France et politique française - Page 3149
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Journal du Lundi 11 Juillet 2016 : U. E. / Barroso et Goldman Sachs officialisent leur relation
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L’inénarrable propagandiste de la bien-pensance Jean Quatremer affirme : « le referendum c’est l’inverse de la démocratie »
De Jacques Bompard à propos du Brexit :
"Le gouvernement socialiste est un expert en racket fiscal. Et en promesses non tenues comme les 50 milliards d’euros d’économies ou l’affinement du CICE. Il n’en reste pas moins que François Hollande et Anne Hidalgo ont fait un rêve : attirer dans l’hexagone les 225 000 Français résidant actuellement dans le Grand Londres. Le paquet d’annonces chocs est cependant décevant : une hypothétique baisse de l’impôt sur les sociétés, la pression pour la réduction des impôts locaux, et l’aide au logement en Ile de France. On imagine aisément un trader londonien s’installer par grâce fiscale à Stains ou Bobigny…
Depuis que la Grande Bretagne a eu l’indélicatesse de s’exprimer à une large majorité pour la sortie de l’Union Européenne le 23 juin dernier, le ton de la presse française est à l’apeurement. La livre a baissé pendant une semaine et quelques institutions financières ont pris leurs précautions, il n’en faut pas plus pour satisfaire les prévisionnistes échaudés par le bote anglais. N’évoquons même pas les horribles technocrates au pouvoir à Strasbourg et Bruxelles, dont l’épigone Jean-Claude Juncker cède à l’ivresse du pouvoir et de l’autocratie. A encore 27, l’Union Européenne essaye de continuer son OPA sur l’Europe, alors-même qu’elle n’a justement cessé de trahir et de corrompre la civilisation européenne. L’invasion migratoire et la soumission à Ankara le prouvant largement.
Il faut lire l’inénarrable propagandiste de la bien-pensance Jean Quatremer affirmer que : « le referendum c’est l’inverse de la démocratie », pour comprendre que le sujet de ce Brexit est d’abord une révolte des humbles contre la superbe de ceux qui leur ont imposé une machinerie néfaste et incompréhensible. Le débat n’est pas alors entre monnaie unique ou commune, entre Schengen ou non, entre commission et parlement. Il se réduit bien plus simplement à cette donnée : les peuples n’en peuvent plus d’organes intrus promus et dirigés par la corruption des sens et de la conception du politique.
On rappellera le propos de Peter Sutherland, un des principaux dirigeants de Goldman Sachs, : « L’un des paradoxes les plus désolants au sujet d’un éventuel Brexit est que Londres a remporté un grand succès en façonnant une Union Européenne libre échangiste à sa propre image. » Plus de précision est nécessaire : après avoir participé à la mise sous tutelle du continent par l’OTAN et par les marchés financiers, les Anglais nous abandonnent au sort qu’ils ont participé à faire. Pour eux, l’UE devrait revenir au propos de Margaret Thatcher : « Tout le grand marché et rien que le grand marché. »
C’est bien la question du sens de l’histoire qui est alors posée. Et l’excellent Laurent Dandrieu écrit d’ailleurs dans le Valeurs Actuelles de cette semaine : « La victoire du Brexit, au contraire, a été l’occasion de rappeler qu’il n’y d’autre sens à l’histoire que celui que les hommes veulent bien lui donner. » Une phrase qui fait justement écho aux analyses de Marcel Gauchet sur l’évolution des idées en France depuis 30 ans : « Voilà l’évènement central des trente dernières années : l’écroulement de l’idée de l’histoire comme porteuse d’une nécessité intrinsèque qui conduit vers l’émancipation. » C’est cela le Brexit : la première fois que l’oligarchie n’arrive pas à ses fins depuis plusieurs dizaines d’années. Et la doxa de l’idéologie du vide ne sait plus comment réagir : ni le mondialisme, ni la dénaturation de l’homme, ni le magma des identités supplantées par le Grand Remplacement n’ont plus aucune prise sur les peuples.
La solution à cette question viendra sans doute de la mise à distance de la forme « Union Européenne » pour réfléchir au sens et au devenir de l’Europe dans un monde en pleine mutation. Comme souvent, c’est à un retour à l’essentiel que cette crise nous appelle. Benoît XVI nous donnait à Prague le 27 septembre 2009 une excellente solution : « Quand l’Europe écoute l’histoire du Christianisme, elle entend sa propre histoire. Sa notion de justice, de liberté et de responsabilité sociale, en même temps que les institutions culturelles et juridiques établies pour préserver ces idées et les transmettre aux générations futures, sont modelées par l’héritage chrétien ». Ecoutons notre histoire et inscrivons ses enseignements dans le réel. C’est par là que nous sauverons l’Europe de tous les Juncker, les Sutherland et autres Quatremer…"
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Métamorphoses militantes et incarnation
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En France, aujourd’hui, l’abandon et la solitude tuent
Source : Boulevard Voltaire
Aujourd’hui, la pauvreté tue. En France, aujourd’hui, l’abandon et la solitude tuent.
