France et politique française - Page 3259
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n° 429
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Marine Le Pen fait son retour sur la scène médiatique
Migrants, polygamie, affaire Barbarin... Ce jeudi, la présidente du Front national est sortie de son silence médiatique au micro de RTL.
Marine Le Pen s'était faite très discrète dans les médias depuis janvier dernier. Ce jeudi, elle est sortie de son silence en accordant une interview à la matinale de RTL. Après avoir été interrogée par Olivier Mazerolle de 7 h 45 à 8 heures sur RTL, la présidente du Front national a répondu aux questions d'Yves Calvi et des auditeurs de 8 h 15 à 8 h 30.
Affaire Barbarin : « aucune complaisance »
En plein coeur d'un scandale pédophile qui ébranle l'Église catholique française, Marine Le Pen a estimé nécessaire de « faire toute la lumière sur cette affaire qui est absolument épouvantable ». La présidente du FN a ensuite ajouté : « Dans bien d'autres endroits sévissent des pédophiles, manifestement dans une forme d'impunité. Il y a quelques semaines, c'était un professeur qui avait déjà été condamné pour pédophilie en Grande-Bretagne et qui, pourtant, a été embauché et mis en contact avec des élèves. Je suis extrêmement sévère et je n'ai aucune complaisance. Je pense que la justice doit être impitoyable avec ce type d'acte. »
Changement de nom du FN
Marine Le Pen n'a pas exclu un changement de nom du Front national, affirmant qu'elle n'y est « pas a priori défavorable », mais a refusé que ce soit uniquement « une opération publicitaire ou cosmétique ». « C'est vrai que, dans les adhérents du Front national, il y a un débat, il y a ceux qui sont attachés au nom, il y a ceux qui souhaitent en changer », a reconnu la présidente du FN, interrogée par un auditeur sur l'opportunité d'un changement de nom. « Je n'y suis pas a priori défavorable, je veux juste que ça corresponde à une réalité et pas uniquement à une opération publicitaire ou cosmétique », a-t-elle souligné. « Je pense que le Front national a vocation à être un pôle de rassemblement, à vocation majoritaire, que demain il va être rejoint dans le cadre de la politique d'ouverture qu'il met en oeuvre depuis un certain nombre d'années et que je porte, et le jour où véritablement ce rassemblement se fera, eh bien peut-être faudra-t-il envisager ce changement de nom pour qu'à cette nouvelle structure corresponde un nouveau nom », a-t-elle développé.
Hauts-de-France
La présidente du parti frontiste a par ailleurs déploré le changement de nom de la région dans laquelle elle était candidate aux dernières élections régionales : « C'est une indication qui n'est même pas géographique parce qu'à ce moment-là il fallait mettre Nord de France », a-t-elle déclaré. « Je pleure la disparition des Picards, parce que, du coup, les Picards disparaissent, nous sommes rayés de la carte. Tout ça est absolument injuste. Pour se soumettre à une forme de modernité, on déracine les Français qui n'ont vraiment pas besoin de ça en ce moment. Donc Picardie Nord Pas-de-Calais, croyez-moi, c'était bien plus appréciable. Après tout, quand il n'est pas utile de changer, il est utile de ne pas changer. »
Retour à une souveraineté monétaire
Interrogée sur la position du Front national sur la monnaie unique, Marine Le Pen s'est exprimée en faveur d'un référendum : « Je n'aime pas cette expression retour au franc parce qu'on a l'impression qu'on va revenir au franc avec toutes les divisions (…), ce n'est pas du tout ça, c'est le retour à une souveraineté monétaire : nous voulons avoir notre monnaie. Moi, ce que je vois, c'est que la Grande-Bretagne est en train de mettre en œuvre ce que j'ai proposé en 2011, à savoir la mise en œuvre d'une négociation avec l'Union européenne sur des points qui sont essentiels à la maîtrise de notre économie et au retour de la croissance et, à l'issue de ces négociations, un référendum. » Avant d'ajouter : « Je pense qu'il est utile d'avoir une monnaie nationale (…) pour récupérer une très grande compétitivité avec l'Allemagne. (…) Deuxièmement, ce sera un instrument pour financer les PME et les TPE. Troisièmement, ça permet de faire l'équivalent du quantitative easing (la création de monétaire) pour l'économie réelle en France (…), ça permet d'éviter le danger de la déflation. »
Angela Merkel et les migrants
Marine Le Pen a critiqué jeudi la politique européenne en matière migratoire et le rôle dominant joué par Angela Merkel, qu'elle a qualifiée de « catastrophe pour l'Union européenne », et a dénoncé un « chantage » de la Turquie à l'égard de l'UE. « Nous nous sommes tellement affaiblis en réduisant nos frontières que nous nous sommes soumis en réalité au chantage de la Turquie », a déclaré Marine Le Pen au sujet de l'accord migratoire conclu entre la Turquie et l'UE. Au sujet de la montée du parti populiste allemand AfD et du souhait de ce parti d'un retour au mark, la présidente du FN a affirmé ne pas être « choquée de voir les Allemands défendre les intérêts allemands ». « Là où je suis choquée, c'est quand les gouvernements français défendent les intérêts allemands et ne défendent pas les intérêts français », a-t-elle poursuivi.
