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France et politique française - Page 3421

  • Démission Myriam El Khomri !

    On commence à en avoir plus que marre de leur incompétence, de leurs faux semblants, de leur je m’en foutisme !

    Mais quelle équipe !

    Après le DSK, le Cahuzac, le Fabius qui est toujours en retard d’une guerre et va nous en mettre une sur le dos, le Machin truc qui cirait ses chaussures dans les salons de l’Elysée, le Chose machin qui ne payait pas ses impôts, le Valls la tremblotte, le gouvernement en entier qui promulgue une loi et l’efface le lendemain, leurs décisions plus que vaseuses, ainsi les homosexuels peuvent donner leur sang… s’ils n’ont pas eu de rapporte sexuels depuis un an ! Il faut les pucer pour qu’on vérifie ? Et leur communication ridicule ! Le coup de Lucette pour donner à Hollande tout le lustre de la réputation de Poutine…………………….. (Attendez, je ris !)

    Là, donc ce matin, brunette bis, l’une aussi compétente que l’autre, s’est fait moucher en beauté chez Bourdin ! Figurez-vous qu’elle est incapable de savoir combien de fois un CDD peut être renouvelé !!!!!!

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/myriam-el-khomri-admet-ne-pas-connaitre-le-nombre-de-renouvellement-possible-de-cdd-687667.html

    C’est vrai, que pour un ministre du travail, c’est quand même une notion très complexe. Rebsamen était déjà le prototype du pote qui a bien travaillé pour le clan et qu’il faut caser, mais elle, dès sa première intervention, elle bat tous les records !

    Et tellement sûre d’elle avec ses airs, essayant de mentir autant que possible. La honte ! La chouma !

    -il peut être renouvelé combien de fois le CDD ? 

    -Heu…Plusieurs fois …

    On pense au sketch de Fernand Raynaud !!!!

    Et sur un sujet aussi sensible que le Chômage ! Pauvres malheureux qui vous retrouvez à la rue ! Voilà qui vous défend !

    Là, c’est trop !

    Marre, marre, marre !

    Il est évident, si je me rapporte au remarquable documentaire sur Hollande, « Un air de président », (Il n’en a ni l’air, ni l’art .) que choisir une ministre est pour eux prendre une jeune brunette qui fait exotique et dont les compétences sont secondaires et même tertiaires. Ainsi, dans ce doc, un chef-d’œuvre de la com de Hollande, on voit Hollande et Valls sur le perron de l’Elysée, discutant avec brunette ter, Fleur Pellerin, celle qui n’a pas le temps de lire, vu l’importance de son taf, et qui prend conseil auprès de l’intelligentsia . Hollande la conseille, tel Cicéron un sénateur.

    -Il faut que tu sortes tous les soir , oui, tape-toi un spectacle tous les soirs. Et va demander des conseils à Jack !!!!!!

    L’ineffable Valls la tremblote ajoute un détail qui vaut son pesant de cacahuètes

    -Et aussi à Monique…

    Quelle Monique , ce sont dit certains ? Mais Monique Lang !!!!

    Ainsi donc quand on est ministre de la culture , il suffit d’aller demander des conseils à Lang et surtout à son épouse !

     !!!!!!!!

    Ils nous auront tout fait !

    Menteurs, non pas incompétents car on ne leur demande rien en haut lieu si ce n’est d’obéir aux injonctions des banques et du capital, mais lamentables, dangereux. Qu’est-ce que c’est que ce méga-attentat qu’on nous annonce de tous les côtés ? Celui de Charlie-hebdo avait aussi été annoncé ! Il faut essayer de créer une situation tragique pour bloquer les réseaux sociaux ? Le FBI opère en France comme aux US où il prend des paumés et leur fait monter un attentat pour toucher des subventions ? (« Envoyé spécial » sur la 2, qui ne passe pas jusqu’à présent pour une chaîne complotiste !)

    Ah ! Quelle infection.

    Bonne journée à tous, je vais me laver les mains !

    L’ignorance d’El Khomri est inadmissible, honteuse.

     Elle doit démissionner.

