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France et politique française - Page 3436

  • Régionales: les socialistes agacés par l'éventuel "front républicain" contre le FN

    La question du second tour des régionales et d'un éventuel "front républicain" pour empêcher le Front national d'emporter une région, relancée par les résultats d'un récent sondage, met sous pression les socialistes, qui ne cachent plus pour certains leur irritation.

    La Une du Monde de dimanche-lundi titrée: "Régionales: le dilemme du PS, aider la droite ou favoriser le FN" a suscité un tweet virulent samedi du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, selon lequel le quotidien a "décidé de faire la peau au @partisocialiste pour installer une France FN/Républicains sans gauche".

    Niant une telle "intention", le directeur du quotidien Jérôme Fenoglio, sollicité par l'AFP, a répliqué qu'il s'agissait de "rendre compte d'un dilemme" évoqué par plusieurs élus socialistes.

    A quelques semaines des élections régionales (6-13 décembre), Daniel Keller, le grand maître du Grand Orient de France, s'est alarmé pour sa part dans le Journal du Dimanche du "tapis rouge" qu'on "déroule" au FN et a exhorté au "désistement républicain" en cas de triangulaire, persuadé que "la République est en danger".

    Il y a près d'un mois, le Premier ministre Manuel Valls avait déclaré que "tout sera fait" pour empêcher la victoire du FN dans certaines régions notamment en Nord-Pas-de-Calais/Picardie, appelant la gauche à l'unité et la droite à "ne pas courir derrière le FN".

    Il n'avait pas voulu s'exprimer sur un désistement de la gauche en cas de danger de victoire de l'extrême droite, alors que le premier secrétaire du PS avait pris mi-septembre ses distances avec le "front républicain".

    Si une disparition de la gauche des assemblées régionales semble difficile à envisager pour certains socialistes, qui déplorent parallèlement une droitisation accrue de certains élus LR, la maire PS de Paris a défendu en septembre cette option, "là où il y aura un risque majeur" de présidence FN.

    "Avant de se tordre trop le cerveau, il faut essayer de faire en sorte que cette situation ne se réalise pas", selon certains poids lourds socialistes.

    - "Scénario du grand frisson" -

    Convaincu qu'"une élection n'a jamais été faite par les sondages" ni par la presse mais aussi que le climat était moins à "la rancune" envers la gauche qu'avant les municipales, le chef de file PS pour les régionales en Ile-de-France Claude Bartolone en a dimanche appelé aux électeurs de gauche tentés par une abstention pouvant donner les "clés du pouvoir à l'extrême droite ou à la droite".

    Vice-président du conseil régional d'Ile-de-France, Julien Dray a regretté lui un "scénario du grand frisson du Front national", notamment dans les médias, n'excluant pas, comme d'autres, que la gauche puisse ne conserver plus que trois des treize nouvelles régions.

    Pas question de prendre position sur un choix d'entre-deux-tours susceptible de décourager des électeurs, alors que la bataille des régionales "commence à peine", que la "cristallisation" se fera dans la dernière ligne droite et que le total des voix de gauche au soir du premier tour n'est pas connu, estiment certains élus.

    Mais "quand il a fallu prendre ses responsabilités, le PS l'a fait", a glissé M. Dray.

    Du côté de la droite, le chef de file de la droite et du centre dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie Xavier Bertrand (Les Républicains) a exclu dimanche une fusion éventuelle avec la liste du socialiste Pierre de Saintignon en vue du second tour pour contrer une victoire Marine Le Pen, ce qui relèverait de "manoeuvres IVe République".

    Quant au député Les Républicains et ancien secrétaire d'État Frédéric Lefebvre, il a estimé samedi, dans Le Figaro, que l'action "de concert" du patron du PS et de celui de son parti, Nicolas Sarkozy, face à l'invitation de Marine Le Pen à l'émission de France 2, "Des paroles et des actes", constituait "une forme de +front républicain+ par anticipation" risquant de ne "pas être compris par l'immense majorité des électeurs".

    source :  Afp via le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuVlyZVFlTSHasxoT.shtml

  • Nation et identité ethnique 1. L’affaire Morano et la « race blanche »

    Cet article est une brève analyse des rapports entre nation, État politique et identité ethnique. La première partie porte sur le caractère explosif de la notion de ”race blanche” appliquée à la France et à l’Europe. La seconde partie, à paraître ensuite, portera sur l’homogénéité ethnique de la France et de l’Europe, qui est au centre des débats avec la ”crise des migrants”, qui ne fait que commencer.

