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France et politique française - Page 3426

  • Immigration – Malgré l’interdiction de la mairie, 600 Calaisiens en colère manifestent une nouvelle fois

    CALAISIENS en colère 4

    Calais – Plus de 600 manifestants réunis à l’appel du collectif « Calaisiens en colère » ont défilé ce samedi à Calais afin de protester contre la présence des 6000 migrants du camp de la « Jungle ».

    C’est la seconde manifestation organisée par les « Calaisiens en colère ». Le 4 octobre dernier, malgré l’interdiction du maire, les manifestants s’étaient rassemblés sur une plage de Calais.

    « Calais doit être un exemple de protestation contre l’immigration clandestine au niveau national« , a déclaré Sarah Guerlach, l’une des représentantes du collectif et riveraine du camp de la « Jungle ».

    Cette fois encore, la manifestation était interdite mais les participants ont bravé la décision de la mairie. Drapeaux tricolores en tête et pancartes « Calais en détresse, que nous cache l’Etat? », les manifestants ont scandé « Stop à l’immigration clandestine« . Une banderole « Soutien aux forces de l’ordre, aux pompiers et aux agents hospitaliers » était très visible.

    http://www.medias-presse.info/immigration-malgre-linterdiction-de-la-mairie-600-calaisiens-en-colere-manifestent-une-nouvelle-fois/42454

  • Ils sont vraiment mauvais !

    Les sondages  étaient tous affirmatifs : l’AKP, le parti «islamo-conservateur » du chef d’Etat Turc Recep Tayip Erdogan allait être balayé aux élections législatives de ce dimanche. Il a pourtant remporté une victoire assez éclatante. Un soutien populaire réaffirmé qui confortera, selon ses opposants locaux ou européens, la dérive autoritaire du régime, voire la «mégalomanie» de M. Erdogan. Photographie plus ou moins nette et précise, à un instant t, de l’opinion, les sondages ne sont ni infaillibles, ni paroles d’évangile. Il faut les analyser avec le recul nécessaire, ne pas se dissimuler la marge d’erreur, de subjectivité qu’ils contiennent invariablement. Ainsi l’enquête Odoxa réalisée pour iTELE et Paris-Match publiée vendredi, pourrait être aussi bien perçue comme la matérialisation d’une méfiance persistante de beaucoup de nos compatriotes vis-à-vis du FN, que comme une manifestation du fort rejet du parti socialiste par une large majorité de Français. Electeurs qui souhaiteraient que le PS ne se maintienne pas au second tour des élections régionales ou fusionne avec les listes de droite, en cas de triangulaire avec le FN et Les Républicains. A la question : «Si dans certaines régions, au premier tour des régionales, le candidat socialiste arrivait nettement derrière le candidat de la droite et celui du Front National ? », les sondés répondent ainsi qu’ils souhaitent le désistement (33%) ou la fusion (27%) des listes socialistes avec celles de droite face au Front National. D’après ce même sondage, 62% des personnes interrogées se déclarent «plutôt inquiet(e)s» à l’idée que le FN l’emporte dans une ou plusieurs régions, 37% se disent a contrario «plutôt satisfaits » par cette perspective (dont 46% des ouvriers et 47% des Français vivant « dans la France périurbaine »).

    Une autre enquête publiée le 29 octobre, TNS Sofres-OnePoint pour Le Figaro, RTL et LCI, crédite leFN d’une moyenne de 28% des voix aux prochaines élections régionales, devant la coalition LR-Modem-UDI-PCD (27%), le Parti socialiste (21%), les listes EELV et leurs alliés d’autres obédiences écolo-gauchistes (8%), FG-PCF (6%), LO (1%) et DVG (1%). Mais là encore, il faudra scruter de près le poids de l’abstention sachant que 41% des personnes interrogées se déclarent «pas intéressées» par ce scrutin.

    Jouant le registre de la  force tranquille, de  la sérénité, regrettant l’époque bénie de la tranquille cogestion et alternance entre la gauche et la droite européiste, Jean-Christophe Cambadélis a affirmé dimanche sur BFMTV que le Front National «est surcoté et ne gagnera aucune région» aux élections. «La bataille se joue entre le PS et Les Républicains». «Les mêmes sondeurs nous avaient pronostiqué la victoire du FN aux départementales dans l’Aisne et dans le Vaucluse. Ça ne s’est pas passé (…) Il y a une protestation, ce n’est pas pour autant que cela se transformera en vote». Le premier secrétaire du PS a néanmoins affirmé qu’en cas de victoire de l’opposition nationale en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, «ce serait un échec collectif de toutes les formations, des Républicains jusque l’extrême gauche». «Tout le monde devra faire son examen de conscience. Nous, nous avons mené la bataille contre l’extrême droite et pour l’unité de la gauche», a-t-il répété.

