Adrien Abauzit donnera une conférence
pour les Amis de Synthèse nationale
le samedi 2 décembre à partir de 15 h à Paris
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Adrien Abauzit donnera une conférence
pour les Amis de Synthèse nationale
le samedi 2 décembre à partir de 15 h à Paris
Longtemps bien seul, dès 2013, j’ai révélé aux Parisiens et aux Français qu’Anne Hidalgo avait bénéficié d’une scandaleuse retraite à l’âge de 52 ans tout en cumulant sa pension avec de grasses indemnités à la mairie de Paris.
Puis j’ai posé la question : qu’avait-elle bien pu faire au cabinet du garde des Sceaux, puis à l’inspection du travail, tout en étant candidate aux élections et, par la suite, première adjointe au maire de Paris ? Sans compter qu’elle y a ajouté un mandat de conseiller régional en 2004.
Un cumul impossible à tenir physiquement car il s’agit d’au moins deux, sinon trois activités à plein temps. C’est ce cumul qui lui a, du reste, permis de bénéficier d’une retraite aussi confortable qu’anticipée.
Hidalgo, favorisée par l’omerta des médias qui lui mangent dans la main, n’a pas cru devoir répondre. Notre-Drame-de-Paris, le très documenté livre d’Airy Routier et Nadia Le Brun, a reposé ces questions sans davantage obtenir de réponse.
Enfin (grâces lui en soient rendues) un journaliste courageux, Philippe Eliakim, vient, dans Capital, d’enfoncer le clou en détaillant la période où, entre 2000 et 2003, Hidalgo faisait campagne électorale puis était élue alors qu’elle était censément membre d’un cabinet ministériel, puis retournée au ministère du Travail.
Hidalgo est désormais coincée et ne peut plus faire jouer la loi du silence. Elle avance donc des explications vasouillardes et annonce qu’elle va porter plainte pour diffamation. Mais sa contre-offensive ne tient pas la route.
Explications…
Reprenons très synthétiquement les faits tels qu’on peut les établir en y intégrant les explications trouvées par Eliakim.
Jusqu’en avril 2002, l’inspectrice du travail en chef Anne Hidalgo a été mise à disposition du cabinet de Marylise Lebranchu, alors ministre de la Justice. Problème : après quelques semaines de travail à son arrivée en novembre 2000, « elle est partie faire sa campagne municipale, et on ne l’a pratiquement plus revue », indique un ancien conseiller cité par Capital. Après la défaite de Lionel Jospin à la présidentielle, Anne Hidalgo est ensuite officiellement réintégrée à la direction régionale du travail d’Île-de-France et touche le salaire correspondant, sans pour autant y mettre les pieds, poursuit le mensuel.
« Une situation, poursuit Capital, qui prend finalement fin début 2003 sous pression du syndicat SUD-Travail, qui s’était emparé du dossier, avait entamé des démarches auprès de la Cour des comptes, de la Commission des comptes de campagne, de la mairie de Paris, et avait saisi la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs). »
Un arrêté du 7 janvier 2003 place Anne Hidalgo rétroactivement en détachement à la mairie de Paris et lui réclame le remboursement d’un peu plus de 21.000 euros, correspondant à ce qu’elle a perçu depuis la fin du cabinet Lebranchu.
Il faut bien comprendre que, durant tout ce temps, le cumul d’emplois auquel elle s’est livrée est matériellement impossible.
Par
TRIBUNE - Emmanuel Macron a reconnu officiellement lors du Conseil européen des 19 et 20 octobre les symboles « étatiques » de l'Union Européenne, notamment le drapeau et l'hymne européen. Laurent Ottavi montre ici [Figarovox 20.10] que le Président de la République participe à la dilution du politique dans une Europe postpolitique. Nous ne connaissons pas
Emmanuel Macron l'a montré lors des premiers mois de sa présidence : il aime les symboles. Il sait qu'ils n'ont rien d'anecdotique.