     

    La transgression du tabou idéologique

     

    Nadine Morano a mis les pieds dans le plat, avec sa verve naïve (ce n’est pas un reproche) de fille du peuple méprisée par l’oligarchie, pour ses propos sur « la France, pays de race blanche », en reprenant une réflexion de De Gaulle cité par Alain Peyrefitte dans C’était de Gaulle, au cours d’une émission On n’est pas couché de Laurent Ruquier en septembre 2015. Cette émission polémique et superficielle de France 2 est connue pour être le temple du politiquement correct, de la propagande officielle ; elle est le symbole de la pseudo-dissidence médiatique camouflée par la création de scandales maîtrisés. Éric Zemmour et Natacha Polony, trop incorrects, en ont été éjectés, remplacés par des perroquets de l’idéologie dominante (Aymeric Caron, Léa Salamé, Yann Moix…). Bref, Nadine Morano a enfreint le grand tabou. Elle a été piégée, certes, par le talentueux Ruquier (qui ne songe qu’à son audience et à ses cachets et qui adapte ses convictions à celles de son employeur) mais il fut l’arroseur arrosé. Il n’a pas ridiculisé Mme Morano, il a été son meilleur imprésario politique. 

    Elle a été punie par son propre parti pour sa transgression de l’interdit idéologique absolu. Néanmoins, elle est gagnante. Ainsi d’ailleurs que le Front national, qui peut remercie M. Ruquier.  Sarkozy, en effet, est très embêté : ses sanctions contre Nadine Morano lui ont fait perdre immédiatement 6 points auprès des sympathisants des Républicains, selon le baromètre Ipsos–Le Point. Ce qui, au lieu de lui permettre de récupérer des électeurs passés au FN va encore augmenter l’hémorragie des électeurs LR passant au vote frontiste. Nadine Morano a dit tout haut ce que le peuple de base  pense tout bas. 

    Le politicien Juppé, cheval de retour, qui vise la présidence de la République sur une ligne centriste molle,  a déclaré à propos de la polémique qu’elle a suscitée  qu’assimiler la France à « la race blanche » le scandalisait : «  ça n’a aucun sens, c’est même intolérable de dire que la France est un pays de race blanche ». Usant de la langue de bois de la vulgate, il a rappelé le catéchisme : le sentiment national est fondé sur le « vivre ensemble » et réaffirmé son objectif oiseux de l’ « identité heureuse » – en réponse à l’essai de Finkielkraut L’identité malheureusequi a scandalisé l’intelligentsia bien-pensante.

    Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, a comparé Nadine Morano rien moins qu’à « une porte–parole du Klu Klux Klan . Une telle outrance laisse rêveur. Les deux grandes cocottes politiciennes bourgeoises de l’ouest parisien, Valérie Pécresse et Nathalie Kosciusko-Morizet, ont été outrées par les propos de la fille de chauffeur routier, la seconde jugeant ses propos « exécrables ». Et Nadine Morano est évidemment éliminée par Sarkozy de l’investiture aux régionales dans la région Est. Elle est coupable d’avoir prononcé le mot tabou, « race » associé à l’épithète « blanche », circonstance aggravante. On est là dans une logique sémantique de nature religieuse pour ne pas dire magique, très loin de la rationalité politique.  

     Nicolas Sarkozy, commentant la petite phrase, de Nadine Morano, a lâché  : « ses derniers propos ne correspondent ni à la réalité de ce qu’est la France ni aux valeurs défendues par les Républicains ». Il a raison, paradoxalement : après des décennies de laxisme migratoire extra-européen en accélération constante, il est certain que le caractère ”blanc” (d’origine ethniquement européenne) de la France est démographiquement en grand recul. À ce phénomène subi  et refusé par le peuple, s’ajoute la rupture culturelle provoquée par l’islamisation, elle aussi imposée au  peuple qui n’a pas son mot à dire dans cette dépossession de son identité et de ses territoires.  C’est la ”démocratie” n’est-ce pas ? Cette dernière, qui s’oppose au ”populisme” honni, signifie maintenant en réalité pouvoir de l’oligarchie, mot français pour establishment.    

