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France et politique française - Page 3395

  • Le Salon Beige, un site "ultra catholique"

    Il aura fallu attendre les attentats islamistes pour que Bruno Roger-Petit ose citer l'entretien avec la bête immonde Marion Maréchal Le Pen sur Radio courtoisie, en partenariat avec Le Salon Beige. Et le grand résistant se fait le héraut de la laïcité républicaine, celle qui a confisqué les biens de l'Eglise, expulsé les congrégations et qui veut aujourd'hui interdire les crèches dans l'espace public :

    6a00d83451619c69e201bb08947e9f970d-320wi.png"[...] la pensée dévoilée de Marion Maréchal-Le Pen est d’essence contre-révolutionnaire. Elle est celle que portent, depuis 1789, tous les courants politiques extrémistes antirépublicains, qui ont tenté, par tous les moyens, notamment sous le régime de Vichy, de restaurer une France catholique au-dessus de tout, y compris et surtout au-dessus de la République bâtie sur la Déclaration des Droits et l’Homme et du Citoyen.

    Terrible passage que celui où Marion Maréchal-Le Pen, encouragée par son interviewer [Grégoire Boucher], juge qu’il n’y a pas de raison de mourir pour la République et la laïcité. La certaine idée de la France que se fait la petite-fille de Jean-Marie Le Pen (entre Charles Maurras et son ami Jacques de Guillebon, intellectuel catholique ultra qui serait devenu son inspirateur) est encore plus réactionnaire que celle de l’ancêtre fondateur du Front national qui lui, n’avait jamais subordonné son action à une vision intégriste du catholicisme français appliquée à la sphère publique.

    Au-delà de la manifestation de la tradition ultra-catholique, l’entretien est aussi instructif en ce qu’il acte une formidable opération de triangulation et préemption des concepts et droits républicains. [...]"

    Heureusement qu'il y a les catholiques pour occuper les laïcistes. Sinon ils devraient se cantonner à parler de la charia.

    Michel Janva

  • Jawad Bendaoud, le « naïf » logeur des terroristes : un caïd qui avait tué à coups de hachoir un adolescent de 16 ans en 2008

    Le jour de l’assaut donné par la police à Saint Denis, BFM TV interrogeait la personne chez qui étaient logés des terroristes ayant participé aux attentats du 13 novembre.

    Avec un aplomb coutumier chez ce type d’individu, l’homme joue les naïfs comme on peut le voir dans cette video :

    On apprend par la suite dans le Figaro que ce Jawad Bendaoud est décrit «dans son quartier, surtout comme «un chef de rue»  » et surtout qu’il a été « condamné en 2008 à huit ans de prison pour avoir tué à coups de hachoir un adolescent de 16 ans pour une obscure histoire de portable, déjà dans la rue du Corbillon, décidément mal famée ». Et que « à part ses années de prison pour coups mortels entre 2008 et 2013, il cumule 13 condamnations depuis 2010: stupéfiants, détention d’armes aggravée en réunion, faux et usage de faux, conduite en état d’ivresse et sous l’emprise de stupéfiants, violences conjugales, violences aggravées en réunion. »

    Vous ne rêvez pas : il tue un adolescent de 16 ans à coups de hachoir, et il ne prend que 8 ans sans bien sûr être expulsé (avec déchéance de la nationalité le cas échéant), et il n’en fait que 5…

    http://www.contre-info.com/jawad-bendaoud-le-naif-logeur-des-terroristes-un-caid-qui-avait-tue-a-coups-de-hachoir-un-adolescent-de-16-ans

  • L'état d'urgence, cette "divine surprise" de la République...

    Notre société de communication a tendance à ne pas toujours savoir hiérarchiser les informations, au risque de « distraire » des véritables sujets et débats importants : ainsi, la vague récente d’attentats, désormais bien instrumentalisée par le gouvernement et par le président lui-même à leur profit politique et électoral, a failli nous faire oublier que, durant l’état d’urgence, les problèmes persistent et, même, peuvent trouver dans l’actualité des raisons de prospérer, tandis que les grands dossiers, eux, subsistent malgré l’indifférence à leur égard en ces heures particulières…

    Ainsi, du chômage : même s’il reste, a priori, le premier souci de nos concitoyens, il semble désormais passer au second plan des préoccupations de nos gouvernants et des partis, comme s’il s’inscrivait un peu plus dans une « normalité » qui rassurerait presque en ces heures agitées. Vous croyez que j’exagère ? Alors, lisez la presse écrite, réécoutez les bulletins d’informations de ces dernières semaines, et vous pourrez aisément constater par vous-mêmes cette étrangeté ! Pourtant, la lutte contre le chômage est sans doute un des moyens de donner une moindre prise aux discours des islamistes qui se nourrissent aussi, mais pas seulement, du ressentiment social des déclassés et des populations délaissées. Un emploi ne préserve pas de la tentation totalitaire, mais il peut l’éloigner, par la simple satisfaction de l’utilité sociale personnelle.