    Examen de conscience, ou à tout le moins un minimum de réflexion, qui aurait aussi permis Bruno Bonduelle, «militant européen de la première heure», « ancien patron, à l’origine d’un empire industriel » de ne pas publier «la tribune intitulée No pasaran (sic)  à paraître cette semaine dans une revue économique régionale» indique le site du Monde. «Le problème, si le FN passe, c’est l’image de la région vis-à-vis des investisseurs étrangers, craint Bruno Bonduelle. Tous les médias du monde vont titrer sur Une région massacrée par la désindustrialisation.»  Et cette désindustrialisation, cemassacre M. Bonduelle qui en sont les responsables, sinon les  soumis à l’euromondialisme bruxellois et autres militants européens de la première heure  qui se sont succédés au pouvoir?

    Examen de conscience, minimum de réflexion  qui auraient été là  aussi les  bienvenus de la part deGaspard Gantzer, «conseiller chargé des relations avec la presse, chef du pôle communication, à la présidence de la République ». Ce pro de la com (sic) a encore ridiculisé François Hollande avec une énième Opération Potemkine dans le cadre du programme baptisé «à la rencontre des Français ordinaires»… Il s’agit de casser l’image véhiculée  par le livre assassin de l’ancienne compagne de M. Hollande, celle d’un président éloigné du peuple, voire méprisant pour les « sans-dents. »

    L’irruption présentée comme spontanée du président Hollande pour prendre un café chez une sympathique retraitée, Lucette Brochet, à Vandœuvre-lès-Nancy, avait fait le tour des médias le 29 octobre.  Manque de chance,  ladite opération de propagande a été victime d’une classiquevérification des faits (un fact checking disent les cuistres ou les propagateurs de  la langue de l’Empire dans les médias français) opérée par BFM TV.

    « Lucette» (à qui M. Gantzer a oublié de dire qu’il ne fallait pas vendre la mèche ?) a raconté à plusieurs médias comment elle a été préparée, entraînée par les conseillers de l’Elysée avant la visite du président dans son modeste appartement. Et notamment les sujets tabous à éviter : «J’avais une idée, c’était de dire qu’il (François Hollande, NDLR) s’occupait beaucoup des immigrés, mais pas des clochards qui crèvent dans la rue. Mais ça, il fallait pas que je le dise », raconte notamment Mme Brochet qui, harcelée depuis par les journalistes, a trouvé momentanément refuge chez sa fille…

    Entre ce que M. Hollande ne veut pas (ou ne doit pas) entendre et ce qu’il ne dit pas cela fait beaucoup de choses. Une forme de déni du réel constate Bruno Gollnisch, qui n’est pas sans rappeler celui de Nicolas Sarkozy, autre grand manipulateur médiatique. Exemple parmi des dizaines d’autres, le président des Républicains s’est prononcé ce mardi devant les cadres de son parti pour la création, afin de lutter contre l’insécurité le terrorisme, la délinquance, d’un grand « ministère de la sécurité intérieure », qui réunirait police, gendarmerie, administration pénitentiaire et douanes. Une proposition qui ne manque pas de sel de la part d’une homme  qui  a supprimé 13 000 postes   au sein des forces de l’ordre lors de son quinquennat

    Déni du réel et ou mauvais calcul qui l’ont aussi rendu responsable de la destruction de la Libye avec les conséquences islamo-terroristes et migratoires que nous connaissons, outrepassant les conventions de l’ONU et bafouant pour se faire les engagements qu’il avait pris auprès de Vladimir Poutine auquel il a rendu visite la semaine dernière. Président russe qui  n’a certainement pas oublié non plus que M. Sarkozy demanda à ses députés de voter en faveur des sanctions contre la Russie.

    Cette soumission à l’atlantisme, cette pusillanimité du «champion» de la « droite » se retrouve chez M. Hollande. Dans une tribune publiée dans Le Figaro, le sénateur belge Alain Destexhe rappelle que l’actuel chef de l’Etat n’a pas réagi quand le président turc Erdogan, en meeting à Strasbourg le mois dernier, «invité sur le sol français, s’est permis d’insulter le pays hôte, ce qui a été peu relevé et n’a pas suscité la moindre protestation du gouvernement français ».

    « (M. Erdogan)  a condamné, avec virulence, la réponse européenne à la crise des migrants et a présenté la Turquie comme le défenseur de la vraie civilisation face à une Europe rongée par la xénophobie, l’islamophobie et le racisme. La foule (…) a copieusement hué ces Etats donneurs de leçons. Les autorités françaises et européennes, apathiques et indignes, se sont laissé fustiger sans réagir! Peut-on imaginer une seule seconde François Hollande tenant un meeting électoral pour les expatriés français à Istanbul au cours duquel il critiquerait ouvertement la politique turque? ». Posez la question…

    http://gollnisch.com/2015/11/03/ils-sont-vraiment-mauvais/

  • Des associations dénoncent les « grandes manœuvres pour faire baisser les chiffres du chômage »

    Si le PS veut avoir une petite chance de conserver le pouvoir lors des prochaines élections présidentielles et législatives, il n’a pas le choix… Il faut pouvoir annoncer avant la fin du quinquennat de Flamby, la fameuse « inversion de la courbe du chômage ». Ainsi en coulisse, le Pôle Emploi s’active…

    Une façon de faire baisser les statistiques ? Pôle emploi demande depuis octobre à des salariés à temps plein de Rhône-Alpes, de Midi-Pyrénées et d’Aquitaine pourquoi ils restent inscrits comme demandeurs d’emploi.

