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France et politique française - Page 3398

  • Crèches interdites : « Moins de christianisme, plus de laïcisme, la pire réponse aux attentats »

    L’abbé Pierre-Hervé Grosjean réagit aux recommandations sur la laïcité de l’Association des maires de France.

    Notre pays vient d’être marqué par les attentats les plus dramatiques de son histoire. Les barbares de l’Etat Islamique ont déclaré la guerre à la France. Ils rassemblent dans une même haine notre culture, notre liberté, notre art de vivre, notre démocratie… mais aussi, si nous prenons le temps de lire leur revendication, la foi chrétienne qui est indissociable de l’histoire et de l’identité de notre pays. Paris, « capitale qui porte la bannière de la croix en Europe » était visée, au cœur d’un pays de « croisés ». Les mots sont clairs.

    Moins d’une semaine après, l’AMF - Association des Maires de France - que préside M.Baroin, sort un « Vade mecum sur la laïcité », qui se veut être le fruit d’une réflexion suite aux attentats de janvier. Or que propose ce document comme réponse à ces attaques islamistes ? Concrètement, s’il fallait résumer, ça tiendrait en quelques mots : « Moins de christianisme, plus de laïcisme ! ».

    Ainsi l’AMF veut faire disparaître une fois pour toute les crèches de Noël dans tout les bâtiments publics (p.16). Ces crèches constituent sans doute un danger pour le « vivre ensemble »… Mais comme les derniers jugement rendus au tribunal ont reconnu que ce n’était pas le cas, l’AMF veut une nouvelle loi ! L’AMF insiste par ailleurs pour que les élus adoptent une neutralité personnelle radicale lors des offices religieux (p.14). Un élu qui fait le signe de croix ferait donc trembler la république ? Mais l’AMF ne s’arrête pas là. A la même page, voici déjà un autre danger à contrer : les « entorses à la laïcité » quand les élus soutiennent des manifestations traditionnelles, mais qui ont gardé un sens spirituel : processions, baptême de navires, etc… Même si tout cela est accompagné de festivités ou de propositions culturelles ! Pensez à la Fête des Lumières du 8 décembre à Lyon…Voilà… traquez le religieux, traquez ces vieilles traditions chrétiennes, même populaires et culturelles. Et encore, je vous passe les consignes sur la programmation musicale (p.14 : pas trop d’œuvres d’inspiration chrétienne…) ! [....]

    La suite Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Creches-interdites-Moins-de

  • Le 15 octobre le général de Villiers avait prévenu les élus

    Le 15 octobre, le général de Villiers, chef d'Etat-Major des Armées, était interrogé par la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale. Extraits :

    "[...] Le contexte sécuritaire est marqué par la gravité, l’urgence et la complexité des crises géopolitiques, ainsi que par un niveau de menace inédit depuis de nombreuses années. Ce contexte mouvant conditionne les missions de nos armées, celles d’aujourd’hui et aussi celles de demain. Les menaces augmentent et se rapprochent. Daech au Levant, AQMI au Sahel, Boko Haram au Nigeria : nous n’avons pas le droit de détourner le regard. Demain il sera trop tard ; nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas !

    Pour bien comprendre les ressorts de cette violence, je voudrais vous présenter les quatre lignes de forces qui sont à mes yeux la toile de fond des crises, et qui mettent au défi l’efficacité de nos propres forces.

    Le lien de plus en plus étroit entre sécurité extérieure et sécurité intérieure constitue une première ligne de force. Cette tendance se confirme. Les crises extérieures ont des répercussions directes sur le territoire national et sur l’espace européen : le retour de combattants français à l’étranger et, dans un autre registre, l’ampleur du phénomène des migrants en sont les deux illustrations les plus criantes. Dans tous les cas, les menaces et les défis sont transfrontaliers. Je constate qu’aujourd’hui, certains États se comportent parfois comme des bandes armées alors que certaines bandes armées prétendent constituer des États et agissent comme tels. Les menaces de la force et de la faiblesse décrites dans le Livre blanc de 2013 sur la défense et la sécurité nationale sont toujours présentes, mais la menace du non-droit progresse, à l’image du phénomène Daech. Il y a donc un lien de plus en plus fort entre la défense de l’avant, ce que nous faisons en opérations extérieures, et la sécurité de l’arrière, c’est-à-dire la protection de nos concitoyens sur le théâtre national.