Marine Le Pen a enfoncé le clou contre la chancelière allemande, qu'elle a qualifiée de « véritable catastrophe pour l'Union européenne ». « L'Allemagne fait n'importe quoi », tacle-t-elle. « Elle a fait n'importe quoi en matière économique, elle a fait n'importe quoi en matière d'immigration. Et Nicolas Sarkozy et François Hollande suivent aveuglément Angela Merkel. (...) L'intérêt de l'Allemagne, c'est d'avoir un euro fort. Ce n'est pas l'intérêt de la France. Aujourd'hui, c'est le chaos. Aujourd'hui, c'est la guerre. Aujourd'hui, c'est le conflit entre les nations. Aujourd'hui, les nations s'insultent. Je crois que ceux qui nous ont vendu l'Europe c'est la paix se sont lourdement trompés. L'Union européenne aujourd'hui, c'est la guerre économique, c'est la guerre des postures. »
Polygamie et mariage pour tous
La présidente du Front national Marine Le Pen a pris implicitement jeudi ses distances avec sa nièce Marion Maréchal-Le Pen qui a dit craindre que la reconnaissance du mariage homosexuel ouvre la voie à la polygamie, affirmant qu'« on est très, très loin » en France de « la reconnaissance de la polygamie ». « Vous mettez sur le même plan une analyse politique et une analyse juridique », a indiqué la présidente du FN. « Juridiquement, l'ouverture du mariage aux homosexuels permet d'envisager que d'autres revendications puissent s'exprimer. Politiquement, je pense que nous en sommes extrêmement éloignés, parce que les Français, évidemment, à mon avis, à 99 % seraient tout à fait opposés à envisager, ne serait-ce qu'une seconde, que la polygamie soit autorisée dans notre pays, même si, en réalité, elle l'est déjà un peu puisque les services sociaux la prennent en compte. Puisque, dans les HLM, on accorde sur le même palier des appartements mitoyens pour permettre aux familles polygames de vivre en toute sérénité ensemble. Sujets qui ne font jamais, hélas, la une de la presse, car ça, ce sont de véritables scandales. » -
Les électorats des partis de droite partagent un même désir de retour de l’autorité
Le CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences-Po) s’est penché sur le besoin d’autorité des Français, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2017. Les résultats sont pour le moins surprenants.
Qu’entendre exactement par ce besoin d’autorité ?
Celui-ci peut recouvrir plusieurs formes. Du renforcement du pouvoir exécutif à l’augmentation des moyens de la police et de la sévérité des juges, il semble investir tous les domaines de la vie des Français.
Il faut dire que les circonstances s’y prêtent, entre la faillite d’une Union européenne et d’un l’État français dans la lutte contre le terrorisme, contre l’immigration incontrôlée et contre le chômage. C’est ainsi que le CEVIPOF a pu constater une triple augmentation de la demande d’autorité régalienne, sécuritaire et identitaire.Sur le plan politique, cela traduit-il la nostalgie de la monarchie gaullienne ?