    Ce test aboutira à désinscrire ou à changer de catégorie ceux qui ne cherchent pas activement un autre emploi. La question est suivie de près par le gouvernement, qui a confié en juin à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) une enquête sur la hausse des demandeurs d’emploi exerçant une activité. Explication en trois temps.

    En quoi consiste cette opération ?

    L’opération de Pôle emploi cible une population très précise. Elle vise les demandeurs d’emploi travaillant à temps plein « depuis au moins trois mois », inscrits « en catégorie C », « non indemnisés »,hors intermittents du spectacle et assistantes maternelles, selon un mail de la direction de l’opérateur public en Rhône-Alpes dont l’AFP a eu copie. Soit « 11 850 demandeurs d’emploi » dans cette région.

    « La direction générale [de Pôle emploi] nous demande de mener un test sur ces populations afin de leur proposer une cessation d’inscription ou un transfert » de la catégorie C à la catégorie E, écrit la direction régionale. La catégorie E correspond à des personnes en emploi dispensées de recherche.

    « Ces demandeurs d’emploi n’ont aucun intérêt à rester inscrits »en catégorie C, affirme Pôle emploi, « dans la mesure où ils ne peuvent prétendre ni à des droits à allocations ni à des aides », et« ne font l’objet d’aucun suivi, et d’aucun accompagnement ».

    S’agit-il de faire baisser les statistiques ?

    Les associations de chômeurs ne l’entendent pas de cette oreille. « Recours radiation » dénonce ainsi des « grandes manœuvres pour faire baisser les chiffres du chômage ». En passant en catégorie E, souligne-t-elle, les demandeurs d’emploi sortent des radars des médias, qui se concentrent chaque mois sur les seules catégories A (sans activité), B (activité courte) et C.

    Lire la suite sur Francetvinfo…

    http://www.contre-info.com/

  • 21 novembre : forum de la dissidence

    Affiche_134083.thumb53700.1445439823Polémia organise un Forum de la dissidence, sous le patronage d’Alexandre Soljenitsyne, double dissident antisoviétique et antioccidental, et d’Edward Snowden, dissident antioccidental.

    Vous rencontrerez autour de tables rondes animées par Philippe Christèle, de Polémia, et Gabrielle Cluzel, de Boulevard Voltaire, les dissidents d’ici et d’aujourd’hui.

    • Béatrice Bourges, du Printemps français,
    • Gabriel Robin et Charlotte d’Ornellas, de Boulevard Voltaire,
    • Thibaud Gibelin, de l’Institut Iliade.
    • Robert Ménard, maire de Béziers, autour de l’art et la pratique de la dissidence.
    • L’écrivain Renaud Camus,
    • Julien Rochedy, ancien patron du FNJ,
    • Damien Rieu, ancien responsable de Génération Identitaire.
    • Michel Geoffroy, de Polémia, apportera une conclusion radicale à cette journée.

    Samedi 21 novembre de 13h30 à 19h, Cap 15, 1-13 Quai de Grenelle, 75015 Paris.
    Entrée simple : 10 €. Inscription

    Michel Janva

  • Le bonneteau corrézien

    Les élections régionales ne seront peut-être pas le désastre annoncé pour la Gauche officielle si le Front national perce dans deux régions au moins, le Nord-PDC et la région Provence-etc. Certes la Nomenklatura prendra deux paires de gifles mais elle a cela de très catholique qu'elle les supporte bien. Le pouvoir catalan qui ameute sans relâche contre les marinistes, braque le projecteur de DCA sur un pronostic favorable au Front à deux effets : banaliser la présence des marinistes dans le champ politique principal et donc booster les suffrages indécis en leur faveur ; noyer la communication des droites coalisées - émiettées bientôt après les Primaires des républicains - dans le secret espoir (secret, pas tant que ça) de voir le challenger à la présidentielle Bismuth terminer le premier tour en troisième position. C'est le coup (bien involontaire jadis) de Chirac en 2002. Contre Marine Le Pen et sa cour, la Promotion Voltaire garderait une chance d'un sursaut anti-fachiste tétanisant le pays survolté par les médias subventionnés. On a vu de quoi ils étaient capables en 2002 justement. La fille du Pirate n'a aucune chance d'accéder aux affaires contre la coalition de la peur et de la bien-pensance.

    Même chassée des régions, la Gauche officielle pourra gouverner - d'une émeute à l'autre, mais la Garde veille sur les palais - comme le fit la Droite officielle en son temps, qui n'avait plus que l'Alsace dans sa giberne. C'est d'ailleurs là que l'on remarque combien cet étage administratif n'est pas une strate de gouvernement mais une sinécure pour les politiciens ou apparatchiks battus au plan national. Les régions ne font pas de politique ni la politique. Ce sont des bureaux déconcentrés et très chers à maintenir.