Rien de nouveau depuis l’époque où saint Martin partageait son manteau, saint Vincent de Paul soignait les pauvres, voire celle où notre Seigneur soignait les lépreux, me dira-t-on. Mais quand on s’habitue tellement aux annonces de clochards ou SDF décédés de la froidure ou de la vieillesse, il en est qui frappent. Plus que d’autres !
Dimanche dernier, 3 juillet, une jeune femme s’est donné la mort. Oh ! Des suicides, il en est, là aussi, des milliers par an. Mais là, on peut garder comme un goût d’amertume qui monte et coupe la déglutition. C’est que cette dame était jeune : 31 ans. Cette dame en sa jeunesse, pauvresse et jeune mère, se pourrait-il que la France de la République irréprochable et qui s’enorgueillit de financer – dans le désordre – une salle de sport et les frais d’avocat pour Abdeslam, des emplois de jardiniers qui touchent primes de nuit au Sénat tout en disposant de quatre mois de vacances, 400 millions pour Bernard Tapie (on attend toujours qu’il les restitue, une défiscalisation des fortunes en œuvres d’art), une détaxation de l’impôt sur l’héritage immobilier en Corse, des soins de santé à hauteur de milliards d’euros pour des étrangers résidant outre-Méditerranée, oublie les siens, dans l’Hexagone même ? Hélas, la République n’est pas la France ! Elle oubliait là-bas ceux d’Oran et préfère financer, ici, les allocations retraite supérieures au minimum vieillesse pour tout étranger arrivant sans travail en France, les taxis d’Agnès Saal, j’en passe et des pires. Cahuzac, Balkany, etc.
À l’heure où l’on finance tout cela, une mère meurt. Une maman de deux petits enfants de 6 et 8 ans. L’un est trisomique, l’autre est abandonné par le père commun, divorcé de la République, vivant en Belgique. Il est vrai que cette Europe-là, qui donne six milliards au nouveau grand vizir d’Ankara, Erdoğan Ier, pour qu’il freine la nouvelle marche verte des réfugiés qu’il fit venir de Syrie et envoie envahir l’Occident, cette Europe-là est, bien sûr, incapable de la subsidiarité qui serait due à ces pauvres gens à qui l’on apprit que la vie est belle, surtout séparés ! Le divorce est un détail joyeux de la « novlife » extra-territorialisée et hors-sol.
En ces mêmes terres du Nord, on retrouva il y a trois mois une autre dame, Sylvie Velghe, 33 ans, morte de faim chez elle. Les voisins regardaient ailleurs, les services sociaux et la justice tutélaire ne s’inquiétaient pas quand une dame ne donnait pas signe de vie. Pauvre cadavre momifié, bientôt inhumé dans quelque fosse commune et sans croix d’un cimetière républicain : « Les cimetières catholiques, ça n’existe pas », disait l’ancien ministre Michèle Delaunay. Misère et malheur s’abattent sur nous ! Il vaudrait mieux que nous n’ayons pas vécu que d’avoir laissé cela. Mais comment faire, aussi, quand l’État prend tout, vole tout et prétend s’occuper de tout. Si mal !
Abattre cet État deviendra-t-il, sous peu, impératif ? Point de réseau de proximité. Émilie et Sylvie n’avaient pas la chance de vivre derrière les ultimes points de solidarité des Resto du Cœur ou d’une Église moribonde. Point d’accueil pour ses enfants dans une école catholique ayant pour souci premier celui des pauvres dans un enseignement gratuit. Point d’orphelinat non plus.
Non, Émilie Loridan et Sylvie Velghe n’avaient pour malchance que celle d’être nées françaises, d’une patrie qui n’aime pas les siens, refusait RSA et APL, en demandant de reverser des trop-perçus qu’ils savaient décompter sans erreur – l’ex-mari d’Émilie avait un travail et un revenu, mais en Belgique…
Nous sommes en 2016. L’Église est aux abonnés absents. Nul nouvel abbé Pierre à l’horizon. Les services sociaux se renvoient la balle d’une rive du Quiévrain à l’autre.
En 2016, une jeune maman d’enfants, abandonnée par son mari et par la société, est partie. L’autre est morte de faim. Que Dieu nous pardonne d’ignorer ces solidarités de proximité. Qu’Il les accueille en Son Ciel. Et nous aide à chasser les puissants qui se foutent de cette histoire comme de notre feuille d’impôt.
