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France et politique française - Page 3257

  • Si Marine Le Pen est de gauche… vive la gauche !

    Si ce n’est que ça, qu’être de « gauche », où est-ce qu’on signe ?
    Il n’est pas toujours aisé de critiquer le monde médiatique, surtout lorsqu’on en fait partie – à un humble niveau, cependant, concernant l’auteur de ces lignes – ; bref, de dénigrer ces « chiens », tels que jadis dépeints par François Mitterrand.

    Ces écueils évités, on dira que, de manière globale, ces médias, même participant de la haute sphère « autorisée » des « gens bien informés », ne racontent généralement que des carabistouilles quant au Front national et Marine Le Pen. Comprenez : les journaux vendent plus de papier ou de « clics » informatiques sur la peur que la joie de vivre.

    Jean-Marie Le Pen, donc, fut longtemps donné pour « raciste ». Histoire de faire peur au cochon de payant, qu’il soit lecteur ou électeur.

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  • Loi « travail » : les syndicats veulent continuer à mobiliser « dès le 24 mars »

    Se félicitant de « la réussite » de la mobilisation étudiante de la veille, les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires ont appelé vendredi 18 mars à « poursuivre et amplifier » la mobilisation contre le projet de réforme du code de travail « dès le 24 mars », jour de sa présentation en conseil des ministres.
    Les syndicats étudiants et lycéens UNEF, UNL et la FIDL avaient déjà voté la poursuite du mouvement jeudi soir après avoir tiré le bilan des mobilisations. Selon la police, 69 000 jeunes ont manifesté dans toute la France jeudi, contre « plus de 150 000 étudiants et lycéens », selon l’UNEF, le premier syndicat étudiant.

    Les centrales syndicales ne détaillent pas les modalités du mouvement. Elles avaient déjà appelé à des grèves et manifestations le 31 mars dans toute la France.

    Jeudi, les syndicats dits « réformistes » (CFDT, UNSA et CFTC) ont salué les changements apportés lundi par le gouvernement à la réforme, mais ont réclamé la modification de certains articles, notamment celui sur le licenciement économique.
    source

    Le Monde.fr avec AFP lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVlFAVyuZrFdYGwqM.shtml

  • Que signifie le terme de parti ou mouvement populiste ?

    Source : Pour une Europe intelligente
    Dans le langage de la vie politique courante, qualifier un parti ou un mouvement de populiste représente une critique extrêmement grave, voire une disqualification définitive. […]

    Tous ceux qui à droite et même à gauche s’opposent aux décisions des majorités politiques, sur quelque sujet que ce soit, sont à un moment ou un autre accusés de populisme. Il ne s’agit pas d’un compliment. Au sens d’un langage politique encore très répandu, l’adjectif n’est pas en effet flatteur. Il désigne celui qui pour se rendre populaire, flatte les tendances présentées comme les plus basses de l’opinion, les plus incompatibles avec une pratique démocratique consensuelle, respectueuse des différences. Le populisme est confondu alors avec la démagogie.
    […]
    Est alors condamnée comme populiste toute position venant en contradiction avec les choix politiques « officiels », qu’ils inspirent les programmes gouvernementaux ou ceux des multiples intérêts, financiers, économiques ou médiatiques s’exprimant par l’intermédiaire de ces programmes. […]
    Les exemples de ce mépris véritable de la discussion démocratique sont nombreux. Ainsi sont généralement qualifiés de populistes les partis dits d’extrême-droite ou d’extrême gauche. Ceci permet d’éviter toute analyse de ce que leurs programmes peuvent présenter de recevable. […]

    Ainsi aujourd’hui sont dits populistes ceux qu’exaspèrent l’enfermement des États européens dans une Union qui a toujours été et se révèle de plus en plus manipulée par la superpuissance américaine. Sont dits populistes, d’un bout à l’autre de l’Union européenne, ceux qui demandent plus de protection face à une concurrence dite « libre et sans contraintes » imposée en fait par un grand capital dominé par les États-Unis. Sont dits populistes ceux qui veulent défendre les identités nationales ou régionales, à l’encontre d’une culture uniformisante imposée par les objectifs de la consommation de masse.

