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France et politique française - Page 3424

  • LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

    CONFIRMATION, LE SOLEIL SE LEVE BIEN A L’EST ET SE COUCHE A L’OUEST… Deux succès électoraux majeurs, l'un en confédération Helvétique, l'autre en Pologne, viennent d'embellir l'horizon des nationaux et nationalistes européens. Après la montée en puissance des "populismes" en Hongrie et en Scandinavie, voici une tendance qui ne peut que nous ravir.


    Le "grain de sel" hebdomadaire de Jean-Claude Rolinat
    Après la victoire  le 18 octobre de l’UDC, l’Union Démocratique du Centre, qui devient le premier parti en  Suisse ( 29,5 % contre 28,9 % en 2007),  avec 62 élus au Conseil National , la chambre basse du Parlement de Berne, les électeurs polonais viennent de renforcer en Europe  ce dimanche 25 octobre,  le camp des formations « populistes », comme «  ils »  disent. Déjà, l’élection d’un Président de la République issu des rangs conservateurs du PIS, le Parti du Droit et de la  Justice présidé par Jaroslaw Kaczynski, frère jumeau d’un  Président disparu dans le crash de son avion à Smolensk, avait sonné le glas des prétentions des libéraux centristes de la Plateforme civique (PO), dont Donald Tusk est l’échantillon le plus  représentatif . Ce dernier  sévit désormais à Bruxelles à la tête du conseil de  l’Union Européenne. (UE).
    Cette victoire est nette et sans appel. Avec 38 % des voix et 238 sièges à la Diète de Varsovie, la députée Beata Szidio pressentie pour la primature,   disposera d’une confortable  majorité face à l’opposition libérale du Premier ministre sortant, Madame Ewa Kopacz dont le mouvement n’obtient  avec 23,4 % des suffrages que 135 élus.  Le PIS qui a déjà dirigé la Pologne, assez proche de l’église, se caractérise par un programme social-conservateur, hostile à toutes les attaques contre la famille traditionnelle. Proche des orientations de son voisin Hongrois Victor Orban, le PIS  ne voit pas du tout d’un œil favorable la mise en place de quotas pour les « réfugiés ». Seule ombre au tableau, ce parti, s’il est eurosceptique, se distingue par un Atlantisme affiché allant, par exemple, jusqu’à regretter la signature d’un contrat avec Airbus pour l’achat de 50 hélicoptères « Caracal ». Il est vrai que l’on peut admettre cette attitude sans pour autant l’approuver,  compte tenu de nos propres intérêts : la firme américaine Sikorski n’a-t-elle pas des usines en Pologne et le PIS ne se réclame-t-il pas de la doctrine de la  « préférence nationale » ?
    AU CANADA, VICTOIRE  DE LA «  PARTITOCRATIE  «   HEREDITAIRE
    A l’Ouest, au Soleil couchant, rien ne va plus, à supposer que tout allait bien auparavant. Après deux mois de campagne électorale à travers tout le Canada, Trudeau junior a été nommé le 19 octobre dernier  Premier ministre de la fédération, le 23ème  élu  à occuper ce poste. Avec 184 sièges à la Chambre des communes obtenus grâce à une majorité absolue de 54,4 % des voix, son parti  le Parti libéral,  bat le  conservateur sortant Stephen Harper, 29,3%  et 99 députés. Le très écologiste et progressiste NPD, Nouveau Parti Démocrate, se classant quant à lui à la troisième place avec 13 % des suffrages et 44 représentants. Le Bloc Québécois, souverainiste,   est bon dernier avec  seulement 10 parlementaires et 3 % des électeurs, mais il est vrai qu’il ne concourrait que dans la seule « Belle province » encore majoritairement francophone. Qui est  Justin Trudeau ? Son CV  est assez vide. Sa stupéfiante ascension n’est due qu’au nom qu’il porte : Trudeau. Son père, le défunt Eliott, bellâtre qui courait les jupons, progressiste invétéré dépénalisant l’avortement et l’homosexualité, favorable au multiculturalisme, adversaire déterminé des souverainistes québécois – il n’hésita pas à lâcher ses chiens de guerre contre les indépendantistes  – menant dans les années soixante-dix une diplomaties indulgente  aux pays communistes, était une sorte d’Olof Palme canadien. Son rejeton a multiplié les professions de foi favorables aux immigrés et a courtisé effrontément la communauté musulmane  dans un pays en décadence complète où la Cour d’appel fédérale n’a pas hésité à désavouer le précédent gouvernement conservateur en autorisant, de facto, le niquab ! Il faut dire qu’avec un  Premier ministre « de droite » comme Stephen Harper, les conservateurs canadiens étaient servis : sous son mandat, 265 000 nouveaux immigrants sont entrés l’an dernier au pays des caribous et des feuilles d’érable !  Trudeau junior, une chance pour le  Canada ? Le Premier ministre qui ne sera officiellement intronisé que  le 4 novembre, a déjà annoncé qu’il ferait cesser les frappes de la RCAF – la Royal Canadian  Air Force - contre l’Etat Islamique. Tiendra-t-il ses promesses concernant la légalisation de la marijuana, la création d’une taxe carbone et l’accueil de 25 000 réfugiés syriens ? A suivre, avec consternation !
    ALCAZAR REMPLACE TAPIOCA
    Terminons ce petit tour d’horizon électoral par une note plus aimable avec la victoire au Guatemala – l’un des plus beaux pays d’Amérique centrale,  -  de l’humoriste Jimmy Morales qui vient d’être élu  le dimanche 25 octobre, Président de la République. Lors de ce second tour de la consultation électorale présidentielle, cet animateur comique à la télévision vient d’obtenir 68 % des suffrages de ses compatriotes, battant  une ancienne Première dame, Sandra Torres. Il faut dire que les Guatémaltèques sont lassés de la corruption qui touche le personnel politique : l’ancien Président Otto Perez et sa Vice-Présidente Roxana Baldetti ne sont-ils pas sous les verrous ? En envoyant un clone de Mister Bean ou de Benny Hill à la Casa Crema, l’Elysée guatémaltèque, les électeurs ont-ils voulu tourner les pages sombres de la guerre civile qui endeuilla le pays pendant presque trente ans ?   En tout cas voici un pays du tiers-monde qui n’hésite plus à incarcérer ses brebis galeuses. Un exemple à suivre ? Dans une démocratie « comme la nôtre », la chose est encore difficilement admissible par la classe politique.
    Jean-Claude ROLINAT