    Victoire à la Pyrrhus pour la Droite, le team Sarkozy met pleins phares sur le cauchemar annoncé puisque gagner dix régions par exemple ne résout rien. D'où l'investiture d'une femme politique de division II à l'élection en Île-de-France, région qui est pourtant l'une des plus importantes d'Europe. La Gauche ne cherche pas non plus un candidat alléchant quand elle investit Don Bartolone, parrain du 9-3, président désormais fantôme de l'Assemblée nationale, une vieille carne de la démocrassie dénoncée par... la Cour des Comptes. On en arrive au cas Sarkozy. 

    Le piéton du Roi a relu quelques billets publiés sous sa présidence pour se voir confirmé qu'il n'a pas changé d'un iota. Il reste le Petit Reître, colérique et hyperactif comme les maîtresses d'école de jadis en attachaient au radiateur dans les classes primaires. Tout à sa réélection légitime - il a entendu le Cri sourd du Pays qu'on enchaîne - il navigue au plus près, comme avant, comptant sur son ingéniosité politicienne pour faire face aux déconvenues possibles. Il n'a pas l'air de voir plus loin que, dans son genre, Bernard-Henri Lévy. L'affaire Morano est exemplaire d'une brutalité retrouvée mais naturelle, qui accroche un wagon complet de mécontents au train du Front national. Fallait quand même le faire alors qu'elle avait toute la majorité silencieuse derrière elle.

    Sarkozy gagnera-t-il les Primaires des républicains ? Je crois que oui, car il bénéficie comme Justin Bieber de forts contingents de groupies sans cervelle qui battent des mains comme les otaries à chacune de ses apparitions. C'est imparable, et tant monsieur Fillon que le géronte Juppé devraient bien se garder d'insulter l'avenir s'ils veulent avoir leur rond de serviette à la table du futur shadow cabinet, car ils se feront rincer en 2017.

    La régie me demande dans l'oreillette ce que feront les royalistes. A quoi je réponds mezzo voce que je n'en sais pour l'instant rien, me retenant d'aller sur les sites de combat politique afin de détecter depuis l'extérieur le moment où leur audience publique brisera le mur de discrétion qui les enferme. Espérons des chapelains une démarche de notoriété pugnace en cette période de déclin national, propice aux opportunités de changement de paradigme. Mais pour ce faire il faut du nerf, le nerf de la guerre, de l'argent !

    Sur ce, je propose de voter aux élections régionales pour un programme honnête et réalisable afin de ne pas jeter le bulletin puisque ce niveau d'expression démocratique est le niveau légitime le plus haut dans l'esprit monarchiste, en ce qu'il n'entame pas les pouvoirs régaliens. Trouverait-on une tête de liste qui mène une campagne intelligente et qui aurait prouvé une certaine maîtrise politique dans ses capacités d'assimilation de dossiers compliqués, que le vote sincère en serait de beaucoup facilité. Je cherche déjà... en vain.

    Nous reparlerons du bonneteau hollandien pour 2017.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2015/11/le-bonneteau-corr.html

  • Imposition des petits retraités : nos gouvernants « découvrent » les méfaits d’une loi votée il y a… 7 ans !

    Ils se moquent des Français les plus désargentés ! Qui, « ils » ? Mais les deux présidents et les Premiers ministres responsables de la loi de la « demi-part » contre les maigres revenus de 250.000 de nos aïeux dans la détresse… Que ces « ils » ne nous disent pas qu’aucun haut fonctionnaire ne les avait prévenus des risques pour ces malheureuses victimes à moins de 1.000 € par mois !

    Lorsque, sous la présidence de M. Sarkozy, secondé par son Premier ministre M. Fillon, la loi a été étudiée, détaillée, décortiquée, ses conséquences n’ont pas pu ne pas être chiffrées par de hauts fonctionnaires. Et lorsque M. Hollande est arrivé à la présidence, personne ne lui aurait énuméré les conséquences de cette loi « grand-parricide » ? « Les sans-dents paieront sans rechigner », a peut-être même dit François à Valérie en se rasant un matin tout en admirant son petit sourire narquois « Ultra Bright ». Même supposition – pas pour le sourire, pour la mise en garde – pour ses Premiers ministres, MM. Ayrault et Valls, puisqu’ils avaient en charge la mise en application de cette loi !

