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France et politique française - Page 3435

  • Mélenchon et l’hyperclasse : leur combat

    Bruno Gollnisch était en Tanzanie ces derniers jours, plus précisément sur l’ile de Zanzibar, en tant que député européen et  observateur attitré du bon déroulement des élections générales qui se déroulaient dimanche dans cet archipel semi-autonome. Si Bruno n’a pas constaté de visu de fraudes ou d’incidents, la situation était très tendue lundi soir, le principal parti d’opposition contestant déjà les tendances se dégageant des premiers dépouillements. Les résultats définitifs sont attendus mercredi ou jeudi.  «La sorcellerie est officiellement interdite en Tanzanie depuis janvier 2015 pour protéger les albinos victimes de crimes rituels » rapportait Le Monde, mais  les procédés de diabolisation de l’adversaire politique ont toujours cours en Europe. Malheur aux opposants de l’UE bruxelloise qui osent dénoncer non seulement l’ultra libre échangisme mais aussi l’immigration massive, le matérialisme,  le consumérisme triomphant, et  qui  prônent a contrario la défense de nos  valeurs traditionnelles, identitaires, civilisationnelles…

    Comme la majorité de ses confrères, le Huffington Post s’émeut ainsi de ce que les Polonais «ont porté au pouvoir dimanche 25 octobre les conservateurs catholiques eurosceptiques» du parti Droit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski, lequel a obtenu la majorité absolue aux élections législatives, avec 38% des voix (238 sièges sur 460). Comme de bien entendu, la formule est connue, «ces derniers ont surfé sur une vague de promesses populistes et la peur de l’arrivée massive de réfugiés du Proche-Orient, au risque de créer des tensions dans les relations avec l’UE, Berlin et Moscou.» Les tensions entre les pays de l’Otan et Moscou n’étaient pas jusqu’alors pour déplaire au Huffington Post, mais là il semblerait que, curieusement, cela soit cette fois différent…

    Et cet article de déplorer que «les mises en garde des adversaires (du parti Droit et Justice) qui évoquaient le souvenir de la période 2005-2007, quand il était au pouvoir, marquée par des rapports difficiles avec Bruxelles, l’Allemagne et la Russie, au nom de la défense des intérêts nationaux, ainsi que par des tensions sociales et une décommunisation controversée, n’ont pas produit l’effet escompté. D’autres critiques avaient dit craindre que, proche sur bien des questions de société de l’Eglise catholique, le PiS ne rende encore plus strictes les conditions d’accès à l‘avortement en vigueur, plus difficile la fécondation in vitro et ne renforce la place du catéchisme dans l’éducation.»

    D’un catéchisme l’autre,  Jean-Luc Mélenchon a apporté ces derniers jours  sa pierre à l’entreprise permanente de (re)diabolisation du FN, au détour d’une lettre envoyée à l’éditrice de chez Fayard qui a publié un de ses livres. L’élu d’extrême gauche y dénonce la décision prise par Fayard, qui « avait déjà édité ce livre abject en 1938 » de republier «en 2016 Mein Kampf d’Adolf Hitler. Votre volonté d’une édition critique, avec des commentaires d’historiens ne change rien à mon désaccord. Editer, c’est diffuser. La simple évocation de votre projet a déjà assuré une publicité inégalée à ce livre criminel.»

    « Ce monde sans mémoire voit même un Premier ministre d’Israël nier la responsabilité de l’Allemagne nazie et de son guide dément dans la Shoah !» s’alarme encore le fondateur du Parti de Gauche dans sa lettre ouverte, faisant allusion aux propos polémiques de Benyamin Netanyahou tenus le 20 octobre, devant le 37e Congrès sioniste mondial, à Jérusalem, la veille de sa visite officielle en Allemagne. Dans cette allocution le chef d’Etat israélien a pointé l’influence qu’aurait exercée selon lui le grand mufti de Jérusalem Haj Amin Al-Husseini sur Adolf Hitler, pour l’inciter à «brûler des Juifs» a-t-il expliqué.