    Autre victime collatérale des attentats et de l’état d’urgence, la question régionale qui, pourtant, aurait dû être au centre des débats électoraux de l’automne, autour des élections qui se dérouleront dans quelques semaines en France. La réforme bâclée de la carte des régions et de leurs attributions, ces dernières années, aurait mérité une vaste contestation et l’ouverture d’un « front » des régionalistes (au sens large du terme, et non seulement des partisans du régionalisme) sur les questions linguistiques, celles des pouvoirs régionaux et de leurs compétences, celles aussi des responsabilités de l’Etat et de son idéologie dominante dans la mauvaise gestion de l’aménagement du territoire et des terroirs. Mais rien de tout cela ne sera évoqué et seul le score du Front National semble intéresser et « inquiéter » avec gourmandise les médias, quand la revendication du rattachement de Nantes à la Bretagne, par exemple, n’arrive plus à traverser le rideau de brouillard des journaux locaux et nationaux…

    Est-il nécessaire d’ajouter à cette liste la question environnementale et climatique qui, en prévision de la COP 21, devait être l’occasion de forums, de marches et de manifestations, parfois contestataires, et dont les nombreux débats se résument aujourd’hui à l’évocation de grands principes sans beaucoup de risques d’application concrète ? L’interdiction de toute activité de rue et, donc, de toute manifestation sur la voie publique jusqu’au 30 novembre (avant une nouvelle prolongation ?), évite au gouvernement de la République la crainte d’une remise en cause de son hypocrisie sur ce sujet pourtant majeur pour les décennies et les générations qui viennent.

    Je ne dirai pas que les attentats ont servi la République dans ses organes institutionnels et je ne méconnais pas la réelle émotion du Chef de l’Etat devant la tragédie du vendredi noir, ni ne la remets en cause. Néanmoins, je ne suis pas loin de penser que l’état d’urgence proclamé au soir du drame est désormais vu par certains, y compris au gouvernement, comme « une divine surprise » qui permet de limiter, sinon l’esprit critique, du moins l’affirmation trop visible ou bruyante de celui-ci…

    Que l’on ne se méprenne pas : je suis partisan de ne rien céder au terrorisme du moment, et je comprends bien la prudence nécessaire de l’Etat et, au-delà, de la nation toute entière face aux risques de nouvelles poussées de violence djihadiste. Mais je ne pense pas que l’état d’urgence soit la seule réponse et la mieux adaptée à la situation actuelle : c’est chaque jour que notre société doit répondre aux défis lancés par la terreur totalitaire, non par le coup de menton, mais par la valorisation de ce qu’est, historiquement et sentimentalement, la France et de ce qui fait son unité profonde, à travers ses racines diverses et ses fleurs originales. Au-delà, il faudra bien, aussi, poser la question de la meilleure réponse institutionnelle politique à cette diplomatie de la terreur de l’Etat Islamique et de ses épigones, et mesurer combien un Etat digne de ce nom, symbole de l’âme de la France et de l’unité de ses communautés comme de ses citoyens, pourrait être le meilleur moyen d’affronter les tempêtes, contemporaines comme futures, qui s’abattent ou qui s’annoncent sur notre terre, sur ce « royaume de France » qu’évoquait Charles Péguy à la veille de 1914, et qui attend, encore et toujours, son Prince français…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Guillaume Bernard : L’honneur perdu des politiques (article paru dans L’Action Française n°2920, 19 novembre 2015)

    L’Action Française 2000 – François Hollande est-il en train de donner un tour responsable à sa présidence, en dépassant enfin son rôle de chef de parti politique pour devenir le chef de la France ?

    Guillaume Bernard – Profitant de la situation gravissime dans laquelle nous sommes, il est certain qu’il essaye de se donner une stature d’homme d’État pour la politique intérieure comme il était supposé l’avoir pour la politique extérieure. Qu’il y arrive, c’est moins certain. Car les circonstances sont plus fortes que la stratégie politique. François Hollande est à la remorque des événements ; il essaye donc d’agir de la meilleure façon (en tout cas, le moins mal possible…) sans oublier de fabriquer son image dans la perspective de l’élection présidentielle de 2017.

    On voit débuter une "séquence", comme disent les communicants, avec ces attentats et la convocation du Congrès. Mais la séquence Charlie, suite aux attentats du 7 janvier, n’avait pas réussi à porter François Hollande plus de deux-trois mois.