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  • Les retraités, ces pigeons du pouvoir

     (Présent 8474)

    Ils ne brûlent pas de voitures, ils ne lacèrent pas la chemise des dirigeants, ils ne font pas grève, ne bloquent pas les autoroutes, alors on peut plumer sans crainte ces pigeons que sont les retraités. Sauf quand s’approche une échéance électorale. Alors là, toutes affaires cessantes, le gouvernement réagit dans la panique. Il va, dit-il, rembourser les impôts locaux exorbitants qu’ont dû payer certains retraités, un montant égal et parfois supérieur à leur modeste retraite. Plus de 900 000 retraités ont vu bondir leur taxe d’habitation !
    8474-P1
    À l’origine de cette situation, une mesure décidée par Sarkozy et appliquée par Fillon en 2008 supprimant progressivement la demi-part des parents isolés et des veufs ayant eu un enfant. Ce juste avantage devant disparaître totalement en 2014. Cette suppression entraîne une hausse de la RFR (revenu fiscal de référence) qui sert de critère pour l’exonération ou la diminution des impôts locaux.
    Si la main de Hollande n’a pas tremblé pour mettre fin à la défiscalisation des heures supplémentaires, elle n’a pas bougé pour réparer une injustice frappant les plus faibles, les plus isolés, veufs et veuves, personnes seules aux revenus modestes. Valls a attendu qu’une centaine de députés socialistes l’alertent sur la colère qui monte chez ces victimes du fiscalisme hollando-sarkozyste pour réagir à un mois des élections régionales. Christian Eckert, secrétaire d’État au budget a annoncé, promis, juré qu’on va leur restituer cette ponction qu’il juge « inacceptable » et que le gouvernement a pourtant acceptée.

    Tout est bien qui finit bien, alors ? Hélas, non ! Car ce remboursement ne concerne que « les plus modestes » et cette affaire de la demi-part n’est qu’un élément de la tonte des retraités sous Hollande qui peut se résumer ainsi : les pensions baissent, les impôts croissent.

    Le montant des pensions n’est pas revalorisé depuis deux ans, tandis que la CSG est passée de 3,8 % à 6,6 % pour les retraités percevant plus de 1 200 euros. En outre, les suppléments accordés aux parents ayant élevé trois enfants ou plus sont désormais imposables, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici.

    Pour « compenser », Valls leur a annoncé, il y a quelques mois, une prime exceptionnelle de 40 euros par… an, soit 10 centimes par jour ! Ce qu’on n’oserait pas donner à un mendiant, le Premier ministre en fait l’aumône à nos anciens. Mais pas à tous, à ceux qui sont titulaires d’une « petite retraite » soit, selon Matignon, 1 200 euros mensuels. Au-delà, vous êtes un nanti et n’avez droit à rien. Ce n’est pas tout ! L’accord sur les retraites complémentaires va se solder par une baisse des pensions. Puisque l’inflation est proche de zéro, on ne peut faire d’économies au moment de leur revalorisation, en conséquence, elles seront indexées sur l’inflation… moins un point. Provisoirement pendant trois ans, on sait que dans ce domaine le « provisoire » dure toujours quand les caisses sont vides.
    Traiter ainsi ceux qui, pendant des décennies, ont enrichi le pays grâce à leur travail, dont les socialistes dilapident les fruits, est aussi indigne qu’injuste.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Politique d’abord

    Plus la «menace» FN apparaît importante, plus la caste politico-médiatique donne de la voix. Le cas est symptomatique, il est assez piquant d’entendre un soutien engagé de la droite républicaine, Charles Consigny,  dans la dernière émission vidéo de débat du site du Point «Ne nous fâchons  pas», où il dialogue avec Michèle Cotta, prendre les mêmes accents terrifiés qu’un éditorialiste de l’Humanité. M. Consigny a parlé de «catastrophe», de «violence» dans l’hypothèse d’une  victoire frontiste dans une région,  appelant au  «front  républicain » en cas  de nécessité. C’est pourtant le même Charles Consigny  qui, en juin de l’année dernière,  soulignait implicitement dans Le Point le bilan épouvantable des quinquennats Chirac et Sarkozy  sur le terrain de la gestion des flux migratoires: «un refus d’intégration (ne parlons pas d’assimilation) des populations immigrées», «conséquence, à laquelle on pouvait et on devait s’attendre d’une politique migratoire délirante qui fait entrer tous les ans en France deux cent mille personnes venues de l’étranger». En fait de politique  violente et catastrophique, celle de la droite dite républicaine, notamment dans ce domaine,  a fait toutes ses (mauvaises) preuves…

    Dans son dernier éditorial publié dans Challenges, le tout aussi antifrontiste transfuge de Marianne, Maurice Szafran, évoque le cas du recours  aux pipoles et assimilés (Levai, Benamou, Arcady, Adler, Gallo, Macias…),  d’un Christian Estrosi  pour lutter contre le FN en PACA.

    «Combattre Marion Maréchal Le Pen en la contournant sur la droite était voué à l’échec et Estrosi, qui ne fait pas dans la demi-mesure, en est revenu à la politique façon années 80, façon années Mitterrand, façon stars et people qui, à leur façon, s’en prennent au danger FN et le dénoncent.» La tête de gondole LR-Modem-UDI a donc «estimé indispensable, tel autrefois, d’appeler les people à la rescousse.»

    Le dernier en date, à le rejoindre est l’animateur de jeux sarkozyste  Jean-Pierre Foucault, qui certes n’est pas réputé pour son esprit d’analyse mais  qui a résumé « le sens de cet engagement : Je n’ai pas envie de donner les clés de notre région à n’importe qui... Le niveau zéro du langage politique ? Pas forcément tempère Maurice Szafran. Une manière, avec des mots simples, avec des mots forts, de ramener Marion Maréchal Le Pen à ce qu’elle provoquerait, la ruine économique et morale d’une région essentielle a l’image de la France ».