    «Ce monde sans mémoire écrit encore Jean-Luc Mélenchon, voit le service public de télévision et combien d’autres promouvoir sans fin les nouveaux visages de l’ethnicisme dans notre pays y propageant le venin de la haine des autres et les germes de la guerre civile (…). Dans toute l’Europe et en France, l’ethnicisme le plus ouvert et barbare s’affiche de nouveau. La leçon du bilan nazi et des incitations criminelles de Mein Kampf s’efface des consciences à l’heure où recommencent des persécutions antisémites et anti-musulmanes.»

    On peut légitimement douter que la réédition, ou non, du programme hitlérien,  change quoi que ce soit à la montée des tensions communautaires, à la menace terroriste lesquelles découlent directement de l’immigration de peuplement. Faut-il rappeler que celle-ci est encouragée par des officines patronales, des multinationales, des gouvernements libéraux, européistes, sociaux-démocrates. Soit  cette hyperclasse que les amis de M. Mélenchon prétendent  combattre mais avec laquelle  ils partagent de fait la même xénomanie, le même humanisme cosmopolite d’origine maçonnique, le même droit-de-l’hommisme internationaliste, la même philosophie antinationale.

    Les Français ne s’y trompent pas; à commencer par les catégories populaires qui accordent peu ou pas de crédit  aux  communistes et aux  socialo-trotskystes du Front de Gauche, mais  apportent a contrario massivement leurs suffrages au Front National.

    Les échecs à répétition de la gauche de la gauche peuvent  expliquer le  dépit hargneux  de M. Mélenchon,  mais ils n’excusent pas  le tweet  qu’il a commis,  annonçant sa lettre aux éditions Fayard :« Non ! Pas  Mein Kampf  quand il y a déjà Le Pen !».

    A juste titre, les amis du Front de Gauche et le site melenchon.fr  se sont offusqués  des assimilations grotesques,  de la reductio ad hitlerum dont leur  candidat à la présidentielle de 2012  a été victime dans la presse bourgeoise. A titre d’exemple,  il est rappelé par eux  le tweet du journaliste de Libération et  spécialiste de l’UE, Jean Quatremer (21 avril 2013) affirmant que «la rhétorique du coup de balai cher à JL. Mélenchon » possédait des « racines solides ». Il donnait alors un lien vers une affiche électorale d’avant-guerre, ornée d’un balai, du mouvement REX de Léon Degrelle, « un journaliste belge collaborationniste et engagé volontaire dans la Wehrmacht puis dans la Waffen-SS, devenu très haut gradé jusqu’à la fin de 1944.»

    Autre cas,  celui de Jacques Julliard, journaliste de Marianne, selon lequel  «l’allégresse que des citoyens manifestent pendant un discours de Mélenchon est la même chose que  les enthousiasmes collectifs organisés, tels qu’on les pratiquait dans l’Allemagne nazie et la Russie soviétique  (Mélenchon peut-il faire perdre Hollande ?, 7 avril 2012). » Ce même M. Julliard écrivait que la veulerie des révolutionnaires de ruisseau  incarnée par Jean-Luc Mélenchon est comparable à  la chienlit des dégénérés fascistes  ( Contre le Hollande bashing, 6 mai 2013)».

    Assimiler Marine aujourd’hui (ou Jean-Marie Le Pen  hier) à l’hitlérisme est une diffamation qui ne semble pas choquer outre mesure  la justice observe pour sa part Bruno Gollnisch.  Mais ce bobard absurde est aussi dégradant pour celui qui le professe.  Il est  l’aveu d’une défaite de la pensée, d’une paralysie de la raison, à laquelle le grand oriental Mélenchon semble pourtant très attaché. Mais cette pulsion totalitaire là, ce vieux fond inquisitorial  de Terreur révolutionnaire, à la source de laquelle s’abreuve une certaine  gauche française, mais aussi une très large fraction des officines, des cénacles, des relais du Nouvel ordre mondial,   l’emportent  à l’évidence ici sur la vérité et l’intelligence.

    http://gollnisch.com/2015/10/27/melenchon-et-lhyperclasse-leur-combat/

  • Réponses de Julien Rochedy au questionnaire de la Nietzsche académie

    Ex: http://nietzscheacademie.over-blog.com 

    Julien Rochedy est l'auteur d’un essai d’inspiration nietzschéenne Le Marteausous-titré Déclaration de guerre à notre décadence, auteur d’un mémoire universitaire sur Nietzsche et l’Europe et ancien directeur national du FNJ.