    Migrations

    Plus récemment, les États ou les groupes sociaux qui veulent résister à des migrations alimentées par les intérêts qui veulent détruire la civilisation européenne sont également qualifiés de populistes, nationalistes et xénophobes. Plutôt que reconnaître la légitimité de leur désir de survie, on les présente alors comme des résurgences de ce que l’Europe avait connu de pire, notamment le nazisme. […]
    Il en est de même en France. Beaucoup d’électeurs n’ont pas de sympathie particulière pour le Front National, mais ce ne sera pas en traitant de populistes des revendications aussi légitimes qu’une prise de distance à l’égard de Bruxelles et qu’un rapprochement avec Moscou que l’on déconsidérera les candidats FN lors de futures élections. Ainsi en ce qui concerne Jean-Luc Mélanchon. Pour le déconsidérer, les hommes politiques de la majorité actuelle qualifient de populistes des propositions qui sont au contraire empreintes d’intelligence et de pertinence. À cette aune, ce sera bientôt tout ce que la France compte encore d’esprits libres et constructifs qui voudront s’affirmer populistes. Nous serons pour notre part fiers d’en être.

    Jean Paul Baquiast

    http://fr.novopress.info/

  • Le nationalisme intégral

    Le « nationalisme intégral » n'a jamais désigné autre chose pour Maurras que la monarchie elle-même, en tant qu'elle répond « intégralement » aux attentes des nationalistes français. Toute autre interprétation, notamment celle qui en ferait l'expression d'un nationalisme exacerbé, est erronée ou malveillante.

    Le grand mérite de Maurras est d'avoir réussi, à l'aube du XXème siècle, à opérer la synthèse de la contre-révolution et du nationalisme. Le « nationalisme intégral » est à la fois le symbole et le résultat de cette synthèse. Le propre de l'Action française est ainsi de rappeler la formule traditionnelle, royale, d'un ordre spécifiquement français dans le contexte et avec le vocabulaire de la politique moderne.

    À la lumière de ce qui précède, l'erreur d'interprétation évoquée plus haut se révèle être un contresens radical. En effet, le « nationalisme intégral » est un nationalisme modéré, tempéré par la tradition, un nationalisme en quelque sorte vacciné contre les dérives du césarisme, du fascisme ou du totalitarisme. Ces formes de « nationalitarismes » (terme forgée par les maurrassiens pour s'en distinguer) répondent à des logiques (légitimité charismatique, divinisation du peuple et de la volonté générale) fondamentalement étrangères au modèle de la monarchie traditionnelle et décentralisée que nous défendons. 

    Stéphane BLANCHONNET

    http://a-rebours.ouvaton.org/?Notes_doctrinales-Le_nationalisme_integral

  • Roger Holeindre donne un Petit cours d’Histoire !

    Roger Holeindre président des CNC à Paris le dimanche 11 octobre 2015.

  • Ni droite, ni gauche? Le FN calé à la droite patriote ne perdrait pas d'électeurs, bien au contraire.

    Le Front National n'est pas l'alpha et l'oméga de la vie politique française. Il est d'abord et avant tout un outil politique au service du peuple des patriotes, le seul outil sans doute, en capacité de permettre à la France de retrouver sa souveraineté. Encore faut-il que les acteurs qui utilisent cet outil n'oublient pas qui ils sont. Se souvenir de l'homme qui, sur char impérial, disait au nouvel Empereur de Rome "N'oublie pas que tu es mortel". 

    Le cœur de mon article était surtout l'artice 6 de la loi El Khomri cherchant à faciliter l'expression religieuse dans l'entreprise. (Lire ICI). Certes, ce n'est pas vendu comme ça dans le projet de loi, ce serait au nom de la laïcité que des croyants pourraient librement exprimer leurs croyances. On sait pourtant que Manuel Valls comme Hollande considèrent l'Arabie, berceau de l'islam le plus radical, le plus dangereux, le plus mortifère comme une nécessité. Rien que de le dire est tout simplement incroyable. Ils condamne le Front National, mais négocie, accepte d'échanger avec une dictature meurtrière qui exécute des femmes, des homosexuels, des hommes qui expriment des idées.

    L'article 6 de la loi de El Khomri autorise le fait religieux dans l'entreprise. Ce n'est pas en faveur des juifs, des chrétiens dans toutes leurs variantes, ni des bouddhistes et des hindouistes. La seule qui a, à ce jour des exigences de démonstrations religieuses, c'est toujours la même communauté, c'est l'islam. Ce sont les musulmans qui sont en quelque sorte, l'enjeu de base. Pour faire plaisir à nos "chers amis" d'Arabie et du Qatar ?