  • RÉINFO DU 2 NOVEMBRE 2015

    Réinfo, journal d’information bimensuel du Parti de la France, présenté par Sylvie Collet.


    Bienvenue pour ce nouveau numéro de Réinfo, journal d’information bimensuel du Parti de la France, du 2 novembre 2015.
     
    Au sommaire de ce vingt-huitième numéro :
     
    Politique de la ville. Et surtout opération communication pour le premier Ministre, Manuel Vals, en ballade avec 18 ministres dans le département d’où sont partie les émeutes de 2005. L’occasion pour nous de rappeler l’inefficacité de cette politique, le gouffre financier qu’elle a entrainé et son résultat le plus emblématique : la création de ghettos et de zone de non droit, où l’Etat et ses représentants, sont interdits de séjour.
     
    • Pour une politique de défense plus indépendante.  C’est le sujet du dernier livre du Général Desportes. Ses analyses sur la réalité de l’état de l’armée française et l’effet délétère des coupes budgétaires, donnent un éclairage réaliste sur la dépendance de l’armée française à l’OTAN ou aux Etats Unis, mais également sur les dangers immédiats pour la sécurité des Français.
     
    • Internet et la surveillance généralisée. Le rapport de l’ONG Freedom House, confirme les analyses que nous avions faites, sur le recul de la démocratie et la fin de nos libertés. Notamment avec la mise en place par Manuel Vals, du Patriot Act à la française. Petit rappel sur cette loi et ses conséquences.
     
    • Les langues régionales ont eu chaud et la langue française aussi. Le Sénat a enterré la ratification de la Charte des langues régionales. Cette charte, adoptée sous les auspices du Conseil de l’Europe pour protéger et pour favoriser, je cite, « les langues historiques régionales et les langues des minorités » en Europe, était un véritable Cheval de Troie qui aurait facilité la colonisation linguistique et culturelle au détriment de l’identité de la France et de notre culture nationale.
     
    et, pour finir, le rappel des rendez-vous du Parti de la France, avec notamment le rassemblement de Pouilly-en-Auxois, contre l’immigration-invasion, mais aussi une réunion à Limoges et la réunion patriotique du CNC à Paris. Et une date à noter dans vos agendas dès maintenant, celle du IIIe Congrès national du Parti de la France, le 7 mai 2016.

