France et politique française - Page 3539
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Le cercle des libéraux: Sandrine Pico Deprez, déléguée générale de l'Alliance Royale
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JT du jeudi 16 juillet 2015 TVL
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Libé contre Polony : le droit de vivre dans une poubelle géante pour tous !
Le torchon brûle, dit-on, entre Natacha Polony et le journal Libération. En cause, un édito de Libé moquant la réaction de riverains du canal Saint-Martin, excédés que leur quartier se transforme chaque soir d’été en une porcherie à la faveur des beuveries et autres divertissements « culturels » dont le Paris post-historique du tandem Delanoë-Hidalgo a le secret.
Lesdits riverains ont eu le tort de créer un compte Instagram et une page Facebook pour faire connaitre la situation et interpeler une mairie socialiste très peu impliquée. Cela leur vaut donc les sarcasmes d’une gratteuse de Libé, qui leur reproche d’avoir cru pouvoir profiter du calme dans un quartier pourtant historiquement agité et bruyant, et de vouloir imposer leur lubie à tout le monde. Après tout, n’y avait-il pas au siècle dernier des catins à tous les coins de rue autour du canal ? On remarquera en passant que la logique du progrès de l’histoire disparait tout bonnement du logiciel de la journaliste sur le sujet. Le progrès, c’est l’acquisition du droit à changer de sexe et à squatter les demeures des vieilles dames bretonnes, mais pas celui de vivre dans un silence relatif.
Ou plutôt, non. Cette logique, au fond, reste bien présente dans le discours de Libération. En fin de compte, ici comme ailleurs, Libé se prononce pour la laideur, pour l’instabilité, et pour l’abolition de l’intimité. Car c’est cela, le progrès : le triomphe du rien et de l’indéterminé sur la structure, du chaos réputé porteur de vie sur l’ordre et l’harmonie oppressants. Tout ce qui est calme et installé, aux yeux de nos rebelles en chef, représente le mal qui empêche notre société de se réinventer dans une révolution démiurgique permanente, et doit être abattu. C’est ce qui sous-tend le multiculturalisme, la théorie du genre et le capitalisme sauvage, que Libération ne fait même plus semblant de réprouver. Alors, comme partout, lorsqu’un conflit se déclare entre les partisans du calme (peu nous importe par ailleurs que les bobos du Xe se soient soudainement senti pousser un sens commun applicable à leur seule situation, nous y verrons la nature indécrottable de l’appétence humaine pour l’ordre) et les porteurs du désordre (ces « djembéistes » vagabonds et malpropres qui constituent le modèle que vénère avec jalousie tout journaliste de Libé qui se respecte), ni une ni deux, il n’y a aucun doute sur le camp auquel va la loyauté de Libé. La crasse, les odeurs de vomi, le bruit affreux et le piètre exemple que donne à voir l’homo festivus moderne rendent presque impossible la mission d’élever des enfants ? La belle affaire. Libé n’aime pas les enfants, et préfère quand on les avorte, c’est une chose sue. L’affaire est pliée, vivent donc la foule, le carnaval permanent et la cacophonie moderne. Et sans se rendre compte, bien sûr, que c’est à nul autre que ses propres lecteurs que le journal réserve ses sarcasmes éduqués du jour. Qui sait, dans cette foule adepte de la repentance, il s’en trouvera certainement quelques-uns pour changer d’avis devant pareil prêche et pour embrasser enfin le nec plus ultra du nihilisme. [....]
La suite sur Le Rouge & Le Noir
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Libe-contre-Polony-le-droit-de
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Pour Ségolène Royal, deux explosions criminelles ne constituent pas un attentat terroriste
A propos des explosions sur le site pétrochimique de Berre-l'Etang, en réponse à la question "Est-ce que la thèse d'un attentat terroriste est totalement exclue ?", Ségolène Royal répond ce matin sur BFMTV :
"Ce n'est pas la piste qui est privilégiée aujourd'hui"
Bernard Cazeneuve, ministre de l'intérieur, a pourtant déclaré hier devant l'Assemblée nationale :
"Les premiers éléments qui sont communiqués montrent qu'il s'agit effectivement d'un acte criminel dont la motivation n'est pas établie"
Allô, Manuel Valls ! On cherche un premier ministre pour coordonner les déclarations des ministres...