    #DémissionMyriamElKhomri

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/demission-myriam-el-khomri-173733

  • Zoom : Jean Louis Butré : "La COP21 est basée sur un mensonge général" (05-11-2015)

  • Étrangers: naturalisés !

    (Présent 8477)

    Il y a des sujets qu’il vaut mieux enterrer juste avant les élections. Entre deux cafouillages sur les impôts locaux des retraités et les allocations handicapés, Manuel Valls déclare renoncer au vote des étrangers : « Il ne faut pas courir derrière des totems ». La décision et la formule font hurler Libération qui parle d’« ultime reniement » sur ce marqueur historique qui porte une si belle exigence de gauche.
    8477-Une-Présent
    Selon le premier ministre, cette promesse [du candidat Hollande] ne sera pas mise en œuvre et ne sera pas reproposée à la prochaine élection présidentielle « parce qu’elle tend inutilement et que ce n’est plus le sujet ». Surtout avec l’absence d’une majorité des 3/5e nécessaire au Parlement réuni en congrès pour faire passer une telle réforme constitutionnelle. Fureur des « assoces » et de Cambadélis qui affirme que le projet est toujours à l’ordre du jour du Parti socialiste et qu’« il adviendra un jour ».

    Trêve de comédie, car derrière cette annonce si bien mise en musique par les médias, Manuel Valls a bien mieux dans sa manche. Le meilleur substitut au droit de vote des étrangers et qu’il entend encore accélérer : « Le vrai sujet est de renouer avec la naturalisation ». Comme s’il n’avait jamais rompu avec ! Lui qui, pour accélérer le nombre des naturalisations, demandait dans une circulaire à tous les préfets de France en 2012 de revenir sur les critères « discriminants » mis en place par son prédécesseur, Claude Guéant.

    Manuel Valls veut un nouvel assouplissement des conditions de naturalisation pour les étrangers qui résident en France depuis plus de cinq ans. « Pour voter, devenez Français ».

    Faciliter les démarches de naturalisation et assouplir les critères en pleine submersion migratoire alors que les clandestins entrent sur notre territoire par paquets de mille, relève de la plus haute trahison et d’une braderie de notre nationalité sans précédent. Tous Français dans cinq ans ?
    Bravo, Valls, le changement de peuple et de civilisation est bien plus certain et acquis comme cela qu’en passant par les urnes.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • Le déclin des intellectuels français

    Source : Politico et http://www.les-crises.fr

    Paris a cessé d’être un centre majeur d’innovation dans les sciences humaines et sociales.

    Une des inventions les plus caractéristiques de la culture française moderne est «l’intellectuel».

    En France, les intellectuels ne sont pas seulement des experts dans leurs domaines particuliers, comme la littérature, l’art, la philosophie et l’histoire. Ils parlent aussi en termes universels et l’on attend d’eux qu’ils donnent des conseils moraux sur des questions générales, sociales et politiques. En effet, les plus éminents intellectuels français sont des figures presque sacrées, qui devinrent des symboles mondiaux des causes qu’ils ont soutenues – ainsi la puissante dénonciation de l’intolérance religieuse par Voltaire, la vibrante défense de la liberté républicaine par Rousseau, l’éloquente diatribe de Victor Hugo contre le despotisme napoléonien, le plaidoyer passionné d’Émile Zola pour la justice pendant l’Affaire Dreyfus et la courageuse défense de l’émancipation des femmes par Simone de Beauvoir.

    Par-dessus tout, les intellectuels ont fourni aux Français un sentiment réconfortant de fierté nationale. Comme le dit le penseur progressiste Edgar Quinet, non sans une certaine dose de fatuité bien gauloise : « La vocation de la France est de s’employer à la gloire du monde, pour d’autres autant que pour elle, pour un idéal qui reste encore à atteindre d’humanité et de civilisation mondiale. »

    * * *

    Cet intellectualisme français s’est aussi manifesté à travers un éblouissant éventail de théories sur la connaissance, la liberté et la condition humaine. Les générations successives d’intellectuels modernes – la plupart d’entre eux formés à l’École Normale Supérieure de Paris – ont très vivement débattu du sens de la vie dans des livres, des articles, des pétitions, des revues et des journaux, créant au passage des systèmes philosophiques abscons comme le rationalisme,l’éclectisme, le spiritualisme, le républicanisme, le socialisme, le positivisme et l’existentialisme.