    Nietzsche Académie - Quelle importance a Nietzsche pour vous ?

    Julien Rochedy - Une importance fondamentale puisque je pense véritablement, sans pathos, qu'il a changé ma vie. Sa lecture, précoce, a fait office d'un baptême, d'une sorte de renaissance. Je l'ai lu si tôt (entre 14 et 17 ans) qu'on ne peut pas dire qu'il s'agissait de lecture à proprement parler, avec le recul et la distance que cela suppose. Je l'ai littéralement ingurgité, je l'ai fait mien, sans aucune interface entre ses livres et le jeune « moi » qui était en pleine formation. Dès lors, quoique je lise, quoique j'entende, quoique je voie ou quoique j'ai envie de faire, je ne peux l'appréhender qu'avec le regard nietzschéen qui me fut greffé si jeune.

    N.A. - Etre nietzschéen qu'est-ce que cela veut dire ?

    J.R. - Je tiens Nietzsche pour une paire de lunettes. Il est, pour moi, avant tout une façon de regarder le monde. Une grille de lecture. Un filtre d'exactitude et, surtout, de sincérité. C'est s’entraîner à percevoir ce qui se mue et s'agite autour de soi en se débarrassant des grilles de lectures morales (le bien et le mal) ou idéalistes (au sens de la primauté de l'Idée). C'est donc regarder les choses et les hommes par delà bien et mal, par le prisme des valeurs aristocratiques ou des esclaves (le sain et le malade, le bon et le mauvais), en s'attardant plutôt sur la psychologie, et en fin de compte, la physiologie(l'importance du corps comme heuristique de l'esprit) pour comprendre les idées d'un homme, au lieu de se mentir sur la capacité « raisonnante » et abstraite des humains. Et c'est aussi sentir profondément ce qui appartient au nihilisme, au déclin, au mensonge vénéneux, à la maladie et à la mort, plutôt qu'à la vie, à la grande vie et l'immense « oui » qui va avec.

    Je vous parlai de sincérité à propos de ce que nous oblige Nietzsche. Avec lui, après lui, on ne peut plus se mentir à soi-même. S'il m'arrive par exemple d'avoir une idée pour m'économiser, même si mon cerveau se met à fonctionner, comme de mise chez tous les hommes, pour me trouver une justification, morale ou raisonnable (toute « idée » est une justification de soi), je sais qu'en réalité cette idée ne fait que découler de ma faiblesse. Tout le reste est prétexte.

    N.A. - Quel livre de Nietzsche recommanderiez-vous ?

    J.R. - Je ne recommanderai pas un livre en particulier, même si « Par delà bien et Mal » et, bien sûr, « Zarathoustra », surnagent. Je recommanderai plutôt une succession de livres pour celui qui voudrait se lancer dans Nietzsche. D'abord Généalogie de la morale, qui suscite directement un immense doute sur ce que l'on croyait établi sur la nature du bien et du mal. Puis Par delà bien et mal, pour approfondir. Ensuite Zarathoustra, l'apothéose poétique de sa philosophie. Après, l'ordre compte moins. Je conseillerai toutefois particulièrement les œuvres de Nietzsche de l'après Zarathoustra, c'est à dire à partir de 1883, car j'ai toujours pensé qu'il y avait un Nietzsche, à la fois en tant qu'auteur (le style) et philosophe (la puissance), avant son Zarathoustra et après son Zarathoustra. L'auteur du Gai Savoir est encore un peu académique. Celui de Crépuscule des Idoles est pur génie.

    N.A. - Le nietzschéisme est-il de droite ou de gauche ?