    Aucune stratégie de communication ne pourrait le porter, à elle seule, jusqu’à une victoire en 2017. En revanche, et c’est horrible à dire, l’aggravation de la situation pourrait le servir, par le biais d’un chantage à l’union nationale. Dans ce cas-là, cela justifierait, pour lui et les partis de gouvernement, de faire une "grande coalition" (sur le modèle allemand) contre le Front national, comme certains en rêvent à haute voix, et ce dès les régionales. L’appel à l’unité nationale permettrait d’ailleurs d’étouffer les velléités de contestation dans son propre camp. On ne peut pas lire l’avenir, mais les mesures qu’il prend, tout en refusant de nommer l’islamisme et de revenir sur la politique d’immigration, ne sont pas celles qui limiteront le plus les risques – et lui assureraient les succès dont il a besoin. En simplifiant, on pourrait dire que, d’un côté, il refuse de traiter la cause principale du délitement du lien social, qui assure un réservoir potentiel au terrorisme, et que, de l’autre côté, il envisage la possibilité de restreindre les libertés (comme cela a déjà été fait avec la loi sur le renseignement) de ceux qui ne sont a priori pas des dangers pour l’ordre public. Sa réussite potentielle dans la lutte contre le terrorisme et sa crédibilité politique sont donc sujettes à caution.

    François Hollande et ses ministres prennent un incroyable risque en assumant des positions jusqu’ici tenues par la droite et l’extrême droite. Brusquement, ils piochent dans un arsenal de mesures, qui peuvent apparaître aujourd’hui comme tardives ou insuffisantes.

    Les circonstances les y obligent. François Hollande peut difficilement ne pas envisager des expulsions ou des déchéances de nationalité quand certaines personnes sont ouvertement hostiles à la France. Mais, outre que ces mesures ne sont que le minimum requis, le risque est réel que cette politique soit mise en place trop tard. Il traite les symptômes et non la cause : la combinaison de la volonté islamique de conquête et de l’abdication de la République d’exiger de ceux qui prétendent être Français de se convertir à la culture française. Quant à l’aspect politicien, en se faisant le parangon d’une synthèse des propositions des différents partis politiques, il réduit la capacité de nuisance de ses adversaires. Il s’assure, à moindre frais, d’être approuvé par la majorité de la population tout en coupant l’herbe sous le pied de ses concurrents potentiels.

    Les Français peuvent-ils se satisfaire de mesures qui visent le peuple entier plus que les principaux responsables, et ne vont-ils pas contester un pouvoir absolu, même pour un temps bref ?

    D’un côté, il y a ceux qui ont perdu toute confiance dans les institutions et le personnel politique : ceux-là verront l’atteinte aux libertés publiques ; de l’autre, il y a ceux qui ont peur, et ce sont ceux-là que vise le gouvernement. Une part de l’opinion publique est prête à abdiquer sa liberté contre la sécurité. C’est le mécanisme du supposé contrat social ayant permis de passer de l’état de nature à l’état social. Mais encore faut-il que la sécurité soit effectivement assurée… Si elle n’était pas au rendez-vous, la population pourrait basculer vers des réactions violentes. Il y a eu, ces derniers temps, des contestations tous azimuts : les cathos contre la loi Taubira, les Bonnets rouges contre l’écotaxe ; les agriculteurs, les avocats et même les policiers manifestent. Jusqu’à présent, ces contestations sont disjointes. S’il y a un élément coagulateur, comme une insécurité permanente, le régime pourrait être menacé. Mais nous raisonnons là sur des conjectures. [....]

    Vous pouvez lire la suite de l’article en achetant le numéro de l’Action Française 2000 au numéro.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Guillaume-Bernard-L-honneur-perdu

  • Migrants : Quand les médias dénonçaient « le fantasme de l’infiltration terroriste »

    Après avoir dénoncé l’hypothèse de terroristes parmi les « réfugiés » ; après avoir moqué et parfois psychiatrisé ceux qui affirmaient l’inverse, c’est désormais le sauve-qui-peut dans les rédactions.

    Certains médias bidouillent leurs articles écrits durant ces dernières semaines, d’autres les suppriment carrément d’Internet, tous s’enferment dans un silence hautain et font comme si de rien n’était. Par leur désinformation, certains journalistes sont pourtant complices des attentats. Faut-il exiger qu’ils rendent des comptes ?

    Athènes et Belgrade ont confirmé que le passeport syrien retrouvé à côté d’un kamikaze à Saint-Denis était celui d’un migrant arrivé en Europe par la Grèce et enregistré le 3 octobre sur l’île de Leros. Du nom de Ahmed Almuhammed, ce candidat au statut de réfugié en Europe avait par la suite été enregistré en Serbie, puis en Croatie, en Autriche, en Allemagne… avant de se retrouver le 13 novembre devant le Stade de France, une ceinture d’explosifs autour de la taille. Les empreintes relevées sur le terroriste correspondent bel et bien à celles relevées en Grèce si bien que le doute n’est plus possible. Deux autres terroristes auraient effectué le même parcours et certains dirigeants européens n’hésitent plus désormais à établir un lien direct entre les attentats et la vague de migration que subit l’Europe depuis quelques mois.