    Cette fiévreuse activité théorique atteint son apogée dans les décennies suivant la Seconde Guerre mondiale avec l’apparition du structuralisme, une philosophie globale qui soulignait l’importance des mythes et de l’inconscient dans la compréhension humaine. Ses principaux représentants étaient le philosophe Michel Foucault, homme de culture et d’influence, et l’ethnologue Claude Lévi-Strauss, tous deux professeurs au Collège de France. Parce qu’il partageait son nom avec celui d’une célèbre marque de vêtements américains, Lévi-Strauss reçut toute sa vie des lettres lui commandant des blue-jeans.

    Le symbole suprême de l’intellectuel « Rive Gauche» fut le philosophe Jean-Paul Sartre, qui mena le rôle de l’intellectuel public à son paroxysme. L’intellectuel engagé avait le devoir de se consacrer à l’activité révolutionnaire, de remettre en cause les orthodoxies et de défendre les intérêts de tous les opprimés. Le rayonnement de Sartre tient beaucoup à sa manière d’incarner l’intellectualisme français et sa promesse utopique d’un avenir radieux : son ton radical et polémique et sa célébration de l’effet purificateur du conflit, son style de vie insouciant et bohème qui rejetait délibérément les conventions de la vie bourgeoise, et son mépris affiché pour les institutions établies de son époque, qu’il s’agisse de l’État républicain, du Parti communiste, du régime colonial français en Algérie ou du système universitaire.

    Selon ses termes, il était toujours « un traître » – et cet esprit d’anticonformisme était au centre de l’aura des intellectuels français modernes. Et bien qu’il détestât le nationalisme, Sartre contribua inconsciemment à ce sentiment français de grandeur par son incarnation de la prééminence culturelle et intellectuelle, et par sa supériorité facile. En effet, Sartre était sans aucun doute une des figures françaises les plus célèbres du 20e siècle et ses écrits et polémiques furent ardemment suivis par les élites culturelles à travers le monde, de Buenos Aires à Beyrouth.

    * * *

    La Rive gauche d’aujourd’hui n’est plus qu’un pâle reflet de cet éminent passé. À Saint-Germain-des-Prés, les boutiques de mode ont remplacé les entreprises de la pensée. En fait, à de rares exceptions près, comme le livre de Thomas Piketty sur le capitalisme, Paris a cessé d’être un centre majeur d’innovation en sciences humaines et sociales.

    Les traits dominants de la production intellectuelle française contemporaine sont ses penchants superficiels et convenus (qu’incarne un personnage comme Bernard-Henri Lévy) et son pessimisme austère. Aujourd’hui, en France, les pamphlets en tête des ventes de littérature non-romanesque ne sont pas des œuvres offrant la promesse d’une nouvelle aube, mais de nostalgiques appels à des traditions perdues d’héroïsme, comme « Indignez Vous! » (2010) de Stéphane Hessel, et des monologues islamophobes et pleurnichards répercutant le message du Front national de Marine Le Pen sur la destruction de l’identité française.

    Deux exemples récents sont « L’Identité Malheureuse » (2013) d’Alain Finkielkraut et « Le Suicide Français » d’Eric Zemmour (2014), tous deux imprégnés d’images de dégénérescence et de mort. L’œuvre la plus récente dans cette veine morbide est « Soumission » de Michel Houellebecq (2015), un roman dystopique qui met en scène l’élection d’un islamiste à la présidence française, sur fond d’une désintégration générale des valeurs des Lumières dans la société française.

    * * *

    Comment expliquer cette perte de repères française ? Les changements du paysage culturel environnant ont eu un impact majeur sur la confiance en soi française. La désintégration du marxisme à la fin du 20e siècle a laissé un vide qui n’a été rempli que par le post-modernisme.