    J.R. - Tout dépend bien sûr de ce que l'on entend par droite et gauche. Ces concepts peuvent signifier tellement de choses différentes selon les personnes qu'il est difficile d'enfermer Nietzsche dans des espaces si vagues. Toutefois, en me permettant de les prendre d'un point de vue philosophique, si toutefois ce point de vue peut exister, je dirais bien entendu que Nietzsche est de droite. L'importance qu'il donne à l'inégalité, aux valeurs aristocratiques, au goût raffiné, à la sélection et à la force, ainsi que son mépris souverain pour la populace, les valeurs égalitaires, la féminisation, la démocratie, le matérialisme grossier, etc, font que Nietzsche ne peut évidemment pas être reconnu comme un auteur de gauche.

    N.A. - Quels auteurs sont à vos yeux nietzschéens ?

    J.R. - Je pourrai vous faire une liste non exhaustive, de Drieu à Jünger en passant par London, mais ça n'aurait pas vraiment de sens, dans la mesure où ces auteurs peuvent être nietzschéens pour différentes raisons, et que des auteurs, nés avant Nietzsche, pourraient être considérés comme nietzschéens. Les grecs par exemple, Héraclite, Alcibiade, Périclès, sont des nietzschéens avant l'heure. Encore une fois, Nietzsche est une façon de voir le monde, et cette façon fut partagée mille fois dans l'Histoire, la plupart du temps par les hommes les plus grands, les plus intelligents et les plus honnêtes avec eux mêmes.

    N.A. - Pourriez-vous donner une définition du surhomme ?

    J.R. - Avec une lecture simple, mais tout de même pas trop mal, je pourrais vous répondre : c'est lekalos kagathos des Grecs, l’homme idéal, celui qui a la vie la plus remplie et dont la santé débordante s'enrichit de toujours plus de passions et d’aventures, de pensées, de force et de beauté. Mais ce serait bien trop banal. Le surhomme est celui qui accepte le tragique, le destin, et qui l'accepte en riant. C'est le Dieu Thor qui va à la guerre en riant aux éclats dans sa barbe rousse. Le monde n'a manifestement pas de sens, la vie est précaire, je suis imparfait, rien ne vaut rien, mais je cours au charbon quand même. Le pied dansant. Et là, à ce moment là, tout trouve son sens : la vie n'a comme seule justification qu'elle même. C'est le pessimiste actif dont parle Heidegger dans ses écrits sur Nietzsche.

    N.A. - Votre citation favorite de Nietzsche ?

    J.R. - Je n'en ai pas une en particulier, mais laissez moi vous raconter une anecdote :

    Un jour que j'étais dans un bar et que je réfléchissais, avant de l'écrire, à mon livre le Marteau (d'inspiration largement nietzschéenne comme vous l'avez rappelé), je vois un grand gaillard venir s'accouder à côté de moi. Et sur l'un de ses avants bras, je vois tatoué « Amor fati ». J'exulte. Je vois cela comme un signe. Je me mets à délirer en mon for intérieur. Je lui fais signe et lui dit, bêtement, un truc du genre « aux nietzschéens ! » en levant mon verre. Il me répond, interloqué : « quoi ? ». Je lui répète et m’aperçois qu'en réalité il ne connaît pas Nietzsche. Il s'était tatoué ça juste « parce que ça sonnait bien ».

    Alors finalement, je vous répondrai « amor fati ». Ça résume tout.

    Et en plus ça sonne bien.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Les tractations PS-LR commencent, l'UMPS n'est pas morte !

    Etrange réponse de François Lamy, porte-parole de Pierre de Saintignon, candidat PS dans le Nord Pas-de-Calais-Picardie :

    Quelle sera votre position si vous êtes troisième au soir du premier tour des régionales ?

    "Il y a plusieurs hypothèses. Si les partis de gauche sont derrière Xavier Bertrand, le retrait est envisagé. Mais ça serait bien que la gauche ne se retire pas complètement, et si Xavier Bertrand accepte un accord, qu'on conserve quelques élus. Mais ça, il faudra en discuter en interne."