Le débat récent sur le drapeau européen, qu'Emmanuel Macron a reconnu officiellement lors du Conseil européen des 19 et 20 octobre, est donc tout sauf un sujet marginal.
L'introuvable Etat européen
Le drapeau fait partie des cinq symboles de l'Union européenne, avec l'hymne, également officiellement reconnu, l'euro, la devise « unis dans la diversité » et la journée de l'Europe le 9 mai.
Ces symboles sont dits « étatiques » alors que l'UE n'a ni Etat ni nation. Elle n'est pas une Europe des nations mais elle n'est pas non plus une nation européenne. Il existe bien une monnaie européenne, mais tous les pays ne l'ont pas adoptée et, privé du fédéralisme lui permettant de combler par la solidarité les divergences qu'une monnaie unique génère, elle est incomplète.
Surtout, il n'y a pas de « souveraineté européenne » de laquelle un Etat européen puisse émaner. Depuis la création de l'UE, ce sont au contraire les divergences entre les nations, aussi bien économiques que politiques, qui se sont accentuées.
L'euro est très révélateur des contradictions de l'Union européenne. Les billets sont signés par le gouverneur de la banque centrale européenne, banque sans Etat, et marqués d'un copyright comme pour une entreprise. Ils sont coupés de toute histoire nationale mais aussi de l'histoire européenne, précisément parce que celle-ci est faite des histoires des nations.
Après que bien des symboles sont écartés au motif qu'ils « succombent du fait du biais national » (Van Middelaar), il fût décidé qu'au recto des billets devaient apparaître des personnalités anonymes et au verso des éléments architecturaux. Ceux-ci ont finalement été représentés à la fois au recto et au verso. Ils n'ont rien à voir avec des monuments existants.
L'étude des billets suffit à comprendre pourquoi l'euro est condamné à s'effondrer. S'il n'a pas de « visage », comme l'écrit Hervé Juvin, c'est parce qu'il est une « monnaie sortie de l'histoire ». Il ne correspond pas aux réalités.
Subordination du national au supranational
Le processus dit d'« intégration européenne » n'a, certes, pas les mêmes conséquences pour tous les pays.
L'Allemagne a utilisé l'Union européenne, comme l'a montré Marie France Garaud dans ses écrits, pour se reconstituer pacifiquement un Etat. C'est pourquoi le chancelier Kohl avait demandé dans une lettre adressée à François Mitterrand l'accélération du calendrier de mise en place d'une Union économique et monétaire et un nouveau traité, qui deviendrait le traité de Maastricht, « pour des raisons de politique intérieure ».
Depuis, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe selon laquelle il ne peut y avoir de démocratie européenne en l'absence de peuple européen veille à la primauté de la loi fondamentale allemande, alors qu'en France les traités ont été constitutionnalisés.
En France, ajouter au drapeau français le drapeau européen revient à subordonner le national au supranational.
Le drapeau européen fait partie du portrait officiel du président de la République depuis Nicolas Sarkozy, sous la présidence duquel a été ratifié le traité de Lisbonne. Il se trouve au Palais Bourbon, où siègent les représentants du peuple, depuis 2008.
Accoler deux drapeaux lors d'une rencontre entre chefs d'Etat ne participe pas du tout de la même logique, chacun représentant son propre pays et portant ses intérêts propres. Le drapeau européen marque l'ascendant d'un objet non politique et sans légitimité, puisqu'assis sur aucune souveraineté européenne et rejeté par les Français en 2005, sur la nation, cadre de la démocratie.
Par ses choix symboliques, Emmanuel Macron s'inscrit pleinement dans la continuité des dernières décennies plutôt qu'il ne contribue à édifier une « nouvelle Europe » illusoire, qui comporterait enfin la solidarité nécessaire à sa viabilité.
Le faux débat sur « l'emblème confessionnel »
Les parlementaires insoumis ont cependant amené le débat sur un autre terrain, celui de la dimension religieuse ou non du drapeau, qui - en l'occurrence - paraît bien anecdotique.