Bertrand du Boullay
http://fr.novopress.info/202400/france-aujourdhui-labandon-solitude-tuent/#more-202400
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Journée de cohésion du PdF Normandie dimanche 17 juillet
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Université d’été du Centre Charlier du 2 au 9 août : Patriotisme et chrétienté
Mardi 2 août :
14 h à 17 h : accueil des participants. Retrouvailles
17 30 : séance plénière : présentation des participants.
18 h :
- « le Centre Charlier, Chrétienté-Solidarité, l’Institut du Pays Libre, hier, aujourd’hui, demain au service de l’Amitié Française et des résistances chrétiennes », par Cécile Montmirail.
- « Continuité et changement », par Bernard Antony.
- Propos d’Hortense Sauveur, Pierre Henri, Laurent Bonnet. Échanges.
19 h 30 : Apéritif suivi du dîner.
21 h : Veillée : concert de violon de Didier Rochard. Jérôme Triomphe, prestidigitateur.
22 h 30 : Prière du soir.
Mercredi 3 août :
8 h : petit déjeuner.
8 h 45 : Conférences (suivies de questions et pause) :
- « Simone Weil, la mystique et la philosophe de l’enracinement », par Olivier Figueras.
- « Enfers et paradis fiscaux contre les patries », par Cécile Montmirail (vice-présidente de l’AGRIF).
- 11 h 30 : messe (toutes les messes sont célébrées dans le rite traditionnel).
12 h 30 : Déjeuner.
Après-midi libre : au gré des participants : plage – sport – chorale…
17 h : Table ronde : Chrétienté-Solidarité-Persécutions, avec Yvonne Soleil et Laurent Bonnet.
18 h : « Pourquoi j’ai quitté la franc-maçonnerie », par Serge Abad-Gallardo (auteur de « J’ai frappé à la porte du temple »). Débat animé par Bernard Antony.
19 h 30 : Apéritif. Dîner.
21 h : Veillée.
22 h 30 : Prière du soir.
Jeudi 4 août :
Mêmes heures de messe, repas et veillée.
8 h 45 :
- « Cultures et catholicité », par Monsieur l’abbé Christian Gouyaud.
- « Chesterton, poète du patriotisme charnel », par Jeanne Smits (vice-présidente de l’AGRIF.
Après-midi : comme la veille.
17 h : table ronde : l’AGRIF face au « racisme-anti », perspectives avec les dirigeants de l’AGRIF et les avocats.
18 h : « Le droit, fondement de la civilisation », par Jérôme Triomphe (avocat de l’AGRIF).
Veillée : « Juges d’instruction, salles d’audience, traquenards et tribunaux ».
Vendredi 5 août :
8 h 45 :
- « Le patriotisme lorrain », par Yann Baly.
- « Le Patriotisme chrétien face au néo-totalitarisme », par Bernard Antony.
17 h : « L’idée de patrie chez Saint Augustin », par Marc Froidefont.
18 h : « Le jacobinisme, perversion du patriotisme », par Mathieu Lenoir (journaliste et chroniqueur). Débat animé par Pierre Henri.
Samedi 6 août :
8 h 45 :
- « Y a-t-il une convergence des dissidences de droite et de gauche sur les questions sociales », par Pierre Henri (politologue).
- « Être chrétien au Pakistan : le patriotisme en islam ?», par Yves Daoudal (« Blog d’Yves Daoudal », Reconquête).
Déjeuner : accueil de Marek Jurek, député polonais (droite catholique) au Parlement Européen, ancien président de la Diète.
17 h : table ronde : Quel avenir en France pour le syndicalisme ? avec Christophe Bouquin.
17 h 30 : conférence de Marek Jurek : « Patriotisme polonais et solidarité de Chrétienté ». Échanges avec Jeanne Smits, Olivier Figueras et l’assistance.
Dimanche 7 août :
10 h : Grand-messe célébrée par l’abbé Gouyaud à l’église Saint François de Paule 104 cours Lafayette à Toulon. (Missionnaires de la Miséricorde divine, abbé Loiseau). Chorale du centre Charlier.
Apéritif à la sortie de la messe, puis retour à La Castille.
Déjeuner à 13 h.
17 h : « Livres choisis », par Anne Brassié (critique littéraire).
18 h : « Y a-t-il une convergence des dissidents de droite et de gauche sur les questions sociales ? », par Pierre Henri.
Lundi 8 août :
8 h 45 :
- « Les libertés scolaires face à la machine totalitaire de l’Education Nationale : les expériences d’écoles réellement libres », par une fondatrice d’école nouvelle.
10 h : messe de la Saint Dominique par Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.
11 h : Conférence de Monseigneur Rey. Réponses aux questions.
