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France et politique française - Page 3152

  • L'islam en France, sous influence étrangère

    La mission d’information sénatoriale sur l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de cultes a rendu public un rapport. Une synthèse est en ligne.

    La principale préoccupation concerne la dépendance de l’islam de France à l’égard de l’Algérie, du Maroc et de la Turquie. D'une part concernant la provenance et la formation des imams :

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    D'autre part concernant le financement des mosquées :

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    La mission d’information s’est rendue au Maroc et en Algérie pour visiter les centres de formation. Conclusion : «la formation à l’étranger de futurs imams français doit cesser»...

    Concernant les financements, la mission sénatoriale estime que les ressources existent en France, notamment à travers les dons des fidèles. 

    «Un imam de la région parisienne nous a confié quela zakat (l’aumône) récoltée pendant le mois de ramadan s’élevait à plus d’1 million d’euros dans sa mosquée».

    Quant au Conseil français du culte musulman (CFCM), il vit «coupé de sa base»

    La sénatrice Nathalie Goulet estime que la loi de 1905 ne favorise pas une implantation réussie de l’islam en France...

    Michel Janva

  • L’engagement de la jeunesse

    Steven Bissuel (GUD) Réfléchir et agir

    La jeunesse, comme le reste du peuple, est en dormition. Il suffit de se rendre aux abords des facultés, des lycées pour se rendre compte de l’immense taux de fragilisation tant spirituelle, intellectuelle que physique. Elle a cependant un avantage certain, celui de pouvoir s’engager totalement. Cette période forge chaque âme sincère à ce devoir. Les expériences serviront de colonne vertébrale aux engagés, libres et de cœur rebelle. C’est à 20 ans que l’on s’engage. Mieux vaut un anarchiste qui, après s’être pris suffisamment de coups de manche de pioche sur le crâne, se rend compte de ses contradictions qu’un bourgeois droitard qui se contentera toujours de son micro-milieu de nantis qu’il avait investit durant son adolescence, se la jouant conservateur américain, et qui ne manquera de finir de briser le Vieux Continent à cause de ses positions ultra-libérales. On ne vit que lorsque l’on s’investit sans réserve, de manière désintéressée, pour un but qui nous dépasse, quelque chose d’immatériel qui nous élève vers l’exemplarité. L’homme européen ne se sent vivant que lorsqu’il agit.

    Veiller à ne jamais guérir de sa jeunesse

    Chaque matin, des décennies plus tard, nous devrons être en mesure d’affirmer avoir tout donné, tout tenté pour la défense et la renaissance de l’Europe, d’avoir été acteur du réel, de n’avoir aucun regret si ce n’est de de ne pas s’être engagé plus tôt. La vie n’a de sens que dans le don de soi envers la destinée de chacun qui se définie dans le cadre de la patrie. Nous arborons fièrement cet héritage pluri-millénaires et devons tous, tacher à retrouver notre longue mémoire afin de refaire jaillir l’âme européenne, brûlante et guerrière, qui permettra à chacun d’entre nous de devenir ce que nous sommes. Nous agissons pour nous mêmes puisque nous savons que, comme le disait Jean Mabire : « Nous ne changerons pas le monde […] mais le monde ne nous changera pas. »

    Militantisme individuel et collectif

    Nous devons être aussi communautaires. Le socle familial, fissuré mais toujours debout, inclus les camarades de la même identité biologique en lutte pour notre salue commun. Cette fraternité de pensée et d’action. Le mondialisme voudrait nous rendre indifférencié, individualiste, consumériste, interchangeable et déraciné, il s’y atèle plus férocement que jamais. Il est fondamental de ne plus répondre que par nous-mêmes, d’appliquer le principe de solidarité, de travail et d’interactivité entres Européens. Nous ne devons rien à personne si ce n’est le respect de nos anciens et l’amour de nos futurs générations. Les élites qui s’auto-proclament décideurs du destin des peuples oublient trop souvent que, en bas de leur gratte-ciel, la révolte gronde et amènera bientôt, je l’espère, la révolution. Tâchons d’être acteurs de celle-ci. Nos ancêtres ne nous pardonnerais pas si nous restions passifs et attentistes. Et ils auraient raison.

