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France et politique française - Page 3148

  • Selon un sondage, les Européens sont hostiles au multiculturalisme

    Le centre de recherche américain Pew Research Center a publié lundi les résultats d’un nouveau sondage conduit dans dix pays européens (Allemagne, Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Suède). Cette étude montre que le tsunami migratoire de 2015 et les attentats terroristes de Paris et de Bruxelles ont accru l’hostilité des Européens à la politique d’immigration massive conduite par leurs élites. Ainsi, la moyenne des résultats obtenus dans ces dix pays montre que 50 % des personnes interrogées considèrent que les « réfugiés » sont un fardeau pour leur pays car ils prennent les emplois et avantages sociaux et 59 % considèrent que leur accueil accroît la probabilité d’attentats terroristes.

    Cette étude fait toutefois ressortir de fortes disparités en fonction des préférences politiques. En France, 51 % des électeurs du FN considèrent la diversité culturelle comme quelque chose de négatif pour le pays contre 34 % des électeurs LR et 11 % des électeurs socialistes. Malgré la participation prouvée de « réfugiés » arrivés en 2015 par la Grèce dans les attentats terroristes de Paris et de Bruxelles, seuls 31 % des électeurs socialistes français considèrent que cette immigration clandestine massive accroît le risque de terrorisme, contre 58 % des électeurs LR et 85 % des électeurs du FN. Il n’y a pas qu’en France que les électeurs de gauche semblent refuser la réalité. Au Royaume-Uni, par exemple, seuls 39 % des électeurs du Labour font le lien entre « réfugiés » et terrorisme, contre 60 % des électeurs « conservateurs » et 87 % des partisans du UKIP. Pourtant, même Angela Merkel, citée par l’agence Reuters, l’a reconnu lundi devant un rassemblement de son parti CDU : « Le flux de réfugiés a été en partie utilisé pour faire passer des terroristes. »

    Paradoxalement, outre les Grecs, les Italiens et les Espagnols qui sont en première ligne, ce sont les Polonais et les Hongrois qui semblent le plus hostiles à l’islam, alors que ces pays abritent peu de musulmans. Ils sont 72 % à avoir une opinion négative des musulmans en Hongrie, 66 % en Pologne, 50 % en Espagne, 69 % en Italie et 65 % en Grèce. Dans ces deux derniers pays, cette proportion a augmenté respectivement de huit et douze points en un an. Au Royaume-Uni, l’augmentation est de neuf points avec 28 % d’opinions défavorables sur les musulmans et en France, l’augmentation est de cinq points avec 29 % d’opinions défavorables, la même proportion qu’en Allemagne.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 15 juillet 2016

    Sondage musulmans Europe

    http://fr.novopress.info/202501/selon-sondage-europeens-hostiles-multiculturalisme/
  • Le n°43 (été 2016) de Synthèse nationale sortira la semaine prochaine

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    Au sommaire :

    P 2 : EDITORIAL - Roland Hélie

    P 6 : BREXIT - Le peuple contre les élites Patrick Parment

    P 12 : BREXIT - Cauchemar ou bénéfice pour les vrais FrançaisDr Bernard Plouvier

    P 17 : BEZIERS - Et alors ? Georges Feltin-Tracol

    P 24 : HALAL - Le Business tourne à plein régime Arnaud Raffard de Brienne

    P 32 : AUTRICHE - Le vent du boulet Pierre Vial

    P 34 : AUTRICHE - Un entretien avec Roland Hélie avecPhilippe Randa

    P 35 : MEDIA - EuroLibertés, Radio Libertés... le groupe Libertés étend son audience...

    P 36 : ITALIE - Comment la Droite nationale fût assassinée ?Massimo Magliaro

    P 43 : ITALIE - Etat des décombre du MSI Guirec Sèvres

    P 47 : BOUSQUET SUR FOUCAULT - Quand on déglingue une idole de la gauche Patrick Parment

    P 51 : 1966 - 1968 Approche historique de la chienlit occidentale Dr Bernard Plouvier

    P 60 : SOCIETE Emasculation de la société française Charles-Henri d'Elloy

    P 65 : ECONOMIE N'était-ce pas mieux avant ? Pieter Kerstens

    P 69 : Le GRAND REMBARQUEMENT Entretien avecEmmanuel Albach

    P 73 : LES PAGES DU MARQUIS la chronique de Jean-Paul Chayrigues de Olmetta

    P 82 : LES LIVRES AU CRIBLE Georges Feltin-Tracol

    P 102 : SPORT FOOT ET MOI LA PAIX Charles-Henri d'Elloy

    P 108 : SYNTHESE NATIONALE PRESENT PARTOUT

    Ainsi que de nombreuses autres rubriques...