    De même que cette phrase d'un dirigeant LR à propos du deuxième tour des régionales et de la volonté de Nicolas Sarkozy qui a tenu à faire savoir qu'il s'était entretenu au téléphone avec Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, de donner des signes à la gauche (voir affaire Morano) :

    "Nous sommes adversaires avec le PS mais nous partageons quand même des valeurs communes républicaines. Il faut le dire"

    Via Fdesouche

    Philippe Carhon

  • Front National: panique à l’UMPS


    Si les partis installés voulaient enrayer la montée du Front National, il aurait fallu, depuis le début, prendre en compte ses revendications politiques, ne pas considérer ses électeurs comme des citoyens de seconde zone et ses dirigeants comme de diaboliques créatures.
    Au lieu de cela, droite et gauche confondues ont cru habile de multiplier les obstacles légaux ou réglementaires pour freiner son ascension. C’est ainsi que l’on a relevé le nombre des parrainages pour postuler à l’élection présidentielle, élevé le seuil des suffrages nécessaires pour concourir au second tour des législatives et des municipales.

    En8469-Une 1998, après que le FN eut atteint plus de 14 % des voix, on abandonna la proportionnelle intégrale aux régionales au profit d’un scrutin mixte, comportant une prime en sièges pour la liste faisant la course en tête. Ainsi, pensait-on à l’UMPS, tout était verrouillé pour empêcher le Front national de conquérir une région.
    Malgré ces manœuvres de retardement, misérablement politiciennes, les idées frontistes n’ont cessé de progresser, dans les têtes, les cœurs et les urnes. Et ce qui était efficace, quoiqu’inique, avec un Front à 15 %, ne l’est plus quand il tutoie les 30 %. Pis : la machine à éliminer la droite nationale se retourne contre ses inventeurs ! Les Républicains et les socialistes s’en aperçoivent en ce moment dans la panique. Le plus embarrassé est le PS, car ses champions locaux devront très souvent se contenter de la troisième place.

    Que faire ? On a parlé de dilemme, il faudrait plutôt user du néologisme « trilemme », car il y a trois réponses possibles et autant d’inconvénients pour le PS. Se retirer purement et simplement devant le candidat LR et être absent de l’assemblée régionale pendant six ans ; fusionner avec Les Républicains et rendre encore plus ostensible la complicité entre socialistes et libéraux ; enfin, se maintenir et être accusé d’avoir permis au FN d’accéder à la présidence d’une région.
    Pour cette dernière option, le grand maître du Grand Orient vient d’intervenir pour la proscrire, au motif que « la République est en danger », c’est pourquoi « en ce qui concerne les élections à venir, le désistement républicain est le minimum à faire ». Le grand maître n’a pu que féliciter Cambadélis et Sarkozy d’avoir anticipé ses consignes en unissant leurs efforts pour empêcher Marine Le Pen de s’exprimer sur France 2, au nom de « la solidarité entre partis républicains », dixit Sarko.

    Mais les sarkozystes ne sont pas plus à l’aise. Notamment en PACA et dans le Nord, où Estrosi et Bertrand sont condamnés au grand écart. Au premier tour, ils doivent droitiser leur discours pour tenter de prendre des voix aux candidates frontistes, tandis qu’au second il leur faut conquérir des électeurs de gauche dont l’appoint leur est nécessaire. Déjà, à la vue des sondages, nos deux sarkozystes n’attaquent plus la gauche qu’à fleurets mouchetés. Que sera-ce entre les deux tours ! Ils n’iront pas jusqu’à lever le poing en chantant l’Internationale, mais leur danse du ventre pour séduire les électeurs socialistes sera un plaisant spectacle.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Le Général Desportes sur l’opération Sentinelle : L’armée n’est pas un stock de vigiles à déployer devant les lieux de culte !

    Ancien élève de Saint-Cyr et général de division de l’Armée de Terre, le général Vincent Desportes s’est fait le grand défenseur de son corps d’armée dans les opérations extérieures de la France. Ses critiques de la stratégie américaine – donc française – en Afghanistan lui avaient valu d’être débarqué en 2010 du commandement du Collège interarmées de défense.

    L’armée française a-t-elle aujourd’hui les moyens de faire face aux menaces ?