    Le but est clair mais urgent. Il ne nous reste que quelques décennies avant que le géant du grand remplacement n’ait terminé son œuvre macabre et destructrice. L’engagement, c’est maintenant ou jamais, c’est le choix entre la vie ou la mort.

    Source cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Seul le Front National récuse le nouvel impôt européen

    Communiqué de presse de Bruno Gollnisch,
    Député européen et membre du bureau politique du Front National

    Les groupes PPE (Les Républicains) S&D (Parti Socialiste) et ALDE (UDI) ont présenté une résolution commune hier, mercredi 6 juillet 2016, au Parlement européen sur les priorités stratégiques du programme de travail de la Commission pour 2017.

    Tous unis, ils ont, par un vote public (appel nominal) dont la preuve existe au procès-verbal, voté au paragraphe 34-1 un texte de leur cru demandant de financer rapidement l’Union européenne par de « véritables ressources propres ou en en mettant en place de nouvelles », c’est à dire la création d’un impôt européen qui se rajoutera aux charges démentielles déjà supportées par nos compatriotes.

    Cette nouvelle attaque contre les contribuables et leur pouvoir d’achat dans les enceintes parlementaires est très révélatrice. Avec les députés du Front National nous avons bien évidemment refusé de soutenir cette politique anti économique et anti nationale de matraquage fiscal toujours plus opaque, incohérent et injuste.

    http://gollnisch.com/2016/07/07/seul-front-national-recuse-nouvel-impot-europeen/

  • Le protégé de Sébastien Chenu nommé à la tête de la fédération FN du Maine-et-Loire

    En remplacement de Barbara Mazières qui avait été exclue en raison de son engagement trop proche de la Manif pour Tous et d'une soi-disant proximité avec Jean-Marie Le Pen :

    6a00d83451619c69e201b8d2020319970c-120wi.png"À 24 ans, Aymeric Merlaud, devient le responsable départemental du FN en Anjou. Il a été préféré, par les instances nationales, au maire de Sermaise. Une nomination qui intervient après une longue crise au sein de la fédération départementale. Aymeric Merlaud est le quatrième responsable départemental en moins d’un an. Deux de ses prédécesseurs, Gaétan Dirand et Barbara Mazières, ont quitté le FN."

    Mais ce que ne précise pas Ouest-France, c'est que le jeune Aymeric Merlaud ne fait pas l'unanimité, en raison de son parachutage imposé par Sébastien Chenu, ex-UMP et Gaylib, qui avait déjà entraîné le départ de Gaëtan Dirand en juillet 2015 :

    "En fait, la goutte d’eau qui a fait déborder la colère de Gaëtan Dirand est la décision prise par le FN d’investir, comme tête de liste aux régionales pour le Maine-et-Loire, le jeune Aymeric Merlaud, le protégé... de Sébastien Chenu! (...)

    Gaëtan Dirand, qui avait déjà démissionné de son poste de secrétaire départemental (...) a rendu sa carte de membre du parti, auquel il avait adhéré en 1997.

    « J'estime que M. Merlaud n'a aucune légitimité pour porter les couleurs du Front National dans notre département, puisqu'il habite Paris et n'est membre du Front National que depuis moins d'un an. Il ne connaît ni notre fédération ni ses membres, et n'a milité qu'une seule fois et pour son propre compte, lors des dernières départementales. »

    Philippe Carhon

  • Rocard et Wiesel : la fin de deux imposteurs !

    Quelle différence y a-t-il entre Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen ? Le premier rappelle dans deux tweets bien sentis que Michel Rocard qui vient de s’éteindre le 2 juillet à 85 ans « fut un combattant de la guerre d’Algérie : dans le camp de l’ennemi » et que l’ancien Premier ministre de François Mitterrand « se vantait d’avoir porté des valises de billets qui servaient au FLN à acheter des armes pour tuer des Français ».