    Aucune radio, aucune télévision, aucun médias bien-pensant ne soulève cet article 6 et analyse les conséquences. Aucun syndicat de salariés et d'entreprises non plus. Pas plus le CNPF que les Syndicats des petites et moyennes entreprises. C'est le grand silence. Pourtant, cet article est crucial pour le "bien vivre ensemble", entendez par là, vivre avec l'encombrant islam totalitaire par essence.

    Je n'ose imaginer les situations conflictuelles entre salariés de différentes confessions et les "mécréants". Entre salariés et entrepreneurs lorsque que viendra les revendications religieuses dans les entreprises au nom de l'article 6 de cette loi. Une loi qui sans doute ne sera pas votée mais imposée comme savent le faire les socialistes à coup de 49-3. Salle de prières, tenues vestimentaires, exigences alimentaires, repos du vendredi, ramadan, jours fériés des diverses religions, etc.

    C'est là où j'en viens à émettre une opinion sur des partis politiques et sur le Front National en particulier sans que ce soit un jugement négatif sur ce dernier.

    Nous savons tous que le RPS (ex UMPS) se fout de la laïcité depuis qu'ils "échangent"  avec l'Arabie Saoudite, le Qatar et se filent entre eux, des décorations et des lignes de crédits. L'islamisation programmée depuis les années 1970 (lire Eurabia de Bat'Yor) est en phase terminale. Nous assistons à des soubresauts nerveux de peuples et de cultures qui refusent de mourir. Des attentats soulignent d'une trace sanglante la progression de cette islamisation à marche forcée dans le plus grand silence comme cette voiture qui explose dans Berlin et qui ne serait qu'un incident, un règlement de comptes de malfrats. Ils nous prennent vraiment pour des imbéciles. Nous savons tous ce que signifie une voiture qui explose. Est-ce un islamiste qui s'est planté ? On le saura peut-être un jour.

    Ce que je voulais dire est qu'en France, le Front National se retrouve décalé entre sa phase de "dédiabolisation" voulue par la direction, et menée tambour battant par Monsieur Philippot et Madame Le Pen. Cette phase l'amène à condamner dans son conseil de discipline, des patriotes jugés par la gauche comme des potentiels racistes, des islamophobes et des antisémites. L'une des accusations, et parfois les trois à la fois.

    Ce faisant, il obéit qu'il le veuille ou non, à l'intelligentsia bien pensante qui in fine, s'en amuse et accorde d'une main gantée, en se bouchant le nez, que le FN de Marine n'est pas tout à fait celui de son père. Le "n'est pas tout à fait" étant la ligne qu'aucun "bien-pensant" ne dépassera sans risquer de se faire taxer de raciste lui-même. Le FN ne sera jamais absout à leurs yeux, du péché originel, à savoir, les empilements de mensonges médiatiques durant toutes ces dernières années (Carpentras en premier lieu), les exagérations et raccourcis journalistiques et les coups de gueules intempestifs et désespérants de Jean Marie Le Pen. Tant pis si dans le FN, il y a bien moins de racistes, d'islamophobes et d'antisémites que dans d'autres partis de droite comme de gauche.

    Des partis d'extrême gauche ont trouvé d'ailleurs avec l'antisionisme, le paravent à leur antisémitisme naturel et primaire. Pas de condamnation de la bien pensance.

    Souvenons-nous de ce député-maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, de l'UDI  sur ses propos concernant les gens du voyage. Il a évoqué l'extermination des gens du voyage par les nazis et déclare "Comme quoi, Hitler n'en a peut-être pas tué assez". Silence depuis lors, et Monsieur Bourdouleix est toujours Député-Maire de Cholet. Dans ce cas précis, l'UDI (centriste), et la presse n'ont pas dit leur opposition. Par contre, sus à la parole d'un candidat, un élu, un militant, un dirigeant du FN si, par malheur il avoue avoir marché sur un nid de fourmis. Ah mon cher La fontaine, selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ! Ces animaux malades de la peste ont désormais comme amis tous les sbires de la presse bien-pensante !

