n’ont pas été placés sous scellés et auraient été jetés ? Etc. Sans compter la question subsidiaire, relative à ce qu’on appelle communément l’« effet d’aubaine »…

    Anticipant peut-être ces difficultés, l’imam avait préalablement invoqué un argument définitif : la « souillure morale » qu’il aurait ressentie ! Par ailleurs, une photographie montre un manifestant en train d’uriner. Sur un tapis ? Non, ça, on ne le voit pas. Ben alors ? « Une souillure morale », on vous dit. Et au fait, monsieur le recteur, avec tout le respect qu’on vous doit, quoi c’est-y qu’ils faisaient là, ces tapis ? Z’aviez les autorisations pour tenir culte dans un chantier ?

    Les explications qui suivirent furent tellement embrouillées qu’on a compris que non mais oui, c’est-à-dire que formellement, pas tout à fait, mais que le préfet était au courant et que d’ailleurs, monsieur le président, je vous le jure, j’ai toujours entretenu d’excellentes relations avec tous les préfets successifs. Sur ce point-là, on veut bien le croire.

    Au chapitre des dégâts (cochez la case dommages et intérêts), l’avocat de la mosquée a bien tenté d’expliquer que toute l’étanchéité du toit était à refaire car elle avait été dégradée par le percement de trous pour accrocher les banderoles, préjudice estimé à 12 295 euros, mais les avocats ont eu vite fait de lui rappeler que cela ne figurait pas dans l’ordonnance de renvoi en correctionnelle, manière courtoise de lui signifier qu’il ne fallait pas non plus trop pousser mémé dans les orties. Restait une histoire de piques pour dissuader les pigeons de se poser sur le toit qui auraient chu (les piques, pas les pigeons) au sujet de laquelle les avocats de la défense ont eu l’élégance de ne pas demander si on ne prenait pas leurs clients pour des colubridés. »

    Extrait d’un long article paru dans Minute n° 2844 daté du 25 octobre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Préparation des élections : les socialistes se sont surpassés en 2017

    Le coût moyen par électeur inscrit pour les élections présidentielle et législatives revient environ à 8,50€ au lieu des 5€ prévus... Une idée pour faire des économies ? La suppression du financement public des partis politiques...

    P

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une pétition pour retrouver la Région Lorraine

    lorraine-588x330.jpg

    La colère gronde dans les régions. Aujourd’hui la Lorraine. Polémia reprend ce texte publié le 21 octobre dernier par le Groupe BLE Lorraine sur AgoraVox et le soumet à ses lecteurs sous la forme d’une information. Cela veut dire que, en l’état, cette position d’une région n’est pas forcément cautionnée par notre fondation.
    Polémia

    Une pétition en ligne intitulée « Rendez-nous la Lorraine » a été lancée jeudi 18 octobre 2017. Celle-ci s’adresse à l’ensemble des sénateurs et députés lorrains, ainsi qu’aux quatre présidents des Conseil départementaux lorrains.

    Elle fait suite au dépôt de proposition de loi des sénateurs lorrains Jean-Louis Masson et Christine Herzog visant à organiser un référendum pour revenir à notre Région Lorraine et créer un Conseil Unique de Lorraine par la fusion des quatre départements lorrains.

    En l’espace de 48 heures, cette pétition a déjà recueilli plus de 500 signatures. Parmi les signataires, on retrouve notamment les sénateurs Masson et Herzog, qui soutiennent officiellement et publiquement cette initiative, ainsi que d’autres personnalités politiques de Lorraine, à l’image du Président du Parti Lorrain, Thomas Riboulet, mais aussi des représentants de la société civile et des citoyens.

    Rappelons que le Grand Est a été imposé à la Lorraine sans concertation ni consultation de ses élus et encore moins de ses habitants. Comme l’a récemment démontré la Cour des Comptes dans un rapport, il n’a ni généré les économies mises en avant, ni simplifié le « mille-feuille » territorial français. Pire, la fusion des régions a même généré des surcoûts ! En Lorraine, territoire à l’identité affirmée, cette fusion a généré un sentiment inexpugnable d’inégalité de traitement manifeste au profit de l’Alsace. L’élection d’un nouvel Alsacien pour succéder à un autre au poste de président de région renforce cette impression. Sans compter l’attribution des différentes subventions.

    D’une superficie de 23 547 km2, la Lorraine fait les trois quarts de la Belgique et est plus grande que plusieurs Länder allemands comme la Sarre, Brême, Hambourg ou encore la Rhénanie-Palatinat. La différence avec nos voisins fédérés, qui font partie d’une république fédérale et non d’un système centralisé comme en France, ne réside donc pas dans la taille critique des territoires, mais bien dans l’attribution des compétences et du budget. Le Grand Est a ainsi un budget annuel comparable à celui de la seule Ville de Bâle, à savoir environ deux milliards d’euros, qui est très éloigné de celui d’un Land comme la Bavière qui culmine à plus de soixante milliards d’euros par an.

    Au-delà de l’aspect culturel et historique, la Lorraine apparaît comme le bon échelon administratif et territorial, celui proche des citoyens. En fusionnant ses quatre départements, dont les compétences ont été réduites principalement aux champs d’action sociale, de véritables économies seraient réalisées. Un exemple parmi d’autres : il n’y aurait en effet plus qu’un seul Conseil Territorial et non plus quatre, soit quatre fois moins d’élus mais des élus représentatifs de chaque composante des territoires lorrains. Plus proche des habitants et plus économique, donc plus efficient, le retour d’une Région Lorraine est par conséquent souhaitable par la création d’un Conseil Unique comme le soutiennent les sénateurs Masson et Herzog. Cette pétition doit apporter du poids à toute initiative en ce sens

    Groupe BLE Lorraine 21/10/2017

    Source : agoravox.fr

    https://www.polemia.com/une-petition-pour-retrouver-la-region-lorraine/

  • Virginia Vota Un an de Youtube : merci à vous ! L'avenir de la chaîne ?