En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
En plus d’être une aberration sur le principe (devoir payer des personnes rentrées illégalement sur notre territoire pour qu’elles partent), le montant de la prime au retour incite les clandestins à nous coloniser.
Commission européenne estime que certains migrants choisiraient les pays les plus généreux dans leur aide au retour, espérant toucher ces sommes pouvant atteindre jusqu’à 5 000 euros en Allemagne, une fois parvenus sur place.
La politique d’aide financière aux migrants pour les inciter à rentrer dans leur pays aurait-elle pour effet pervers de les attirer vers les pays les plus généreux en la matière ? C’est ce que semble craindre la Commission européenne, qui a publié une note le 2 mars dernier à ce sujet.
Mises en place dans plusieurs pays, ces aides qui se veulent «incitatives» auraient un effet d’autant plus contre-productif qu’elles sont loin de faire l’objet d’une harmonisation au niveau européen. En Allemagne, celles-ci peuvent atteindre jusqu’à 5 000 euros, note le site Politico, contre 2 500 euros en France, ou 1 000 euros au Royaume-Uni. Dans d’autres pays, au contraire, comme la République tchèque, ces aides sont tout simplement inexistantes. Les migrants, avant de gagner l’UE, prendraient donc ces critères en compte pour arrêter leur choix de destination.
Face à cet effet d’aubaine non désirable, la Commission suggère une harmonisation du montant de ces versements entre les pays – une politique difficile à mettre en application. Pour autant, le principe même de l’aide au retour ne semble pas près d’être remis en cause. Lors du conseil européen des ministres des Affaires étrangères qui s’est tenu le lundi 27 mars, Carmelo Abela, chef de la diplomatie de Malte, qui détient la présidence tournante du Conseil européen jusqu’à juin a certes concédé que «les mesures telles qu’elles existent n'[étaient] pas efficaces». Il a néanmoins estimé qu’il fallait «s’assurer que l’aide contribue à encourager les retours» des migrants dans leur pays. Source : RT http://www.contre-info.com/certains-migrants-choisissent-le-pays-daccueil-en-fonction-du-montant-de-laide-au-retour#more-44346
Après « BFMacron« c’est au tour de FranceTélévision, à travers sa présidente Delphine Ernotte, d’être dénoncée par Marine Le Pen pour influer sur la campagne présidentielle au profit d’Emmanuel Macron. La présidente de la télévision publique a été nommée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) le CSA qui a changé les règles du temps de parole des candidats juste avant le début de la campagne, pour renforcer l’influence des TV et radios. Nomination et changements de règles mis au service de l’héritier de François Hollande, et au détriment de ses deux principaux concurrents à la présidentielle, sur l’ensemble des chaines de la Télévision publique.
C’est aussi sous la présidence de François Hollande, que le magnat de la presse, Patrick Drahi, a été autorisé par Emmanuel Macron ministre de l’Economie, à mettre la main sur SFR, afin que celui-ci regroupe dans SFR ses médias. Depuis les chaines du groupe de M. Drahi (Notamment BFMTV et RTC-RMC) font campagne en faveur de l’ex-ministre de l’Economie, actuel candidat d’En Marche. On n’est jamais si bien servi que par soi-même, quand bien même un ministre d’Etat a agi au détriment des intérêts des Français, sans être inquiété.
C’est harcelée par David Pujadas sur de prétendues photos qui ne prouvent rien et sur des confidences privées extorquées en caméra cachées dans des reportages haineux que sur le plateau de France2, lors de son passage à Entretien politique le 28 mars, Marine Le Pen s’est indignée qu’on l’interroge avec insistance sur de prétendues «affaires». Un harcèlement qui a permis à la candidate du FN de dénoncer les connivences de la présidente de France Télévision en faveur d’Emmanuel Macron qui est à présent soutenu par la majorité des ministres de François Hollande, ainsi que par les éléphants du PS, dont Manuel Valls, leur premier ministre.