On peut d’ores et déjà présumer que la campagne électorale sera centrée sur l’autorité. C’est par conséquent la droite, qui l’incarne traditionnellement, qui va devoir relever le défi et trancher la question libérale. D’autant qu’une campagne axée sur ces thèmes peut se révéler stratégiquement payante. En effet, le besoin d’autorité transcende les classes sociales. L’écart entre les catégories professionnelles supérieures et défavorisées est minime selon l’étude. Ainsi, « la demande d’autorité moyenne n’oppose pas les professions en fonction de leur rang social », même si la demande identitaire est plus forte pour les classes sociales les plus pauvres.L’étude semble contredire l’effacement apparent du clivage droite-gauche
l’Étude montre un continuum entre les différents électorats de droite sur la question de l’autorité. Si le Front National est le parti avec les sympathisants qui réclament le plus d’autorité, l’électorat LR/UDI ou DLF en est très proche. La distinction est nette avec les électorats des divers partis de gauche. L’existence d’une différence de degré et non de nature entre les électeurs du Modem et du FN laisse la porte ouverte à de nombreuses reconfigurations électorales. -
Aix-Marseille: Le retour des royalistes de l'Action française
Une conception « exigeante » du militantisme :« On se voit trois à quatre fois par semaine. Tous nos adhérents sont vraiment militants ».... Rejoins nous !
Des manifestants du mouvement royaliste Action française à Paris (photo d’illustration). - Miguel Medina/AFP
Une trentaine d’associations et de partis politiques de gauche (ATTAC, FSU, PS, PCF…) appellent à manifester samedi dans le centre-ville d’Aix-en-Provence « contre les violences de l’extrême-droite ». Le rassemblement vise en particulier l’Action française, un groupuscule monarchiste de plus en plus remuant à Aix-en-Provence et Marseille.
En septembre, ces activistes, qui se revendiquent du Martégal Charles Maurras, participent à une manifestation devant le conseil régional contre une exposition, qu’aucun d’entre eux n’avait vu, à la Friche de la Belle de Mai. Trois mois plus tard, derrière une banderole « Socialistes assassins », ils interrompent une conférence organisée à Sciences-Po Aix sur le Front national en PACA.
En janvier, c’est au tour du Premier secrétaire fédéral du PS, Jean-David Ciot, d’être pris pour cible. Lors de sa cérémonie des vœux, des royalistes tentent d’entrer dans le théâtre en réclamant à tue-tête sa démission – le socialiste vient d’être relaxé dans l’affaire de son licenciement du conseil départemental. Enfin, en février, c’est la section marseillaise qui perturbe une réunion publique, au siège local des Républicains. [....
La suite sur 20 minutes
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Aix-Marseille-Le-retour-des
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Pédophilie : la presse de gauche amnésique ?
Libération publiait, mardi, un article au vitriol dénonçant, à juste titre, les actes pédophiles ô combien honteux d’une minorité de prêtres catholiques et la non moins honteuse couverture qui leur aurait été offerte – la justice n’a pas statué – par le cardinal Barbarin.
À la lecture de cet article, on est néanmoins en droit de se demander si les journalistes, et en particulier ceux de la presse subventionnée aux ordres du Parti socialiste, souffrent d’amnésie ou se moquent ostensiblement de leurs lecteurs toujours moins nombreux.
En effet, il y a de quoi rester pantois devant l’impunité d’une certaine caste d’intouchables, celle des intellectuels de gauche. Spécifiquement face au crime terrible qu’est la pédophilie, peut-être le pire d’entre tous. Nombre d’entre eux ont, par le passé, franchi la ligne rouge en assouvissant et en assumant ouvertement leurs plus abjectes pulsions sans jamais être inquiétés par la justice ni freinés dans leurs carrières respectives.
Revenons sur les faits, au hasard de ma connaissance, qui bien entendu est loin, très loin d’être exhaustive.
En 1977, trois inculpés pour attentat à la pudeur sur mineur de moins de 15 ans (excusez du peu) croupissent à la place qui est la leur, à savoir en prison, et ce depuis trois ans. Un certain nombre de personnages, parmi lesquels Guy Hocquenghem, Patrice Chéreau, Philippe Sollers et Gabriel Matzneff, de grands penseurs français, mais aussi Jack Lang, Bernard Kouchner, ex-ministres de la République, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, deux philosophes portés au pinacle pour leurs combats ainsi que leurs écrits, signent une tribune de soutien dans Le Monde, parue le 26 janvier 1977 sous le titre « Trois ans de prison pour des caresses et un baiser, ça suffit ! »
Quelques temps plus tard, Libération publie un long papier titré « Apprenons l’amour à nos enfants », à l’illustration tristement non équivoque. Je me garderai bien de la publier ici, mais grâce à notre ami Google, elle demeure assez simple à retrouver pour ceux qui auraient la curiosité et le courage de chercher.