    «Ce retour à la politique-people est d’autant plus intéressant qu’on pourra juger sur pièces de son efficacité ou, selon les augures en vogue, de son inefficacité, de ses effets soi-disant contre productifs sur tout ou partie de l’électorat». Continuer  à prendre les électeurs  pour de bons sauvages, des  imbéciles achetables  avec de la verroterie et des paillettes, en agitant devant leur nez ceux qui sont chargés de capter leur temps de cerveau disponible?  Ce n’est  pas (plus)  très efficace, nous pouvons déjà l’affirmer à M. Szafran.

    Sur le site du magazine  Marianne,  Eric Conan  a  tapé  méchamment sur Jean-Marie Le Pen en ressassant toujours les mêmes lieux communs mais  a  estimé surtout,  avec plus de  lucidité, qu’il est peut être un peu  tard  pour ce genre de combinazione à la Estrosi.

    « Des trois offres politiques (gauche, droite, FN, NDLR), celle du Front National, déjà majoritaire chez les salariés du secteur privé de moins de 35 ans, remplit la fonction la plus claire écrit-il.  Récupérer l’ancien vote de classe des catégories populaires que la gauche a laissé tomber. Marine Le Pen s’est installée sur le socle sociologique du Parti communiste et entame celui du Parti socialiste. L’anomalie politique réside désormais dans ce faux clivage d’une gauche et d’une droite défendant à peu près le même programme. La gestion au fil de l’eau et des traités européens. L’adaptation aux règles de la mondialisation sauvage. Le point de convergence d’une gauche qui a lâché le peuple et d’une droite qui a lâché la nation ».

    Certes, poursuit-il, «François Hollande  cherche à rejouer en 2017 le coup gagnant du cynisme mitterrandien de 1988. Cibler et favoriser le Front National pour pourrir la vie de la droite. Avec le soutien de Libération à la place de Globe. Nicolas Sarkozy fait de même. Attaquant moins François Hollande et ses ministres que (Marine). Lui cherche à rejouer son coup gagnant de 2007. Siphonner l’électorat lepéniste. Mais, des deux côtés, ces combines recuites sont à bout de souffle (…). Aujourd’hui, les plus cyniques stratèges hollandais se disent que quelques régions conquises par le Front National peuvent ressouder la gauche pour 2017… Quant à Nicolas Sarkozy, il s’illusionne en pensant récupérer les votes frontistes qu’il avait engrangés en 2007 avant de les trahir. Ces électeurs cocus ne se feront pas berner deux fois».

    «Avec son pragmatisme habituel, Alain Minc vient de le reconnaître  (entretien dans La tribune en date du 20, octobre, NDLR): il n’y a plus selon lui que le refus de l’euro pour maintenir le Front National à l’extérieur du  cercle démocratique » note encore Eric Conan.

    Dans La tribubne M. Minc, conseiller successif de MM. Mitterrand, Chirac et  et Sarkozy, affirme qu’il votera pour Juppé en 2017 et livre de  manière très révélatrice  le fond de sa pensée : «Marine Le Pen est une vraie femme politique. Elle se fiche du fond, et je pense qu’elle finira par accepter l’euro. Si un tel scénario se produit, alors elle cassera en deux la droite française. Car la monnaie unique est encore la dernière ligne qui sépare la partie dure de la droite républicaine et le Front National (…) idéologiquement. Si elle se convertit à l’euro, qu’est-ce qui différenciera Marine Le Pen de la CSU allemande ?.» La CSU de Mme Merkel? Laquelle?  Celle qui refuse d’engager une politique nataliste autochtone condamnant l’Allemagne au déclin? Celle   qui a ouvert en grand les vannes de l’immigration pour satisfaire les besoins   d’un certain patronat  en main d‘œuvre à bas prix ?

    Nous pourrions conseiller à M. Minc de relire le programme du FN et le projet présidentiel de Marine pour mesurer le caractère pour le moins aventureux de ses propos souligne Bruno Gollnisch. Mais cet  archétype de l’économiste combattant le fait national,  à l’instar de l’hyperclasse mondialiste, est aveuglé par son mépris  de la chose politique, certes bafouée, avilie par la classe politicienne,  qu’il entend subordonner aux questions économiques. Elle est déjà loin l’époque où l’on entendait un chef d’Etat Français affirmer, en le  croyant vraiment,  que « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille »…

    Cette manière de voir de la Caste dominante n’est pas nouvelle. Dans son livre intitulé «Aphorismes», l’homme politique allemand d’avant-guerre  Walter Rathenau (1867-1922),  qui ne fut pas  sans mérites,  rapportait cet épisode : «Napoléon a dit à Goethe, à Erfurt : la politique c’est la destinée. Cette phrase, certes, est restée vraie  mais pour un  temps limité. Le jour est proche ajoutait Rathenau, où il faudra dire : l’économie c’est la destinée».