    Le phénomène du terrorisme international dessine une deuxième ligne de force. Incarné par Al-Qaïda, Daech et leurs affidés, il renvoie à la radicalisation djihadiste et répond à une stratégie délibérée : la recherche de la rupture par une surenchère de terreur. Sa propagande, véhiculée par les réseaux sociaux est offensive et de grande « qualité » technique. Son bilan est efficace et, ne nous leurrons pas, elle exerce une attractivité certaine sur une partie de notre propre population, notamment sur notre jeunesse. En cela, elle menace notre société et elle place la violence au cœur de notre démocratie. La menace est sérieuse. Il suffit de regarder quelques faits pour s’en convaincre :2 700 comptes Twitter pro-Daech en langue française relaient la propagande djihadiste, et environ 20 % des combattants dits étrangers, présents aujourd’hui même au Levant, sont francophones, parmi lesquels on dénombre environ cinq cents Français.

    Une troisième ligne de force peut être observée : l’avance technologique, qui nous donnait d’office l’ascendant, se réduit sous l’effet des modes d’action qui visent à la contourner. Ces modes d’action limitent les avantages liés à la technologie. Il s’agit des cyber-attaques, des engins explosifs improvisés, des snipers, des attaques suicides, des actions dans les champs de l’influence et de la perception. Nous les avons affrontés en Afghanistan, au Mali, et maintenant nous les affrontons au Levant.Qui peut dire qu’ils ne viendront pas demain jusqu’à nous ? La technologie reste indispensable, mais elle n’est pas suffisante. Nous réfléchissons à la façon d’adapter nos équipements à cette tendance.

    [...] En agissant au Sahel et au Levant, en y combattant les groupes armés terroristes, en y recueillant des renseignements sur les intentions hostiles de nos ennemis, nous luttons contre l’installation et le développement de sanctuaires à partir desquels ces derniers pourraient venir nous frapper. En agissant au Sahel et au Levant, en contribuant à un environnement plus sûr, nous luttons également contre la misère et la terreur qui poussent des millions d’hommes, de femmes et d’enfants à fuir leurs pays dans l’espoir d’une vie meilleure. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Action Française [Lille] Cercle

    Après la vente devant Science-Po à midi, une dizaine de jeunes se sont réunis pour réfléchir sur la police politique.

     

  • La France doit des excuses au Front national

    Il n’y aurait jamais eu de Bataclan si Jean-Marie Le Pen avait été élu président de la République en 2002.
    François Hollande amorce un virage sécuritaire et la droite applaudit. C’est sans doute une bonne nouvelle, mais d’un genre de bonnes nouvelles dont on ne peut que se lamenter. Car dans l’absolu, donc dans un monde imaginaire, ce que les députés de droite auraient dû faire au Congrès, ce n’est pas applaudir François Hollande, c’est au contraire lui tourner le dos et s’adresser à madame Marion Maréchal-Le Pen pour lui présenter leurs excuses.
    La France doit en effet des excuses au Front national, car c’est bien trente ans de diabolisation du FN qui ont jeté les bases du drame du Bataclan. Petit rappel:
    – Il n’y aurait jamais eu de Bataclan si les flux migratoires, dès 1981, avaient été strictement maîtrisés.
    – Il n’y aurait jamais eu de Bataclan avec 30.000 places de prison supplémentaires.

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  • La France doit des excuses au Front national

    Il n’y aurait jamais eu de Bataclan si Jean-Marie Le Pen avait été élu président de la République en 2002.
    François Hollande amorce un virage sécuritaire et la droite applaudit. C’est sans doute une bonne nouvelle, mais d’un genre de bonnes nouvelles dont on ne peut que se lamenter. Car dans l’absolu, donc dans un monde imaginaire, ce que les députés de droite auraient dû faire au Congrès, ce n’est pas applaudir François Hollande, c’est au contraire lui tourner le dos et s’adresser à madame Marion Maréchal-Le Pen pour lui présenter leurs excuses.
    La France doit en effet des excuses au Front national, car c’est bien trente ans de diabolisation du FN qui ont jeté les bases du drame du Bataclan. Petit rappel:
    – Il n’y aurait jamais eu de Bataclan si les flux migratoires, dès 1981, avaient été strictement maîtrisés.
    – Il n’y aurait jamais eu de Bataclan avec 30.000 places de prison supplémentaires.

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  • Thuram : « Les attentats de Paris ? C’est la faute de Morano et Marine Le Pen »

    Les journalistes italiens sont aussi tristement prévisibles que les Français. Mardi 17 novembre, quand les animateurs de l’émission « Un giorno da pecora », sur Radio Rai 2, ont cherché un invité exceptionnel pour commenter la tuerie islamiste de Paris, qui croyez-vous qu’ils aient choisi ? Mais Lilian Thuram bien sûr ! Banalités et politiquement correct garantis – sans parler de la grammaire, que la chaîne a silencieusement corrigée dans la transcription « améliorée » mise en ligne.