On verra aussi, au début des années 80, le même journal Libération donner la parole à un certain Jacques Dugué, pédophile notoire arrêté un peu plus tard dans le cadre d’une affaire de viol et de pornographie enfantine (là encore, excusez du peu), et militer ouvertement pour la sexualisation des enfants à travers des articles de son fondateur Serge July, qui défendait l’idée que l’on puisse aimer des enfants physiquement. Bien entendu, quiconque se permettra d’émettre la moindre critique quant à la morale douteuse de telles pratiques sera aussitôt accusé d’être réactionnaire. Déjà, à l’époque, les vieilles méthodes de terrorisme intellectuel étaient utilisées.
Évidemment, il ne faudrait pas omettre l’inénarrable Daniel Cohn-Bendit, dit Dany le rouge, chef de file des Verts et député européen, qui se vante à travers son livre Le Grand Bazar se faire ouvrir la braguette et chatouiller par des enfants, et d’en être tout excité.
Tout cela est passé de mode vers la seconde moitié des années 80. Probablement le monde n’était-il pas prêt, que voulez-vous : les « réacs » et les « bourgeois » avaient triomphé pour cette fois. Néanmoins, le mal était fait. Et comme je le disais plus haut, aucun de ces individus n’a été inquiété. Pire encore : tous ont été érigés en « grands » de leur époque et ont occupé, voire occupent encore, les plus hautes fonctions politico-médiatiques et dispensent à tout va leurs vérités absolues et autres leçons de morale comme si de rien n’était.Jérémie Massart - Boulevard Voltaire :: lien
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVlkEAyplERTijyfJ.shtml
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La vague populiste est populaire !
Invité mardi du grand journal de canal plus, même le libéral-libertaire européiste Daniel Cohn-Bendit semble parfois s’agacer d’un certain antifrontisme primaire…qu’il juge peut être contre-productif. Interrogé Maïtena Biraben juste près d’un sketch des guignols caricaturant Marine et Jean-Marie Le Pen comme deux affreux racistes bas de plafond, l’ancien candidat des Verts balance: «Ça ne me fait pas rire». «Parce que c’était trop violent?» demande la présentatrice. «Non, parce que c’était con». Ce qui l’est tout autant disait-il en substance le même jour surFrance inter, à l’occasion de la sortie de son livre coécrit avec Hervé Algalarrondo, Et si on arrêtait les conneries, c’est le refus d’instaurer la proportionnelle. Encore une des promesses non tenues du candidat Hollande en 2012. Militant pour une alliance de raison entre sociaux-démocrates bruxellois pour faire barrage au camp patriotique et souverainiste, il explique: «Aujourd’hui, on est dans un système politique qui marche sur la tête. Et il n’y a plus de majorité présidentielle. Si demain vous avez Marine Le Pen au deuxième tour, ce qui est possible, vous aurez un candidat, que ce soit Sarko, Hollande, Valls, Macron…Ces candidats qui gagneront n’auront pas une majorité présidentielle. Ils auront une majorité contre Marine Le Pen. A partir de là, il faudra faire un gouvernement – et Chirac ne l’a pas fait en 2002 – à l’image de cette majorité.» Bref, un «compromis» antinational entre «gens sensés d’un côté comme de l’autre» «pour mettre la France sur les rails» (sic) a-t-il ajouté.
Dans un article publié lundi sur boulevard voltaire, Gabriel Robin, relevait «le profond décalage entre les discours des élites au pouvoir et les préoccupations du peuple» pointé par une enquête menée par l’université d’Édimbourg et le cercle de réflexion allemand D/part, sur le rapport qu’entretiennent les Européens avec l’Union européenne, et une autre de l’IFOP, sur «l’opinion des Français par rapport à l’immigration».