Le drapeau européen date de 1955. Il était d'abord celui du Conseil de l'Europe. Le fonctionnaire à l'origine du drapeau se serait inspiré d'une médaille représentant la Vierge Marie.
Cependant, contrairement à ce qui a pu être dit, les douze étoiles ne sont pas une référence directe aux apôtres. Le nombre d'étoiles était initialement de quinze ; il fût décidé de le ramener à douze car - entre autres raisons - dans la symbolique c'est le nombre de la perfection et de la plénitude. En revanche, comme l'a souligné Alexis Corbière, le drapeau a bien été adopté le jour où l'on fête l'Immaculée Conception.
Outre que l'inspiration dudit fonctionnaire ne signifie pas une volonté délibérée de marquer religieusement le drapeau européen, il semble que toute préoccupation religieuse ait été étrangère à l'attribution du symbole du Conseil de l'Europe à la communauté économique européenne dans les années 1980.
Parler d'« emblème confessionnel » est inadapté, et cet argument en dit sans doute plus sur ceux qui l'ont émis que sur l'objet sur lequel il porte. Ce que les députés Insoumis semblent surtout regretter, c'est que l'Europe - et non pas l'Union européenne - ait des racines romaines, grecques et judéo-chrétiennes.
L'antécédent de 2005
Les Insoumis ont avancé un autre argument bien plus intéressant. Le peuple français a rejeté en 2005 le traité qui comprenait les symboles européens. Le traité de Lisbonne qui s'y est substitué, bien qu'il reprenne l'essentiel du texte précédent, ne les conserve pas. 16 des 28 Etats les ont reconnus dans la déclaration 52 annexée au traité de Lisbonne : la France, l'Irlande et les Pays-Bas n'en font pas partie. Cela n'a pas empêché un emploi fréquent de ces symboles en France, lors de la fête nationale du 14 juillet par exemple, sur les portraits officiels des présidents comme il a été dit ou au fronton des bâtiments publics.
Les Français, bien sûr, n'ont pas voté « non » au TCE parce qu'ils étaient contre le drapeau ou l'hymne européens mais ils sont indissociables du contenu du traité qui a motivé les refus des peuples. Ils ont de fait été amenés en 2005 à symboliser la logique supranationale à l'œuvre qui défait les nations. Les parlementaires, comme l'a déclaré Jean-Luc Mélenchon, devraient en conséquence pouvoir s'exprimer sur la reconnaissance officielle du drapeau et de l'hymne européen. Mais cela reste bien insuffisant.
L'organisation d'un référendum sur les questions européennes où tous les enjeux seraient clairement posés fait cruellement défaut. Il est encore très improbable dans la mesure où 2005 et ses suites sont encore dans toutes les têtes dirigeantes.
Au nom de l'impératif européen, la voix du peuple français est condamnée au silence.
Laurent Ottavi est auteur à Atlantico et Liberté Politique.
Selon le Figaro, vingt pour cent des djihadistes français opérant au Moyen Orient continuent à percevoir leurs allocations sociales. Selon les policiers spécialisés chargés de l’enquête, le djihadiste qui part pour la guerre sainte « coupe son téléphone, achète des billets et vide son compte », mais ses proches s’arrangent « pour faire acheminer de l’argent frais ». Munis de leurs cartes avec photos, des parents le touchent à Pôle emploi ou à la CAF pour l’envoyer « par mandat en direction des zones de combat via la Turquie notamment ». Ces fonds publics restent peu importants (500.000 euros en cinq ans), mais pèsent particulièrement lourd aujourd’hui quand, avec la débâcle, Daech a perdu ses sources de financement principales.
http://reinformation.tv/djihadistes-francais-allocs-syrie-vite-76430-2/
Certes, Laurent Wauquiez devrait être élu à la présidence des Républicains. Mais ceux-ci, qui ont décidé hier d’exclure les Constructifs, n’ont pas pu le faire faute d’avoir atteint le quorum au bureau politique du parti ! Pas très sérieux tout ça mais, pour Eric Zemmour, très révélateur de ce qu’est devenue cette formation, peu digne héritière du mouvement construit par le général de Gaulle.