    Comme il se doit, les mots « musulman » et même « islamiste » ne sont pas employés une seule fois dans tout l’entretien. De clandestins, même rebaptisés « migrants », il n’est pas non plus question. Les journalistes et Thuram affirment à l’unisson que ce sont « de jeunes Français qui tirent et font des attentats contre d’autres Français ».
    Dès la première question, le phare de la pensée antiraciste a déployé toute sa subtilité. Les journalistes : « Lilian Thuram, selon vous, il y a eu une erreur des services secrets français ? » (Pourquoi des services secrets, du reste, et pas des politiciens français ?) Réponse : « Je pense qu’il est très difficile de contrôler toutes les personnes qui sont dangereuses. Je crois que ce n’est pas le moment de chercher s’il y a eu des difficultés [sic] ou non. La chose la plus importante est de réfléchir au fait que les choses peuvent changer avec le temps ».

    En 1998, explique Thuram, « la victoire de l’équipe de France de football avait été le plus grand symbole d’intégration. Après 1998, les hommes politiques et certains journalistes ont joué sur le fait qu’il fallait un discours de non-fraternité. Par exemple, en France très récemment, il y a une femme politique qui est allée à la télévision pour dire que la France était un pays de race blanche et judéo-chrétien. Alors cela veut dire que les personnes qui ne sont pas de couleur blanche, ou pas catholiques et juives, sont disqualifiées » [la transcription de la RAI corrige « judéo-chrétien » en « chrétien » et supprime la mention des juifs]

    La journaliste italienne, qui a apparemment compris qu’il s’agissait de Marine Le Pen : « Ce que dit Marine Le Pen te fait peur ? »
    – Thuram : « Mais bien sûr, elle me fait peur, parce qu’elle nous porte la violence [la transcription de la RAI corrige en “parce que les divisions portent à la violence”]. Quand tu crées des divisions dans ta communauté, cela finit toujours par… Les personnes qui créent une division dans la communauté sont dangereuses. Parce que, vois, ces jeunes qui écoutent ce discours du terrorisme, la première chose qu’ils leur disent, c’est : “Voyez, vous n’êtes pas Français. Vous le savez bien ; tout le monde dit que vous n’êtes pas Français.” Toutes les personnes qui jouent le jeu de la non-solidarité à l’intérieur de la société sont dangereuses parce que, à la fin, quand tu tiens ce discours, cela finit par la violence. »

    Selon Thuram, c’est du reste pour cela qu’il avait refusé quand Sarkozy lui avait proposé d’être ministre. « Parce que je crois que la politique de M. Sarkozy est une politique qui n’aide pas à la solidarité entre les personnes. Je crois que les discours qui portent les gens à penser qu’il y a des groupes différents en France, qu’il y a eux et qu’il y a nous, je crois que ce discours n’est pas très intelligent en ce moment. Je crois qu’il faut porter une réflexion sur l’égalité, sur le vivre-Ensemble, sur le respect entre nous. »

    Une pensée d’une puissance originalité, on vous le disait.

    http://fr.novopress.info/195272/thuram-les-attentats-paris-cest-faute-morano-marine-pen/

  • Natacha Polony : « On a refusé de combattre le salafisme dans les banlieues »

    Suite aux attentats du 13 novembre, Natacha Polony s’indigne que l’on ait « refusé de combattre le salafisme qui grignotait les banlieues, par peur de stigmatiser l’ensemble des musulmans. »
    Elle prend soin de préciser qu’il existe une multitude de lectures du Coran, dont la plupart ne sont pas violentes, mais qu’elles sont combattues notamment par le Qatar qui finance partout dans le monde des mosquées salafistes.

    http://fr.novopress.info/

     

  • Hollande "communicator" : à l'aveuglette contre l'islamisme

    Division des tâches ou véritable hiatus ? Alors que son Premier ministre désigne comme adversaire "l'islamisme radical", le discours de Hollande reste trouble. À moins que son jeu ne soit trop clair. Sa communication ne pipe mot, elle cherche même à étouffer toute évocation de la vraie nature de l'ennemi contre qui, cependant, nous constatons que nous sommes en guerre.

    Au lendemain des attentats ignobles du 13 novembre une donne nouvelle semble à nouveau se dessiner dans l'opinion française, 300 jours après l'occasion manquée de la manifestation immense du 11 janvier, et de manière plus profonde et plus durable.

    C'est un fait que le chef de l'État s'il maîtrise mal le gouvernement qu'il préside, s'il demeure prisonnier d'une alliance électorale de gauche qui l'empêche de sanctionner Mme Taubira, joue assez habilement du contrôle très étroit qu'il exerce sur les moyens de communication de masse.