« Ils ont été (…) 77 % à se déclarer d’accord à une question leur demandant s’ils estimaient que parmi les très nombreux migrants qui arrivent actuellement en Europe se trouvaient également des terroristes potentiels, dont 42 % tout à fait d’accord. Plus édifiant encore, 73 % des sondés ont estimé que la politique d’accueil, voulue par les instances européennes, pourrait créer un appel d’air et provoquer le départ vers l’Europe de très nombreuses personnes vivant en Afrique, en Syrie, en Irak ou en Afghanistan (…). Pas moins de 73 % des personnes interrogées ont répondu qu’ils n’étaient pas d’accord avec le fait que l’accueil de migrants soit une opportunité à saisir pour notre pays afin de stimuler notre économie. À l’identique, ils ont été 71 % à penser que la France n’avait pas les moyens économiques et financiers d’accueillir des migrants.»
«Avec les Britanniques, les Français sont aujourd’hui les Européens les plus critiques à l’égard des institutions européennes (…). 47 % des Français interrogés repoussaient la volonté d’intégration prônée par François Hollande, contre 30 % qui souhaitaient renforcer l’Union. Parmi les 47 % d’eurosceptiques, certains veulent quitter l’Union et d’autres entendent la rendre moins puissante. »
Il est tout aussi intéressant de constater que les Français, soumis à un matraquage anti Trump,approuvent cependant beaucoup de ses prises de position. C’est en tout cas le résultat d’ une enquête du CEVIPOF réalisée en janvier 2016. Ainsi 58% de nos compatriotes interrogés sont d’accord avec la déclaration du candidat américain son laquelle L’islam est une menace. 59%adhérent également à la phrase de Trump affirmant Pour faire mon Gouvernement, je choisirai des experts et pas des politiques; 60% à la déclaration affirmant que Les entreprises qui créent l’emploi doivent être libérées; la réflexion de Donald Trump Il y a trop d’immigrés est plébiscitée à 66%; Les politiciens sont des corrompus à 76% ; la phrase Il faut sanctionner le système politique sortant qui ne mérite plus le respect est approuvée à 82%.
Encore un sujet de désespoir au sein du microcosme médiatique, du petit journal de canal plus auMonde, de Mélenchon à Juppé. Synthétisant toutes les phobies des «gens bien nés» du Système à l’encontre de l’atypique candidat populiste, Bernard-Henry Lévy, comme à son habitude, n’a pas fait dans la finesse pour attaquer le probable rival (la messe n’est pas dite tant l’appareil républicain et neocon est vent debout contre Trump) de la catastrophique et dangereuse Hillary Clinton. Trump écrit-il est un «milliardaire plusieurs fois failli, peut-être lié à la mafia, arnaqueur», «aux contorsions d’Oncles Picsou grotesquement physiques, verbalement déficients et haineux», symbole de la «junk food mentale». «Face à ce bond en avant dans la grossièreté et la laideur, on pense à Berlusconi, à Poutine et aux Le Pen. On pense à une internationale de la vulgarité et du clinquant où la scène politique se réduirait à un immense plateau de télévision ; l’art du débat à des jingles ; les rêves des hommes à des illusions boursouflées et éclairées au strass (…) Je dis bien une internationale.» M. Lévy parle en connaisseur.
La prose boursouflée d’un BHL, synthétise la peur des élites occidentales devant l’engouement populaire pour une candidature en porte-à-faux avec leur vision d’une Amérique progressiste, interventionniste, porte-drapeau du mondialisme, imposant par le fer et le feu les droits de l’homme, les sociétés ouvertes, le règne de la marchandise et de l’ultra libre échangisme dans tous les domaines.
On juge un arbre à ses fruits. Il ne s’agit pas de faire de Donald Trump un chevalier blanc, un sauveur providentiel, de préjuger de sa capacité, s’il est élu, à tenir ses engagements, à respecter ses orientations et ses déclarations. Particulièrement en ce qui nous concerne directement, nous Français et Européens, en matière de politique étrangère, notamment son souhait d’un rééquilibrage, que nous estimons bénéfiques, des relations entre les Etats-Unis et la Russie. Nous savons aussi que les intérêts géopolitiques, économiques de l’Amérique, souvent divergents de ceux de la France, a fortiori d’une France souveraine, ne disparaîtront pas d’un coup de baguette magique en cas d’accession de M. Trump à la Maison Blanche.