    Je ne critique pas le Front National et pas plus Monsieur Philippot en particulier. J'exprime des ressentis et des sentiments qui peuvent déplaire mais qui ne sont que les miens.

    C'est vrai que l'énarchie (ENA) m'agace au plus haut point et que je soupçonne cette école de fabriquer des têtes administratives bien faite certes, mais aucunement proches de la réalité que vit le peuple de France. De même, je ne peux pas accepter de ne rien dire sur le FN, sur ces dirigeants, du fait que cela pourrait affaiblir le Front National. J'ai même envie de dire qu'il n'a pas besoin de moi pour le faire tout seul comme je crois l'avoir démontré plus haut.

    Les militants du Front National sont des gens admirables, des personnes de grandes valeurs. J'ai eu la chance de les fréquenter lors des quatre dernières années, de faire des campagnes électorales avec eux avec des moyens limités. Ils sont dévoués, aiment Marine Le Pen et ils mériteraient  d'être traités en interne, et en retour d'une façon plus cordiale et plus sympathique. Il est inutile de jouer les sergents de casernes, ils savent et donnent tout ce qu'ils peuvent. Pour autant, ils ne sont pas corvéables et malléables à merci et méritent que leur soit accordé de temps en temps, la fameuse "caresse positive" et non des rappels à l'ordre, des branles bas de combat et des recadrages le plus souvent intempestifs. En clair, ils aimeraient un peu de respect et surtout ne pas être mis de côté comme nous avons pu le voir lors des régionales, en faveur de personnalités que la direction a choisi de mettre en éligibles, y compris venues d'ailleurs, venues d'autres départements parfois et laissant sur le carreau des militants dévoués et qui ont du mal aujourd'hui à digérer. Accordez leur, s'il vous plaît, la faveur d'avoir le sentiment, si ce n'est la certitude d'avoir été pris pour des pions au minimum, voire des pigeons. N'en déplaise au dirigeant du FN de mon département que personne n'avait vu et connaissait il y a seulement 1 an.

    Je ne partage pas le sentiment concernant l'allusion faite "aux bons amis" de SIEL présidé par Karim Outchick qui n'a jamais démontré une quelconque faiblesse dans le soutien à Marine Le Pen. Bien au contraire. Autant que je sache, ce parti politique se veut un allié au Front National. La question étant et à tout hasard, est-ce que Marine Le Pen souhaite avoir des alliés à sa droite.

    Ce parti politique (SIEL) revendique sa spécificité concernant les racines chrétiennes de la France. Cela n'en fait pas pour autant des fanatiques cathos! Il revendique la souveraineté française face à l'Europe liberticide, manifeste contre l'islamisation de la France et la politique migratoire infernale de Merkel, refuse d'abdiquer l'identité de la France tout en restant fidèle à Marine Le Pen. Il organise des manifestations sur le terrain devant l'ambassade d'Allemagne pour protester, devant celle de la Hongrie en soutien à Victor Orban. Il est là où le FN ne va plus par peur d'être de nouveau diabolisé par la presse ! La bien pensance aurait-elle émasculé le FN ? Dans tous les cas, je ne vois pas en quoi SIEL, affaiblirait le FN en interne, comme en externe.

    D'ailleurs, je l'ai écrit et je le redis, du fait du système électoral à deux tours en France, jamais nous ne verrons un parti politique, seul, avec ses uniques et propres forces, remportait une élection Présidentielle, ni même législative sans l'apport d'un soutien extérieur comme la ligue du Sud de Jacques Bompard pour l'élection de Marion en 2012.

    Ce système électoral est une boucherie pour un parti allant au combat sans force d'appoint. Si le Front National veut gagner, si Marine Le Pen veut être Présidente de la République, et nous le voulons tous, cela passera par des alliances, non pas avec les déçus de la gauche, celle des électeurs socialo-communistes, mais avec l'appoint de partis de droite patriote, nationalistes et souverainistes et avec des personnalités comme Robert Meynard, Philippe de Villiers, Jacques Bompart, Aymeric ChaupradeEric Zemmour, Karim Ouchick et d'autres, s'il le souhaitent. Refuser l'apport d'une sorte d'Union des Droites patriote, à la droite du FN, condamne le Front National à l'échec. Marion l'a bien compris en envisageant un possible gouvernement avec une personnalité comme Philippe de Villiers.