    Dès juillet dernier, Michèle Coninsx, présidente de l’agence européenne chargée de la coopération judiciaire Eurojust avait indiqué à l’agence Associated Press avoir été informée de cas de combattants de l’EI se faisant passer pour des réfugiés. Les médias dans leur majorité ont pourtant choisi de traiter cette information capitale comme un « fantasme », de nier l’hypothèse pour ne pas donner des arguments aux « anti-migrants » et de culpabiliser ceux qui s’effrayaient légitimement de cette possibilité.

    Les terroristes « ne se mêlent pas aux réfugiés » affirmait ainsi doctement Ouest-France le 14 septembre dernier. Le journal qualifiait carrément l’hypothèse de « ridicule », tout comme BFMTV s’appuyant sur une parole d’ « expert ». Le 9 septembre, Pauline Moullot (Libération) brocardait l’hebdomadaire Valeurs Actuelles qui mettait en garde contre une arrivée de terroristes par ce biais.

    « Le fantasme de l’infiltration terroriste », titrait de son côté France Inter avec cette morgue caractéristique des idéologues. Au lendemain des attentats, dans un acte d’une lâcheté inouïe, la rédaction changeait en douce son titre sur Internet par « Des terroristes parmi les migrants ? », légitimant rétroactivement la question qu’elle interdisait alors. Quel courage de poser cette question le 14 novembre après la découverte du passeport ! L’article parlait de l’hypothèse d’une infiltration comme d’un « chiffon rouge agité par l’extrême-droite pour faire peur aux Français ». Était-il tellement absurde d’agiter ce chiffon-rouge ? Est-ce vraiment l’extrême-droite qui fait aujourd’hui peur aux Français ? Est-ce l’extrême-droite qui a provoqué la panique le vendredi 13 novembre et vidé les rues de Paris le lendemain ? Aucune réponse de la rédaction en question. « Quand on fait une demande d’asile, on laisse nécessairement ses empreintes », écrivait Géraldine Hallot, l’auteur de l’article, avec le sentiment d’avoir trouvé l’argument définitif contre le « chiffon rouge ». En effet, le terroriste a laissé des empreintes en Grèce et alors ? Cela ne l’a pas empêche de se faire sauter aux abords du stade de France.

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    « Complément d’enquête », le 15 octobre dernier, se moquait de la « parano hongroise » en général et de la télévision hongroise en particulier, laquelle faisait bien entendu œuvre de propagande en voyant « des terroristes partout, y compris chez les migrants ». Et si c’était « Complément d’enquêtes » qui s’était livré à la pire des propagandes en niant l’ampleur de la menace pour des raisons de basse idéologie ? « Des terroristes parmi les migrants ? Ce fantasme semble faire des ravages en Hongrie, notamment à la télévision », affirmait le reportage. Fantasme : « production de l’imagination par laquelle le moi cherche à échapper à l’emprise de la réalité », explique le Robert. Qui a fantasmé ? Ceux qui affirmaient que des terroristes se mêlaient aux migrants ou ceux qui affirmaient que c’était un fantasme ridicule ? Le 13 novembre a apporté la réponse.

    Mais celui qui s’est le plus enfoncé dans ce déni idéologique a une fois de plus été Thomas Guénolé qui dénonçait le 28 septembre dans L’Obs « l’islamo-psychose » dans laquelle avaient selon lui sombré les Français. Il demandait à ses compatriotes de cesser de « fantasmer », là encore, et tenait les arguments de l’infiltration et du danger représenté par l’islam comme une « une rhétorique pseudo-culturelle dangereuse car elle ne tient absolument pas compte du réel ». Le politologue brodait ainsi tranquillement sur la psychose et le « réel », rejetant ceux qui voulaient alerter leurs compatriotes sur les risques que faisait courir ces migrations démentes dans la catégorie des malades mentaux : « Concept venu de la psychiatrie, la psychose désigne une perte de contact avec le réel, au profit d’une perception fantasmée et délirante de la réalité. La psychose peut parfaitement porter sur un thème politique : auquel cas, sous le masque de l’opinion l’on assiste en fait à un cas d’école de troubles psychotique », écrivait-il en effet. Mais au fait : qui a perdu contact avec le réel ? Qui a une perception délirante de la réalité en s’imaginant vivre dans le pays des Bisounours ? Le 13 novembre, là encore, a apporté la réponse.

    Et à présent ? Certaines rédactions comme RTL font purement et simplement disparaître leurs articles brocardant le « fantasme », d’autres prennent laconiquement acte de la réalité de l’infiltration, mais aucune ne s’explique sur cette désinformation de masse qui depuis le 13 novembre a du sang sur les mains.