     

     

    Vulgate antiraciste, racisme anti–Blancs et obsession raciale

    Ces réactions traduisent la haine ethnique de soi, l’ethnomasochisme des dirigeants et intellectuels français et européens, coupés des populations autochtones et ahuris par cette idéologie ”antiraciste” dont les ressorts psychologiques – voire psychanalytiques – relèvent de l’obsession raciale. 

    Les propos de la directrice de France Télevision sont hallucinants : elle déplorait qu’il y eût parmi son personnel« trop d’hommes blancs de plus de 50 ans ». Si ce n’est pas du racisme anti–Blancs, on se demande ce que c’est… De même, les discours innombrables sur la « diversité » et la « mixité sociale », assortis d’obligations et de sanctions de la loi sont des euphémismes, des simulacres linguistiques : ils dissimulent une stratégie de mélange forcé ethno-racial (et non pas ”social”)  dont les conséquences, par ailleurs, seront explosives.  

    Le racisme anti-Blancs (et antijuif), le seul réel,  est une nouveauté sociologique qui n’est pas prise en compte par les élites et dissimulée par les médias.  Il provient d’une population fort bien repérée, mais intouchable. Les lois ”antiracistes” vont encore être durcies, en ciblant uniquement ceux qui s’en prennent à l’islamisation et à l’immigration invasive. Il s’agit d’intimider et de faire taire des médias comme Valeurs actuelles. Une telle logique mentale fait songer au syndrome collaborationniste des années 40–45…  

    On admet parfaitement et avec sympathie qu’un Africain estime que son continent est par essence de ”race noire”, ou qu’un Asiatique (Chinois, Japonais, Thaïlandais, Coréen, etc. ) estime que son pays est de ”race jaune”. En revanche, suggérer que l’Europe est de ”race blanche” est criminalisé.

    Il est en effet prohibé, incorrect, déplacé, nauséabond, scandaleux et immoral de penser et de prétendre que la France et l’Europe sont des ensembles de ”race blanche” et, pis encore, qu’elles doivent le rester. Et personne ne s’offusque de la création du CRAN (Conseil représentatif des Associations noires),  ouvertement racialiste, qui, sous prétexte de lutter contre une ”inégalité” et une ”discrimination ” fantasmées, vise à promouvoir le favoritisme envers les Noirs.  Puisque les ”races ” n’existent pas, selon le catéchisme pseudo-scientifique de l’idéologie dominante, pourquoi le CRAN  est-il subventionné ? Il s’agit bel et bien d’un lobby racial. Se revendiquer de la ”race noire” est licite. Se revendiquer de la ”race blanche” est illicite.  On marche sur la tête.

    Imaginons qu’il existe une structure mentionnant des associations blanches : elle serait immédiatement poursuivie et interdite. En réalité, ce n’est pas tant la mention de la ”race” qui choque que l’allusion à la ”race blanche”, qui est seule a être accusée d’être ”raciste”. N’est donc raciste que celui qui se réclame de la ”race blanche” (supposée ne pas exister…), ce racisme constituant le péché capital le plus grave dans l’échelle du catéchisme de l’idéologie dominante.

     L’antiracisme produit l’obsession raciale. Cette dernière est schizophrène, comme toute obsession : d’un côté, on nie le fait racial (pour soi) de l’autre, on le sublime (pour les autres).La notion de ”race blanche” provoque un choc sémantique et psychologique  dès qu’elle est évoquée. Le puritanisme antiraciste est autant lié à l’obsession raciale que le puritanisme sexuel à l’obsession sexuelle et il représente une forme biaisée de racisme.   