    Comme toujours en Histoire, il ne faut jamais analyser en dehors du contexte. La période n'est plus celle de 2002. Ce n'est pas le FN qui avait gagné sa deuxième place mais Jospin du PS qui l'avait perdue. En France, on vote désormais contre, ou l'on s'abstient. Bien des choses ont changé depuis. La gauche socialiste n'est plus, la pitoyable droite a fait la preuve de sa corruption politicienne et philosophique. L'UMPS est un fait, son islamophilie est patente, sa complicité avec le projet de détruire les Nations est évidente. Les Français se réveillent. Certes, ils sont encore engourdis. Pressons leur éveil et donnons à la France une chance en mettant en place tous les moyens, en évitant les egos.

    J'entends que les copies ne font jamais aussi bien que l'original ! Il ne s'agit pas de copie par rapport à l'original. Il n'y aura jamais deux Jean Marie Le Pen, ni deux Marine Le Pen. Réfléchissons avec les outils à notre disposition et sur des réalités d'aujourd'hui. Il ne s'agit pas non plus de changer le programme économique du FN mais de permettre l'expression en interne qui est interdite. Des militants ont souvent des qualités et des capacités intellectuelles qui ne sont pas (volontairement?) exploités. La vérité ne vient pas seulement d'en haut. Il faut aussi accepter la participation extérieure au FN. Celle-ci aussi est interdite.

    Pour tout vous dire, à force de vouloir complaire à cette franche d'électeurs déçus de la gauche, mais aussi à ces électeurs de plus de soixante ans, le FN perd de vue cette droite libérale, nationale, patriote, celle des jeunes, celle des valeurs de la patrie, celle des patriotes sensibles aux exactions commises contre les chrétiens d'orient et même les chrétiens d'occident. Où est le FN concernant ces problèmes? Pas dans la rue dans tous les cas.

    Pour être encore plus clair, à force de refuser de parler de l'islam, pour ne parler que du terrorisme islamique, on perd de vue que l'un et l'autre ne sont que les facettes du Coran, des hadiths et de la Sunna et que la charia lie l'ensemble. L'islam n'est que l'islamisme au repos. Ecoutez le, il se réveille chaque jour un peu plus et il n'y a guère de musulmans "modérés"qui protestent contre ce réveil. Sans doute parce qu'ils savent bien mieux que nos politiciens ce qu'est l'islam. Eux se préservent.

    Il faut n'avoir jamais lu le Coran, la vie de Mahomet pour affirmer sans honte, que l'islam est une religion de paix, d'amour et de tolérance comme le rappelle avec raison Michel Onfray dans le Figaro. L'islam est un tout qui ne supporte rien d'autres que lui-même.  Il ne comprend que la force comme en Espagne, ou le sud de la France pour libérer les peuples de son emprise.

    En cela, le Front National, en ne prenant pas véritablement position sur l'islam dans sa globalité, en n'exigeant pas de la part du CFCM des réformes de son statut pour y inclure la liberté religieuse, le droit des femmes, l'égalité des sexes, laisse croire qu'il est sensible au vote musulman comme d'autres hélas. C'est cela qui est terrifiant.

    Mon sentiment est simple: je crois que Monsieur Philippot est un gaulliste de gauche, qu'il reste fidèle à une certaine idée chevènementiste et qu'il entraîne le FN sur ce chemin. Étant Gaulliste moi-même, nous n'avons pourtant pas la même vision du général et c'est explicable tant le personnage est complexe. J'aime le libérateur, moins le Président du Conseil d'après-guerre qui gracia le déserteur Maurice Thorez. J'aime le réformateur de la constitution, mais pas du tout celui qui a traité la guerre d'Algérie d'une façon violente et particulièrement les harkis et les pieds noirs. J'ai une grande admiration pour l'homme qui a relevé la France, a viré les américains, promu la dissuasion, fit de la France un pays respecté et qui démissionna avec honneur lors de son échec au référendum de 1969. Les Présidents qui suivirent ne furent que des "jean-foutres".