    La présidente du Front national, elle, à l’instar de toute la classe politico-médiatique, a cru bon de rendre hommage à l’ancien militant PSU et pro-FLN : « Sincères condoléances à la famille et aux proches de Michel Rocard, premier ministre de la France, homme de convictions ». Et après cela il y a aura encore des gens pour prétendre que le FN n’a pas changé, qu’il s’agit seulement d’une différence de forme et de génération et non de fond entre le père et la fille !

    Michel Rocard était un vil politicien qui a toujours trahi les intérêts de la France, d’abord pendant la guerre d’Algérie en poignardant dans le dos les soldats du contingent appelés à se battre contre le FLN et en fraternisant avec l’ennemi, ensuite en participant, comme Premier ministre, au largage graduel de la Nouvelle-Calédonie, pourtant territoire stratégique riche en minerais que nous convoitent des puissances comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande, en cédant tout là encore au FLNKS de Jean-Marie Tjibaou, aidé par le traître gaullo-chiraquien Jacques Lafleur (c’est décidément une habitude chez les gaullistes de prendre le parti de l’ennemi et de lui céder des pans entiers du territoire national !)

    Piètre orateur, très imbu de lui-même, ce protestant multidivorcé que pour le coup Mitterrand détestait à juste titre n’a mené à bien aucune réforme d’envergure en politique intérieure pendant les trois ans où il fut Premier ministre et où il veilla à ne surtout pas baisser dans les sondages en vue de la prochaine présidentielle (à laquelle il ne put concourir, ayant reçu de l’Elysée le missile Tapie lors des européennes de 1994). Alors que la France jouissait à l’époque d’une forte croissance, Rocard s’est refusé par démagogie, lors de son passage à Matignon, à traiter le dossier explosif des retraites, repassant la patate chaude à ses successeurs. Alors que notre pays connaissait déjà des taux records de prélèvements obligatoires, il créa une nouvelle cotisation, la CSG (Contribution sociale généralisée), un nouvel impôt, l’ISF (l’impôt de solidarité sur la fortune) ce qui incita les personnes ayant brillamment réussi dans la vie à fuir l’enfer fiscal français. Il favorisa le parasitisme et l’invasion migratoire en créant le RMI sans soumettre l’octroi de ce revenu à une condition de nationalité ni à une recherche effective d’un travail.

    Très antichrétien (il osa dire de manière calomniatrice à l’Assemblée nationale que les docteurs de l’Eglise s’étaient demandé pendant des siècles si les femmes avaient une âme alors même que les catholiques ont toujours vénéré la Vierge Marie, que pour la validité du mariage a toujours été requis le libre consentement de la future épouse et que les femmes ont toujours reçu le sacrement du baptême au même titre que les hommes), Rocard fut un adversaire constant de la droite nationale en général et de Jean-Marie Le Pen en particulier qu’il accusa sans preuves d’avoir torturé en Algérie. Pour la petite histoire, la cour de cassation changea sa jurisprudence à cette occasion : dans cette affaire qui dura quatorze ans, Le Pen avait d’abord réussi à faire condamner Rocard pour diffamation, la cour de cassation dans un premier temps donna raison au Menhir puis, quelques années plus tard, l’affaire se prolongeant, les cours d’appel successives refusant de condamner l’ancien porteur de valises du FLN, les juges de casse changèrent leur fusil d’épaule de sorte que Rocard fut définitivement relaxé. Ce dossier a montré de manière stupéfiante qu’on ne saurait faire aucune confiance à une justice politisée et syndicalisée toujours prête à prendre le parti des puissants et de l’appareil dirigeant de l’Etat contre l’opposition nationale.