«Je sais que madame Ernotte, la patronne de France Télévisions, est une amie de monsieur Macron : vous avez passé trois reportages à charge contre le Front national […] : deux « Complément d’enquête » et un « Envoyé spécial »», «J’aimerais bien savoir quand est-ce que France 2 va faire un reportage sur Emmanuel Macron ?» s’insurge Marine Le Pen, «[Delphine Ernotte et Emmanuel Macron] se tutoient, s’embrassent […] Je pense que les Français ne sont pas dupes de la manière dont vous réservez vos piques, vos manipulations, vos émissions à l’égard de certains candidats ; mais il y en au moins un qui est préservé de tout cela, c’est évidemment le chouchou que tout le monde connaît bien», a martelé Marine Le Pen en direct. Et de dénoncer « l’acharnement » des chaines publiques contre le Front national.
Cabinet noir ?
David Pujadas a répondu aux protestations de la candidate du FN qu’Emmanuel Macron n’était pas poursuivi par la Justice. Argument digne d’un stipendié de dictature quand on sait que le Parquet National Financier qui instruit contre les deux principaux opposants de Macron a été créé par François Hollande et que ses cinq magistrats (Photo ci-contre) ont été nommés par François Hollande et Christiane Taubira, en 2013. Le zèle que ces magistrats mettent à poursuivre des candidats à la présidence en pleine campagne électorale est une inovation dans l’histoire de la République. Un PNF, juge et partie, qui refuse, par contre, d’enquêter sur le patrimoine de Macron qui pourtant a gagné 3,5 millions d’euros en deux ans et demi (ce qui est fabuleux pour l’immense majorité des Français). Somme qui aurait fondu brutalement pour ne constituer plus que 300 000 euros lors de sa déclaration fiscale de 2016. Un Parquet qui refuse également d’ouvrir une enquête sur le « cabinet noir »dénoncé par François Fillon, alors qu’un livre pointe le phénomène avec force détails et interrogations.
Mais une enquête impliquerait que les membres de ce connivence occulte décident d’enquêter sur eux-mêmes…
Qui est Delphine Ernotte, la présidente de la France Télévisions?
Delphine Ernotte, l’actuelle présidente de France Télévision est une dirigeante d’entreprise qui a fait sa carrière dans le groupe Orange, ex-France Télécom, jusqu’à en être la directrice générale; une entreprise marquée à son époque par le harcèlement des employés qui ont été nombreux à se suicider. Sa sœur, Marie-Christine Lemardeley, est adjointe au maire de Paris Anne Hidalgo. La nomination du CSA le Delphine Ernotte à la tête de la TV publique
A peine nommée, elle est « immédiatement félicitée par Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication dont elle est proche. Selon L’Obs et Laurent Mauduit, sa nomination a été préparée par un influent réseau composé de David Kessler (ancien conseiller médias et culture auprès de François Hollande et responsable de la filiale cinéma de Orange), Xavier Couture (ex-TF1 et Canal+ et ancien conseiller chargé des relations avec les acteurs de l’audiovisuel auprès de Stéphane Richard) et par « le lobbyiste » Denis Pingaud, conseil de Mathieu Gallet [président de France Info ndlr]. Selon plusieurs médias, elle aurait également reçu le soutien d’Anne Hommel, ancienne conseillère de Dominique Strauss-Kahn, ancienne secrétaire de Jean-Christophe Cambadélis et ancienne consultante d’Euro RSCG. Laurent Mauduit ajoute que Sylvie Pierre-Brossolette, membre du CSA, a elle aussi milité, discrètement car « soumise à une obligation d’impartialité », pour sa candidature.
(…) D’après Laurent Mauduit, Delphine Ernotte a été nommée grâce à la coalition des votes d’Olivier Schrameck, [ancien directeur du cabinet de Lionel Jospin ndlr], Sylvie Pierre-Brossolette, Nathalie Sonnac et Nicolas Curien — ces deux derniers, entrés récemment au CSA, étant « redevables de leur nomination » à Olivier Schrameck, selon Laurent Mauduit.
Les rédactions de France 2 et France 3 dénoncent le 21 avril 2015 la procédure« opaque et anti-démocratique » mise en place par le CSA pour choisir le nouveau président de la télévision publique.