    Mais les écrits de gens comme Foucault, Derrida et Baudrillard aggravèrent le problème, par leur opacité délibérée, leur fétichisme du jeu de mots insignifiant et leur refus de la possibilité d’un sens objectif (la vacuité du post-modernisme est brillamment parodiée dans le dernier roman de Laurent Binet, « La septième fonction du langage », une enquête criminelle autour de la mort du philosopheRoland Barthes en 1980).

    Mais la réalité française est elle-même loin d’être réconfortante. L’enseignement supérieur français, surpeuplé et sous-financé, part en lambeaux, comme l’indique le rang relativement bas des universités françaises dans le classement académique des universités mondiales de Shanghai. Le système est devenu à la fois moins méritocratique et plus technocratique, produisant une élite manifestement moins sophistiquée et intellectuellement créative que celle de ses prédécesseurs du 19e siècle et du 20e siècle : le contraste à cet égard entre Sarkozy et Hollande, qui peuvent à peine s’exprimer en français, et leurs prédécesseurs à la présidence, éloquents et cérébraux, est saisissant.

    Sans doute la raison la plus importante de cette perte de dynamisme intellectuel française est le sentiment croissant qu’il y a eu un recul important de la puissance française sur la scène mondiale, dans ses dimensions basiquement matérielles, mais aussi culturelles. Dans un monde dominé politiquement par les États-Unis, culturellement par les sournois « Anglo-Saxons » et en Europe par le pouvoir économique de l’Allemagne, les Français luttent pour se réinventer.

    Peu d’auteurs français contemporains – avec l’exception notable de Houellebecq – sont très connus hors de leurs frontières, pas même de récents prix Nobel comme Le Clézio et Patrick Modiano. L’idéal de la francophonie n’est qu’une coquille vide, et derrière ses beaux discours, l’organisation a peu de résonance réelle parmi les communautés francophones du monde.

    Ceci explique pourquoi les intellectuels français semblent si sombres quant à leur avenir national et sont devenus d’autant plus égocentriques, et de plus en plus tournés vers leur passé national : comme l’historien français Pierre Nora l’a déclaré plus franchement, la France souffre « de provincialisme national ». Il est intéressant de noter, dans ce contexte, que ni l’effondrement du communisme dans l’ancien bloc soviétique, ni le printemps arabe, n’ont été inspirés par la pensée française – en opposition totale avec la philosophie de libération nationale qui a soutenu la lutte contre le colonialisme européen, qui fut façonnée de manière décisive par les écrits de Sartre et Fanon.

    En effet, alors que l’Europe cafouille honteusement dans sa réponse collective à l’actuelle crise des réfugiés, force est d’admettre que la réaction qui a été le plus en accord avec l’héritage rousseauiste d’humanité et de fraternité cosmopolite des Lumières n’est pas venue de la France socialiste, mais de l’Allemagne chrétienne-démocrate.

    Sudhir Hazareesingh est enseignant en sciences politiques au Balliol College, à Oxford. Son nouveau livre, « How the French think: an affectionate portrait of an intellectual people » [« Comment pensent les Français : un portrait affectueux d'un peuple intellectuel »], est publié par Allen Lane à Londres et Basic Books à New York. La version française est publiée par Flammarion sous le titre « Ce pays qui aime les idées ».

    Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Gilles Bourdouleix démissionne de la présidence du CNIP

    Lu ici :

    Unknown-48"Le député-maire de Cholet Gilles Bourdouleix, président du Centre National des Indépendants et Paysans (CNIP) a envoyé ce jeudi une lettre au bureau politique du parti qu'il préside depuis 2009 pour leur annoncer sa démission de sa fonction de président."