L’éditorialiste s’en est gaussé avec férocité ce matin sur RTL :
« Il était une fois un grand parti politique, un monument de l’Histoire de France. Il y avait eu dans ses rangs des ministres du général de Gaulle, et même des premiers ministres […] Certains avaient été des résistants, parfois des héros. […] Ces hommes-là tutoyaient l’histoire. »
Et puis…
« Puis ces géants ont eu des enfants qui, eux-mêmes, ont eu des descendants. Les lois de la génétique politique sont parfois imprévisibles : les géants ont donné des nains. »
Et d’enchaîner :
« Les géants se demandaient si la France devait abandonner l’Algérie française, sortir de l’Otan, approuver le traité de Maastricht. Les nains se demandent s’il faut exclure Thierry Solère ou Franck Riester […] Non seulement les Républicains traitent de sujets dérisoires, mais il n’y a plus personne pour les traiter. C’est la double peine. »
Pour Eric Zemmour, l’opposition entre deux droites irréconciliables – entre ceux qui lorgnent vers le FN et ceux qui sont proches de Macron –, est « un jeu de rôles.
« Chacun porte un masque avec une mauvaise foi qui n’a d’égale que leur manque de talent. Les Républicains n’ont plus de raison d’être car ils sont dans l’opposition à un pouvoir qui fait la politique qu’ils auraient conduite s’ils avaient gagné. L’électorat de droite l’a d’ailleurs bien compris qui rallie massivement le nouveau président. »
L’éditorialiste va plus loin et s’en explique :
« Les Constructifs et leurs alliés ministres en rajoutent en prétendant que leur cible principale, Laurent Wauquiez, va droitiser leur cher et vieux parti, qu’il va enfermer Les Républicains dans un réduit droitier identitaire en oubliant que ce sont eux qui depuis la création de l’UMP, ont enfermé la droite dans un réduit centriste et politiquement correct. »
Deux droits irréconciliables, vraiment ? Foutaise !
« Ils théorisent les deux droites irréconciliables alors qu’il devraient parler des deux centres irréconciliables, le centre qui veut aller chez Macron et le centre qui veut rester dans l’opposition. Ils font mine de soupçonner Wauquiez d’abattre la digue qui sépare les Républicains du Front national, ils ont la main sur le cœur, pendant que l’autre main dissimule leur large sourire cynique et goguenard. Ils vouent aux gémonies le groupe Sens commun, émanation politique de la Manif pour tous dont le président a osé évoquer une plate-forme commune avec Marion Maréchal-le Pen – ouh le vilain ! »
Car au final,
« Laurent Wauquiez n’osera jamais s’allier avec le Front national, il va taper sur les doigts du président de Sens commun, il va donner tous les gages qu’on voudra. »
Conclusion d’Eric Zemmour :
« La semaine prochaine, les Constructifs seront définitivement exclus, Wauquiez sera élu président d’un parti fantôme. Il découvrira alors qu’il est devenu le général… d’une armée morte. »
Le 31 mai, je citais dans un article les affaires d’emplois fictifs de la maire de Paris. Le quotidien de propagande régimiste Libération hurla à la fake news… Mais voilà que le journal économique Capitalreprend sous la plume de Philippe Eliakim les accusations en les étayant par des documents comptables…
Suite à une enquête fouillée, il prouve que la notable sépharade, après avoir été élue première adjointe de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris en mars 2001, « Anne Hidalgo a continué de se faire payer pendant des mois par son administration d’origine, le ministère du Travail. En plus de ses indemnités d’élue réglées par la mairie – 5.575 puis 6.424 euros mensuels à partir d’octobre 2002, sans compter les défraiements –, elle percevait un salaire mensuel de 3.040 euros du ministère, auquel s’ajoutaient entre 1.000 et 2.000 euros de primes. », comme conseillère technique puis comme chargée de mission. En janvier 2003, près de 2 ans après avoir été nommée première adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo continuait de se faire discrètement payer par le ministère du Travail, comme l’atteste une copie d’un bulletin de salaire livré dans l’article de Capital.