    Nous sommes dans une situation extrêmement critique. D’un côté, les menaces s’accroissent, le feu a pris tout autour de l’Europe, de l’Ukraine au Sahel en passant par le Moyen-Orient. De l’autre, les capacités de notre défense sont constamment réduites : moins 25 % sous Nicolas Sarkozy et à peu près la même chose sous François Hollande…

    Lire la suite sur le site Les Echos…

    http://www.contre-info.com/

  • Jacques Sapir: Si la France revenait au Franc, « une baisse du chômage des 2/3 constitue une prévision robuste et crédible. «

    L’un des rares économistes français à l’esprit indépendant, Jacques Sapir, passe en revue la situation financière et économique de la France pour le cas où celle-ci quitterait l’eurozone. Les mensonges des europhiles adeptes d’une France vassale du Nouvel Ordre Mondial, tels Sarkozy ou Hollande, qui hurlent en choeur pour prédire la catastrophe pour le cas où la France reviendrait au Franc, sont mis à nu:

    La question des dettes ne pose pas de problèmes 

    Pour ce qui est des dettes, on sait aussi que la dette souveraine de nombreux pays, dont la France à 97%, est émise dans le droit de ce pays. Or, la règle, établie par la cour d’arbitrage internationale depuis la fin des années 1920, est que tout titre émis dans le droit du pays « x » doit être payé dans la monnaie du pays « x », quel que soit le nom de cette monnaie. C’est ce que l’on appelle la lex monetae. Cela veut dire que si la France décide de quitter l’euro et de revenir au franc, 97% de notre dette publique sera immédiatement et sans contestation possible, re-dénomminée en franc. De ce point de vue, le seul pays qui serait obligé de faire défaut sur sa dette souveraine serait la Grèce car plus des deux-tiers de sa dette sont émis en droit étranger. Parler soit d’une multiplication importante pour la dette française comme le font Nicolas Sarkozy et les dirigeants de l’ex-UMP, ou au contraire parler d’un possible défaut, comme le fait J-L Mélenchon, n’a aucun sens. Pour les uns, cela relève du mensonge pur et simple, et pour Mélenchon de son incompréhension du mécanisme des dettes publiques.

    Lire la suite

  • RÉINFO DU 26 OCTOBRE 2015

    • La Marmite va exploser. La prise en otage des usagers suite aux émeutes de Moirans et à la fermeture de la gare de Castres n’est pas sans rappeler le barrage de l’autoroute A1 en août dernier. Qu’à cela ne tienne, il y a le gouvernement Vals. Il y a de l’ordre et de la méthode, à Castres comme à Calais où pour réguler la pression migratoire, on dépense sans compter, l’argent des Français.

    • COP21. Ce sommet prévu en décembre à Paris est le nouveau dada de François Hollande. La nouvelle religion du réchauffement climatique est passée en tête des priorités présidentielles. Et gare à ceux qui émettent des doutes sur son dogme, comme le journaliste © qui vient d’être remercié par sa chaîne, suite à la publication de son livre sur le sujet. La France n’est sans doute pas encore assez mûre pour la liberté d’expression.

    • RSA. La faillite des départements officiellement annoncée. Les difficultés graves que vont rencontrer certains départements pour verser le revenu de solidarité active, ne font que confirmer qu’il faut en finir avec l’assistanat mondialisé et qu’il est urgent de mettre en place la préférence nationale.

    • Le modèle suédois n’est plus un modèle. Les prévisions d’accueil de réfugiés annoncées par la Suède annoncent non seulement son suicide identitaire mais aussi son suicide économique. Ce pays, qui met en avant sa référence de morale sociale, se trouve confronter non seulement au problème de l’intégration irréalisable, mais également au coût exorbitant de cette politique.

    • et, pour finir, nous détaillerons l’actualité du Parti de la France, avec notamment la tenue du IIIe Congrès national du PDF le 7 mai 2016, et, plus près de nous, un rassemblement à Pouilly-en-Auxois, le 7 novembre, contre l’immigration-invasion.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Les mauvais conseils de Hollande à Tsipras

    Le président de la république française a pris la parole ce 23 octobre devant les députés grecs de la Vouli. Et Le Monde en ligne le soir même se félicite de ce qu'il a été"chaleureusement applaudi par la gauche" ajoutant entre parenthèse, in cauda venenum … "(en Grèce)"

    Son morceau d'éloquence républicaine fadasse et de communication insignifiante mérite, paradoxalement qu'on s'y arrête.