  • 1,1 milliard d’euros pour l’aide médicale d’Etat (AME) fournie aux immigrés

    L’aide médicale d’État (AME) coûte plus cher que le dit le gouvernement. C’est ce qu’affirme le rapport annexé au budget 2016 que le député LR Claude Goasguen présentera mercredi en commission des finances.

    «Le gouvernement minore au maximum la ligne budgétaire pour ne pas avoir de polémique sur le dos», accuse Goasguen, député de Paris.

    «Les dépenses d’AME connaissent une croissance exponentielle puisqu’elles ont augmenté dans la réalité de 32 % entre 2009 et 2014.» Et ce n’est pas la vague migratoire en cours qui va améliorer les choses.

    Selon Marisol Touraine, ministre de la Santé, les dépenses de l’AME pour 2016 s’élèveraient à 744,5 millions. Faux selon le député Claude Goasguen qui les estime, lui, à 1,1 milliard (contre 1 milliard lors de son estimation l’an dernier).

    http://www.medias-presse.info/11-milliard-deuros-pour-laide-medicale-detat-ame-fournie-aux-immigres/42477

  • Jean Sévillia : « La France catholique n'a pas dit son dernier mot »

    Par Jean-Christophe Buisson

    Une interview où Jean Sévillia fait un point fort intéressant sur le poids, l'importance, le positionnement, les orientations, en bref sur la situation des catholiques de France et leur avenir. Un sujet qui concerne actuellement plus que jamais le domaine proprement politique. LFAR    

    Historien, essayiste et journaliste, Jean Sévillia publie un superbe album illustré qui constitue, par le texte et par l'image, un état des lieux du catholicisme en France aujourd'hui. Cette interview a été donnée au Figaro magazine.

    La France catholique : le titre du livre que vous publiez n'est-il pas provocateur ?

    Tel n'est pas son objectif, en tout cas. Evoquer la France catholique, c'est rappeler les faits. En premier lieu en ce qui concerne la population française. S'il est interdit aux organismes publics de procéder à des statistiques sur l'appartenance religieuse, de nombreuses études opérées par des instituts de sondage fournissent des indications fiables. Selon une récente enquête, 56 % des Français se déclarent catholiques, 8 % musulmans, 1,4 % protestants, 1,4 % orthodoxes, 1,3 % bouddhistes et 0,8 % juifs, 27 % des sondés se présentant comme sans religion. 56 % de catholiques déclarés, c'est ce qu'on appelle une majorité. En chiffres, on sait que le pays compte 44 millions de baptisés, ce qui fait, sur 65 millions d'habitants, les deux tiers de la population. Sous l'influence d'une laïcité exacerbée qui voudrait effacer le fait religieux de l'espace public, sous l'incidence, également, du grand nombre de questions intérieures et extérieures touchant à l'islam ou aux musulmans et qui finissent par accaparer les débats, on en viendrait à oublier, et pour certains à occulter, que le catholicisme reste la religion d'origine ou de référence de la majeure partie de la population française.

    Mais une religion qui est de moins en moins pratiquée…

    Certes. Au début des années 1960, environ 90 % des Français se présentaient comme catholiques, dont 35 % de pratiquants réguliers ou occasionnels ; au début des années 1970, les pourcentages étaient encore de 82 % de catholiques déclarés et de 20 % de pratiquants. Aujourd'hui, les catholiques pratiquants représentent entre 4,5 et 6 % de la population. Ce recul spectaculaire tient à des causes multiples: disparition de la vieille société rurale, bouleversements socioculturels des années 1960-1970, sécularisation du monde occidental. D'une société qui, en dépit de la laïcité officielle et de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, était héritière d'une société de chrétienté, nous sommes passés à une société du libre choix religieux, dans un contexte d'incroyance généralisée. Néanmoins, en 2015, la France compte 3 millions de catholiques pratiquants réguliers et 10 millions de pratiquants occasionnels, soit 13 millions de personnes. S'il s'agit d'une minorité, cette minorité est numériquement la première minorité de France. Quant au long terme, les projections montrent qu'en 2045, le pays comptera entre 33 et 37 millions de baptisés, ce qui sera encore une masse considérable.