     

    Classes populaires et révolte ethnique

    Nadine Morano a été autant condamnée pour ses propos dans sa famille politique, la droite, que par la gauche. Ce qui prouve à quel point la droite politique est ligotée par les idées de gauche qui la complexent et la paralysent, depuis bien longtemps. Et pourtant ce que Mme Morano a dit recoupe ce que pense la majorité de la population, surtout dans les classes populaires. Ce qui confirme l’énorme césure entre ces dernières et leurs représentants politiques. Les appareils politiques, de droite et de gauche, comme 90% des élites médiatiques, sont totalement déconnectés des sentiments du peuple. Facteur révolutionnaire à moyen terme.

    Ivan Rioufol écrit, en faisant allusion au roman de George Orwell 1984, paru en 1949 : «  l’épisode Morano, né d’une polémique orwellienne sur l’emploi du mot ”race” a montré l’emprise de la pensée fléchée : elle commence par la mise sous surveillance du langage, passe par le détournement de mots vidés de leur sens, finit par la correction de la mémoire afin de l’accorder au présent. Rappeler ce qu’était la nation – blanche, gréco-latine, chrétienne– est devenu un délit pour le Système. En imaginant un ”commissariat aux Archives et un ”ministère de la Vérité”, l’auteur de 1984 avait visé juste ; nous y sommes ». (Le Figaro, 16/10/2015). Oui, nous sommes bel et bien entrés dans un totalitarisme soft. 

    Relevons l’hypocrisie de cette oligarchie politique, médiatique, intellectuelle qui pratique l’adage : ”faites ce que ce je dis, pas ce que je fais”.  Partisans ombrageux de cette ”diversité” et de cette ”mixité”, ces gens la refusent pour eux-mêmes. Jamais ils ne mettraient leurs enfants dans des écoles publiques avec une forte proportion d’élèves d’origine immigrée extra-européenne ; jamais, ils n’accepteraient de cohabiter dans des immeubles ou des quartiers avec des familles africaines. Leurs sermons moralisateurs et leurs dogmes idéologiques sont en contradiction flagrante, schizophrénique, avec leur comportement privé. 

    Pour être clair, dans l’inconscient collectif du peuple français, la France est un pays de ”race blanche” et doit le rester très majoritairement. Le même sentiment est partagé dans l’opinion populaire de la plupart des pays d’Europe. C’est la conséquence de l’immigration incontrôlée depuis trente ans, dont seule (pour l’instant) la grande bourgeoisie oligarchique ne souffre pas. Une nostalgie de l’ ”ancienne nation”, ethniquement et culturellement européenne, est en train de se répandre. Elle est complétée par un refus croissant de cohabiter avec les nouvelles populations, dont une partie n’est pas pacifique. Cette configuration débouchera sur une explosion. 

    http://www.gfaye.com/nation-et-identite-ethnique-1-laffaire-morano-et-la-race-blanche/

  • Où sont passés les SDF Français ?

    A peine a-t-on eu vent de cafouillages à Nanterre, où des SDF ont été priés de ne pas revenir, pour y loger des migrants. Une exception ?

    Dans une ville que je ne citerai pas, il existe un centre d’accueil de nuit pour SDF, depuis 10 ans. Il est situé au fin fond d’une impasse lugubre, sans fenêtres, à l’exception d’une seule donnant sur le mur d’en face, obstruée par un panneau en bois de récupération. Mais quelle importance puisque l’accueil est de 20 heures à 8 heures le lendemain ?

    Il est composé d’une salle commune lugubre, remplie de 25 fauteuils de camping bas de gamme, alignés au carré, disposés en ovale, espacés entre eux d’une dizaine de centimètres. La propreté irréprochable tranche avec le délabrement : un taudis propre en somme, car, soyons clair, le tout est bon pour la casse ou la démolition, meubles et locaux.

    Les personnes SDF sont donc censées se restaurer et se reposer, voire dormir dans ces chaises de camping, dans un tel environnement. Mais, ce n’est pas grave, il ne s’agit que de la pauvreté marginale, celle que les économistes libéraux jugent incompressible et acceptable dans un système capitaliste, depuis James K. Galbraith, Adam Smith et consorts.

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  • Frédéric Rouvillois : « Le mot ‘République’ est à la fois vide et sacré »

     

    Dans Être (ou ne pas être) républicain, le professeur de droit et historien Frédéric Rouvillois décortique les sens contemporains d’un mot de plus en plus galvaudé dans le discours politique et médiatique.