Loin, très loin des arrière-pensées et des non-dits entourant la détestation de M. Trump, les raisons du décollage de sa candidature ont été analysée dés juin dernier dans un article publié sur le site Cyceon. «La plupart des américains ont beaucoup de respect pour sa carrière réussie qui a créé beaucoup d’emplois (…), Trump attirera sûrement beaucoup d’entrepreneurs qui se sentent de plus en plus incompris par l’establishment déconnecté de Washington. Aussi, la fortune de Trump évaluée à €8 milliards semble être là-bas plus un atout qu’un obstacle. Beaucoup de commentateurs ont écrit que Trump pourrait être un dirigeant politique plus honnête et plus sincère puisqu’il n’a pas besoin de la politique pour s’enrichir.» Honnêteté, rappelons-le au passage, dont n’est pas créditée une Hillary Clinton aux Etats-Unis.
«Les Américains veulent mettre fin à ce qu’ils perçoivent comme le déclin de l’Amérique dans le monde. Après avoir élu deux fois le président Barack Obama et avoir été quelque peu déçus, ils semblent chercher un dirigeant plus conservateur qui rendra sa grandeur à l’Amérique. L’élection de 2016 sera bien sûr déterminée par l’économie, mais la force de l’Amérique sur la scène internationale sera aussi un facteur plus important que d’habitude. Le sentiment des américains selon lequel la Chine court alors que l’Amérique marche à peine devrait bénéficier à Trump. Le sentiment des américains selon lequel l’Amérique est devenue si impuissante qu’elle ne peut pas défaire un petit groupe extrémiste de 50000 hommes comme l’EI ou faire entendre raison à la Russie de Vladimir Poutine devrait bénéficier à (Jeb)Bush» -candidat soutenu contrairement à Trump par les cénacles neocons mais désormais hors-jeu, NDLR. «Les deux candidats républicains incarnent ce que les américains respectent le plus : le succès et la force».
Ce qui est d’ores et déjà certain note Bruno Gollnisch, c’est que le succès rencontré par Donald Trump lors de ses primaires, participe de cette vague populiste qui entend secouer le joug de la pensée unique, des candidats imposés par le Système; il incarne, comme le FN en France, cette prise de conscience des électeurs selon laquelle il existe bel et bien une alternative patriotique au déclin, que le chaos programmé par les politiques menées par nos gouvernants post nationaux n’est pas une fatalité.
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Conférence Dextra vendredi 18 mars : « L'aventure TV Libertés et les médias libres » avec Arnaud Naudin
Chers amis et camarades, Pour cette nouvelle conférence Dextra, nous avons la joie de recevoir Arnaud Naudin, coordinateur et animateur de la future Radio Libertés, qui viendra nous parler du sujet : " L'aventure TV Libertés et les médias libres " Cette conférence aura lieu ce vendredi 18 mars au 96 boulevard de Port Royal, Paris Ve, à 19 h 30. Nous vous attendons nombreux pour cette nouvelle conférence. A vendredi ! -
Réminiscences algériennes
A bien des égards, la guerre d'Algérie, ressassée encore par certains, littéralement oubliée et ignorée par beaucoup, porte en elle certains germes permettant de comprendre la situation française d'aujourd'hui. Avec quelques camarades, nous évoquions récemment ce tropisme lourd : la résolution d'un conflit véhicule souvent en elle les ferments du prochain… Les exemples ne manquent guère, surtout pour nous, Français. 1871 donne 1914 et 1918 donne 1939.
Il est judicieux d'évoquer l'Algérie en ces heures. La situation de ce pays, rarement évoquée par les médias français, est absolument catastrophique. Un chômage de masse (plus de 30% chez les très nombreux jeunes, « officiellement ») implique un niveau de dépenses sociales très important visant à acheter la paix intérieure. Or le pays ne vit que de deux mamelles : le pétrole et le surtout le gaz. L'économie algérienne n'est aucunement diversifiée (les exportations d'hydrocarbures représentent plus de 30% du PIB et plus de 60 % des recettes de l’État) et l’effondrement récent des cours du brut (qui est déjà en train d'anéantir littéralement certains États tels que le Venezuela ou encore l'Azerbaïdjan) provoque la fonte des réserves de change algériennes. Résultat : de nombreux produits ne sont plus importés en Algérie depuis plusieurs semaines. La priorité est donnée aux biens de première nécessité (nourritures, médicaments, etc.). Au rythme actuel, le compte à rebours court jusqu'à la fin de l'été 2016 quant à l'épuisement total des réserves de change et donc l'arrêt des transactions avec l'extérieur et des destructions économiques irrémédiables. Cela provoquerait une implosion sociale de grande envergure, voir même une chute de l’État.