    Mais la France catholique, c'est aussi une culture ?

    C'est un patrimoine de 100 000 édifices religieux, dont 150 cathédrales et 45 000 églises paroissiales. C'est un enracinement bimillénaire qui s'observe dans la toponymie (4 400 communes portent un nom de saint), dans le calendrier civil où les six plus grandes fêtes chrétiennes sont des jours fériés, dans les traditions populaires, de la crèche de l'Avent aux œufs de Pâques. C'est tout un héritage artistique, littéraire et musical. C'est un héritage intellectuel et philosophique: tous les grands penseurs français, même s'ils n'étaient pas chrétiens, ont eu à se situer par rapport au catholicisme, ce qui revenait à reconnaître la place centrale de celui-ci dans notre histoire. La France catholique, ce sont encore les principes de base qui fondent le pacte social: la dignité de la personne humaine, l'égalité entre l'homme et la femme, la solidarité envers les petits et les pauvres, le souci de la justice ou le sens du pardon ont pu être laïcisés, ils expriment une anthropologie tirée des Evangiles. C'est en ce sens que la formule du général de Gaulle selon laquelle «la République est laïque, la France est chrétienne» conserve toute sa pertinence. C'est en ce sens également que les sociologues Hervé Le Bras et Emmanuel Todd ont pu parler récemment d'un «catholicisme zombie», signifiant par là qu'en dépit de la baisse de la pratique religieuse,

    Quel est le poids des catholiques dans la société ?

    Il est énorme, mais il s'exerce de façon discrète. Dans le domaine de l'enseignement, par exemple, une famille française sur deux confie son enfant à un moment ou à un autre de son parcours scolaire à l'enseignement catholique. Même quand les motivations des parents ne sont pas d'ordre religieux, et même quand les établissements fréquentés n'ont qu'une faible identité confessionnelle, les élèves ont un contact, le temps de leur scolarité, avec l'univers catholique. Dans le domaine de l'aide sociale, du caritatif et de l'humanitaire, tant en France que pour les missions françaises à l'étranger, si l'on supprimait d'un trait les associations catholiques, ce serait une perte immense, si nombreux sont les catholiques engagés dans ces secteurs. L'éducation chrétienne, en général, prédispose au bénévolat. Rappelons, par exemple, qu'avec 125 000 membres le scoutisme catholique, toutes tendances confondues, est un des principaux mouvements de jeunesse français.

    Et sur le plan politique, que représentent les catholiques ?

    Politiquement, ils sont divisés. Ce n'est pas nouveau, cela date du XIXe siècle. Il existe des catholiques de gauche, du centre et de droite. Mais, au cours des deux dernières décennies, les équilibres se sont modifiés. Nous avons assisté à la quasi-disparition des chrétiens de gauche, emportés par leurs désillusions consécutives à la présidence de François Mitterrand. Puis à la droitisation du curseur chez les catholiques pratiquants, dont les trois quarts ont voté pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle de 2012. Mais le peuple catholique n'est pas différent du commun des mortels: ce qui prédomine chez lui, c'est une méfiance à l'égard des partis et des hommes politiques actuels, accusés de se préoccuper d'enjeux politiciens ou d'objectifs à court terme, et non des vrais problèmes qui engagent notre avenir. L'opposition au mariage homosexuel, toutefois, a manifesté une capacité de mobilisation des réseaux catholiques qui a surpris tout le monde, y compris les organisateurs des grandes manifestations de 2012-2013. Cette mobilisation, qui a dépassé les clivages traditionnels, marque l'entrée dans l'arène d'une nouvelle génération catholique qui sait être une minorité agissante.

    Qu'est-ce que le pontificat du pape François change pour les catholiques français ?

    Méfions-nous des fausses oppositions entretenues, non sans arrière-pensées, par le système médiatique. La majorité des forces vives du catholicisme français, que ce soit dans le clergé ou chez les laïcs, n'a eu aucun problème, au contraire, avec les pontificats précédents. Le témoignage public de la foi chrétienne par les processions ou les pèlerinages, pratiques qui sont en plein renouveau, l'exigence de formation religieuse ou d'approfondissement spirituel, qui caractérisent la nouvelle génération, sont des legs de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Mais l'appel à la radicalité évangélique à laquelle invite François n'a rien pour déplaire à cette nouvelle génération.