     

    FIGAROVOX : Qu’est-ce que la République : un régime, une période de l’histoire de France, un mythe ?

    FRÉDERIC ROUVILLOIS : Mon livre n’est pas un traité de philosophie politique qui partirait de Platon, passerait par Rome et traverserait l’Atlantique pour analyser la constitution américaine. C’est une réflexion sur l’utilisation compulsive dans le discours public du mot « République ». Un recueil établi par Marianne au lendemain du 11 janvier sur les grands textes au sujet de la « République » illustrait à merveille ce fourre-tout qu’est le mot « république » : on y trouvait des écrits allant de Platon, chez qui la République est une utopie totalitaire, à Jean-François Kahn, en passant par Élisabeth Badinter et Charles de Gaulle qui était monarchiste !

    Selon l’article 89 alinéa 5 de notre Constitution, « la forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l’objet d’une révision. ». Mais personne ne sait au juste en quoi consiste cette « forme républicaine » : est-ce l’absence de monarchie ? La souveraineté ? Le système de sécurité sociale miseen œuvre après la guerre ? C’est un mot sans consistance, un trou noir qui paralyse la pensée et empêche tout débat profond sur les idées politiques.

    Après les attentats de janvier, le mot « République » a retrouvé une consistance. Pourquoi en temps de crise ce mot a-t’il pris autant de place dans le discours public ?

    En moment de crise, on a besoin de se rattacher à une idole, ou à un doudou. La République est un peu les deux pour les Français déboussolés. Autrefois, on parlait de France ou de Nation, mais aujourd’hui, par européisme et « antifrontisme », on n’ose plus employer ces mots. Pourtant, la république et la France ne se confondent pas.

    En période difficile, on se tourne vers le sacré, et la République tend à devenir une religion de substitution. Lors de la première moitié du XXème siècle, le gouvernement faisait célébrer des messes pour la nation, aujourd’hui, il psalmodie l’adjectif « républicain » comme un remède miracle aux fractures françaises.

    La « République » est devenue un sacré ultime, un mot à la fois inconsistant et intouchable, qu’il suffit de lancer pour glacer les oppositions, figer le débat. C’est un mot qui n’admet pas de répliques. Un tabou. On ne peut pas ne pas être républicain. Invoquer la République, c’est donner un coup de phare au lapin qui traverse la route. [...]

    La suite sur Le Figaro.vox

    Être (ou ne pas être) républicain est publié aux Editions du Cerf (240 p, 14 euros).

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Frederic-Rouvillois-Le-mot

  • « L’UMPS c’est la république » ?

    Dix  ans après les émeutes qui ont enflammé les banlieues françaises et  qui avaient eu comme point de départ, la mort de Zyed et Bouna à  Clichy-sous-Bois,  Manuel Valls et une quinzaine de ministres tiennent  symboliquement  ce lundi un comité interministériel aux Mureaux. Une manière de (re)mobiliser les banlieues,  (ex?) réservoir électoral de la gauche immigrationniste et de rappeler l’objectif de dispersion de l’immigration de peuplement définie en novlangue  par l’emploi de l’appellation de  «mixité sociale».  «Selon plusieurs sources, rapporte ainsi  le site Atlantico,  «le Premier ministre devrait confirmer le durcissement de la politique à l’encontre des communes qui ne respectent pas le quota de 20% à 25% de logements sociaux imposé par la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU)». Invité hier de BFM TV, le député socialiste Malek Boutih a fait part de son pessimisme sur l’avenir de sa famille politique. Exprimant une conviction profonde ou tentant lui aussi de remobiliser le peuple de gauche (l’abstention  notamment dans les  «quartiers pluriels» a atteint des sommets lors des dernières consultations électorales), M.  Boutih a dit que « (sa) crainte  n’est pas que la gauche perde 2017. C’est que la République perde 2017. En l’état actuel des choses, je ne vois pas comment Marine Le Pen peut ne pas gagner l’élection présidentielle. Même s’il y a un peu de changement d’ici là, ça ne suffira peut-être pas. Il faut se préparer à une crise politique majeure ».