    Michel Janva

  • La France en 2030 : la faillite des élites mortes

    En 2030, la France se relève à peine d'un effondrement économique majeur. Une dette insoutenable s'est abattue sur l'économie française telle une épée de Damoclès. Certes, le problème était connu, identifié, mais rien n'avait été fait pour tenter d'en atténuer les effets destructeurs. Qu'il s'agisse de boucler un exercice budgétaire prévisible ou de pallier les conséquences de la crise économique et financière de 2008, l'Etat français n'aura eu recours qu'au seul expédient de l'endettement. Là où il aurait fallu réformer, tailler dans le vif, économiser, relancer l'activité économique, la France, en situation de déficit incessant depuis 1981, aura préféré recourir à l'emprunt et à la taxation, c'est-à-dire hypothéquer l'avenir pour sauver temporairement des privilèges devenus injustifiables ou insoutenables.
         En dépit des dénégations rassurantes de ses gouvernants, seulement le seuil fatidique des 100% du PIB est dépassé, mais le service de la dette est devenu le premier budget de l'Etat. Quoi qu'insoutenable sur le long terme, l'illusion de l'endettement perpétuel aurait pu se maintenir encore quelques années en raison de très faibles taux d'intérêt et d'un euro solide. Mais une telle situation ne pouvait perdurer...
         Différant éternellement la réforme de l'Etat afin de ne pas attenter à un confort devenu le dernier privilège des masses, des gouvernements mal élus à la légitimité populaire très faibles et victimes de la démocratie d'opinion préfèrent jouer la politique de l'autruche, comprenant très bien qu'en promettant "du sang, de la sueur et des larmes", ils n'encourent que le risque d'une baisse dans les sondages et la défaite lors de la prochaine échéance électorale.
         L'implosion économique entraîne dans sa chute la part morte des élites, composée de technocrates incapables de donner du sens à l'existence face aux effondrements successifs. Les classes dirigeantes connaissent la même évolution que les corps des officiers au début de la guerre de 1914-1918 : celle d'une brusque recomposition. Les élites vivantes qui émergent du chaos rassemblent à la fois des Français issus de l'immigration, ayant pris des responsabilités malgré la crise durable d'identité occidentale qui rend leur intégration improbable, et la partie la plus créatrice des anciens dirigeants. Le chantier est d'autant plus important qu'en 2030, l'Etat failli est placé sous tutelle financière extérieure. Les inégalités se sont creusées, y compris au sein des populations issues de l'immigration. Quant aux régions, elles tentent de suppléer de façon pragmatique aux carences d'un Etat paralysé par les transferts de souveraineté successifs vers le vide supranational.
    Thomas Flichy de la Neuville, Gregor Mathias, 2030. Le monde que la CIA n'imagine pas

  • La France en 2030 : la faillite des élites mortes

    En 2030, la France se relève à peine d'un effondrement économique majeur. Une dette insoutenable s'est abattue sur l'économie française telle une épée de Damoclès. Certes, le problème était connu, identifié, mais rien n'avait été fait pour tenter d'en atténuer les effets destructeurs. Qu'il s'agisse de boucler un exercice budgétaire prévisible ou de pallier les conséquences de la crise économique et financière de 2008, l'Etat français n'aura eu recours qu'au seul expédient de l'endettement. Là où il aurait fallu réformer, tailler dans le vif, économiser, relancer l'activité économique, la France, en situation de déficit incessant depuis 1981, aura préféré recourir à l'emprunt et à la taxation, c'est-à-dire hypothéquer l'avenir pour sauver temporairement des privilèges devenus injustifiables ou insoutenables.
         En dépit des dénégations rassurantes de ses gouvernants, seulement le seuil fatidique des 100% du PIB est dépassé, mais le service de la dette est devenu le premier budget de l'Etat. Quoi qu'insoutenable sur le long terme, l'illusion de l'endettement perpétuel aurait pu se maintenir encore quelques années en raison de très faibles taux d'intérêt et d'un euro solide. Mais une telle situation ne pouvait perdurer...
         Différant éternellement la réforme de l'Etat afin de ne pas attenter à un confort devenu le dernier privilège des masses, des gouvernements mal élus à la légitimité populaire très faibles et victimes de la démocratie d'opinion préfèrent jouer la politique de l'autruche, comprenant très bien qu'en promettant "du sang, de la sueur et des larmes", ils n'encourent que le risque d'une baisse dans les sondages et la défaite lors de la prochaine échéance électorale.
         L'implosion économique entraîne dans sa chute la part morte des élites, composée de technocrates incapables de donner du sens à l'existence face aux effondrements successifs. Les classes dirigeantes connaissent la même évolution que les corps des officiers au début de la guerre de 1914-1918 : celle d'une brusque recomposition. Les élites vivantes qui émergent du chaos rassemblent à la fois des Français issus de l'immigration, ayant pris des responsabilités malgré la crise durable d'identité occidentale qui rend leur intégration improbable, et la partie la plus créatrice des anciens dirigeants. Le chantier est d'autant plus important qu'en 2030, l'Etat failli est placé sous tutelle financière extérieure. Les inégalités se sont creusées, y compris au sein des populations issues de l'immigration. Quant aux régions, elles tentent de suppléer de façon pragmatique aux carences d'un Etat paralysé par les transferts de souveraineté successifs vers le vide supranational.
    Thomas Flichy de la Neuville, Gregor Mathias, 2030. Le monde que la CIA n'imagine pas