    Comment se présente l'avenir pour le catholicisme français ?

    Les évolutions démographiques et sociologiques sont lentes mais implacables. A court et moyen terme, nous allons vers une Eglise de France plus resserrée, plus citadine, où les divisions internes n'auront pas disparu mais se seront déplacées. Dans la mesure où le catholicisme populaire a fondu, le risque est celui de l'entre-soi. La contrepartie de cette homogénéité sociale et culturelle, c'est une vraie cohérence et une garantie de durée. Sur le long terme, si l'on considère le dynamisme de ces mouvements, de ces paroisses et de ces communautés, sans parler de leur vitalité intellectuelle et spirituelle, on peut dire que la France catholique n'a pas dit son dernier mot. 

    Jean-Christophe Buisson 

    france catho.jpg

    La France catholique, de Jean Sévillia, Michel Lafon, 29,95 €.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2015/11/02/jean-sevillia-la-france-catholique-n-a-pas-dit-son-dernier-m-5709955.html

  • Bouillonnement intellectuel de la "droite hors des murs"

    Lu ici :

    "(...)L’Express met au grand jour les rapprochements opérés par les tenants de cette "droite hors des murs", sorte de pont-levis -encore levé pour l’instant- entre les ex-UMP et le FN de Marine Le Pen.

    Depuis janvier (...) les journalistes, Eric Zemmour, Philippe de Villiers et Patrick Buisson se rencontreraient régulièrement "autour de la même table parisienne (...)... "Nous sommes trois petits démons bien utiles maintenant que le grand démon [Jean-Marie Le Pen] va quitter la scène", s’amuse ainsi Patrick Buisson. Un trio en pleine effervescence il faut dire, dont deux d’entre eux cartonnent en librairies (300.000 livres vendus pour Zemmour avec Le suicide Français et 50.000 pour De Villiers et son Le moment est venu de dire ce que j’ai vu), et qui ont pour ambition affichée d’imposer leurs idées dans le débat public français. Notamment, pierre angulaire de leur réflexion commune, la dénonciation des dangers de l’immigration sur la société française. Et pour Buisson, la partie serait déjà pliée : "Ce sont les réacs qui font le spectacle et le débat d’idées. La gauche n’a plus rien à dire depuis qu’elle est redevenue ce qu’elle était originellement : l’expression politique de la domination bourgeoise", affirme-t-il.(...)

    Philippe Carhon

  • Premier Forum de la dissidence – première partie

    2015, année radicale, année décisive !
    Polémia invite ses lecteurs à suivre la chronique, en trois parties,
    du
    PREMIER FORUM DE LA DISSIDENCE

    Aujourd’hui, une mise en condition par la présentation d’un décor connu de tous.

    Islamisme, immigration, recul des libertés… prennent un tournant radical. Les solutions le seront aussi !

    La radicalisation migratoire

    2015 marque l’accélération radicale du Grand Remplacement des Européens. La crise migratoire des « réfugiés » confirme la clairvoyance de Jean Raspail avec son Camp des saints : le chaos des « réfugiés » s’est installé en Europe. La répartition autoritaire de ces mêmes « migrants » dans les différents pays d’Europe, à l’initiative de l’Allemagne, démontre que ce Grand Remplacement nous est imposé par l’oligarchie pour le seul profit du patronat.

    La radicalisation islamiste

    2015 est d’abord l’année de la radicalisation islamiste, avec les attentats en France et les succès de l’Etat Islamique en Syrie, renforcé par l’apport de nombreux djihadistes soi-disant « européens ».

    La radicalisation totalitaire

    2015 confirme le caractère de plus en plus carcéral de l’Union européenne (UE).

    En Grèce, un gouvernement démocratiquement élu a été mis à genoux par l’oligarchie financière. La démocratie européenne est née en Grèce : elle vient d’y être enterrée par l’euro.

    La complicité des pouvoirs européens dans l’espionnage de leurs propres populations par les USA, l’adoption par ces pays de législations liberticides au nom de la « lutte contre le terrorisme », le harcèlement judiciaire dont sont victimes dissidents et partis populistes démontrent une chose : l’UE devient une prison-forteresse, mais pour les seuls Européens.