    Source : OJIM – Observatoire des journalistes et de l’information médiatique

    http://la-dissidence.org/2015/11/18/migrants-quand-les-medias-denoncaient-le-fantasme-de-linfiltration-terroriste/

  • 135 veillées pour la vie le 28 novembre

    Il y a encore des régions sans veillées : rien dans le nord, dans le pays basque, en basse Normandie, dans l'ouest de la Bretagne, dans le pays angevin, en Franche-Comté... Il n'est jamais trop tard pour relancer la culture de Vie.

    En union avec le Pape et de nombreux diocèses de France et du monde, il s’agit de demander au Seigneur « sa grâce et sa lumière pour la conversion des cœurs et donner un témoignage ecclésial commun pour une culture de la vie et de l’amour. »

    Michel Janva

  • Le grand retournement, par Jacques Sapir

    Source : RussEurope
    Il est désormais clair que nous sommes en train de vivre, en France, un retournement d’importance des conceptions politiques. On peut parler ici d’un grand retournement.

    Ce retournement, nous l’avons payé de 132 morts, de dizaines de blessés. C’est un prix atroce. C’est un prix qui aurait pu, et qui aurait dû, être évité. Car, les causes de ce retournement s’annonçaient par de multiples indices et ce depuis des années. La responsabilité de ce prix incombe ici uniquement à notre personnel politique qui n’a ni su, ni voulu, voir les réalités, quoi qu’il en dise. Mais, au-delà, on peut penser que si l’on avait tenu compte du référendum de 2005, si l’on avait su écouter le peuple, il est possible que ce prix ait été moins lourd, voire qu’il eut pu être évité.
    Il faudra, en son temps, débattre des responsabilités dans les attentats qui ont eu lieu ce vendredi 13 novembre. Aujourd’hui, il importe de prendre conscience du grand retournement auquel nous assistons.

    Retournement vis-à-vis de l’Europe
    Ce retournement, c’est d’abord la prise en compte de l’impuissance, voire de la nocivité, des institutions de l’Union européenne. Nous avons vu, dès 2013, que dans la lutte contre les fanatiques et les terroristes la France était seule, ou peu s’en faut. La prise d’otage de Bamako ce vendredi 20 novembre confirme l’importance de cette région dans la stratégie des groupes terroristes. En même temps que Paris était ensanglanté par les attentats du vendredi 13 novembre, le groupe criminel Boko Haram et ses divers supplétifs ensanglantaient le Nigéria, comme ils le font hélas régulièrement depuis des mois. On a peu parlé de ces attentats, mais ils ne sont pas moins cruels, pas moins inacceptables que ceux qui ont endeuillé Paris. La France porte donc seule en Europe le poids de cette lutte quotidienne. Nous voyons aujourd’hui que les mêmes pays dont les dirigeants parlent si fort de fédéralisme ont refusé la mise en commun des renseignements qui, peut-être, auraient pu empêcher que les attentats du 13 novembre aient lieu.

    L’Union européenne est en faillite, morale et politique. Cette évidence aujourd’hui s’impose. Mais, cette faillite est aussi économique. Au risque de me répéter il me faut rappeler que l’Euro, que l’on nous a présenté paré de toutes les vertus, garanti de la prospérité, a plongé dans la misère et la dépression de nombreux pays. Ces derniers ne sont plus cantonnés à l’Europe du Sud. La Finlande est aujourd’hui touchée[1]. Cette misère et cette dépression nourrissent le désespoir. Mais, elles s’accompagnent aussi de politiques imbéciles qui en aggravent les effets et qui mettent en cause notre propre sécurité.

    Le Président de la République l’a dit, lundi 16 novembre devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles. Le pacte de sécurité est plus important que le pacte de stabilité. Mais, cette sécurité impose que nous retrouvions la route d’une forte croissance au plus vite. Il n’y a pas de solution de moyen ou de long terme dans le sécuritaire. Après l’acceptation normale des mesures proposées par le gouvernement, dans trois ou six mois, ce sont des questions légitimes qui seront posées. Il faudra alors y répondre.
    Là, on verra de manière évidente que le problème fondamental ne peut être réglé par un accroissement, aussi justifié soit-il, des budgets du Ministère de la Défense ou de l’Intérieur. On comprendra ce qui est dès aujourd’hui évident. Le texte des traités adoptés depuis des années pour préparer puis sécuriser l’Euro est contradictoire avec la prospérité, et donc la sécurité, du pays. L’institution de la monnaie unique empêche le pays de retrouver cette prospérité.

    Ce Président et ce gouvernement devront, qu’ils le veuillent ou non, en tirer les leçons. Nul ne doute que ce sera pénible. La rupture avec l’illusion dans laquelle ces dirigeants ont vécu, ce retour d’un réel déchirant les voiles de l’idéologie, est pénible pour tout individu. Mais, le chômage qui est directement ou indirectement le lot de plus de 6 millions de français, l’insécurité de l’emploi qui frappe plus de quinze millions de foyers sont bien plus pénibles que ce retour à la réalité. Il serait bon que nos gouvernants le comprennent et qu’ils en tirent les conclusions.