    Or, tout son jeu consiste actuellement, afin de "ne pas stigmatiser", de "ne pas faire d'amalgame", de "ne pas humilier", etc. à parler le moins possible de l'islamisme, tout au plus du "djihadisme", et encore très rarement. Dans le même temps on cible le plus possible la "terrorisme". Pourtant, on ne rappellera jamais assez qu'il n'est qu'un moyen, une arme dans un conflit. On nous dit que nous sommes en guerre. Et cela est vrai. Cela est au moins confirmé par les bombardements aériens, comme par l'engagement de nos faibles forces navales en Méditerranée. Or, on ne fait pas la guerre "à la guerre" elle-même, mais à un adversaire qui utilise cette forme de guerre que nous appelons terrorisme.

    Cet adversaire lui-même s'appelle l'islamisme, cette dérivation de l'islam qui prétend faire plier l'humanité à son interprétation littérale du Coran.

    La communication officielle veut ignorer ce fait juridico-religieux. Le pouvoir en écarte la perspective sous prétexte de laïcité. On ne veut pas entendre parler des faits religieux, en sous-entendant que seuls compteraient les études de marché, les statistiques économétriques, les approximations sociologiques et les sondages d'opinion.

    Il est devenu à la mode de parler d'éléments de langage. L'un des plus couramment entendus consiste à invoquer ce que produiraient "toutes les religions".

    C'est une manière de les nier et de les mépriser sous prétexte sans doute de ne pas "stigmatiser" etc. Car aucune religion ne fonctionne comme sa voisine, et chacune est traversée par des divergences internes plus ou moins fortes quant à l'interprétation.

    Ainsi la foi mahométane est-elle déchirée, pas seulement entre chiites et sunnites. Les premiers sont eux-mêmes subdivisés entre des légitimités et des sectes diverses, parfois très éloignés des autres musulmans, ainsi les druzes, ainsi les "nosayris" que nous appelons "alaouites", et auxquels se rattache Bachar al-Assad. Les seconds sont le champ de batailles féroces entre écoles juridiques antagonistes. Ces rivalités, remontant à plus de mille ans, n'ont fait que s'amplifier. Elles sont apparues dès l'assassinat du quatrième calife en 661 et la prise de pouvoir des omeyyades au VIIe siècle. Elles se sont développées au gré de la naissance des écoles respectives de Abou Hanifa (699-767) Malik ibn Anas (711-795) al Chafii (767-820) et enfin la dernière en date celle d'ibn Hanbal (780-855). Celle-ci, la plus rigoriste, la plus intransigeante vis-à-vis des chrétiens, a donné naissance au cours du XVIIIe siècle au wahhabisme, aujourd'hui encore doctrine d'État de l'Arabie saoudite. Toutes ces écoles ne se réconcilient que pour persécuter les écoles représentatives du soufisme et du chiisme.

    Les confondre systématiquement comme on le fait, ce n'est donc pas seulement faire preuve d'un sectarisme laïciste injuste et méprisant auquel les socialistes semblent ne pas avoir renoncé, c'est ignorer les faits et s'exposer à ne jamais construire la paix future dont on se réclame pour mener la guerre.

    Il est, aujourd'hui encore, habituel et toujours de bon ton en France, de reprocher aux Américains d'avoir déstabilisé, en 2003, l'Irak par leur intervention lourdaude et de rappeler constamment les fautes de l'administration Paul Bremmer, "directeur de la reconstruction et de l'assistance humanitaire" jusqu'en juin 2004. On sait, en particulier que les officiers et des cadres et des services spéciaux, limogés à la légère de l'armée irakienne, représentent aujourd'hui la majorité absolue des dirigeants de Daëch. Mais à se concentrer sur ces seuls faits, en eux-mêmes indiscutables, c'est aller un peu vite que de parler de "déstabilisation" s'agissant d'une région qui, depuis la défaite ottomane de 1918 n'a jamais été stable.

    Et la mémoire française gagnerait elle-même à s'interroger sur le vrai bilan du mandat que la IIIe république avait reçu de la Société des Nations sur le Liban et sur la Syrie et auquel la France libre renonça en 1943. Veut-on recommencer toujours les mêmes erreurs ? Le Second Empire avait fait de "Partant pour la Syrie" un hymne national. Il n'est arrivé qu'à Sedan.

    Il me semble donc d'une nécessité vitale de savoir ce qu'est cet "islamisme", ce nouvel avatar du nationalisme musulman, auquel nous nous trouvons confrontés.

    JG Malliarakis

     Prochaine conférence de l'Institut d'Histoire sociale

    Mercredi 25 novembre de 18h à 20h au café du Pont Neuf 14 quai du Louvre, Paris 1er
    par JG Malliarakis autour du livre de "La Faucille et le Croissant"
    Congrès de Bakou : Quand le Komintern appelait les musulmans au djihad
    http://est-et-ouest.fr/conferences/conf151125.html

    http://www.insolent.fr/2015/11/hollande-communicator-a-laveuglette-contre-lislamisme.html

  • BISTRO LIBERTES SPECIAL ATTENTAT AVEC LE CRIMINOLOGUE XAVIER RAUFER