    Gaulliste? À chacun son De Gaulle. Le mien était patriote et en aucune manière socialiste comme Chevénement. Ce que je crains bien sûr, c'est que le FN devienne un parti compatible à Jacque Sapir, économiste de gauche, dont j'apprécie le discours sur l'urgence de sortir de l'Euro, mais je refuse cette gauche souverainiste qu'il soutient car je n'ai aucune confiance dans les socialistes y compris ceux qui se réclament de De Gaulle. D'ailleurs, il est dit : à gauche, l’économiste Jacque Sapir proche de Chevènement  envisagerait  bien une majorité souverainiste incluant le FN à condition que ce parti fasse profil bas sur l’immigration et le prosélytisme religieux musulman et  sur toute politique sécuritaire. Si le FN allait dans ce sens-là, pour le coup, il perdrait une grande partie de ses électeurs de droite.

    J'ai donc quelques divergences avec la direction du Front National. Nous ne pouvons pas accepter que le FN fasse "profil bas". De même, l'idée que le FN doit être intouchable est pour moi impossible. Que Marine Le Pen et son équipe soient consacrées et intouchables non plus. Je déteste les églises intouchables et encore plus les partis politiques intouchables et au sommet de ma détestation, les politiques intouchables. Nous sommes un peuple qui a beaucoup souffert de ces intouchables et nous ne voulons plus souffrir. C'est mon vieux fond d'éternel rebelle issu des HLM des banlieues de ma Beauce natale, de vieux  con de syndicaliste qui m'a fait toucher de près la France profonde. Je veux être un homme libre et rester fidèle à mes idées issues du bon sens. Ce qui ne m'interdira pas de voter Front National en 2017 et Marine Le Pen en particulier.

    Gérard Brazon (Liberté d'expression)

    http://www.gerard-brazon.com/2016/03/ni-droite-ni-gauche-le-fn-cale-a-la-droite-patriote-ne-perdrait-pas-d-electeurs-bien-au-contraire.html

  • 18 mars 1978 : assassinat de François Duprat, théoricien du nationalisme-révolutionnaire

    FD-e1458317067874.jpgC’est le 26 octobre 1940 que François Duprat naît à Ajaccio dans une famille que l’on pourrait plutôt classer « à gauche ».

    Dans les années 50, il suit une scolarité normale, d’abord à Bayonne puis à Toulouse. C’est à cette époque qu’il commence à s’intéresser à la politique. Dans un premier temps, peut-être par atavisme familial, il fricote un moment avec les trotskistes. La raison finissant toujours par l’emporter, en 1958, il commence à fréquenter les « milieux nationalistes ». En 1959, il intègre le Lycée Louis-le-Grand à Paris. Sur les bancs de celui-ci, il y côtoie entre autre Régis Debray ainsi que le fils du dirigeant communiste Maurice Thorez. Mais pour lui l’essentiel est ailleurs. En dehors de ses cours il fréquente assidument le mouvement Jeune Nation, alors animé par les frères Sidos et par Dominique Venner, qui mène campagne tambour battant pour la défense de l’Algérie française. Devenu étudiant, il continue à partager son temps entre la politique et les amphis de la Faculté. Récompense de ses brillantes études, il obtient un diplôme supérieur en Histoire en 1963.

    Après la fin de la guerre d’Algérie et l’échec de l’OAS, en 1962, le mouvement nationaliste était à la recherche d’une nouvelle orientation. C’est à ce moment-là que Dominique Venner publie son fameux opuscule intitulé « Pour une critique positive ». Duprat milite alors à la Fédération des étudiants nationaliste qui donnera naissance à la revue Europe Action. Très vite, à la suite de discordes avec les autres responsables de la FEN, proches d’Europe Action, Duprat sera exclu de ce mouvement.

    Après une année passée au Congo comme coopérant, année au cours de laquelle il fera quelques déplacements au Nigéria alors confronté à « la sécession biafraise », il reviendra à Paris en 1965 où il rejoindra le tout nouveau Mouvement Occident qui rassemble les militants de la FEN qui ne se reconnaissaient plus dans la ligne proposée par Europe Action.

    Dès le milieu des années 60, Duprat commence à collaborer à la revue de Maurice Bardèche, Défense de l’Occident. En 1967, au moment de « la Guerre des 6 jours », conflit opposant Israël à ses voisins arabes, il rédigea un numéro de la revue condamnant « l’agression sioniste ». Position qui tranchait singulièrement avec celles communément adoptées par l’extrême droite d’alors.

