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France et politique française - Page 3258

  • POUR UN PARTI DES POLITIQUES

    La France est confrontée à une crise majeure de son histoire, non seulement sur les plans économique et financier, mais également social et culturel.

    Outre les conséquences propres de l’invasion migratoire, nos élites mondialisées veulent dissoudre le peuple français dans une « République de la diversité », où il s’agirait de « faire société commune dans une société diverse », selon le titre d’un rapport fameux commandé en 2013 par le gouvernement. Parler de « peuple français » est devenu pire qu’une incongruité : c’est une « Marianne » marquée au fer rouge sur le front des malpensants. Alors que l’unité nationale — nous ne disons pas ethnique — du peuple français, reposant sur sa civilisation millénaire, est évidemment la condition sine qua non de son existence comme peuple, les Français sont au contraire poussés vers leur effacement en tant que pays réel. La question ne se situe plus tant au plan des divisions politiques, comme on a pu les connaître par le passé, qu’au plan existentiel.

    C’est pourquoi, par-delà l’incantation quasi-magique aux « valeurs républicaines » et à un « vivre ensemble » comme expression d’un communautarisme exacerbé, qu’invoquent nos élites dénationalisées pour mieux opérer ce dépassement du peuple français en une société « inventive » et « pluraliste », autant dire éclatée, il convient aujourd’hui d’engager, aux côtés de tous les patriotes de bonne volonté, une lutte décisive pour l’avenir du pays. Décisive, car cette lutte du pays réel pour sa survie doit conduire les Français à reprendre le pouvoir à une élite qui l’a confisqué au profit d’une oligarchie mondialisée.

    C’est à cette fin que L’Action Française ouvre aujourd’hui une grande enquête sur les conditions du redressement national, préalable nécessaire à l’action politique, auprès d’intellectuels et d’hommes politiques qui refusent ce que Boutang appelait en 1958 dans La Nation Française — ces mots sont toujours d’actualités car les maux dénoncés sont plus pressants que jamais — « le désordre et la maladie d’une société singulière, celle de la France présente ». Car oui, il s’agit bien d’obtenir « un large assentiment analogue à celui qui permit, à l’heure d’Henri IV, la victoire théorique et pratique du “parti des politiques” sur les rancunes » — les vieilles oppositions devenues obsolètes — « et le fanatisme », aujourd’hui celui des tenants d’un système aux ordres de cet empire absolu, et absolument étranger à la France, qu’est le faux-village planétaire.

    L’ACTION FRANÇAISE

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?POUR-UN-PARTI-DES-POLITIQUES

  • L’impôt et la source

    8570-Chard.jpg

    (Présent 8570)

    8570-Une.jpgÀ partir de 2018, l’impôt à la source sera instauré. Qui est la source ? C’est vous, c’est moi, c’est le contribuable. Le mot « source » fait entendre le doux murmure d’un ruisseau plutôt que le sifflement du couperet qui ampute votre salaire, surtout quand l’annonce en est faite par Michel Sapin. « Sapin », « source », l’impôt devient bucolique, si ce n’est poétique. Évidemment, si on parlait d’une AFMDS, Amputation fiscale mensuelle du salaire, cela rendrait un son moins champêtre.
    Pourquoi cette réforme ? Par souci de simplification et de modernisation, nous assure-t-on. On ne voit pas en quoi le système sera plus simple, au contraire ! Le seul avantage pour le contribuable eut été qu’il fût dispensé du pensum de sa déclaration annuelle, or, elle sera maintenue pour actualiser ses données.
    Le fisc transmettra à l’entreprise le taux de prélèvement, laquelle l’appliquera puis reversera à l’administration la somme ponctionnée sur le salaire. Au circuit court actuel on en substituera un plus long. Avec une étape de plus, aux risques d’erreurs du fisc, s’ajouteront celles de l’entreprise.
    L’intérêt est surtout pour le trésor public qui n’aura plus à faire la chasse aux mauvais payeurs puisque c’est l’employeur, devenu collecteur d’impôts, qui confisquera sur le salaire de son employé la part revenant au percepteur.

    Notons au passage que, dans son timide « choc de simplification » le gouvernement entend supprimer quelques-unes des innombrables lignes de la fiche de paie et là, il en ajoute une. Ce n’est pas seulement parce que le nouveau système représentera une charge supplémentaire que les chefs d’entreprise sont réticents.
    C’est aussi parce qu’ils redoutent que leurs salariés fassent leur siège pour obtenir une augmentation. Ce qu’ils regardent, c’est la dernière ligne de leur bulletin de salaire, ce qui leur restera sera évidemment moindre qu’avant et pour compenser, ils seront tentés de demander une « rallonge ». 66 % des foyers sont déjà mensualisés, il eut été plus simple d’essayer d’en accroître le nombre plutôt que d’opter pour cette usine à gaz.