L’emploi fictif est confirmé par des anciens du cabinet de Marylise Lebranchu :
« A son arrivée, en novembre 2000, elle a travaillé pendant quelques semaines sur le conflit des greffiers. C’était ce que l’on appelle un emploi fictif, confirme un autre membre du cabinet. Elle ne participait jamais aux réunions de travail, elle n’avait même pas de bureau. Les seules fois où on la croisait, c’est lorsque le club de Martine Aubry, Réformer, organisait une réunion ou un dîner dans les locaux du ministère, avec Benoît Hamon et François Lamy ».
Après la défaite de Jospin en 2002, Hidalgo est toujours payée à ne rien faire à la direction régionale du travail d’Ile-de-France. Elle n’y met évidemment jamais les pieds, mais n’en continue pas moins de se faire verser son salaire. Toujours un emploi fictif…
Alerté, le syndicat d’extrême gauche SUD tente de faire cesser le scandale : saisie de la Dagemo (la DRH de l’administration du travail), de la Cour des comptes, de la Commission des comptes de campagne et de la mairie de Paris, en vain. Le responsable syndical chargé de l’affaire, Yves Sinigaglia, finit par saisir la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs). Le 7 janvier 2003, le ministère du Travail place rétroactivement (avec 2 ans de retard) Hidalgo en position de détachement à la mairie de Paris et lui demande de rendre les sommes indûment perçues depuis la dissolution du cabinet Lebranchu, soit 21.659,05 euros hors primes, mais ne s’acquitte pas du remboursement des 19 mois d’emploi fictif précédent, soit la coquette somme de 80.000 euros. Bien plus que les sommes impliquées lors de l’affaire des rapports bidons de Xavière Tibéri…
Fanfaronne, Anne Hidalgo déclara avoir porté plainte contre Capital pour diffamation. La suite au prochain épisode de notre grand feuilleton « La fantôme de l’Opéra », pardon, je confonds, « La fantôme du Ministère de la Justice »… Elle s’appelle peut-être Hidalgo, mais en tout cas, ses valeurs n’ont rien de chevaleresque…
Hristo XIEP
http://www.medias-presse.info/affaire-hidalgo-et-les-emplois-fictifs-mpi-disait-vrai/82119/
Après son exclusion ratée des ministres LR de Macron, Alain Lamassoure, député européen et européiste forcené (et laïciste), Vice-président de la délégation française du Groupe PPE et donc chef de file LR au Parlement de l'UE, claque la porte. Son communiqué montre les contradictions interne de ce parti privé de boussole :
"Archi-favori pour les élections majeures de 2017, le parti LR a réussi à perdre une élection présidentielle imperdable, face à un candidat jailli du néant, puis les élections législatives face à un parti qui n’existait pas trois mois auparavant. Malgré cela, c’est l’un des siens qui est devenu Premier ministre, avec une feuille de route largement inspirée par le programme de LR, et soutenu aujourd’hui par les deux tiers de ses sympathisants. Le groupe parlementaire l’a d’ailleurs reconnu en s’abstenant de censurer l’investiture du gouvernement et en adoptant à l’unanimité l’autorisation de réformer le Code du travail par ordonnances. Et voilà qu’aujourd’hui, le même parti exclut Edouard Philippe.
Les optimistes souriront. Paraphrasant Groucho Marx, « je n’accepte plus dans mon club un membre qui réussit, sans le club, à remplir la mission du club. » Mais sur un tel sujet, un tel degré d’humour dépasse ma propre jovialité gasconne.