    C’est bien pourtant la Politique qui a décidé, in fine,  dans l’entre-deux guerres  du destin ô combien terrible de l’Allemagne (et de l’Europe)  et même du sort  tragique de Walter Rathenau qui a fini sous les balles de militants extrémistes. Malheur aux nations qui confient leur destinée à des dirigeants qui veulent réduire les peuples et les questions qui les meuvent aux seules questions matérielles.  

    http://gollnisch.com/2015/11/02/politique-dabord/

  • Pascal Gannat : pas de financement du festival christianophobe Hellfest

    Pascal Gannat, candidat FN dans les Pays de la Loire, répond à la question sur le financement public du Hellfest :

    "J'ai pris connaissance avec attention de votre question relative aux subventions consenties par le Conseil Régional des Pays de la Loire au festival Hellfest et dont vous souhaitez que nous précisions notre position quant à la pérennité de celles-ci.

    HTout d'abord, force est de constater que le Hellfest est devenu un festival de dimension européenne drainant des milliers de spectateurs et permettant aux commerçants et artisans de la vallée de Clisson de bénéficier de retombées substantielles. Néanmoins, force est de constater, à la lecture des comptes de l'association, que cet événement ne doit sa pérennité qu'aux subventions versées par différents organismes publics, alors que sa rentabilité globale est certaine, mais que sa gestion doit être revue : Nous estimons que ce festival pourrait très bien ne plus être subventionné.

    Ainsi que nous nous y sommes engagés dans notre programme régional, nous souhaitons avoir une politique de subventions (notamment associatives) extrêmement claire et transparente. C'est pourquoi, avant l'attribution de chacune d'elles, nous vérifierons l'adéquation avec les finances de la Région, et les besoins des ligériens. Ce contrôle intégrant de fait les notions de gestion saine des deniers publics, et du respect dû aux croyances personnelles de chacun.

    Le titre de ce Festival - Hellfest, - c'est-à-dire "Fête de l'Enfer''- lui-même nous parait inacceptable et devra être modifié, préalable à la poursuite éventuelle de son subventionnement. Nous affirmons que les racines de la France sont celtes, gréco-latines, mais historiquement essentiellement chrétiennes. C'est pourquoi, nous insisterons plus particulièrement sur les programmations proposées, afin que ne se reproduisent plus les errements des années passées consistant à inviter des groupes de rock faisant clairement l'apologie de la christianophobie. Si de plus, M. BARBAUD persistait à inviter un seul groupe mettant clairement en cause la religion Catholique, nous cesserions immédiatement toute aide régionale sous quelque forme qu'elle soit. Les deniers publics régionaux doivent, avant tout, servir les habitants des Pays de la Loire et non des prestataires rémunérés pour venir clamer la haine de telle ou telle religion. Notre société est devenue trop violente, des milliers d'actes christianophobes (profanations de tombes, d'églises, de calvaires, de tabernacles, de statues, etc…) ont lieu chaque année y compris dans notre région. La haine cruelle d'extrémistes islamistes anti chrétiens est devenue une évidence. Pourquoi participer à ce déchaînement de haine en Pays de la Loire avec de l'argent public ? Une clarification s'impose.

    Notre politique de subvention se veut juste, rigoureuse, confiante mais soucieuse de la bonne utilisation de l'argent public. Nous nous devons d'œuvrer pour le bien commun et l'art de vivre ligérien."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les contes de la Crypte

    Dans le journal électronique Vexilla Galliae, j'ai lu la énième mise au point sur la légitimité du duc d'Anjou à s'asseoir sur le trône de France, ce qui ne laisse de m'étonner tant on y revient souvent, à croire que ce n'est pas sûr. C'est un communiqué du prince Sixte-Henri de Bourbon Parme, duc d'Aranjuez, qui a déclenché la bronca de la crypte légitimiste, communiqué dans lequel il disait en quelques mots tout le mal qu'il pensait de la lignée isabélitaine espagnole, d'une totale usurpation par rapport à la loi salique de Bourbon et donc à la lignée carliste qu'il représente. Avant d'aller plus loin, nous convions le lecteur à passer quelques minutes sur deux anciens articles de Royal-Artillerie et un autre sur la généalogie des Bourbons d'Espagne :
    L'énigme Godoy ou le soupçon de régénération du sang de Bourbon
    Le parti de l'Honneur (une lettre de Brasillach sur le carlisme)
    De la paternité dynastique des Bourbons d'Espagne
    En réfutation des allégations carlistes et des commentaires œcuméniques de certains (dont le piéton du Roi), deux articles ont été produits récemment sur Vexilla Galliae, l'un du professeur Bouscau qui démontre, s'il en était encore besoin (et il en est apparemment besoin), la parfaite légitimité du prince Louis ; l'autre de l'historien Daniel de Montplaisir apportant son renfort à la même thèse. Par courtoisie, mais aussi parce que nous partageons certains de leurs arguments, nous lions ces deux articles ci-dessous :
    Communiqué du Groupement universitaire pour l'étude des institutions publiques de la Monarchie française
    Mise au point sur le droit royal
    Disons-le carrément : il est horripilant de voir capter la monarchie par un royalisme tutélaire hors duquel point de salut. La Cour suprême royaliste proclame le château fièrement dressé pour l'éternité sur ses fondations entourées de douves, et nul ne veut voir que, franchi le rempart, il est complètement ruiné. Le royaume qu'il était succomba trois fois sous le poids de la monarchie d'alors (1789/92 - 1830 - 1848), monarchie qui fut battue par la guerre civile en quatre rois. La dynastie vaincue ne peut même pas invoquer la défaite d'une guerre étrangère envahissant le territoire comme pourrait s'en prévaloir l'histoire napoléonienne. En 1789, la monarchie séculaire s'est effondrée sur elle-même ; rétablie par le Congrès de Vienne (donc par l'étranger) en 1814, cette monarchie rénovée subit le rejet du greffon en 1830 ; et la solution miracle du roi bourgeois anglicisé proche des gens ne fit pas plus longtemps illusion, qui dut détaler comme un péteux en 1848. Se fonder sur de pareils antécédents est très osé, d'aucun camp ! Pense-t-on attirer ainsi l'intérêt de l'Opinion sur une nouvelle offre politique (presque) inédite ? La balle au centre ! On repart à zéro.