Philippe Bilger dénonce également une nomination « dans un climat de connivence et de clientélisme aux antipodes de la transparence que l’audiovisuel aurait exigée ».
Ainsi tout se tient, les gros médias ont été verrouillés tout comme une Justice politique a été créée de toute pièce, les uns s’appuyant sur les autres pour lyncher les candidats qui barrent le passage d’Emmanuel Macron vers la présidence de la République.
Marine Le Pen avait déjà dénoncé le service public sur C8, le 12 mars. Elle avait accusé la dirigeante de France Télévisions de s’acharner contre elle pour favoriser son ami Macron: «Le service public de l’information de madame Ernotte roule pour monsieur Macron. Ils sont très copains. Ils se tapent dans le dos. Ils se tutoient. Ils s’embrassent».
Marion Maréchal-Le Pen était hier soir l’invitée de Polonium, l’émission de Natacha Polony sur Paris Première. Voici la vidéo intégrale de l’entretien avec « l’autre présidente du FN », le titre affiché par l’émission…
« Les personnes qui n’aiment pas la France, a notamment déclaré l’élu de Vaucluse, doivent être incitées à rentrer chez eux. »
La Monarchie est souvent citée en ce moment, querelle présidentielle oblige, mais il y a erreur des partisans de la Sixième République sur le sens et la portée de ce mot et des institutions qu'elle peut définir en France. La « monarchie présidentielle » évoquée par M. Mélenchon n'est pas une monarchie au sens historique du terme, elle n'en est que la caricature, et elle semble être une monocratie quinquennale renouvelable plutôt qu'une monarchie héréditaire et successible telle que l'a connue la France et telle que les royalistes le souhaitent.
La monocratie, c'est le pouvoir d'un homme de parti qui gouverne sans autre légitimité que celle, provisoire et désormais toujours contestée, du suffrage universel, que cela soit directement ou par le biais de la représentation démocratique et parlementaire. Le président peut se croire Antigone, mais il n'est que Créon, et il manque à l'élu, parfois présenté comme « homme providentiel », cette hauteur donnée par la liberté originelle de la Couronne qu'elle doit à son mode de transmission, la succession héréditaire. Né fils de roi et « presque roi », devenu entièrement roi par l'effacement de son prédécesseur (par la mort ou le renoncement), le monarque ne doit rien aux intrigues et aux alliances électorales, et il peut, au cours de son règne, « supporter » (mais non pas soutenir, gare à la confusion !) des gouvernements de tendance différente et antagoniste de l'un à l'autre, sans être soumis à l'un comme à l'autre. L'indépendance royale, dans la Monarchie à la française, n'est pas un obstacle à la direction du pays mais une garantie de la continuité de l’État et de sa permanence malgré les aléas de la vie politique et parlementaire : un gouvernement peut tomber, avoir failli ou être en difficulté, la magistrature suprême de l’État est toujours là, visible et active. C'est une présence rassurante en des temps qui le sont moins...
Quand la monocratie personnalise le pouvoir présidentiel à l'extrême, la Monarchie le « familiarise » et le monarque incarne le pouvoir arbitral sans se confondre avec l'arbitraire et avec un parti quel qu'il soit : si le portrait du roi peut trôner dans les administrations et les salles municipales, il n'est pas une affiche électorale permanente comme le dénonçaient jadis quelques militants opposés au président du moment quand celui-ci était candidat à sa propre réélection (ce qui n'est pas le cas avec l'actuel locataire en fin de bail de l’Élysée).
La confusion entre monocratie et monarchie, confusion entretenue (parfois de bonne foi, d'ailleurs) par les partisans de MM. Mélenchon et Hamon, est néanmoins compréhensible, non au regard de la réalité historique mais au regard de l'image que certains (fort nombreux, au demeurant) se font de la Monarchie elle-même qu'ils confondent avec l'apparat que la République a récupéré sans pour autant en comprendre toujours le sens et la portée qu'il pouvait avoir sous la Monarchie absolue de François Ier à Louis XVI, voire au-delà avec la Restauration : quand la Monarchie pense le prestige comme un moyen de gouverner et de se représenter aux yeux des autres États en assumant la part de « spectaculaire utile » qui, d'ailleurs, peut survivre à travers un riche patrimoine aujourd'hui devenu attraction touristique (un des atouts de la France...), la République se l'approprie sous la forme d'avantages privés avec, parfois, quelques corruptions certaines qui émaillent la longue suite des Républiques sans s'en défaire autrement qu'en promesses et qu'en paroles... Est-il nécessaire de donner des noms ? Cette dernière décennie présidentielle a de quoi remplir encore quelques gazettes à scandales et tant d'éprouvettes à indignations...