    Si le décès de Rocard nous laisse donc l’œil sec, nous ne pleurerons pas davantage (sinon peut-être de joie) devant la disparition d’un autre imposteur, Elie Wiesel. Dans les pages centrales de ce numéro, Hervé Ryssen et Robert Faurisson rappellent fort opportunément qui était vraiment ce mystificateur, pourvoyeur de haines, qui a su faire une carrière très rémunératrice dans la pleurniche. De même, dans un tweet qui a suscité l’ire des grands media et des lobbies « puissants et nocifs », Jean-Marie Le Pen, qui suit manifestement de près l’actualité, a écrit fort justement : « Wiesel affabulateur ? “Il m’arrive assez souvent de broder, d’inventer des détails piquants sur l’histoire…” Mémoires, tome 1, 1994, p .271 ».

    Nous ne sommes cependant pas les seuls à refuser de tresser des lauriers à l’auteur de La Nuit. Evoquant le 2 juillet la mort d’Elie Wiesel, disparu le même jour que Rocard (quelle belle journée une semaine seulement après le Brexit !), le site de France Inter annonçait à 22h44 : « Claude Lanzmann sera demain à 7h45 l’invité du 6/9 de Laetitia Gayet. » L’émission a bien eu lieu, on peut l’écouter sur l’excellent site Egalité et Réconciliation (<https://www.egaliteetreconciliation.fr/Lanzmann-Finkielkr...>) mais on n’en trouve aucune trace dans la grille de France Inter, où il est absolument impossible de réécouter l’émission. Pourquoi cette inhabituelle et brusque censure ? Tout simplement parce qu’invité à dresser le panégyrique du défunt, ce qui semblait somme toute logique entre professionnels de la « shoah business », le nonagénaire Claude Lanzmann, après avoir évoqué une « fournée de morts » (sic !), multiplia les attaques vipérines contre Wiesel qui « n’avait passé que 3 ou 4 nuits à Auschwitz avant d’attendre la fin de la guerre à Buchenwald » contrairement au prix Nobel hongrois Imre Kertesz, « un vrai survivant, lui ». Lanzmann accusa également Wiesel d’avoir refusé avec mépris de participer à son film Shoah (quel impardonnable affront !) et de n’en avoir soufflé mot à sa sortie, sauf dans un étrange article du New York Times où il se garda bien de vanter la qualité de l’œuvre. Laetitia Gayet qui ne s’attendait pas à un tel déluge de feu contre l’icône était manifestement tétanisée. On le voit, entre professionnels de la Shoah, c’est tout sauf le grand amour !

    http://pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com/

     

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    La Semaine de MAGISTRO Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique. 
    Du côté des élites

    • Ivan RIOUFOL   Journaliste politique   Rebâtir l'Europe, mais sans ses fossoyeurs

    En France

    • Sophie de MENTHON   Présidente d'ETHIC, Membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE)   Pas de panique chez les chefs d’entreprise d’ETHIC face au Brexit

    Avec l'Europe

    • Roland HUREAUX   Essayiste   L'Union européenne tombera d'un coup

    • Jean-Baptiste GIRAUD   Journaliste, Directeur de la rédaction d'Economiematin.fr    Brexit : c'est l'immigration qui a fait la différence

     Madeleine de JESSEY   Co-fondatrice et porte-parole de Sens Commun   Brexit : les Républicains se souviendront-ils de Philippe Séguin ?

    • Denis FADDA    Haut fonctionnaire international   Les enseignements du Brexit

    • François JOURDIER   Officier, amiral (2S)   La révolte des peuples

    • Xavier GUILHOU   Directeur du Cabinet XAG Conseil   La chute du mur de Bruxelles

    Faites suivre à vos amis, dans votre famille et partagez ... MAGISTRO vous invite aussi à vous rendre sur son site et y (re)lire tous les écrits depuis son origine (2008). MERCI.   

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Ivan Rioufol : "Tomber dans le piège de la guerre civile serait un désastre !"

  • Loi Travail : un fiasco démocratique

    Sans majorité, Manuel Valls décide de passer en force la Loi Travail en utilisant l’article 49-3, arme atomique constitutionnelle.