    «Notre pays peut s’en sortir en réinventant un modèle républicain métissé », « ce que Madame Le Pen appelle l’UMPS, c’est la République, et j’assume cette proximité » a également déclaré  Malek Boutih.

    Dans le JDD samedi, le grand sachem («grand maître») de la secte antinationale  du Grand Orient, Daniel Keller,  initié comme M. Valls dans une  loge  violemment anticatholique,  «Vérité Ni dieu Ni maître», a appelé à la mobilisation de toutes les obédiences contre l’opposition nationale.  Il a multiplié à cette occasion  les signaux de détresse.  «Il y a une course à l’abîme face à laquelle un sursaut collectif est nécessaire» a-t-il dit. « On est en train de dérouler le tapis rouge au Front National. Ce qui paraissait impossible devient chaque jour un peu plus vraisemblable s’agissant de la présidentielle de 2017.»

    Etalant à  la (grosse) truelle  les poncifs habituels des grands orientaux, il a affirmé ne pas faire de  différence entre le FN de Jean-Marie et de Marine Le Pen. « Le Front National est l’expression d’un bloc qui, finalement, n’a jamais admis la Révolution française, n’a jamais admis la République et dont les racines philosophiques, intellectuelles et politiques sont authentiquement réactionnaires. C’est un courant politique qui a toujours existé dans notre pays depuis 1789. Il a connu des périodes de basses eaux et des périodes de hautes eaux. On est aujourd’hui plutôt dans les hautes eaux. La République s’est justement construite contre cette vision réactionnaire de la société. La République reste un combat. Ce n’est pas un régime acquis définitivement. Si tout le monde baisse les bras, je le dis : la République est en danger.»

     « Le rôle des maçons c’est d’être les pédagogues de la République, et de rappeler que la République, ce n’est pas le populisme» (sic). Mais de quelle république parle-t-il ?  Le rôle des maçons à la sauce Keller  consiste  surtout à liquider la France française, et dans une même logique de Terreur épuratrice,  l’héritage de notre civilisation européenne helléno-chrétienne, sur les ruines desquelles doit se construire la république universelle et internationaliste, autre nom du projet mondialiste.

     Attaques contre le FN qui ont été d’une tonalité similaire, lors de la réunion  de présentation, jeudi dernier, du  comité de soutien à Christian Estrosi,  présidé par le calamiteux  Jean-Claude Gaudin et une   Bernadette Chirac qui a fustigé  «le populisme, le repli communautaire»,  les «dérives de l’extrême-droite.»   On y retrouve sans surprise des compagnons de route du sarkozysme et de l’antifrontisme obsessionnel comme Alexandre Arcady, Ivan Levaï, Georges-Marc Benamou,  Alexandre Adler, Claude Allègre, Gérard Depardieu (que vient-il faire dans cette galère ?!),   Jean-Jacques Aillagon…

    Les propos qui y ont été tenus ont légitimement choqué  les Français qui en ont eu connaissance, et particulièrement les électeurs de PACA. L’avocat à roulettes  Serge Klarsfeld a  appelé les électeurs de gauche «à voter pour Christian Estrosi dès le premier tour », « en tant que candidat républicain le mieux placé pour battre le Front National, un parti raciste, xénophobe et antisémite ».

    Une saillie pas vraiment originale dans la bouche de ce militant antinational qui fait écho à celle toute aussi délirante,  mais non dénuée d’un certain comique involontaire,  du chanteur de variétés Enrico Macias. Invité vendredi  de TV5 Monde, cet ami de Nicolas Sarkozy a osé déclarer : « Je le dis aux musulmans et à la communauté juive, si Marine Le Pen vient au pouvoir, je vous en supplie, ne restez pas en France.» M. Macias  invitant à  « l’épuration ethnique» ?  Pas certain qu’il soit entendu, et pas seulement dans les banlieues plurielles ou sa cote d’amour doit être à peu  près  équivalente à celle de M Klarsfeld.