    Retournement vis-à-vis de la Russie
    Mais, ce retournement qui est en train de se produire ne concerne pas seulement notre rapport avec l’Union européenne et avec l’Euro. La politique étrangère de la France, telle qu’elle a été menée sous deux présidents successifs, est un complet échec. Si la priorité donnée à l’Union européenne fut désastreuse, le fait de choisir la politique américaine se révèle encore plus calamiteux.
    Ah, certes, il fait beau voir notre ministre des Affaires étrangères prétendre que ce sont les autres qui ont changé quand, en réalité, c’est notre propre position, devenue aujourd’hui à tout plein intenable, qui doit être d’urgence abandonnée[2]. Nous le voyons sur la Syrie, nous le constatons dans la lutte contre les organisations terroristes : il est nécessaire de se rapprocher de la Russie.

    Les chefs des deux armées ont engagé les procédures de coordinations. Gageons qu’elles étaient déjà discutées sous le manteau depuis quelques jours. Au-delà du symbole, mesure-t-on ce qu’a eu d’odieux la politique des membres de ce gouvernement envers la Russie depuis trois ans ? L’absence d’un représentant officiel au défilé du 9 mai, l’annulation du contrat pour les 2 BPC de la classe « Mistral », ont été autant d’insultes aussi délibérées qu’elles étaient inutiles et contre-productives. Le fait qu’elles se soient accompagnées de gestes multiples « d’amitiés » avec des pays dont l’attitude est pour le coup bien plus ambiguë sur le soutien aux terroristes ou du moins à l’idéologie qui les inspire, n’a fait que rendre cette situation encore plus insupportable.
    Ici aussi, un retournement était demandé par des voix nombreuses, tant à gauche qu’à droite. Il est en train de se produire. Gageons, encore, qu’il fera grincer bien des dents. L’important est qu’il ait lieu, et qu’il ne se limite pas au seul, mais important, domaine militaire. Il faut que ce retournement s’étende à une coopération politique avec la Russie et à une reprise (elle n’a d’ailleurs jamais complètement cessé) de la coopération économique.

    Retour de la souveraineté
    Enfin, ce retournement concerne la question fondamentale de la souveraineté. En décidant d’imposer l’état d’urgence, François Hollande a fait acte de souveraineté. En procédant, certes par petites touches, certes avec des sous-entendus, enfin certes à son cœur défendant, à ces divers réajustements de la politique tant extérieure qu’économique, il fait encore acte de souveraineté.
    Car, en prenant indirectement ses distances avec les institutions de l’UE, en décidant de ne pas respecter le trop fameux « pacte de stabilité », notre Président reconnaît qu’il y a un « intérêt général » des Français qui est distinct de celui des Allemands, des Italiens, et de quelques autres. Il prend acte du fait que l’UE ne peut être qu’une coalition d’États souverains. Ceci signe l’acte de décès officiel des thèses fédéralistes, qu’il en ait conscience ou pas, que cela lui plaise ou non.

    Jacques Sapir

    [1] http://www.telegraph.co.uk/finance/12001895/Finlands-depression-is-the-final-indictment-of-Europes-monetary-union.html

    [2] http://www.lefigaro.fr/international/2015/11/19/01003-20151119ARTFIG00250-syrie-comment-la-ligne-fabius-du-ni-assad-ni-daech-a-vole-en-eclats.php

    http://fr.novopress.info/195350/grand-retournement-jacques-sapir/#more-195350

  • Zoom : Exclusif, Robert Ménard sans concession (23-11-2015)

  • État d’urgence : le gouvernement pourra fermer des sites internet

    Source : OJIM

    Avec la prolongation de l’état d’urgence pour trois mois, le gouvernement va être en mesure de bloquer les sites internet faisant l’apologie du terrorisme.

    Votée à l’Assemblée nationale, la prolongation de l’état d’urgence a été amendée, sur l’impulsion des députés centristes et radicaux, afin de permettre le blocage des sites djihadistes. « Le ministre de l’Intérieur peut prendre toute mesure pour assurer l’interruption de tout service de communication au public en ligne provoquant à la commission d’actes de terrorisme ou en faisant l’apologie », est-il ainsi inscrit dans le texte. Quand on pense qu’il n’y a pas si longtemps, le même ministre estimait que ce n’était pas un délit d’appeler au djihad…

    Cet amendement vient ainsi compléter le projet de loi visant à supprimer les mesures de contrôle de la presse lors de ces trois mois. Depuis février 2015, 87 sites ont déjà été fermés en vertu de la loi anti-terroriste de 2014. Désormais, les procédés seront plus efficaces et il ne sera pas nécessaire de contacter, au préalable, le l’hébergeur du site visé.