    118 pages - 12 €

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    Sortie prévue le 22 juillet.

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  • La France va-t-elle rejoindre l’Organisation de la Coopération islamique ?

    Minute-Couv-Islam-Imam-600x837.jpg« La France, qui fut la “fille aînée de l’Eglise“, sera-t-elle le premier pays d’Europe à adhérer à l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) ? », demande cette semaine l’hebdomadaire Minute, qui consacre sa une au rapport sénatorial d’information présenté le 7 juillet 2016 sous le titre : « De l’Islam en France à un Islam de France, établir la transparence et lever les ambiguïtés ».

    L’Organisation de la Coopération islamique est cette structure qui a son siège à Djeddah, en Arabie saoudite, et qui réunit 57 pays dont le point commun est d’être des pays musulmans ou à très forte communauté musulmane, comme l’Afghanistan, le Turkménistan, la Turquie, le Qatar, le Sénégal ou le Liban, afin d’organiser leur étroite coopération dans les domaines économique et culturel – et de pouvoir mieux les mobiliser pour assurer la sécurité des lieux saints… de l’islam.

    « On n’en est pas encore là mais on en prend le chemin » écrit « Minute », car, parmi les préconisations de ce rapport, « figure celle, dont on dira qu’elle a au moins les mérites de l’originalité et de la cohérence, de voir la France instaurer “une coopération plus suivie avec l’Organisation de la coopération islamique“ ! »

    Ce souhait est justifié ainsi : « “Avec un nombre aussi considérable de musulmans sur son territoire, la France gagnerait à mieux faire valoir ses positions auprès“ de l’OCI ! Elle pourrait ainsi, suggèrent les rapporteurs, demander à y participer avec le titre d’“observateur“, étape intermédiaire entre son statut actuel – elle y est seulement “invitée“ pour assister à certains travaux… – et celui de membre à part entière. La Russie et la Serbie y sont déjà “Etats observateurs“, comme la Bosnie-Herzégovine ou la République centrafricaine, alors pourquoi pas la France… »

    Précisons que la mission sénatoriale qui fait cette proposition était présidée par Corinne Féret, sénateur socialiste du Calvados, et que le rapport est cosigné par Nathalie Goulet, sénateur centriste de l’Orne, et André Reichardt, sénateur (LR) du Bas-Rhin, tendance juppéiste.

    http://fr.novopress.info/202452/france-va-t-rejoindre-organisation-de-cooperation-islamique/

  • Réaction de Riposte laïque suite à l'attentat de Nice : nous en avons marre que les socialauds envoient les Français à l’abattoir

    Paul Le Poulpe Riposte laïque cliquez ici

    Du sang partout. Des cris. Des larmes. Des dizaines de cadavres et des centaines de blessés jonchant la rue. A Nice, un soir de 14 juillet, un énorme camion fonçait délibérément dans la foule, écrasant tous ceux qui, en famille, étaient venus, sur la promenade des Anglais, voir le feu d’artifice du 14 juillet. On parle également de blessés par balles, et d’armes retrouvés dans le camion.

    Nous étions habitués à ces images quand une voiture piégée explosait à Badgad, Kaboul ou ailleurs. Après Charlie Hebdo, Hervé Cornara, le Bataclan, Bruxelles, les deux policiers de Magnanville, c’est Nice qui est touchée, son tour, par l’islam et ses soldats.

    Naturellement, nous allons encore avoir droit aux numéros d’enfumage habituels. Le CFCM et la Grande Mosquée nous ont dit qu’ils condamnaient l’attentat, histoire de nous faire le coup du classique « l’islam ce n’est pas cela », « Pas d’amalgame » « Pas en notre nom ». Oseront-ils, cette fois encore, avoir l’indécence de se dire les premières victimes, sans que cela n’émeuve aucun politique ou aucun journaleux ?