Non, décidément, la République n'est pas la Monarchie royale : se battre « contre la Monarchie » n'a pas grand sens dans notre pays, surtout si c'est juste l'alibi pour renouer avec les mauvais précédents de la Troisième et de la Quatrième Républiques... La Cinquième, si elle peut parfois emprunter quelques aspects de la Monarchie (et parfois les meilleurs, comme un hommage du vice à la vertu) et si elle a pu vouloir, par la volonté de son fondateur, renouer avec une tradition monarchique d'autorité et de liberté de l’État, reste bien une République, malgré tout : c'est d'ailleurs ce dernier aspect-là du régime né en 1958 qui, en grignotant peu à peu les vestiges de la logique capétienne remise en valeur par le général de Gaulle, a motivé l'effacement de moins en moins discret de notre pays sur la scène diplomatique mondiale, processus accéléré depuis une décennie à travers les deux quinquennats successifs de MM. Sarkozy et Hollande.
En fait, contrairement à une idée reçue et évidemment fausse, ce n'est pas d'un excès de Monarchie dont souffre la France aujourd'hui mais, bien au contraire, d'une républicanisation de plus en plus accentuée des institutions, de cette déresponsabilisation contemporaine de la magistrature suprême de l’État au risque de ne plus assumer les fonctions qui devraient être les siennes : ce n'est pas, soulignons-le, une bonne nouvelle, ni pour l’État ni pour la nation et encore moins pour les peuples de France...
Ceci n'est ni un poisson d'avril (trop tôt) ni un mauvais cauchemar. C'est le fruit d'un dialogue par média interposés entre deux anciens premiers ministres d'un même système européiste et mondialiste :
"Même si François Fillon sortait vainqueur de ce combat,il faudrait aussi chercher à trouver des compromis avec la droite parlementaire. Sans se renier, sans gommer nos différences. Mais il faut en finir avec les dogmes. Ne plus s'enfermer dans des postures figées, politiciennes, repliées sur elles-mêmes"
"J'ai toujours entretenu un dialogue constructif avec Manuel Valls. Le pays est dans une situation très grave et tous ceux qui ont le courage de vouloir le redresser doivent pouvoir parler ensemble"
Ils seront au moins d'accord pour appeler à voter contre Marine le Pen au soir du premier tour....
J’accuse ceux qui ont décidé de se mettre en marche derrière le minet de la politique de participer à la mort de notre nation.
Je ne suis pas Zola, et l’air du temps n’est heureusement pas à celui de l’antisémitisme primaire de son temps. Mais la situation de la France est beaucoup plus dramatique qu’elle ne l’était alors : dans cinq semaines, nous risquons d’avoir à la tête de l’État un jeune homme inconséquent qui n’existait pas il y a encore six mois et qui, par le biais d’une manipulation sans précédent historique des médias et d’une certaine justice, peut conduire la France à une véritable insurrection.
Alors, oui, j’accuse, non pas Hollande l’instigateur probable de cette odieuse manipulation, mais tous les Français qui oseraient voter pour ce sourire béat. Sans entrer dans le détail de ce qu’il appelle un programme dont il disait que, de toute façon, il ne servait à rien d’en avoir un, ce jeune blanc-bec va conduire la France à une faillite économique, financière et morale avec la rapidité de l’éclair. Et puisque les propositions de ses concurrents ont été épluchées par des journalistes et des experts de pacotille « drahistiques », il serait temps, à trois semaines du premier tour, de jeter à bas ce qu’Éric Brunet, le seul homme libre du groupe Drahi, a appelé « une catastrophe majeure ».