    Comme toujours, certains craignent des dérives sécuritaires qui conduiraient le ministère à agir selon des méthodes tout à fait subjectives et arbitraires à l’égard de certains sites. L’avenir nous dira si cette disposition a été utilisée à bon escient.

    http://fr.novopress.info/

  • Premier Forum de la dissidence de Polémia – Introduction de Jean-Yves Le Gallou

    Année 2015, année radicale ! Attentats, invasion migratoire, guerre en Europe, guerre au Proche-Orient.
    2015, année radicale parce que l’histoire revient au grand galop.
    2015, année radicale parce que des cycles historiques s’achèvent.

    Allons du moins important vers le plus profond.

    Le petit cycle historique des petites alternances à répétition s’achève.

    Un coup les socialistes, un coup les centristes du RPR, de l’UMP puis des Républicains : voilà un spectacle qui lasse, un spectacle qui n’aura plus cours dans les années qui viennent malgré l’inertie d’un électorat ahuri par les MédiasDePropagande.

    Le cycle historique de déconstruction de toutes les traditions.

    Enfanté à Berkeley et Woodstock, propulsé en France par Mai-68, il s’épuise lui aussi. La loi Taubira sur le « mariage gay » aura été son chant du cygne. Des forces immenses se sont levées. C’est le réveil des permanences anthropologiques dont nous parlerons lors de la première table ronde, animée par Philippe Christèle et Gabrielle Cluzel, avec Béatrice Bourges, Charlotte d’Ornellas et Thibaud Degarde.

    Le cycle de culpabilisation commencé en 1945 a terminé son expansion !

    Au départ, il a concerné l’Allemagne et sa responsabilité dans la « Shoah ». Puis, curieusement, cette culpabilité s’est étendue à tous les pays d’Europe appelés à partager la culpabilité allemande à laquelle on a ajouté, pour faire bonne mesure, les crimes de la colonisation et de l’esclavage. Les peuples d’Europe de l’Est refusent aujourd’hui ce fardeau. Partout à l’Ouest des mouvements identitaires se réveillent et retrouvent la fierté d’être européen, la fierté de notre histoire, de notre civilisation. Ce sera l’un des sujets de la table ronde sur l’identité avec Renaud Camus, Julien Rochedy, Damien Rieu.

    Le cycle de 1914 analysé par Dominique Venner dans son maître ouvrage, Le Siècle de 1914.

    A l’issue du désastre de la première guerre mondiale plusieurs idéologies ont prospéré : le fascisme et le nazisme, le communisme soviétique, le mondialisme marchand américain. Fascisme et nazisme ont disparu en 1945. Le communisme soviétique s’est effondré sur lui-même en 1989. Reste Le Mur de l’Ouest [qui] n’est pas tombé, selon le titre du livre d’Hervé Juvin. Pas tombé ou plutôt pas encore tombé. Car la révolte gronde contre l’américanisation du monde. Les frontières font leur grand retour : entre les Etats au sud et à l’est de l’Europe ; entre les civilisations à l’intérieur des territoires nationaux. Et malgré la superpuissance américaine c’est le retour de la multipolarité du monde : les BRICS (Brésil, Russise, Inde, Chine, Afrique du Sud) pèsent plus de 3 milliards d’habitants ! Retournement impensable, il y a seulement un an : François Hollande se tourne vers la Russie, alliée de Bachar el-Assad, pour bombarder les positions de l’Etat islamique.

    Allons plus loin ! Un autre cycle touche à son terme : le cycle des Lumières. Il a promu la laïcisation de l’universel. Mais c’est au retour des particularités et des communautarismes que nous assistons. Qui ne voit en France que la sacro-sainte assimilation « républicaine » est un leurre ? et qu’elle est balayée par la grammaire des civilisations.

    Voilà l’arrière-plan de nos travaux, pendant que sur le devant de la scène deux séries de forces s’affrontent :

    – du côté du monde dominant, le MIM, le Matérialisme immigrationniste marchand, la finance et les banques qui achètent les consciences et les MédiasDePropagande qui ahurissent l’opinion ; des médias qui ont une vision congelée de la situation et imposent le politiquement correct aux partis politiques (tous les partis sont à des degrés divers média-dépendants) ;

    – du côté du monde dominé, trois acteurs se lèvent :

    –le peuple sous le choc des réalités économiques, sociales, migratoires ;

    -les vrais intellectuels qui rompent avec la vulgate médiatique ;

    –la « Génération 2013 », ces jeunes militants nés des combats de la Manif pour tous et des actions identitaires.