    Au nombre des intervenants, le très bling-bling   Mourad Boudjellal, président du club de Rugby de Toulon,  s’est lui  aussi  signalé jeudi  par l’outrecuidance ridicule  de ses propos: «N’oublie pas, Christian (Estrosi, NDLR), que tu as en face de toi une équipe qui joue avec un maillot noir. Mais n’oublie jamais aussi que quand elle s’approchera, tu verras qu’en fait, ce maillot noir, c’est une chemise noire ». En être réduit à donner la parole à un penseur du niveau de M. Boudjellal, voilà qui  n’est pas non plus très  rassurant sur la qualité de l’équipe entourant M Estrosi .

    Ces  allusions au fascisme, à la seconde guerre mondiale,  peu finaudes,   ne trompent  plus grand monde. Un étalage   de  propos pathétiques, constate Bruno Gollnisch, qui  sont  surtout un bon indicateur du désarroi d’un Système à la dérive et  qui  ayant échoué dans tous les domaines, se complaît dans les procès en sorcellerie et recycle des fantasmes nauséabonds usés jusqu’à la corde…

    La teneur des exhortations anti FN  entendues  à ce meeting  de soutien à  la tête de gondole  LR-UDI-Modem en lice face à Marion Maréchal-Le Pen, auraient pu être entendues  pareillement  dans une réunion de SOS racisme ou du NPA.

    Maurice Szafran dans son éditorial sur le site de  Challenges  le 25 octobre, livre peut être un semblant d’explication à cette inflexion  dans le discours d’une  droite sarkozyste  qui souvent «  s’en tient à un registre ultra-droitier.»

    «Les  sympathisants FN, écrit M. Szafran,  indiquent qu’ils entendent confirmer leur choix en faveur de Marine Le Pen et Marion Maréchal Le Pen ; Sarkozy aura donc impérativement besoin de récupérer au second tour de nombreux suffrages socialistes pour que les listes LR puissent l’emporter dans ces deux régions phares. Explication d’un hiérarque LR : Sarkozy nous explique que la gauche va s’effondrer et que notre concurrent, c’est le FN. Il est donc conscient que nous avons besoin de toutes les voix. Hors de question Que l’abstention profite à l’extrême droite. Et il nous précise qu’une partie de la gauche se souviendra qu’il a écarté Nadine Morano. Voilà pourquoi, en quelques jours, Sarkozy le dur, celui qui méprise tant cette France socialiste contre laquelle il ne trouve jamais de mots assez cruels et méprisants, ce Sarkozy toujours dressé sur ses ergots s’est fait conciliant… ».

    Gageons que les Français le seront nettement moins.

    http://gollnisch.com/2015/10/26/lumps-cest-la-republique/

  • Xavier Raufer sur l’islamodélinquance : «c’est dans cette population là que se trouvent les bombes humaines qui sont capables de tuer à la minute»

     

    Xavier Raufer est un criminologue reconnu depuis de nombreuses années, aussi, quand il parle de l’explosion de la délinquance et en particulier de l’islamodélinquance, il mérite d’être écouté. Son expérience et son expertise rendent son propos d’autant plus inquiétant. L’entretien qu’il a donné à Boulevard Voltaire mérite le détour.

    Interrogé au sujet des nouveaux outils de mesure de la délinquance proposés par le gouvernement, Xavier Raufer répond :

    On est dans la communication et dans le pipeau. Ce qui compte, c’est l’aggravation réelle des crimes réels […] ceux que ça affecte le plus gravement c’est ce qu’on appelle la France périphérique […] c’est 58 % de la population. […] Vous allez sur le site d’un journal de province et vous regardez les faits divers. Et là, vous allez voir, stupéfait, 5000 vues, 6000 vues, vous imaginez le nombre de personnes que ça choque, que ça inquiète ou que ça traumatise. Là, je peux vous dire […] vous avez une poche de grisou qui est en train de gonfler et un jour, il y aura une explosion.