    La radicalisation belliciste

    2015 voit enfin la radicalisation occidentale vis-à-vis de la Russie, conformément à la stratégie américaine suivie servilement par les Européens. Sanctions économiques, manœuvres militaires agressives, assistance militaire à l’Ukraine… La liste des provocations à l’encontre de Moscou ne cesse de s’allonger, risquant de nous précipiter dans le chaos.

    A situation extrême solutions radicales ?

    L’oligarchie et ses chiens de garde médiatiques ne cessent de diaboliser ces Européens qui sont aujourd’hui tentés par « les solutions extrêmes » et les partis populistes.

    Solutions extrêmes ? Oui, à l’image des situations extrêmes qu’ils subissent : chômage, précarité, fiscalité, insécurité, déclin des services publics, préférence étrangère pour l’accès aux prestations sociales et au logement, sentiment de devenir étranger dans son propre pays…

    Les partis populistes ou identitaires deviennent de plus en plus populaires en Europe, parce que de plus en plus d’Européens comprennent que le sursaut passera par des solutions… radicales.

    Polémia (1) 30/10/2015

    http://www.polemia.com/2015-annee-radicale-annee-decisive/

  • Totem et tabou

    Manuel Valls répondait hier à l’invitation des étudiants de Sciences Po Paris pour débattre sur le thème de «la réforme». Le Premier ministre n’a pas occulté des discussions une vieille promesse de la gauche, celle du droit de vote des immigrés, déjà contenue dans la programme de François Mitterrand et qui figurait aussi en bonne place dans celui de François Hollande. Le Monde a rapporté le sentiment de M. Valls sur cette question: «cette réforme ne peut pas se faire faute d’une majorité qualifiée, mais elle n’est plus une priorité car le vrai sujet est de renouer avec la naturalisation, ajoutant qu’il est convaincu qu’elle ne sera pas proposée à la prochaine présidentielle. Il ne faut pas courir derrière des totems… ». M Valls qui connait la charge hautement symbolique de ce totem qu’est le droit de vote des immigrés (et son rejet par nos compatriotes), est en effet un adepte affiché de la naturalisation. Un moyen pratique pour escamoter la réalité de la poursuite de l’immigration de peuplement en fabriquant des Français de papier. Avec certainement aussi l’espoir que ses nouveaux citoyens manifestent dans les urnes leur reconnaissance à la gauche…Le Premier ministre s’était d’ores et déjà officiellement réjoui, en début d’année dernière, de la hausse de 14% (de juin 2012 à juillet 2013) du nombre des naturalisations…
    Dans ce contexte d’immigration massive, la France, qui s’honore du taux de fécondité le plus important de l’UE, a enregistré un tassement très sensible des naissances. Lors des neuf premiers mois de l’année 2015, au 30 septembre, ce sont 16000 bébés qui manquent à l’appel en France métropolitaine, soit une baisse de 2,75%, par rapport à la même période en 2014. Une chute qui ramènerait le niveau des naissances à celui de 1999. « Dans un pays où le taux de fécondité triomphant est souvent le dernier indicateur du bonheur de vivre en France, la perspective de passer en dessous du symbolique deux enfants par femme ne manquera pas de faire frémir » est-il écrit dans Le parisien.
    Dans les faits, nous savons bien, mais nous touchons là aussi à un tabou, que cette relative bonne santé de la démographie française, qui permet cependant tout juste d’assurer le renouvellement des générations, est artificiellement portée par le taux de fécondité des femmes originaires du continent africain. Depuis le décret du 29 avril 1976 autorisant le regroupement familial, jamais remis en cause par l’alternance droite-gauche au pouvoir, c’est bien à une entreprise d’effacement du peuple premier français, plus ou moins délibéré, à laquelle nous assistons.
    Outre l’absence d’une politique d’accueil de la vie, de mesures alternatives à l’avortement (200 000 IVG pratiquées tous les ans) il n’y a pas en France, depuis les années 60, malgré ce qui est affirmé ici ou là, une volonté nataliste visant à encourager une démographie autochtone. Les familles sont au contraire attaquées, tapées au portefeuille comme on le voit notamment avec la réduction des allocations familiales pour les couples qui travaillent, l’abaissement du quotient familial…