Oui, j’accuse les Français de faire le jeu des oligarchies et des financiers de tous bords.
J’accuse tous ceux et celles qui ont décidé de se mettre en marche derrière le minet de la politique de participer à la mort de notre nation. Car si Macron succède à son patron Hollande, la France sera non seulement la risée du monde entier, mais le peuple de France va souffrir dans sa chair et son portefeuille. C’est inévitable car il sera impossible à son gouvernement recruté sur Internet de trouver les milliards que ses promesses vont nous coûter.
Alors, oui, j’accuse les Français d’accepter de se faire manipuler en toute connaissance de cause par les médias qui n’en peuvent plus de nous vendre du Macron à longueur d’antenne. J’accuse aussi les juges nommé(e)s par Hollande et Taubira de refuser d’envisager une seule seconde qu’ils ou elles se sont laissé(e)s abuser par ce nouveau gender de la politique. La réponse de la Haute Autorité pour la transparence aux interrogations sur la déclaration de M. Macron est une véritable, triste et lamentable blagounette.
Vous que j’accuse, il vous reste quelques jours pour revenir sur Terre, pour éviter de vous laisser piéger par cette horde de socialistes qui s’accrochent au pouvoir en vous présentant un jeune homme vierge, affirment-ils, un homme qui n’aurait aucun passé public, aucun défaut. Un homme à qui l’on pardonne tout : ses bourdes, sa méconnaissance de notre passé, son manque de vision non virtuelle pour notre avenir.
Vous avez le choix entre François Fillon, l’homme à abattre qui, lui, a une longue carrière politique derrière lui et un programme ambitieux mais pas vraiment révolutionnaire, et Marine Le Pen, qui n’a jamais exercé le pouvoir mais qui souhaite prouver sa capacité à y réussir, en adoptant un programme radical pour tenter de nous sauvegarder d’une politique qui a failli depuis 30 ans !
Et, de grâce, Françaises, Français, puisque vous ne pouvez pas compter sur une information objective, formez-vous votre propre opinion et pas celle des Pujadas, Bouleau et autres Bourdin !
Cayenne (Breizh-Info.com) – La grève générale a été déclenchée en Guyane depuis lundi 27 mars 2017. Cela fait suite à de nombreuses semaines de mouvements de protestation divers, aux revendications principalement économiques, sociales, sécuritaires, mais aussi éducatives et sanitaires. Bernard Cazeneuve, le Premier ministre, a annoncé lundi l’envoi d’une délégation interministérielle avec un préalable : que des garanties soient données pour obtenir le « respect de l’ordre républicain ».
Pas de quoi convaincre les acteurs de la contestation – qui n’entendent pas se laisser intimider par le Gouvernement et qui veulent que leurs revendications soient entendues, et appliquées. Une grande marche a eu lieu, ce mardi 28 mars 2017, dans les deux plus grandes villes de Guyane.
Une coordination des collectifs a rendu publique, lundi, une synthèse des revendications encore provisoire :
- Création d’une cité judiciaire ; mise en place d’un préfet de police ; éradication des squats.
- Construction de cinq lycées, dix collèges et cinq cents classes de primaire – pour faire face à la croissance démographique.
- Recrutement de quatre cents intervenants en langues maternelles, des assistants des enseignants du primaire qui permettent de commencer la scolarisation des enfants dans leur langue maternelle, puis de passer au français
- En matière de santé, ils demandent la transformation du centre médico-chirurgical privé de Kourou en hôpital public, et un soutien exceptionnel pour l’hôpital de Cayenne.
- Les collectifs proposent aussi une zone franche sociale et fiscale sur dix ans, la construction d’une route pour désenclaver l’intérieur et un réseau téléphonique sur tout le territoire.
- D’autres revendications concernent l’énergie, l’accès au foncier et la reconnaissance des droits des peuples autochtones.
Pour faire le point sur la situation, pas toujours très bien comprise ou analysée par la presse métropolitaine, nous avons contacté Mathilde Romagnan, journaliste pour Radio Péyi, première radio privée généralisation d’information de Guyane, en pointe dans la couverture de la contestation populaire.