    Évoquons-en globalement le contenu : le chef de l'État français a affirmé, devant les députés grecs, que leur propre gouvernement allait tenir ses engagements. Il éluda de la sorte, sur le fond, la série de questions que l'équipe Tsipras continue de soulever en dépit des accords conclus in extremis en juillet et dont le principe a été avalisé, d'une certaine manière, par les élections législatives de septembre.

    Disons d'emblée que dans ces objections, parmi ce que l'on appelle à Athènes les "lignes rouges", à ne pas franchir, on peut classer les unes comme parfaitement légitimes et compréhensibles, les autres comme beaucoup plus idéologiques.

    Dans la première catégorie on comprend sans difficulté qu'un gouvernement, supposé "de gauche" de surcroît, cherche en l'occurrence à s'opposer à ce que l'on saisisse les maisons résidences principales de débiteurs modestes victimes de la crise.

    La position d'une partie des créanciers sur ce point semble singulièrement dogmatique, vu le contexte dans lequel la Grèce se débat depuis la crise internationale de 2008, et dans laquelle les responsabilités de ses gouvernements, et a fortiori celles du peuple, sont sans doute moindres que celles des financiers internationaux. Oui on peut recapitaliser les banques grecques saignées par les menaces de Grexit, qui ont entraîné la fuite des capitaux, sans pour autant vendre les maisons des petites gens.

    Plus problématique semble, en revanche l'opposition, à son tour dogmatique du parti Syriza quand il dénonce encore les "orientations néolibérales" de réformes découlant des accords de juillet, et qui doivent se traduire par 49 lois nouvelles à voter dans l'attente des refinancements européens.

    Qualifier, faussement mais constamment, "d'austérité " les mesures d'application de l'Union monétaire relève d'une intoxication, laquelle se présente pour néokeynésienne, ça fait plus chic, mais qui en réalité reste essentiellement marxiste.

    Certes si l'on pense que deux plus deux ne font pas nécessairement quatre, il ne faut pas s'exposer à subir l'expulsion de la zone euro, il faut la souhaiter et probablement même la devancer.

    Or l'intervention véritable de Hollande, flanqué de son vieux camarade de régiment Michel Sapin conduisait à trouver un chemin plus subtil.

    Hier, en effet, Tsipras, et plus encore Varoufakis disaient "non, non, non". Et le chef du gouvernement a bien été obligé de constater que deux plus deux égalent quatre, cependant que son ministre des Finances spécialiste de la théorie des jeux était amené à démissionner.

    La tactique de Hollande et de ses gouvernements depuis 2012 a été différent. Il se propose de la suggérer à ses nouveaux interlocuteurs dans le cadre de l'assistance technique qu'il dispense auprès d'Euclide Tsakalotos, certes marxiste bon teint, mais plus consensuel et pour tout dire socialement plus supportable que l'insupportable Varoufakis.

    On ne dit donc plus "non, non, non" : on dit "oui, oui, oui". Mais dans la pratique on ne fait pas ce que l'on a promis.

    Regardez à cet égard les actes concrets de l'administration française : elle s'arc-boute désormais sur un prétendu constat de l'impossibilité de réformes, supposées impopulaires, elle s'emploie à confondre économies sur les dépenses publiques et ce qu'elle appelle ralentissement de la hausse.

    L'administration grecque, n'en déplaise à M. Hollande, n'a probablement pas attendu ses conseils pour avoir l'intuition que l'on pouvait procéder de la sorte face à la bureaucratie européenne. Mais précisément c'est ce qui a exaspéré depuis plusieurs années un certain nombre de pays où on plaisante un peu moins avec l'arithmétique élémentaire. C'est donc à sortir de cette manière de procéder qu'est appelée l'administration d'Athènes et les politiciens qui, depuis 40 ans, l'ont peuplée de sa clientèle.

    En conseillant ainsi aux Grecs de procéder comme on continue de le faire à Paris, pour des arrière-pensées électorales en vue du second tour de 2017, Hollande ne se comporte pas en ami, mais en faux ami.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2015/10/les-mauvais-conseils-de-hollande-a-tsipras.html