    Quitte à choquer les lecteurs, je crois qu’on attend d’un pouvoir élu par le peuple qu’il ne soit pas gouverné par le peuple, mais qu’il le gouverne. Pour autant, si ce pouvoir élu reste insensible à la colère du peuple qui lui a confié son exercice, il se fourvoie et court à sa perte. Cet équilibre complexe a été détruit par les différents exécutifs qui se sont succédé à la tête des affaires de l’État au cours des dernières années, plus particulièrement sous les présidences de Nicolas Sarkozy et de François Hollande.

    La rupture entre le peuple et la classe politique censée le représenter est consommée. Trop de trahisons, trop de promesses non tenues, trop de mépris ont eu raison de la confiance pourtant nécessaire qui doit lier les Français à leurs dirigeants. Le vol du référendum de 2005 en étant la plus parfaite illustration.

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  • L’abrogation de la Loi Taubira est liée à la nécessité de protéger l’intérêt supérieur de l’enfant

    Sabine de Villeroché, ancienne avocate au Barreau de Paris, membre du Comité Central du FN, a rédigé pour le Club Idées nation une petite synthèse expliquant pourquoi l'abrogation de la loi Taubira est nécessaire :

    "En autorisant les couples de même sexe à se marier, la loi Taubira a légalisé leur droit à adopter des enfants. C’est un véritable bouleversement de notre droit de la filiation auquel on assiste depuis que ce désir d’enfant est accessible à ceux qui ne peuvent naturellement procréer. Avons-nous bien réalisé qu’au-delà du mariage pour tous, c’est bien le droit à l’enfant pour tous qui a été sacralisé ?

    Pour les couples de même sexe, devenir parents d’intention peut se réaliser de 4 manières : l’adoption au sens classique, la GPA ou gestation pour autrui, la PMA ou procréation médicalement assistée, ou encore la co-parentalité. Parmi ces procédés, certains comme l’adoption sont légaux, d’autres sont illicites.

    L’adoption « classique » est autorisée de fait par la loi Taubira mais se révèle peu efficace voire anecdotique compte tenu du faible nombre d’enfants adoptables (depuis 2013, moins d’une dizaine de couples se sont vus attribuer un enfant par le biais de cette procédure). D’où la nécessité pour les couples de même sexe de recourir aux procédés de fabrication d’enfants à l’étranger : GPA pour les couples d’hommes, ou PMA pour les couples de femmes.

    Les pratiques de GPA et de PMA sont formellement interdites en France, comme le stipulent l’article 16-7 du Code Civil et la loi de bioéthique de 1994. La GPA est sanctionnée par le Code Pénal (article 227-12). L’article L2141-2 du Code de Santé Publique interdit le recours à la PMA pour les couples de femmes et les célibataires (la PMA est réservée aux couples hétérosexuels souffrant d’infertilité).

    Pourtant nos gouvernants et nos juges reconnaissent des effets juridiques à ces procédés illégaux.

    La circulaire Taubira de Janvier 2013 et les décisions jurisprudentielles en matière de GPA et de PMA (pour la seule année 2013, moins d’un an après la promulgation de la loi, 295 jugements d’adoptions au profit de la conjointe de la femme ayant eu recours à la PMA ont été prononcés contre 9 décisions de rejet)valident de fait ces pratiques.

    La PMA et la GPA donnent lieu à un véritable commerce sur internet. De nombreuses sociétés proposent la vente d’ovocytes et la location de « mères porteuses » et autres dons de gamètes. Ces intermédiaires ne sont pas sanctionnés.

    Pour pallier l’image désastreuse de telles ventes dans l’opinion publique, certains courants de pensée sont déjà à la manœuvre.L’émergence d’une volonté de légaliser une GPA « altruiste » est révélatrice. La ministre de la famille a annoncé son intention d’abroger le texte qui pénalise les médecins ayant orienté leurs patientes vers une PMA à l’étranger. Et ce n’est pas Alain Juppé qui reviendra sur ce genre de décision puisqu’il vient de se déclarer favorable à l’adoption homoparentale. NKM s’est prononcée en faveur de la légalisation de la PMA.