    Parlant du terrorisme, le criminologue point du doigt les islamodélinquants

    Il n’y a plus de terroristes, il n’y a plus de criminels, il y a le deux en même temps. Depuis Mohamed Merah en 2012, tous ceux en France qui ont tué sont des hybrides.
    c’est dans cette population-là que se trouvent les bombes humaines qui sont capables de tuer à la minute.

    http://fr.novopress.info/

  • La France est achetée par l'Arabie Saoudite et le Qatar

    Philippe De Villiers était l'invité d'Anne Brassié dans son émission "Trésors en Poche", sur Radio Courtoisie, le 22 octobre 2015. Thèmes abordés : la corruption passée et actuelle des partis (affaire Urba), l'islamisme, l'arnaque européenne

    Michel Janva

  • PS : le dilemme du maintien au second tour des régionales

    Officiellement, Jean-Christophe Cambadélis n'envisage pas un retrait des listes socialistes dans les deux régions où le FN est en position de l'emporter. Mais au sein des instances dirigeantes du parti, le doute grandit.

    Le sujet, sensible, agite chaque jour un peu plus les responsables du PS. Face au risque de victoire du FN dans deux régions, Paca et Nord-Pas-de-Calais-Picardie, quelle attitude devront adopter le PS et ses alliés au soir du premier tour des régionales, le 6 décembre? Trois solutions sont sur la table: un maintien de liste, qui pourrait permettre une victoire du FN, un retrait entraînant la disparition du conseil régional pendant six ans ou une fusion de liste avec les Républicains, alimentant la dénonciation traditionnelle de l'«UMPS» par le FN. Officiellement, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis répète qu'il n'est pas question d'un retrait.

    «La responsabilité de la gauche ne sera pas de se retirer mais d'être capable de s'unifier», a-t-il déclaré le 14 septembre dans Libération .Avec un argument nouveau: «Les déclarations extrémistes de Christian Estrosi et de Xavier Bertrand sur les réfugiés empêchent désormais le front républicain.» Selon le patron du PS, «au soir du premier tour, le total des voix de gauche sera supérieur au score des Républicains». Un argument balayé par le sondage BVA en Paca: au premier tour, l'addition du score des listes de gauche est en dessous de celui des Républicains, alliés à l'UDI et au MoDem.

    «Choix cornélien»

    Pour Christophe Caresche, ce sondage conforte ses propos tenus mi-septembre. Selon le député PS de Paris, «il faut envisager l'hypothèse d'une fusion technique» de la liste PS et ses alliés avec la liste LR pour priver de victoire le FN. «À titre personnel, je pense qu'il faut épargner une expérience populiste», souligne ce réformateur. «Si on dit que la gauche, ce sont les valeurs, il est difficile de ne pas faire barrage au FN», explique-t-il. Dans le même temps, «beaucoup d'élus socialistes disent “si l'on adopte le front républicain, notre électorat ne suivra pas”».

    «Il y a quelques semaines, j'aurais dit qu'il faut se maintenir mais depuis quelques jours, j'ai changé. C'est lié à la montée du FN»

    Yann Galut (PS)

    «Il n'y a pas de bonne solution. Chaque option a ses avantages et ses inconvénients», observe Christophe Caresche. Comme ses camarades du PS, Yann Galut est lui aussi confronté à un «choix cornélien». Même s'il «ne voit pas de différence» entre Marion Maréchal-Le Pen et Christian Estrosi en Paca, le député du Cher se demande si «l'on peut laisser tomber des régions dans l'escarcelle du FN». «Les conséquences d'une victoire du FN peuvent être terribles en terme de symbolique», estime-t-il.

    Auteur, en juin 2013, d'un Guide anti-FN, Yann Galut affirmait que le PS devait en finir avec «le front républicain qui n'aurait de républicain que le nom». Aujourd'hui, il reconnaît «ne pas avoir encore tranché. À l'approche du gouffre, je me pose la question». Il a même évolué: «Il y a quelques semaines, j'aurais dit qu'il faut se maintenir mais depuis quelques jours, j'ai changé. C'est lié à la montée du FN.»

    Yann Galut souhaite que les cadres régionaux confrontés à la question arrêtent la décision dès les résultats du premier tour. Le cofondateur de la Gauche forte a déjà prévu d'en débattre à Paris le 6 décembre avec les membres de «La Fabrique socialiste», la motion D du congrès de Poitiers. «Je pense que le PS tiendra un bureau national sur le sujet», avance-t-il. Le débat s'annonce déjà très animé.

    Julien Chabrout

    source : Le Figaro ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuVZVAyVpzwbCYiHE.shtml

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    Michel Janva