A l'heure où l'ensemble du monde arabo-musulman est parcouru de soubresauts violent, cela ne laisse rien présager de bon. Imaginons un instant un scénario à la libyenne ou à la syrienne pour l'Algérie dans les prochains mois. Où iraient les centaines de milliers de « réfugiés » algériens ? Vous connaissez déjà la réponse, chaque Algérien possédant au moins un membre de son cercle familial en France…
Cela pose naturellement la question de cette relation « spéciale » qu'entretiennent la France et l'Algérie depuis 1830 et plus largement avec l'ensemble du Maghreb. C'est cette relation spéciale qui explique la présence en France de millions de Maghrébins (dont le chiffrage est toujours complexe aujourd'hui), population accumulée progressivement tout au long de la seconde moitié du vingtième siècle et qui constitue aujourd'hui une véritable tête de pont au profit des grands flux à venir. En effet, ces populations arrivées de manière « diffuses » (via l’immigration de travail, le regroupement familial et les naissances in situ) ne représentent rien en comparaison des masses qui se préparent à la grande transhumance vers le nord...
Décidément, le « problème algérien » n'est pas prêt de prendre fin… La fameuse guerre d'Algérie, dans laquelle nombre de nos prédécesseurs dans le combat pour la France et l'Europe avaient pris part, avait mis en avant nombres d'éléments qu'il serait bon de se rappeler aujourd'hui : la prise de conscience identitaire face à l'altérité, le rôle des forces de l'ordre et des services de renseignement, la place de l'Armée dans la société, l'intervention de la sphère politique, le combat dissident, etc.
Il est surprenant de retrouver, pas loin de 60 ans après, des acteurs que l'on avait déjà vu à l’œuvre « en ce temps là ».Jacques Thomas pour le C.N.C.
http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/
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ls s’apprêtaient à frapper Paris
(Présent 8569)
Quatre islamistes soupçonnés de préparer un attentat imminent ont été interpellés mercredi en région parisienne par la DGSI. Ils avaient le projet de frapper Paris.
Trois hommes et une femme, tous fichés S pour leur appartenance à l’islam radical, ont été arrêtés à l’aube dans deux arrondissements parisiens et en Seine-Saint-Denis. Parmi eux, Youssef E., un islamiste franco-marocain de 28 ans déjà bien connu des services antiterroristes. Il avait été intercepté avec deux complices en 2012 à l’aéroport de Saint-Étienne alors qu’il s’apprêtait à partir faire le djihad en Syrie.Condamné à cinq ans de prison en 2014 pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », il avait été libéré en octobre dernier ! Ce qui lui a permis de préparer son djihad chez nous. Il était assigné à résidence depuis les attentats de novembre. Sa compagne ainsi que deux frères français d’origine turque, Aytac et Ercan B., ont été arrêtés avec lui.
Fan de Ben Laden et Merah
Lors des perquisitions, une cartouche de kalachnikov et un pistolet d’alarme ont été retrouvés. C’est surtout le matériel informatique que les enquêteurs sont en train d’étudier qui pourrait contenir d’autres éléments de preuve.
« On ne peut pas parler d’action imminente tant que les auditions n’ont pas été terminées », a tenu à nuancer le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. C’est vrai que la nuance, c’est très important.
Surtout quand on se souvient du profil nuancé de Youssef E. lors de son procès en 2014. Il avait déclaré que son objectif était de « nouer des contacts » en Syrie pour « s’entraîner au maniement des armes » : « J’ai jamais été radical. Je pratique ce qu’il y a à pratiquer. Je sais pas c’est quoi le fondamentalisme » (sic), avait expliqué ce bon père de famille, papa d’une petite fille prénommée djihad.
Surnommé « l’émir » il n’avait pas caché lors des audiences son admiration pour Oussama Ben Laden et Mohamed Merah. Voilà le genre de salopard que l’on garde complaisamment au chaud (et en liberté) chez nous. On peut s’étonner après que « le niveau de la menace reste très élevé » comme l’a confirmé François Hollande mercredi soir.Caroline Parmentier
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A Béziers, les drapeaux français seront en berne le 19 mars