    Notre société française se trouve, en matière d’homoparentalité, dans une situation paradoxale voire schizophrène qui nous renvoie à cette question cruciale :

    - doit-on satisfaire à n’importe quel prix les désirs d’adultes au détriment de droits fondamentaux de l’enfant ? Comme celui de n’être pas traité comme une marchandise ou d’avoir un père et une mère.

    Les limites sont sans cesse repoussées puisqu’émerge désormais un énième modèle familial qui ne repose même plus sur la notion de couple : la co-parentalité. Processus totalement gratuit, des parents d’intention et biologiques via de petites annonces sur internet s’entendent à 3 ou 4 pour programmer la conception d’un enfant. Une charte dite de co-parentalité règle à l’avance les droits et devoirs de chacun sur l’enfant, objet du contrat.

    En supprimant l’altérité sexuelle du couple parents, la Loi Taubira consacre un désir d’adulte : celui de l’enfant à tout prix. D’où l’amplification des recours aux processus d’échange, d’achat, de location de femmes et d’enfants. L’état de notre droit sur le sujet est paradoxal et confus. Les propositions d’adaptation des textes pour renforcer les sanctions contre les GPA à l’étranger sont louables mais incomplètes.

    Les pratiques pour se procurer « un enfant à tout prix » structurent notre société autour de nouveaux modèles incongrus, les chartes de co-parentalité font de l’enfant le produit d’un pacte social privé aux conséquences aventureuses.

    L’abrogation de la Loi Taubira est directement liée à la nécessité de protéger l’intérêt supérieur de l’enfant et au respect du droit des femmes. C’est un enjeu majeur pour 2017."

    Michel Janva

  • L’effet Brexit : référendum anti-UE en Hongrie

    Après des années de directives, sanctions et autres diktats, c’est à un terrible retour de bâton que doit se préparer aujourd’hui Bruxelles. Encouragés par le retentissant retrait britannique de l’Union, les pays membres qui ne supportent plus les oukazes de cette « nouvelle URSS » entendent bien secouer leur joug. Dernier exemple en date : celui de la Hongrie qui, refusant de se voir « colonisée », a annoncé mardi qu’elle organiserait le 2 octobre un référendum sur le plan européen de répartition des 160 000 demandeurs d’asile arrivés en Grèce et en Italie en 2015.

    Rappelons que, dès l’adoption de ce texte par les 28 en septembre, la Hongrie, qui se voyait imposer un quota de 1 300 clandestins, avait immédiatement dit « non », jugeant fort justement que celui-ci violait non seulement sa souveraineté mais mettait également en danger sa sécurité, du fait notamment de la présence de terroristes parmi les « réfugiés ». Refusant formellement de le mettre en application, Budapest avait même déposé en décembre un recours devant la justice européenne, et brandi la menace du référendum. Emporté depuis par l’effet Brexit, Orban a fini par mettre sa menace à exécution. De sorte que, début octobre, les Hongrois seront appelés à répondre à la question suivante : « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? »

    Une décision qui a bien sûr fortement déplu au Moloch bruxellois, dont les suppôts se sont empressés de rappeler que la Hongrie, comme les autres pays de l’UE, était « tenue de respecter les traités internationaux qui intiment aux Etats signataires l’obligation d’accueillir les personnes en quête de protection internationale et de leur accorder si besoin l’asile »…

    Avertissement qui n’est cependant pas du genre à intimider des Hongrois qui, il n’y a pas si longtemps, affrontaient quasiment à mains nues les blindés de l’Armée rouge !

    Dans la capitale magyare d’ailleurs, on a même déjà collé ici et là des affiches proclamant : « Envoyons un message à Bruxelles, pour que ce soit clair pour eux aussi. » Et Antal Rogan, chef de cabinet de Viktor Orban, annonçant que les patrouilles seraient doublées le long de la frontière sud avec la Serbie, rappelait encore cette semaine : « Seuls les Hongrois peuvent décider avec qui ils veulent vivre en Hongrie. »

    Franck Delétraz

    Article paru dans Présent daté du 7 juillet 2016

    http://fr.novopress.info/