  • La dérive

    RFI diffusait hier soir un reportage sur «la peur» qui serait celle du monde de l’entreprise devant l’éventualité d’une victoire de Marine en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Certes,  à part le militant européiste et  héritier de l’entreprise Bonduelle, il était expliqué assez franchement (La voix du Nord l’a admis pareillement)   que les patrons ne se bousculaient  pas  pour  rallier cette croisade anti FN et le mot d’ordre désuet et imbécile agité par ce monsieur : no pasaran. Un slogan qui permet de juger  que son utilisateur  est au moins en retard de deux guerres, ce qui  ne manque pas de préjuger négativement de sa capacité de  compréhension des bouleversements du  monde actuel. Ce qui est fâcheux quand on entend donner des leçons d’efficacité économique et de rectitude républicaine…Un FN décrit de nouveau par RFI comme  une formation prônant bêtement le repli,  la fermeture autarcique  quasiment  à la sauce albanaise à l’époque de feu  époque Enver  Hodja,  ou nord-coréenne. Ce qui est bien évidemment  une absurdité démentie par la lecture du projet frontiste. 

    Vouloir  rétablir protections  et frontières,  n’est pas synonyme de la fin des échanges internationaux mais de leur encadrement. Le FN ne se bat pas contre la mondialisation, ce qui serait stupide puisqu’il s’agit  d’un état de fait, mais entend  juguler   ses éventuels    effets pervers et s’oppose à un ultra libre échangisme qui, lui, répond à une volonté idéologique bien précise  qui a pour nom mondialisme.

    Mesures protectionnistes et  maintien des frontières, rappelons le de nouveau,  qui sont  la norme, hors UE, par ailleurs la  zone de plus faible croissance au monde,  de tous les pays de la planète, y compris les plus dynamiques sur le plan  commercial.  Mais peut-on compter sur les partis dits de gouvernement  soumis à  Bruxelles et à Washington,  pour intégrer ces vérités là, eux qui négocient notamment   dans le dos des Français  le très nocif traité transatlantique ?

    A contrario, Le Monde  s’inquiète de la percée de l’opposition nationale auprès des « patrons ». « Vont-ils succomber à Marine Le Pen ?» A la veille des élections régionales, dernière étape avant la présidentielle de 2017, la question revient avec insistance dans le monde de l’entreprise. Et elle dépasse la simple image d’Epinal du petit commerçant aux réflexes poujadistes. « La tentation du Front National grandit chez les chefs d’entreprise, y compris parmi les cadres dirigeants de grands groupes, s’inquiète Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef (…). La vice-présidente de l’IFOP n’a pas oublié les déclarations tonitruantes de Charles Beigbeder. En juillet, ce chef d’entreprise très politique, fondateur de Poweo, avait secoué le Landerneau patronal en affirmant qu’il « (n’hésiterait) pas une seconde et (n’aurait) aucun état d’âme à soutenir le FN en 2017.  Le FN pénètre toutes les couches de la société, y compris le patronat, et plus particulièrement les petits patrons, confie, sous couvert d’anonymat, un vice-président du Medef.»