Les pessimistes observeront que, privé de toute boussole politique, LR se réfugie dans une pénible course à la droite la plus conservatrice. Au lieu de revenir aux valeurs qui ont fait toutes les victoires communes de ses familles fondatrices : l’union de la droite et du centre, l’économie sociale de marché, l’humanisme, l’Europe.
LR craint-il l’échec du gouvernement, ou sa réussite ? En 2002, j’ai quitté le parti de François Bayrou parce que je souhaitais la réussite de Jacques Chirac et du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Aujourd’hui, je quitte LR parce que je souhaite la réussite du redressement de la France et de l’Europe engagé depuis le printemps."
Ce départ est une bonne nouvelle pour LR.
par Michel Janva
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/10/la-dislocation-de-lr-se-poursuit.html
Le Front National fêtera le 27 octobre le quarante-cinquième anniversaire de sa création sous l’impulsion de Jean-Marie Le Pen. Quarante-cinq ans de luttes, d’abord confidentielles avant son émergence électorale dans les années 80, grâce à la ténacité de militants courageux et de figures exceptionnelles. Quarante-cinq d’analyses et d’avertissements qui se sont (très souvent) dramatiquement vérifiés. Quarante-cinq ans d’attaques (y compris physiques), d’insultes émanant d’un microcosme politico-médiatique globalement gauchisant, (alter) mondialiste, libéral-libertaire foulant au pied les valeurs et les idées qui ont fait la grandeur, la force de la civilisation européenne, de la France et du peuple français. Quarante-cinq ans de combat national qui ont abouti cette année à une étape importante dans notre longue marche vers le pouvoir: les 11 millions de voix qui se sont portées sur Marine le 3 mai, une alliance électorale avec M. Dupont-Aignan brisant la loi d’airain de la ghettoïsation/diabolisation, l’élection de députés en juin malgré l’absence d’une proportionnelle qui aurait permis à 120 frontistes de faire leur entrée à l’Assemblée. Un quasi demi-siècle d’une résistance nationale qui monte en puissance partout en Europe comme dans le reste du monde. Car oui, les peuples sécrètent instinctivement leurs propres défenses immunitaires face au monde gris, sans âme que nous promettent les idéologues/précepteurs des sociétés liquides, de la fin des nations et de l’enracinement. Une résistance au rouleau compresseur du cosmopolitisme marchand, planétarien, laïque et obligatoire, qui est toujours perçue si ce n’est avec rage, du moins avec condescendance et une certaine dose d’incompréhension de la part de sentencieux analystes. Les mêmes qui prédisent régulièrement depuis trente ans la fin du Front National…
Au nombre de ceux-là, signalons pour la bonne bouche l’analyse vraiment débile (au sens étymologique du terme) du journaliste Bertrand Delais, auteur dernièrement d’un documentaire particulièrement complaisant consacré à la campagne d’Emmanuel Macron , En Marche vers l’Elysée. Sur le site du Huffington Post M. Delais a pondu un article intitulé « 4 raisons pour lesquelles le FN ne sert plus à rien dans la France d’aujourd’hui- Face à l’offre politique de l’ère Macron, Marine le Pen n’est plus qu’un ersatz du monde d’avant. » Au titre de la raison principale de son constat il explique que « le FN était un parti qui prospérait sur une illusion de l’opposition entre la droite et la gauche qui peu ou prou avaient des politiques semblables, car on gouvernait au centre.» Or, ajoute-il, « Emmanuel Macron a revendiqué cette réalité en rejetant du même coup les jeux de postures. Se faisant, il a redonné crédit à l’action politique et a ôté à Marine le Pen un de ses carburants préférés, l’UMPS… Elle ne pouvait plus le dénoncer puisqu’il s’était réaffirmé autrement. » Et pourquoi donc? A suivre ce qui tient lieu de raisonnement à M. Delais, le fait que M. Macron confirme, rende encore plus visible par son action politique et les ralliements de nombreux républicains et socialistes à son action, le fond commun qui relie la droite et la gauche du Système, rendrait donc le FN inutile? C’est bien évidemment exactement l’inverse! C’est justement la claire perception par nos compatriotes d’une réalité que le FN pointe du doigt depuis des décennies qui renforce l’alternative incarnée par l’opposition nationale!