    On va apprendre que le chauffeur était connu des services de police, et probablement classé S. Mais Cazeneuve va nous expliquer que le fait qu’il ait été en liberté était le prix à payer d’un Etat de droit, et sans doute va-t-il encore nous parler de la « République », lui qui, avec les siens, la trahit quotidiennement.

    Les autorités vont encore nous faire le coup des bougies, des bouquets de fleur, et encourager les familles de victimes à organiser une marche blanche, en leur faisant dire qu’ils n’ont pas de haine pour l’assassin.

    Lors de la cérémonie d’hommage aux deux policiers, organisée par le Siel au Trocadéro, notre fondateur, Pierre Cassen, avait tenu un discours très fort, disant, au sujet de Hollande-Valls-Cazeneuve, que nous en avions marre d’eux et de leurs discours d’impuissants, à chaque nouvel attentat islamique.

    Pas une virgule n’est à retirer de cette intervention. Le nouveau massacre de Nice nous confirme ce que Valls, cyniquement, avait osé dire aux Français au lendemain du Bataclan : nous en avons pour vingt ans d’attentats, mais ce n’est qu’un mauvais moment à passer.

    Depuis une année et demie, au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, que se passe-t-il ? Les soldats d’Allah, qu’ils se réclament de l’Etat islamique ou pas, multiplient les menaces et passent à l’acte de plus en plus fréquemment. Nos ministres, incapables de désigner le nom de notre agresseur, l’islam, nous disent qu’on est en guerre contre le terrorisme, ou parfois contre Daech.

    Tous les jours, il suffit de lire l’excellent site Fdesouche, nos policiers arrêtent des musulmans surexcités, qui leur disent qu’ils vont les tuer, comme leur frère a tué leurs collègues de Magnanville, et faire un maximum de victimes parmi les Français infidèles.

    Intervention de Pierre Cassen début juin à Paris cliquez ici

    Et quelle est l’attitude de ce régime ?

    Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, les assassins sont protégés. Ceux qui menacent nos vies se promènent librement. Ceux qui, comme Salah Abdeslam, ont tué des dizaines de Français, le 13 novembre, peuvent voir leur avocat déposer plainte contre un député qui a raconté les conditions ahurissantes de confort du détenu. Ceux qui annoncent qu’ils vont nous tuer, quand ils sont arrêtés, sont remis en liberté quelques semaines plus tard.

    Voilà ce qui s’est passé, ces dernières heures, dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve. Au soir de la finale de l’euro, incidents dans de nombreuses villes de France, avec des « Français » brandissant des drapeaux algériens. A Calais, des clandestins lancent des cocktails molotov sur la rocade portuaire. A Compiègne, un mort, suite à une fusillade à la kalachnikov. A Oyonnax, annulation des festivités du 14 juillet, suite aux incidents du dimanche précédent. A Arras, arrestation d’un homme qui se vante d’être un terroriste. Des centaines de voitures incendiées en Seine Saint-Denis, dans le Val de Marne et dans l’Oise. Des policiers blessés dans le Val d’Oise et à Sens, etc. Les racailles islamisées savent qu’elles bénéficient d’une impunité presque totale, et les policiers ne peuvent pas bouger une oreille sans se retrouver devant les juges.

    Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, le voile islamique, le qami et la djellaba, uniformes de guerre des djihadistes, sont tolérés.

    Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on accueille sur notre territoire des centaines de musulmans qui sont allés apprendre à faire la guerre en Syrie (avec les armes que ce régime a livré aux islamistes) et qui reviennent, décidés à mettre en application, chez nous, ce qu’ils ont appris là-bas.

    Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on impose aux Français la présence de « migrants », majoritairement musulmans, hommes seuls, parmi lesquels, comme au Bataclan, se sont infiltrés des terroristes, comme Merkel elle-même – sans manifester le moindre remord – l’a admis.

    Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, plus de frontières. On est dans la conception d’Attali, notre pays est devenu un hôtel où les étrangers entrent et sortent comme ils le veulent.

    Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, les mosquées, casernes de l’ennemi, sont toujours ouvertes, et servent à distiller aux musulmans ce que doit faire un loyal fidèle : la guerre aux mécréants, par tous les moyens, la force quand on peut l’utiliser, la ruse quand on n’a pas le rapport de forces.

    Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on commémore, en soumis que sont nos dirigeants, en grande pompe le quatrième pilier de l’islam, et on impose à des maires qui tiennent à l’esprit de la loi de 1905 de prêter des locaux municipaux aux disciples de la religion d’amour.

    Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on fait témoigner le patron du renseignement intérieur, Patrick Calvar. Ce dernier affirme que de prochains attentats sont inévitables (RL le dit depuis 2011) et on lui fait dire que des forces du renseignement vont s’occuper de « l’ultra-droite » qui rêve de la guerre civile, plutôt que des islamistes.

    Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on interdit des manifestations patriotiques, mais on autorise des clandestins, souvent musulmans, soutenus par des gauchistes, à manifester dans les rues de Paris contre le « racisme institutionnel français ».

    Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on va multiplier des abattoirs mobiles, dans quelques semaines, pour que les disciples du prophète puissent égorger, en toute impunité, violant les règles sanitaires de notre pays, des centaines de milliers de moutons, avec le même geste que celui des assassins de Hervé Gourdel ou Hervé Cornara, tous deux décapités.

    Dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, on utilise des juges et des policiers pour perquisitionner chez Pierre Cassen et lui voler ordinateur et téléphone portable, on instruit des plaintes contre Christine Tasin, on traîne devant les tribunaux des patriotes coupables de dénoncer la réalité de l’islam et de l’ensauvagement de la France.

    Nos dirigeants, qui utilisent les services de l’Etat, de manière démesurée, pour se protéger (voir l’escorte donc bénéficie en permanence Hollande, Valls ou Cazeneuve) s’en foutent de la sécurité des Français.

    Hollande ne pense qu’à une chose : sa prochaine réélection. Il vide les caisses, arrose tout le monde, et rêve de conserver le vote des 93 % de musulmans qui lui ont permis de gagner en 2012.

    Valls passe sa vie à insulter les patriotes et à nous raconter que l’islam est compatible avec la République.

    Quand à Cazeneuve, quand il ne fait pas des selfies avec des musulmans radicaux, quand il ne va pas lécher les babouches dans les mosquées, quand il ne serre pas la main à des clandestins, il a du temps pour déposer quatre plaintes contre Riposte Laïque.

    Nous sommes dirigés par des incapables socialauds, alliés avec le Qatar et l’Arabie saoudite, qui financent la classe politique française, et ceux qui tuent les nôtres.

    Nous sommes dirigés par des collabos, qui n’ont même pas l’excuse d’une défaite militaire, comme en 1940, pour pactiser avec l’ennemi.

    Ces gens là sont incapables de protéger les Français. Ce sont des traîtres. Il est temps de le virer au plus vite, et de préférence avant 2017, et d’exiger d’un gouvernement qu’il prenne des décisions à la hauteur des enjeux.

    En temps de guerre, il ne doit plus y avoir de visibilité de l’ennemi, donc de l’islam, en France.
    En temps de guerre, on se débarrasse, par tous les moyens, de la cinquième colonne musulmane qui opère en France, parmi lesquels se trouvent, forcément, les prochains assassins qui opéreront, dans quelques jours, dans quelques semaines, dans une autre ville française, laissant des cadavres et des blessés à jamais mutilés, comme le fait l’islam partout où il sévit.

    En temps de guerre, il nous faut des chefs de guerre à la tête du pays, pas des islamo-collabos, des traîtres et des lèche-babouches.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’aviation russe bombarde l’EI en Syrie tandis que les autorités françaises viennent au secours des terroristes islamistes

    Moscou communique ce jeudi que deux bombardiers russes ont anéanti en Syrie un centre de commandent, un camp islamiste, deux raffineries de pétrole, éliminant par la même occasion un grand nombre de combattants et de matériel ennemi. La nouveauté de ces actions c’est qu’elles sont lancées à partir du territoire de la Fédération de Russie.