    En fait d’inquiétude, c’est plus ce que révèle comme incompétence au sommet de l’Etat la prestation hier sur le plateau de BFMTV et l’antenne de RMC du  ministre du Travail Myriam El Khomry qui a effaré les Français.  Nommée en septembre dernier en remplacement de François Rebsamen qui fui le Titanic gouvernemental pour retourner à  Dijon, Mme El Khomry était jusqu’alors  secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville. Titulaire d’un DESS d’administration du politique, membre de  l’équipe de Bertrand Delanoë en 2001  (chargée de mission pour les affaires scolaires, la prévention, la sécurité et la toxicomanie) la jeune femme n’avait pas été spécialement remarquée. Elle  était (modestement) connue pour relayer sans grande originalité les poncifs habituels sur la nécessité de poursuivre l’immigration, les joies du multiculturalisme, la nécessité de mettre la main au portefeuille  pour  faciliter  le vivre-ensemble.

    Mais hier, interrogée par Jean-Jacques Bourdin, Myriam El Khomry  a été incapable de répondre àune question tout à fait basique et simple  sur le code du travail, en l’espèce  le nombre de renouvellement possible d’un CDD. Les réseaux sociaux se sont  déchainés contre le ministre du  Travail,  mais les plus fautifs ne sont-ils pas ceux  qui l’ont nommé à ce poste ?   Tropisme clientéliste et communautariste  non avoué ?  La jeune femme  aurait-elle été sélectionnée par le duo Hollande-Valls  en fonction  de son patronyme plutôt que pour ses qualités professionnelles ?

    Selon les médias, et notamment Le Figaro, le ministre socialiste aurait avoué juste après sa piètre prestation : «J’ai merdé»  mais  elle « aurait semble-t-il été soutenue par l’exécutif, qui lui aurait donné des garanties quant à son maintien à son poste. Ne t’inquiète pas!, aurait même tenté de la rassurer Emmanuel Macron par SMS, lui conseillant d’être elle-même. C’est ce que les Français attendent! (sic).  Je ne suis pas là que pour la photo, aurait  encore déclaré  Myriam El Khomry   expliquant son «bad buzz  (sic)  par le fait d’être, selon ses propres termes, femme, beur et jeune».

    Une excuse victimaire que le ministre de la Culture  Fleur Pellerin (femme, jeune et elle aussi d’origine étrangère) avait eu au moins l’intelligence et la décence de ne pas   utiliser, quand elle  fut  éreintée l’année dernière   pour n’avoir pu citer  un seul livre du Prix Nobel de littérature Patrick Modiano.

    Mme Pellerin qui de manière beaucoup  plus problématique avait   avoué ne pas avoir « le temps de lire depuis deux ans »,   partage certainement  avec sa collègue les mêmes inquiétudes sur  le rejet massif des Français qui eux, vivent dans le réel,  de la  propagande multiculturaliste.  

    Marianne en faisait notamment état,  Fleur Pellerin, le  2 novembre, lors de son  intervention devant la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, a exprimé le  vœu «d’étendre les aides directes à la presse aux magazines à faibles ressources publicitaires. » Mais elle  a indiqué que  «  cette réforme serait mise en œuvre avec une condition qui est l’absence de condamnation pénale pour incitation à la haine raciale. »

    « Parmi les titres visés par cette mesure, on trouve d’abord Valeurs actuelles (…). Le patron de l’hebdomadaire, Yves de Kerdrel, a été condamné en mars dernier à 3.000 euros d’amende pourprovocation à la discrimination, à la haine ou la violence et pour diffamation. En cause, une couverture d’août 2013 sobrement intitulée : Roms : l’overdose

    «Contacté par Marianne, Yves de Kerdrel ne se dit pas surpri » par la décision de Fleur Pellerin. C’est la première fois dans l’histoire de la Ve République qu’un gouvernement s’attaque à la presse de manière aussi frontale, tempête-t-il, affirmant que la liberté d’expression est menacée en France. Car pour le patron de Valeurs actuelles, pas de doute : le gouvernement se sert des aides à la presse pour régler ses comptes. Kerdrel compare d’ailleurs son cas à la suppression des aides postales aux magazines people et télé, un autre pan de la réforme Pellerin.C’est la riposte à l’affaire Closer, assure-t-il.»