    Une triple révolte survient :

    – celle de l’opinion, frappée par le choc des faits ;

    – celle des intellectuels qui acceptent de penser la réalité hors des bornes fixées par le politiquement correct ;

    – une révolte générationnelle aussi, bien exprimée par Julien Langella, dans son livre manifeste La Jeunesse au pouvoir, où cet identitaire dresse un constat lucide sur la manière dont les « vieux » (qu’il oppose à la figure respectable des « aînés ») ont dilapidé l’héritage qui leur avait été transmis et contribué aux difficultés que traverse la jeunesse – une jeunesse qui peut se reconnaître dans cette formule de Marion Maréchal Le Pen : « Je ne serai pas de la génération qui s’excuse mais de celle qui revendique son héritage. »

    Les dominants ont le pouvoir et l’argent. Les dominés s’appuient sur le réel, l’intelligence, la jeunesse et l’enthousiasme de ceux habitués à combattre du faible au fort. L’objectif de la Journée de la dissidence est précisément de réunir autour des grands bouleversements qui viennent des intellectuels dissidents et des acteurs de la « Génération 2013 ».

    Leur arme ce n’est pas seulement le bulletin de vote, c’est la dissidence de tous les jours !

    La dissidence c’est un art, une attitude, dont nous parlera Robert Ménard. Ménard, le Cyrano de Bergerac des batailles municipales :

    J’aime raréfier sur mes pas les saluts,
    Et m’écrie avec joie : un ennemi de plus !

    La dissidence, c’est désobéir aux faiseurs d’opinion. « Etre dissident aujourd’hui c’est refuser de ne pas voir et même de ne pas dire. C’est faire sécession », selon Renaud Camus. Etre dissident aujourd’hui, je cite ici, Béatrice Bourges : « c’est aller à l’encontre de l’historiquement correct, de l’économiquement correct, du politiquement correct, du religieusement correct, de l’artistiquement correct. Etre dissident aujourd’hui, c’est arrêter de faire acte de repentance par haine de la France, c’est être patriote et en être fier. »

    La dissidence, c’est penser et agir autrement. Marcher en forêt plutôt que déambuler dans les grandes surfaces commerciales. Monter dans les arbres pour empêcher leur abattage pour construire des parkings. Eteindre la télévision. Grimper sur les toits des mosquées pour s’opposer à la colonisation musulmane. Occuper une église pour éviter sa destruction. Apprendre aux enfants qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on leur raconte à l’école. Moquer les lubies des pédagogues. Respecter et faire respecter les règles de politesse. La dissidence c’est combattre la novlangue : utiliser le mot de clandestin, non celui de migrant ; dire que le mariage pour tous est une foutaise ; reconnaître à la suite du général De Gaulle, repris par Nadine Morano, que « les Français sont avant tout un peuple de race blanche, de culture gréco-latine et de religion chrétienne ».

    La dissidence c’est montrer qu’on n’est pas dupe des fumisteries de l’art dit contemporain qui n’est que l’art comptant pour rien.

    La dissidence c’est prendre de la distance vis-à-vis des règles managériales des grandes entreprises et du jargon des grands cabinets conseils anglo-saxons. Se méfier de leur « déontologie », arme de tromperie et de conformisme. S’émanciper de la tyrannie des chiffres, de la dictature des procédures, du « reporting », des tableaux Excel et des Powerpoint. S’efforcer de parler français et délaisser le franglais et le basic English. Vaste programme, voyez-vous !

    Etre dissident aujourd’hui c’est prendre la parole partout et ne pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe, d’homophobe, de xénophobe, d’intégriste et de fasciste ! C’est demander des comptes aux responsables du chaos, hommes politiques impuissants ou hommes de médias arrogants. Etre dissident c’est entarter ceux qui le méritent. Etre dissident c’est ne pas s’écarter au passage des cortèges officiels toutes sirènes hurlantes : nos insignifiances ne le méritent pas.

    Etre dissident c’est courir le risque des poursuites judiciaires, des interpellations, des gardes à vue, des condamnations. Etre dissident c’est ne pas faire confiance à la justice de son pays et à ces juges chamarrés qui arborent à leur boutonnière des Légions d’honneur comme des crachats sanglants sur leur indépendance.

    Voilà pourquoi nous avons placé cette journée sous le triple magistère de Raspail, Soljenitsyne et Snowden.

    Jean Raspail qui a prophétisé ce qui arrive dans Le Camp des saints, un livre génial qu’il a payé de 40 ans d’ostracisme.

    Alexandre Soljenitsyne, dissident de l’Est, puis de l’Ouest, qui a connu le goulag soviétique et le moulag occidental.

    Edward Snowden qui a révélé les écoutes mondiales de la NSA américaine et à qui la France a refusé l’asile politique !

    Voilà des figures tutélaires du courage et de la lucidité. Bref de la dissidence.

    Sortez de vos tanières ! Bougez-vous ! Prenez des risques ! Le temps est venu de l’offensive. Ce n’est pas à vous d’avoir peur. Nous sommes l’avant-garde !

    Jean-Yves Le Gallou, 21/11/2015

    http://www.polemia.com/premier-forum-de-la-dissidence-de-polemia-introduction-de-jean-yves-le-gallou/