    La semaine dernière deux pilotes russes ont trouvé la mort suite à la destruction en vol par l’EI, d’un hélicoptère de combat syrien dans lequel se trouvaient deux pilotes russes. La Russie ne pouvait évidemment pas laisser passer ces deux morts sans réagir. Sans doute est-ce la raison de son regain d’activité en Syrie puisque ces derniers jours elle a frappé très durement le groupe islamiste. Le ministère de la Défense russe précise dans un communiqué:

    « Ce matin, six bombardiers à long rayon d’action Tu-22M3 ont décollé de bases aériennes situées sur le territoire de la Fédération de Russie pour porter la deuxième frappe concentrée contre des objectifs de l’État islamique nouvellement identifiés dans les régions est de Palmyre, ainsi que dans les villes d’Es-Suhne et d’Arak et contre la station de pompage de pétrole T-3 dans la province de Homs ».

    Lire la suite

  • Attentat de Nice : la vidéo du moment où les policiers ont abattu le terroriste

    Sur la Promenade des Anglais, devant le Palais de la Méditerranée, les policiers assaillent Mohamed Lahouaiej Bouhlel, toujours dans la cabine du camion au volant duquel il vient de faire 84 morts, dont dix enfants et adolescents, et 202 blessés. Le terroriste islamiste avait lui-même ouvert le feu à 300 mètres de là, devant le Negresco. Le tir est nourri. Mohamed Lahouaiej Bouhlel sera abattu.

    http://fr.novopress.info/

     
  • Sur la piste (de l’argent public)

    Ce matin, sur mon trajet habituel, j’ai croisé un vélo.

    Ah ?! Vous croyez qu’il s’agit de la première phrase d’un sketch comique, une de celles qui mettent en exergue un non-événement de la vie quotidienne, banal et sans intérêt ? Alors, discutons.

    Le trajet se situe sur une commune limitrophe de Paris. Je le parcours à pied à peu près chaque jour sur environ 1 km. Il y a environ six ans, ce qui était une rue ordinaire s’est vu flanquée dedeux pistes cyclables, une de chaque côté. Jusque-là, tout reste à peu près normal.

    Mais quand je vous aurai dit que le vélo que j’ai croisé ce matin était le quatrième que j’aie vu en six ans emprunter cette double piste cyclable, vous conviendrez avec moi que l’histoire est moins banale qu’il n’y paraît. A cet endroit comme en beaucoup d’autres, les édiles ont en effet estimé utile de déverser des wagons d’argent public dans une réalisation sans la moindre utilité.

    Pourquoi l’ont-ils fait ? Pour des raisons, hélas, habituelles :

    • parce que l’argent des contribuables, ici comme ailleurs, ne leur coûte pas cher ;
    • parce qu’ils ont considéré qu’ils « ne pouvaient pas ne pas le faire » dans la mesure où cela se fait partout ;
    • parce que « leurs écolos » ont organisé une de ces campagnes de harcèlement dont ils sont coutumiers sur le thème du réchauffement climatique et des circulations douces ;
    • parce que les pistes cyclables sont devenues un impératif catégorique dans toute opération d’aménagement ; autrement dit, qu’elles sont à la mode (la même mode que celle qui fait foisonner les criminelles remontées à contre-sens) ;
    • parce qu’un élu « en charge » se considérerait, sinon comme déshonoré (ne soyons pas ringard et ne parlons pas comme si la notion d’honneur était toujours en usage), mais plus prosaïquement menacé pour sa réélection s’il ne se conformait pas à cet impératif ; et, à l’inverse, parce qu’il est persuadé que plus une réalisation est à la mode et d’un coût disproportionné, plus elle rapporte de voix.

    Ceux d’entre vous qui ne craindraient pas de passer pour naïfs me demanderont peut-être : « Mais alors, qu’en est-il de l’intérêt général là-dedans, et du souci des deniers publics ? »

    Il n’est malheureusement pas très difficile aujourd’hui de trouver à foison des exemples illustratifs d’un nouveau principe  : «l’intérêt général est la variable d’ajustement des décisions politiques ».

    Une variable d’ajustement c’est ce dont on s’occupe de manière subsidiaire lorsqu’on a satisfait à tous les autres critères : ceux qui sont vraiment importants.