    Durant les événements de mai 1968 il s’intéresse de très près aux mouvements gauchistes qui tiennent le haut du pavé. Il fera d’ailleurs sensation en publiant quelques mois plus tard Les journées de mai 68, les dessous d’une révolution (préfacé par Maurice Bardèche), le premier ouvrage consacré à ces événements qui ont secoué un instant le régime gaulliste.

    Décembre 1969, c’est la création du mouvement Ordre nouveau. Très vite, François Duprat prendra des responsabilités au sein de cette jeune organisation. Il y retrouve un grand nombre d’anciens du Mouvement Occident et de la FEN. Ordre nouveau deviendra en quelques mois la principale force de la Droite nationale. Mais son image activiste, liée à sa lutte salutaire contre les gauchistes, lui empêche de s’affirmer comme un véritable parti politique. D’où la création, à son initiative en juin 1972, du Front national destiné à rassembler les chapelles éparpillées de la famille droitière en vue des élections législatives de mars 1973. En novembre 1972, Jean-Marie Le Pen deviendra Président du FN naissant. Mais, pour Duprat, depuis quelques mois les relations n’étaient plus au beau fixe avec les autres responsables d’Ordre nouveau et, au lendemain des élections, il doit s’éloigner du mouvement.

    Ordre nouveau sera dissout par le gouvernement le 28 juin 1973 après avoir tenu au Palais de la Mutualité à Paris le premier meeting nationaliste contre l’immigration sauvage une semaine auparavant. Meeting qui fut marqué par de graves affrontements dans le Quartier latin entre les gauchistes, qui avaient la prétention de l’empêcher de se dérouler, et les forces de police.

    En octobre 1973, les militants de l’ex-Ordre nouveau qui, il faut bien le dire, constituaient l’essentiel de l’armature du FN font scission pour protester contre leur marginalisation par Le Pen au sein de l’appareil du FN. Ils créent les Comités Faire front qui donneront naissance, un an plus tard, au Parti des Forces nouvelles. Mais ça, c’est une autre histoire…

    Parallèlement, c’est donc à l’automne 1974 que Duprat et ses amis, qui entre temps avaient créé Les Cahiers européens, font leur retour au FN. La manœuvre était habile puisque celui-ci se retrouvait démuni de la plupart de ses militants. Il y avait, comme on dit, « des places à prendre ». Duprat a su profiter de l’opportunité. Il deviendra l’idéologue du Front.

    En réalité, François Duprat à une stratégie bien précise qui ressemble à s’y méprendre à celle préconisée par Ordre nouveau au moment du lancement du Front : constituer un noyau nationaliste révolutionnaire influent et homogène au sein de ce qui devrait être (et qui allait le devenir quelques années plus tard…) « un parti de masse », à savoir le Front national.

    Pour réussir son projet, il ne lésine pas sur les moyens. Côté force de frappe, il organise donc une structure militante : ce furent les Groupes nationalistes révolutionnaires (GNR). Certes, ceux-ci resteront très squelettiques mais ils ne demandaient qu’à s’étoffer. Côté presse, outre Les Cahiers européens dont la parution devint vite hebdomadaire, il lança plusieurs bulletins de combat : Salut public et Année zéro. Enfin, et afin d’assurer la formation politique et historique des militants, il crée La Revue d’Histoire du fascisme, outil indispensable qui ne manquera pas, bien plus tard, de faire des émules.

    Au milieu des années 70, on commence à observer les premiers symptômes d’un rejet grandissant au sein de la population de l’immigration. Duprat comprend qu’il y a là, pour le Front national, un thème original à développer. Mis à part la campagne d’Ordre nouveau en juin 73 sur le thème « Halte à l’immigration sauvage ! », l’extrême droite se contentait depuis des décennies de slogans anti-communistes et anti-gaullistes. En identifiant le Front à la lutte contre l’immigration, Duprat met d’emblée celui-ci sur une vague porteuse. Certes, il faudra un certain temps, mais le message finira bien par passer. On connaît la suite…

    Hélas pour lui, François Duprat ne verra pas les résultats de la tactique qu’il avait imaginée. Le 18 mars 1978, à la veille du second tour des élections législatives, un terrible attentat à la voiture piégée mettra fin à ses jours et blessera très grièvement son épouse qui était à ses côtés. On ne connaît toujours pas, ou on nous les cache, les véritables raisons de ce crime. Toutes les hypothèses possibles ou imaginables ont été avancées par les uns et par les autres, et toutes sont discutables. Certes, Duprat n’avait pas que des amis et, dans sa vie tumultueuse, il a dut croiser les chemins de multiples officines qui n’étaient pas vraiment composées d’enfants de chœur, mais est-ce suffisant pour finir assassiné avec des moyens aussi sophistiqués que ceux qui furent utilisés ?