    Le principe monarchique prime le prince. Il n'est plus possible d'en démontrer ses bienfaits sur Royal-Artillerie qui depuis dix ans les rabâche. Mais la monarchie française ne peut être "encagée" par la dernière dynastie régnante, chassée depuis cinq générations (167 ans). Certes, les surgeons de la maison de Bourbon peuvent se régir par les lois fondamentales du royaume de France s'ils le décident ainsi, mais ils ne peuvent pas y être contraints par les "docteurs de la Loi" édictant voies et moyens au nom d'un royaume disparu. A quel titre professeurs et marquis poudrés dicteraient-ils leurs conclusions aux princes pour les imposer lors d'une restauration ? Les ancêtres de nos princes firent les lois qui les arrangeaient. Même s'ils ne sont plus en capacité de légiférer (pas plus que les docteurs d'ailleurs), leurs descendants actuels sont tout aussi libres de réfléchir aux conditions et circonstances d'une accession. Philippe V a importé ses lois en Espagne, ce qui n'était ni nécessaire, ni très rusé (ils avaient les Partidas d'Alfonso el Sabio) mais bon... le tempérament espagnol a renoué plus tard avec ses origines et va sans doute abandonner totalement ce qui reste des lois de Bourbon pour assurer la succession des filles de Felipe VI. Un roi Bourbon revenu chez nous pourrait très bien éditer un corpus doctrinal différent des lois fondamentales qui conviendrait mieux à la situation politique du moment. Un roi non-Bourbon aussi !
    Que la monarchie revenue de cette façon déplaise aux thuriféraires de l'Ancien régime n'a que peu d'intérêt pour la suite. Que les déçus repartent d'où ils viennent, dans les livres d'histoire. L'important est le meilleur futur possible de ce magnifique pays mis à l'encan par la loi démocratique de l'envie, et surtout celui des gens qui l'habitent, et certainement pas le confort des émotions royalistes. C'est la monarchie qui nous sauvera et la monarchie est d'abord un principe de gouvernement des hommes avant que d'être un régime successoral. 
    Nos princes sont libres. Aussi libres que les sujets appelés aujourd'hui citoyens qui cherchent à revenir en monarchie pour les bienfaits et avantages propres à ce régime. Quand Jack Lang admet qu'un roi améliorerait les institutions en sauvant la pointe de pyramide de la dispute démagogique ; quand Jacques Attali déplore que le gouvernement démocratique soit incapable de gérer le temps long et s'épuise à des querelles sans intérêt ; quand Emmanuel Macron met en scène l'absence du père de la Nation à la tête de l'Etat depuis qu'on a coupé notre roi en deux ; quand de plus en plus d'hommes politiques observent le pourrissement quasiment irrémédiable des institutions républicaines gangrenées par les syndicats et le secteur protégé ; on peut s'autoriser à penser que l'option monarchique revient sur la table. 

    Au sein de cette option, Bourbon est une option, au milieu d'autres options dont l'ex-nihilon'est pas la moindre. L'affection que nous portons naturellement à nos princes ne les dispense pas de se préparer sérieusement à la fonction de roi, régent, lieutenant-général, que sais-je, surtout pour ceux d'entre eux qui aspirent à nous gouverner. Il est important que ce souci d'être au-dessus du lot soit partagé publiquement avec les militants et les cotisants. Pure justice. Que le meilleur gagne, mais pour cela il lui faudra passer le rapport supérieur de la boîte à vitesses car aucun de ceux que nous connaissons n'est prêt. Qui avait parlé du Mérovingien caché ? C'est pour finir sur un sourire.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2015/10/les-contes-de-la-crypte.html