    Aujourd’hui, dans le cas d’une décision politique, les critères importants, ce sont, au tout premier rang, le nombre de voix susceptibles d’être apportées ou retirées par la décision. La plupart du temps, c’est d’ailleurs le critère unique. Mais il peut arriver que s’y ajoutent le gain d’image escompté pour l’élu lui-même, sa collectivité ou son parti, la satisfaction d’une promesse électorale annoncée (quelque démagogique qu’elle ait pu être) et même (ça s’est vu…) le bénéfice collatéral apporté en toute discrétion à quelques amis.

    Quand la décision satisfait à tous ces critères, alors on peut penser à l’intérêt général.

    Quant au souci des deniers publics, il s’agit d’une catégorie dont l’utilité, en politique, n’apparaît que dans une circonstance : lorsqu’on reproche à l’adversaire de ne pas s’en soucier. Ce qui n’empêche nullement de se trouver à soi-même d’excellentes raisons pour l’oublier.

    C’est de cet esprit que naissent et prospèrent les doubles pistes cyclables qu’aucun vélo n’emprunte jamais, les bibliothèques médiathèques colossalement surdimensionnées et désespérément vides de lecteurs et d’auditeurs, les centres de loisirs aquatiques qui tombent en ruines sans jamais avoir été mis en eau, les aéroports sans avion, sans passager et sans fret, les ronds-points et les contre-trottoirs que l’on construit, puis que l’on enlève, puis que l’on reconstruit.

    C’est de là aussi que prospèrent les assemblées élues pléthoriques fondées sur un prétexte démocratique auquel plus grand monde ne croit, mais fort utiles pour recaser les amis déchus de fonctions antérieures, les commissions irréformables, celles que l’on supprime pour illustrer le « choc de simplification » avant de les re-créer sous une autre appellation, les collectivités territoriales que l’on sort par la porte et qui rentrent par la fenêtre, fortes de leur palmarès en termes de nuisances administratives créées, et des dépenses somptuaires qu’elles s’octroient.

    C’est de là que procède la prospérité d’escouades d’associations dont la seule activité réelle est de répandre la bonne parole de gauche et d’extrême gauche, de conduire des actions d’animation bidon, prétendument au profit des pré-ados des « quartiers », qui sont, il y a belle lurette, passés à autre chose, de monter des spectacles que personne n’irait voir s’ils n’étaient pas gratuits, d’endoctriner les gamins depuis la maternelle (mais oui ! comme si l’école ne suffisait pas à faire le boulot), de mener des « actions culturelles » qui dispensent aux populations sidérées l’apprentissage du laid et du sale, de donner du boulot aux fils, filles, neveux, cousins des « personnalités significatives » aux niveaux municipaux ou départementaux, et, dernière utilité mais non la moindre, de servir de pompe à fric électoral aux partis qui les leur attribuent…

    …et qui, légitimes par le service rendu, engrangent chaque année leur « jusqu’à plus soif » de subventions roses, vertes ou rouges, subventions dispensées sur la base du « quand on aime, on ne compte pas », sans aucune justification avant et sans aucun contrôle après.

    Citoyen, mon semblable, mon frère, toi qui reçois ces avis d’imposition qui rivalisent en montants et en diversité, qui entends ad nauseam le politicien du jour se demander, avec des larmes en fond de gorge, « mais pourquoi les Français se détournent-ils de la politique ? », qui reçois par quintaux une propagande électorale qu’on ne regarde même plus pour y chercher les fautes de syntaxe, conserve, fais l’exercice : conserve, sur ton trajet quotidien, un œil aux aguets.

    Tu seras peut-être surpris du nombre de centres culturels vides – ou occupés seulement par les emplois fictifs qu’on y a mis pour complaire –, d’œuvres de non-art achetées au prix du Rembrandt, d’affiches de spectacle sans le moindre intérêt artistique ni littéraire mais fleurant bon la filiation du réalisme soviétique, d’ouvrages routiers urbains inutiles et dangereux que tu rencontreras.

    Et de pistes cyclables attendant désespérément leur deuxième vélo de l’année.

    Julius Muzart, 3/07/2016

    http://www.polemia.com/sur-la-piste-de-largent-public/