Même raisonnement tordu et indigent formulé ce matin sur France Culture dans Le journal des idées de Jacques Munier, dont l’antifrontisme n’est pas vraiment marqué du sceau de la culture, même politique…M. Munier dans sa recension du dernier numéro de la revue Europe, ne manque pas de citer sans recul l’ethnologue et anthropologue Jean-Loup Amselle. Ce dernier écrit que « des digues ont sauté, de sorte que la quasi-disparition, au sein du champ intellectuel, de la question sociale, qui était autrefois au centre de la discussion, a signé du même coup la victoire idéologique du choc des civilisations et du nationalisme en tant que mode d’appréhension du monde actuel. Une évolution que l’anthropologue, auteur notamment des Nouveaux rouges bruns, (sic) analyse comme une victoire du FN, idéologique avant d’être électorale : En introduisant une vision ethno-raciale des problèmes sociaux, le FN fragmente les milieux populaires qui étaient autrefois unis derrière des intérêts de classe. »
M. Amselle et son perroquet M. Munier confondent sciemment les causes et les conséquences. Ils font l’impasse en l’espèce sur le fond réel du problème. A savoir que cette fragmentation des milieux populaires n’est pas le fait du FN, mais d’une classe politique qui pour complaire à un certain patronat hors-sol a encouragé une immigration de travail pour affaiblir les syndicats et surtout peser à la baisse sur les salaires des travailleurs français. Fragmentation qui s’est accélérée avec la mise en place du regroupement familial qui a pris l’allure d’une immigration de peuplement débouchant sur les tensions, les périls, les difficultés d’intégration et /ou d’assimilation que l’on sait.
Jean-Loup Amselle, certes, est un adversaire assumé du fait national. Il déclarait sur le site du Monde le 10 février 2016, abordant le sujet de la déchéance de nationalité, que « ce n’est pas la déchéance de nationalité pour quelque catégorie de Français que ce soit qu’il faudrait introduire dans la Constitution, mais bel et bien envisager la suppression d’un principe de nationalité à plus ou moins longue échéance et quel que soit le pays concerné ». Evidemment ce serait une solution radicale pour se débarrasser définitivement du populo, des ploucs et autres réactionnaires qui s’accrochent encore à leur pays…
Autre procès fait au FN, celui de la haine antisémite, procédé parfois utilisé quand les nationaux ne se sentent pas obligés de se coucher devant la pensée dominante et d’adorer sans réserve les icônes républicaines. Le site de La nouvelle république -sous la plume du peu subtil et laborieux Baptiste Bize qui coche toutes les cases de la propagande antifrontiste la plus primaire-, relate sous cet angle la nouvelle session qui s’est tenue au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine au sein duquel, comme de juste, les élus frontistes multiplieraient coups de théâtre et de provocations.