    Quant à la modernisation, il s’agit simplement de s’aligner sur ce que font la plupart des pays européens. On remarquera que lorsqu’on donne l’exemple de l’action réformatrice de nos voisins dans le domaine social par exemple, on invoque « l’exception française » pour ne pas les imiter, là, en revanche, nous devons faire comme eux !

    Le prélèvement à la source est le serpent de mer de notre fiscalité. L’ancien ministre des Finances, Thierry Breton, avait promis son instauration pour le 1er janvier 2009 ! On ne se demande pas pourquoi les gouvernements successifs finissent par y renoncer. C’est à cause de la complexité de notre système fiscal. En Grande-Bretagne, que l’on nous donne en exemple, l’imposition est individuelle, la notion de foyer fiscal, donc de quotient familial, n’existe pas. En outre, la France a une kyrielle de « niches » fiscales, c’est le plus grand chenil d’Europe, entraînant moult déductions.

    Cette fois non plus, ce n’est pas gagné ! En 2018, la droite sera probablement de retour aux affaires, on peut penser que dans le domaine fiscal elle aura d’autres urgences que de puiser notre impôt à sa source.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/199572/limpot-source/

  • Face à la justice fasciste, j'invite les historiens professionnels au débat

  • Mobilisation de la jeunesse contre la loi travail

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Jour de colère, acte II. Après les manifestations du 9 mars dernier, des lycées et des universités ont été bloqués jeudi à Paris et en province, à l’appel des organisations lycéennes et étudiantes opposées au projet de loi Travail, et des milliers de jeunes sont dans la rue.

    Le gouvernement pourtant avait pourtant remanié son projet face à la levée de boucliers générale, se disait désormais confiant d’avoir une majorité.
    En réalité, les opposants à cette réforme du Code du travail entendent bien maintenir la pression après une première mobilisation réussie la semaine dernière, à peine plus d’un an avant la présidentielle. Hier, on comptabilisait 200 lycées mobilisés, dont 40 à Paris, soit deux fois plus que la semaine dernière. Dans la capitale, plusieurs sites universitaires, notamment la Sorbonne, ont été fermés sur décision de l’administration.

    Qu’attendent tous ces jeunes ?
    Certains réclament le retrait du projet, d’autres seulement des modifications, notamment sur les motifs de licenciements économiques ou sur le plafonnement des indemnités aux Prud’hommes. Mais dans les discussions place de la Nation, il est finalement peu question de barèmes d’indemnités ou de forfait-jours. Les élèves ont simplement « pris goût » à la rue, dit un lycéen.

    Cependant, un point en particulier a convaincu une partie des syndicats étudiants : la garantie jeunes pour tous.
    Il s’agit d’un dispositif d’accompagnement renforcé vers l’emploi. Il existait depuis 2013 déjà, mais était limité à un nombre restreint de jeunes de 18 à 25 ans. Ce dispositif dure un an et consiste en un accompagnement social, une aide financière et des formations et stages pour des jeunes sans diplômes, recrutés par les missions sur un critère de motivation et d’engagements. Cette garantie va devenir un droit pour tous les jeunes sans emploi ni formation.

    Pour les contestataires comme l’Unef, « les soi-disant mesures jeunes, c’est de l’enfumage, ça ne mérite pas d’arrêter la mobilisation », car il n’y a pas « l’investissement budgétaire » adéquat pour les 900 000 jeunes concernés.

    http://fr.novopress.info/

  • Bernard Monot présente le Bulletin économique du Front National - 18/03/2016

  • Cathos nouvelle génération : c'est tout sauf un feu de paille

    Extrait d'un article encourageant de Marianne :

    "A l'Ecole normale supérieure, on croyait ce mot oublié, remisé dans les archives du jargon ulmiste. Et pourtant, il est dans toutes les bouches depuis quelques mois. "Tala", une abréviation pour désigner les étudiants "qui-vont-à-la-messe". Une première raison de se réjouir pour la philosophe catholique Chantal Delsol, chantre de la France des églises et de la Manif pour tous. Celle-ci note également que cette année, le major de l'agrégation de philosophie comme celui d'histoire étaient issus des rangs des "veilleurs", ces jeunes hostiles au mariage pour tous qui se sont fait connaître en manifestant en silence, devant de petites bougies blanches, y consacrant des nuits entières. Selon Chantal Delsol, voilà un nouveau signe de l'armement idéologique en cours de la droite catholique. 

    Ces cathos nouvelle génération ont lu Gramsci, et savent que les victoires idéologiques précèdent toujours d'autres victoires, politiques. Dans les grandes écoles, sur les réseaux sociaux, sur les plateaux de télévision, les catholiques l'affirment désormais haut et fort. Décomplexés par la Manif pour tous, ceux-ci ont trouvé dans la personne de l'Abbé Grosjean une figure de proue idéale. Lui qui arbore aussi bien la soutane que le smartphone. Un pied dans la tradition, l'autre dans le XXIe siècle. Un visage avenant, mais un discours musclé, que l'on avait plus l'habitude d'entendre: "La France demeure chrétienne dans son ADN. Cela reste dans ses tripes. A nous de faire en sorte que cela ne soit pas seulement un musée. Parfois, les chrétiens ont encore trop peur de cliver." L'abbé Grosjean se définit comme un "combattant de la foi", lui qui se souvient bien des mots de Jean-Paul II, en mai 1980, alors qu'il s'adresse à la foule rassemblée au Bourget: "France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle à ton baptême ?"