12 h 30 : Apéritif. Déjeuner. Toasts.
14 h 30 : Poursuite des échanges.
17 h : « Extrême-Orient : les catholiques entre communisme et islam », par Didier Rochard.
18 h : « Le monde, les chrétiens, l’islam : l’impératif de lucidité ». Introduction par Bernard Antony. Débat présidé par Pierre Henri.
Mardi 9 août :
Matin : conférence de Bernard Antony : « Octobre 1917 – octobre 2017 : cent ans d’abominations communistes. Devoir de mémoire ».
- Projets 2017, avec Pierre Henri.
- Décisions.
Déjeuner d’au revoir.
Compte tenu de nouvelles capacités d’accueil, possibilité de demande de participation jusqu’au 20 juillet.
Centre Charlier, 70 boulevard Saint-Germain, 75005 PARIS.
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Discours de Marion Maréchal-Le Pen - BBR Grand Sud 2016 - Le Pontet
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Le FN mise sur le sud pour impulser une recomposition politique
Marion Maréchal Le Pen, député du Vaucluse, mobilise une centaine d'élus et attend 1500 militants au Pontet pour un rassemblement des fédérations. Elle explique au Figaro :
"Ce territoire s'est distingué par des scores particulièrement élevés. La totalité de nos parlementaires nationaux en sont issus, comme la majorité de nos maires et élus régionaux. Il s'agit donc d'un enjeu politique majeur. Je trouve intéressant de créer de la cohésion et de mobiliser les troupes car si le sud est performant sur le plan militant, on sait très bien qu'une partie non négligeable des parlementaires de 2017 viendra de cette région où l'implantation du FN est la plus ancienne. [...]
Vous voyez le sud comme une sorte de laboratoire de la recomposition politique en France. Pourquoi?
J'espère que ce territoire pour impulser cette recomposition, sauf à faire comme Christian Estrosi lors des régionales durant lesquelles il a choisi de se saborder avec la gauche. Une partie de la droite ne pourra pas faire autrement, sauf à se renier, que de travailler avec nous car nous sommes devenus incontournables. Ici, peut-être plus qu'ailleurs, il existe une très forte porosité des électorats. Nous avions déjà décidé des désistements réciproques avec l'UDF aux législatives en 1995. Il existe une sensibilité souverainiste, identitaire, anti-gaulliste parfois… Bref,la sociologie de l'électorat de droite est plus compatible avec le Front qu'ailleurs. Quand l'offre FN est plus performante, incarnée comme elle l'est aujourd'hui avec ses élus locaux, cela porte ses fruits et force l'UMP à aller se chercher une sorte de néo-électorat communautariste, comme le fait la gauche."
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Le FN laissera-t-il insulter les pieds-noirs impunément ?
Alexandre Benoît salit votre image et vous fait perdre des voix qui vous seront bien utiles l’an prochain.
À titre posthume, on devient presque toujours un être exceptionnel, une figure marquante d’une époque, même lorsqu’on a été critiqué, vilipendé, mis au placard, etc. N’est-ce pas le cas de Michel Rocard ? Il a, paraît-il, fait des réformes extraordinaires… puisque nos élites le disent !Ce que je retiens surtout de Rocard, c’est qu’il se vantait d’avoir participé au financement du FLN, ennemi de la France, au cours de la guerre d’Algérie, lui permettant de se procurer des armes et des explosifs qui ont tué de jeunes appelés français, vos enfants métropolitains, nos enfants, alors que François Mitterrand, lui, faisait exécuter des dizaines de terroristes (45 personnes ont été guillotinées tandis qu’il occupait les fonctions de garde des Sceaux).
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Le Front National s'oppose au soutien de la ville de Metz au lobby LGBT
"L'association Couleurs Gaies remercie la ville de Metz pour son soutien réaffirmé à la lutte contre l'homophobie. La municipalité à l'occasion du vote de la deuxième programmation de son contrat de ville a en effet décidé de renforcer la subvention du Centre LGBT de Metz, saluant au passage son action contre les discriminations. Grace à ses moyens supplémentaires le Centre LGBT de Metz continuera donc à mobiliser activement contre le rejet dont sont encore trop souvent victimes les lesbiennes, les gays, les bis et les trans.
Alors que l'ensemble des groupes politiques présents lors du conseil municipal ont approuvé le vote des moyens supplémentaires alloués à Couleurs Gaies, le Front National a tenu spécifiquement à voter contre la subvention du Centre LGBT de Metz. C'est en qualifiant Couleurs Gaies "d'organisation communautariste d'extrême gauche qui dessert la cause des homosexuels" que le conseiller municipal et conseiller régional Thierry Gourlot a justifié le vote de son groupe. [...]"