    Face à une Europe vieillissante, désarmée par les dogmes mondialistes, dont les peuples sont sciemment dévirilisés, privés des repères, des valeurs qui ont fait la force et la gloire de notre civilisation, invités à communier dans la culpabilité et la haine de soi, la croissance vertigineuse des populations, notamment musulmanes, sur le continent africain, et dans de très nombreux pays asiatiques, est un défi démographique, géopolitique majeur.
    Le site Algérie Focus notait ainsi le 2 novembre que «la plus grande menace qui risque de mettre en péril l’avenir de l’Algérie» n’est pas « la succession difficile d’Abdelaziz Bouteflika» mais «plutôt la bombe démographique », « explique Roland Lombardi, consultant indépendant, analyste et chercheur associé à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman d’Aix-Marseille Université (IREMAM).
    « Celle-ci pourrait avoir des conséquences dramatiques, prévient-il. En 2014, il y a eu 1 million de naissance. En 2025, la population algérienne dépassera les 50 millions d’habitants et 70 % d’entre eux seront en âge de travailler. Qu’en sera-t-il alors de la rente pétrolière et de l’économie algérienne sans des réformes de fond si nécessaires ?, s’interroge le chercheur français qui prévient d’ores et déjà les autorités algériennes : «La demande (et la colère ?) sociale risque alors d’exploser».
    «Et une Algérie déstabilisée serait catastrophique pour la région mais aussi pour la France. Comme dans les années 1990, il y aura inévitablement des répercussions sur notre territoire et surtout, nous risquons d’être alors confrontés au même scénario que nous connaissons actuellement avec les milliers de migrants qui traversent chaque jour la Méditerranée…mais puissance dix !».
    La question est cruciale : les Français, nos voisins européens sauront-ils confier demain la barre de leur pays à des dirigeants patriotes courageux, lucides, aux mains fermes, animés par la hauteur de vue nécessaire, conditions indispensables pour échapper aux périls qui menacent de submersion notre vieille Europe ?
    Bruno Gollnisch l’a dit et répété, les cénacles bruxellois, les officines mondialistes, mais aussi une classe politicienne française devenue incapable de ressentir un lien charnel avec notre pays et notre peuple, tablent sur la poursuite de l’immigration de peuplement. Ils entendent ainsi enrayer le déclin démographique et atténuer les effets sociaux et économiques du vieillissement de la population européenne. C’est là une politique suicidaire et de courte vue, puisque ce type remède achèvera le malade…à moins que cela ne soit le but poursuivi.
    Nous citions dernièrement Jean-Yves Le Gallou sur les vraies raisons de la diabolisation de l’opposition nationale. A la lumière de ce que nous venons d’exposer, et dans la perspectives des joutes électorales présentes et à venir, il n’est pas inutile de rappeler ses propos: «contrairement à ce que pense l’immense majorité des commentateurs, la diabolisation est moins la conséquence d’erreurs, d’imprudences ou de maladresses que la volonté systématique du Système. »
    «Quiconque veut lutter contre l’immigration est qualifié d’extrême droite et diabolisé partout en Europe. D’ailleurs le premier homme politique qui ait subi ce traitement médiatique et politique n’est pas Jean-Marie Le Pen. C’est un Anglais, Enoch Powell, ancien d’Oxford, helléniste, qui n’a jamais commis le moindre dérapage, mais qui a dénoncé dès 1968, dans un discours à Birmingham, les dangers de l’immigration. De sa part, ce n’était pas une erreur, encore moins une faute. C’était un acte de courage qui lui a coûté sa réputation et sa carrière politique. La question de l’immigration est bien le nœud de la diabolisation ». Et la réponse à celle-ci la condition de notre avenir.
    http://gollnisch.com/2015/11/04/totem-et-tabou/

  • Nicolas Sarkozy et la sécurité : le retour du pompier pyromane

    Des décennies de laxisme ont permis l’émergence d’une France hors la France. Un laxisme qui n’est pas uniquement de la responsabilité de Christiane Taubira ou Bernard Cazeneuve. Nicolas Sarkozy est tout autant responsable.
    Dans un entretien accordé au Parisien, Nicolas Sarkozy plaide pour que l’« autorité de l’État » soit restaurée. Se parant une nouvelle fois des atours du « premier flic de France », le président des « Républicains » doit probablement imaginer que les Français se laisseront encore prendre à ses discours de bonimenteur. Il devrait en douter car son bilan est loin de plaider pour lui. Pendant près de dix ans au gouvernement ou comme Président, Nicolas Sarkozy a eu le temps de s’attaquer à l’insécurité.

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