    [...] Christian Terras, fondateur de la revue catholique progressiste Golias, observe la communauté catholique se transformer avec une pointe d'inquiétude: "C'est tout sauf un feu de paille. Il s'agit d'un catholicisme néoconservateur et identitaire dont les représentants sont jeunes, actifs et mobiles."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pierre Larti, Génération Identitaire : Ce sont les derniers soubresauts d’une justice idéologue à l’agonie

    Source : Boulevard Voltaire
    Pierre Larti est responsable de la section parisienne de Génération Identitaire. Il était ce samedi à Calais, avec 130 autres militants, pour bloquer – sans violence – les points d’accès entre la jungle et la ville. Quatorze militants ont été placés en garde à vue. Trois d’entre eux ont écopé de trois mois de prison ferme.

    http://fr.novopress.info/

     

  • Mariage LGBT et polygamie : il n'y a pas de dérapage

    Selon Thibaud Collin,, qui prend la défense de Marion Maréchal Le Pen, en montrant les conséquences de la loi Taubira :

    "[...] Non seulement le propos de Marion Maréchal-Le Pen n’est pas un dérapage mais il exprime fort bien la logique sous-jacente aux législations redéfinissant le mariage civil. Que cette logique ne soit pas perçue ou qu’elle soit l’objet d’un déni ne change rien à son existence.

    En effet, quelle était, avant la loi Taubira, la référence dont on déduisait les conditions objectives du mariage civil: différence des sexes, interdit de l’inceste, monogamie, âge des conjoints ? La transmission de la vie humaine ; celle-ci ne pouvant être assurée que par l’union d’un homme et d’une femme, ce qui fait… deux personnes et non pas trois ou quatre! Or puisque la revendication homosexuelle veut à tout prix maintenir le lien entre mariage et filiation (« sociale »), il faut trouver un substitut à cette référence. Par quoi la remplacer ? Les volontés contractuelles d’individus, quelle que soit leur orientation sexuelle.

    Triomphe de la volonté

    Mais si la seule volonté suffit à légitimer l’articulation entre mariage et filiation, au nom de quoi continuer à rendre obligatoires les autres conditions, elles aussi déduites de l’étayage sur la procréation naturelle ? Pourquoi, par exemple, conserver la monogamie ? Pourquoi ne pas enfin reconnaître que jusqu’à maintenant seuls les monogames ont pu se marier et qu’ainsi les polygames ont été injustement discriminés puisqu’ils n’ont pu se marier qu’en niant leur désir polygame ? A cette question, que j’ai posée lors de mon audition à la Commission des lois de l’Assemblée nationale (13 décembre 2012), il m’a été répondu, en la personne du député EELV Sergio Coronado, que le peuple français n’était pas (encore) prêt à accepter cette grande réforme sociétale. Il est donc évident que la loi Taubira reste « polyphobe » et qu’aucun argument sérieux ne peut être opposé à la revendication de l’ouverture du mariage civil aux individus voulant contracter un mariage à n partenaires. S’ils s’aiment et qu’ils veulent vivre ensemble, s’ils désirent assumer un projet parental à trois, quatre ou cinq, au nom de quoi les clercs officiant dans leur chaire médiatique pourraient-ils leur interdire le bonheur ?

    Polyamour et polygamie

    On pourrait m’accuser de chipotage ou d’aveuglement, car enfin comment mettre sur un pied d’égalité le « polyamour » d’habitants de Belleville ou de Montreuil vivant en « trouple » et le huis-clos sordide de femmes musulmanes contraintes de vivre avec leur potentat de mari? Outre son caractère « nauséabond », une telle différenciation des situations oublie que la revendication des droits de l’individu = x fait, par définition, abstraction des contenus de vie concrets.

    Il y a donc bien une alliance objective entre les libertaires réclamant à la suite de Jacques Derrida un mariage à n partenaires et les partisans traditionnels de la polygamie. Les cris d’orfraie poussés en réaction aux propos de Marion Maréchal Le-Pen manifestent l’inconséquence des progressistes béats qui pensent que la volonté peut, à elle seule, déterminer une limite infranchissable. L’arbitraire de la volonté est potentiellement sans limite. Pour une fois, Sergio Coronado est d’accord avec Marion Maréchal-Le Pen."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/03/mariage-lgbt-et-polygamie-il-ny-a-pas-de-d%C3%A9rapage.html