    Pour le moment, la mort de François Duprat demeure un mystère. Un jour peut être…

    * Introduction du n°2 des Cahiers d’Histoire du nationalisme consacré à François Duprat

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    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/18-mars-1978-assassinat-de-francois-duprat-theoricien-du-nationalisme-revolutionnaire_156025.html#more-156025

  • PMA : Hervé Mariton veut attaquer en justice les médecins qui violent la loi

    Enfin quelqu'un qui appelle la justice à faire son travail à l'encontre des 130 médecins qui ont violé la loi :

    Michel Janva

  • Histoire & Actualité • « Nous aurons un Roi qui donnera ordre à tout » ...

    Nous aurons un Roi qui donnera ordre à tout, et retiendra tous ces tyranneaux en crainte et en devoir, qui châtiera les violents, punira les réfractaires, exterminera les voleurs et pillards, retranchera les ailes aux ambitieux, fera rendre gorge à ces éponges et larrons des deniers publics, fera contenir un chacun aux limites de sa charge, et conservera tout le monde en repos et tranquillité.

    Enfin, nous voulons un Roi pour avoir la paix, mais nous ne voulons pas faire comme les grenouilles, qui, s'ennuyant de leur Roi paisible élurent la cigogne qui les dévora toutes. Nous demandons un Roi et chef naturel, non artificiel; un Roi déjà fait, et non à faire; et n'en voulons point prendre le conseil des Espagnols, nos ennemis invétérés, qui veulent être nos tuteurs par force, et nous apprendre à croire en Dieu et en la foi chrétienne, en laquelle ils ne sont baptisés, et ne la connaissent que depuis trois jours. Nous ne voulons pour conseillers et médecins ceux de Lorraine, qui de longtemps béent après notre mort. Le Roi que nous demandons est déjà fait par la nature, né au vrai parterre des fleurs de lis de France, jeton droit et verdoyant du tige de Saint Louis. Ceux qui parlent d'en faire un autre se trompent, et ne sauraient en venir à bout. On peut faire des sceptres et des couronnes, mais non pas des Rois pour les porter; on peut faire une maison, mais non pas un arbre ou un rameau vert: il faut que la nature le produise, par espace de temps, du suc et de la moelle de la terre, qui entretient le tige en sa sève et vigueur. On peut faire une jambe de bois, un bras de fer et un nez d'argent, mais non pas une tête. Aussi pouvons-nous faire des Maréchaux à la douzaine, des Pairs, des Amiraux, et des Secrétaires et Conseillers d'État, mais de Roi point ; il faut que celui seul naisse de lui-même, pour avoir vie et valeur. Le borgne Boucher, pédant des plus méchants et scélérés, vous confessera que son œil, émaillé d'or d'Espagne, ne voit rien. Aussi un Roi électif et artificiel ne nous saurait jamais voir, et serait non seulement aveugle en nos affaires, mais sourd, insensible et immobile en nos plaintes...

    En un mot, nous voulons que Monsieur le Lieutenant sache que nous reconnaissons pour notre vrai Roi légitime, naturel, et souverain seigneur, Henri de Bourbon, ci-devant Roi de Navarre. C'est lui seul, par mille bonnes raisons, que nous reconnaissons être capable de soutenir l'Etat de France et la grandeur de la réputation des Français, lui seul qui peut nous relever de notre chute qui peut remettre la Couronne en sa première splendeur et nous donner la paix. 

    Relation burlesque des États Généraux de 1593 manipulés par la Ligue et les Espagnols. Le titre évoque le philosophe cynique grec Ménippe (IIIème siècle av. J.-C.). Cette œuvre collective est surtout rédigée par le juriste Pierre Pithou. Elle défend la paix, l'indépendance nationale et l'hérédité dynastique française.

    Ce fut l'une des expressions littéraires les plus remarquables du parti des politiques. En France, après trois décennies de guerre civile, cet ouvrage connut un grand succès auprès du gouvernement et des élites. Principal auteur, P. Pithou (1594)

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