    « Autre titre dans le collimateur : l’hebdomadaire d’extrême droite Minute. Sa condamnation à 10.000 euros d’amende pour injure à caractère racial a été confirmée par la cour d’appel de Paris en septembre, après sa couverture de novembre 2013  (sur  Christiane Taubira).  La mesure pourrait aussi pénaliser Rivarol, autre hebdomadaire qui se situe clairement à la droite du Front National (…) ».

    Certes la ficelle est un peu grosse  note Bruno Gollnisch et le FN, qui est tout sauf un parti raciste,  fait les frais de ce type de  procès en sorcellerie  depuis longtemps.  Il suffit de taxer  toutes celles et ceux qui dénoncent les excès de l’immigration, luttent pour la défense de l’identité française et/ou usent d’une verve ou d’un humour politiquement  incorrect,   de racistes ou de prosélytes de la haine raciste. Manière commode   pour faire taire tous les lanceurs d’alerte et liquider comme le note M. de Kerdrel,  la liberté d’expression.

    Dans Libération,  le très  conformiste Jonathan Bouchet-Petersen se drape dans les oripeaux d’unpetit Fouquier-Tinville : «  l’incitation à la haine n’a rien à voir avec le journalisme ou avec l’opinion, elle relève d’une propagande condamnable devant les tribunaux. La distinction entre un tract haineux et un journal n’est pas inutile à réaffirmer dans un pays où Eric Zemmour, polémiste et auteur à succès, a été lui-même condamné pour incitation à la haine. Où le sénateur FN et maire de Fréjus,David Rachline, juge qu’il est moins grave d’être condamné pour incitation à la haine raciale que pour corruption. A ce propos, on aimerait que les élus condamnés pour incitation à la haine ou pour corruption soient, les uns comme les autres, privés de la possibilité d’être candidats ».  Pas de liberté  pour les ennemis de la liberté ?  La dérive totalitaire de ce Système dans toute sa « splendeur » ?

    http://gollnisch.com/2015/11/06/la-derive/

  • Métissage : « Très jeune, il a été en indélicatesse avec ses origines »

    Yunes, SébastienIls n’ont rien vu venir. Pourtant leur fils avait tout prévu. Un samedi soir d’automne, Yunes rend visite à son père, Armand*, comme il en a l’habitude. Il fait sa prière, reste une heure et s’en va. Nous sommes le 1er novembre 2014. Armand ne reverra plus son fils. Le lendemain matin, accompagné de sa femme et de sa fille, le jeune homme quitte Besançon, direction la Syrie. Les parents de Yunes mettront de longues semaines à réaliser l’impossible. Leur fils unique a rejoint les rangs de l’Etat islamique il y a maintenant un an. Lui qui fait «comme si tout était normal» à Raqqa. Lui qui a reçu les photos de décapitation envoyées par Yassin Salhi, l’auteur présumé de la tentative d’attentat à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère.

    (…) C’est peut-être ce reniement des origines familiales qui va déboussoler Yunes. «Très jeune, il a été en indélicatesse avec ses origines», confie son père plusieurs fois lors de nos conversations. A 7 ans, le gamin choisit son deuxième prénom, Sébastien, pour se présenter à ses copains du camping. «Je criais : “Yunes !” Il ne tournait pas la tête», note le jeune retraité de l’enseignement privé, rencontré chez lui, à Besançon. Nejma, qui a fait le déplacement depuis Vesoul, précise : «Par la suite, ça a été tout l’inverse. Son drame, c’était de ne pas être typé arabe comme moi.»

    Plus tard, Yunes remerciera sa mère de l’avoir circoncis à 7 ans. «Nous avons fait ça pour des raisons médicales, mais grâce à ça, Yunes se sentait musulman», analyse Nejma. Il faut dire qu’à l’école, surtout au lycée, les copains de Yunes sont musulmans. « Pour lui, comme j’étais algérienne, il était musulman. C’était naturel », rapporte sa mère.

    Source via FDS

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