Ainsi, «les élus du Front National ont commencé lundi, en ouverture de séance plénière, par demander une minute de silence à la mémoire des deux jeunes filles égorgées et éventrées par un terroriste islamiste à Marseille (…). Ils ont ensuite profité de la présentation d’un rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes pour dénoncer le fondamentalisme islamiste qui serait à l’origine des agressions sexuelles dont les femmes sont victimes en France : C’est l’immigration massive et incontrôlée qui importe une culture qui n’en a que faire des droits des femmes. Enfin, comme libérés par le départ des partisans de la dédiabolisation du parti (sic) , les élus frontistes ont renoué avec leurs fondamentaux, tard dans la soirée, en s’opposant au rapport proposant de donner au lycée d’Andernos (Landes) le nom de Simone Veil (ancienne ministre auteure de la loi légalisant l’IVG en France, première présidente du Parlement européen et rescapée de la Shoah (…). Pour toute réponse, les élus des autres groupes politiques encore présents, de gauche comme de droite, avaient prévu de brandir un portrait de Simone Veil dans l’hémicycle. Simone Veil est un exemple pour tous et mérite notre reconnaissance a calmement rappelé Otilia Ferreira, pour les centristes du MoDem. Au nom des écologistes, Laurence Motoman a tout de même dit son indignation : A gerber ! »
Cette même Mme Motoman, modèle d’élégance connue pour son extrémisme de gauche qui ne pas fait honneur à l’écologie véritable, s’est couverte de ridicule lors de son intervention relayée sur les réseaux sociaux en avançant que l’amendement déposé par le FN ne considère pas Simone Veil « comme la femme héroïque qui a fait avancer les droits des femmes, mais seulement et avant tout et essentiellement comme une juive à qui donc on peut substituer une autre personne, du moment qu’ elle soit juive aussi, du moment que son nom sert à illustrer les obsessions du FN »
En effet, explique le journaliste-militant de La nouvelle république, Laurence Motoman et ses amis ont été rendus furieux par l’amendement du groupe FN déposé par Gonzague Malherbe. Celui-ci a «demandé de remplacer le nom de Simone Veil – cible historique de l’extrême droite qui traitait Jean-Marie Le Pen et ses amis venus perturber un de ses meetings de SS aux petits pieds en 1979 -, par celui de Jonathan Sandler, assassiné avec ses enfants au lycée juif Ozar-Hatorah de Toulouse en 2011. »
Il n’est pourtant pas très difficile de comprendre qu’il est permis d’émettre des réserves sur l’action politique de Mme Veil, notamment son immigrationnisme et son européisme, sans pour autant être taxé antisémitisme, ni manquer de respect à sa mémoire, comme l’a expliqué Bruno Gollnisch (voir ici et ici ).
Nous le notions également sur ce blogue, ce genre d’agitation participe de la guerre culturelle menée contre les défenseurs des identités, des traditions, des souverainetés, des enracinements. Or, comme l’écrivait Dominique Venner, « dés lors qu’ils sont désignés comme des ennemis, les plus pacifiques n’ont pas d’autres choix que de combattre ou de se soumettre. Suivant le mot de la philosophe Simone Weil (la grande!) parodiant la parole évangélique, celui qui ne veut pas tirer l’épée, périra par l’épée ».
Le spectacle d’hystérie donné par certains adversaires du FN ne contribue pas peu au dégoût des Français pour la classe politicienne. Système politico-médiatique qui n’hésite pas à surfer sur les thématiques les plus nauséabondes, incapable de s’extraire d’obsessions dont il font le reproche aux nationaux en maniant l’inversion accusatoire. Si on ajoute à cela leur déni du réel qui au nom dupasdamalgame entend nous interdire d’alerter sur les dangers qui pèsent sur notre destin de nation libre, nous pouvons affirmer que décidément oui, l’opposition nationale à de l’avenir.
Minute a consulté le rapport rendu en juin dernier, portant sur l’année 2016, réalisé par un collectif d’associations d’aide aux immigrés (composé de l’Assfam, du Forum réfugiés, de France Terre d’Asile, de la Cimade, de l’Ordre de Malte et de Solidarité Mayotte).
"Sur les 2 684 Algériens expulsables, seulement 925 ont été virés, soit un taux d’éloignement de seulement 34,5 % ! Avec le Maroc, ce taux est de 38,4 % et avec la Tunisie, de 32,4 %. Au total sur les 6 700 représentants de ces trois pays d’Afrique du Nord, seuls 2 349 ont été renvoyés de l’autre côté de la Méditerranée. Cela signifie que deux Maghrébins sur trois en situation illégale n’ont pas été expulsés."
Parallèlement, la France a délivré 410 000 visas à des Algériens en 2016. L’année 2017 devrait battre tous les records : au 31 août, 417 000 demandes avaient déjà été déposées.