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Attentat “déjoué” : diversion assurée, les terroristes encouragés !
Tandis que la France s’enfonce dans « l’insécurité » délinquante et/ou terroriste, le gouvernement se vante de déjouer des attentats… enfumage !
Audacieux. C’est ainsi que Hollande se qualifie et il a raison. Il en faut de l’audace pour oser une telle rhétorique fumeuse. Alors que pour le 14 juillet, on a battu des records en termes de violence, que des explosifs ont été dérobés sur un site militaire, qu’ils ont peut-être servi pour « l’acte malveillant » dont a été l’objet un site pétrochimique, voilà que l’on nous annonce en grande pompe qu’un attentat a été « déjoué » et que donc le gouvernement maîtrise la situation sécuritaire.
Pour Ségolène Royal, le président a voulu communiquer car
Il a estimé qu’à un moment il était important de montrer que les Français étaient protégés
Ah, ça on se sent protégés ! Tout est parfait, pensent nos « gouvernants », du moins sur le plan de la communication politicienne. Parce que sur le plan de l’efficacité anti-terroriste, c’est zéro pointé ! Jugez plutôt :
Quatre hommes âgés de 16 à 23 ans, dont un ancien militaire de la marine, ont donc été arrêtés lundi matin par la DGSI. « Ils projetaient de commettre une action terroriste contre des installations militaires françaises » a expliqué le ministre Bernard Cazeneuve lors d’une conférence de presse organisée à la hâte, quelques heures après une première annonce en ce sens de François Hollande.
Je félicite nos services de renseignement pour ce nouveau coup porté au terrorisme. Rien n’empêchera les Français de vivre comme ils l’entendent, debout et libres
Se rengorge Cazeneuve. Pas un mot direct du pensionnaire de la place Beauvau sur les motivations de nos quatre apprentis terroristes, repérés grâce à leur activité sur les réseaux sociaux.
Ils projetaient de décapiter un militaire gradé et de filmer leur crime, selon une source proche du dossier. Mais PADAMALGAM ! Si ça se trouve, cela n’a rien à voir avec le mode opératoire habituel des sicaires de l’État Islamique (Daesh), déjà fortuitement copié par Yassin Salhi à Saint-Quentin-Fallavier. Tout juste quelques statistiques sur les filières jihadistes permettent-elles de faire le lien avec nos quatre « jeunes » qui affichaient sur Facebook leur volonté de partir en Syrie aux côtés de l’État Islamique (Daesh).Notons au passage que selon les sources proches du dossier, l’attentat en était au stade de la conception, ne devant intervenir qu’en décembre, mais les médias parlent bien « d’attentat déjoué » et non de « projet d’attentat ». De plus, le leader de ce groupe était repéré dès le mois d’octobre 2014 et sous le coup d’une enquête ouverte dès le 23 juin par la section antiterroriste du parquet de Paris pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme. » Bref, on les avait sous le coude, ils ont été sortis opportunément.
Opportunément ? Voire. les services de police et de renseignements sont en coulisse furieux que l’on se serve de leur travail pour de la communication politicienne, alors que la règle d’or en la matière est le silence.
• Silence pour ne pas éventer les progrès d’une enquête qui se poursuit.
• Silence pour ne pas servir la soupe aux terroristes -tous les détails donnés montrent notre vulnérabilité face à des gamins de moins de 20 ans qui veulent couper des têtes, l’effet sur la population est presque le même qu’un attentat effectivement réalisé : peur et sidération.
• Silence pour ne pas faire de pub à de tels agissements et donner des idées à d’autres candidats djihadistes.D’un autre côté, si on grossit -bêtement, donc- le trait de ce succès un poil virtuel, les faits avérés se voient minimisés : curieusement, l’attentat dont l’usine pétrochimique de LyondellBasell, près de l’étang de Berre a été l’objet était d’abordqualifié « d’acte malveillant », puis, du bout des lèvres, Cazeneuve admettait qu’il s’agissait d’un acte criminel dont la motivation n’est pas établie.
Interrogée sur la thèse terroriste, la ministre de l’Écologie et de l’Énergie a répondu jeudi sur BFM TV et RMC :
Acte terroriste ? Ce n’est pas la piste qui est privilégiée aujourd’hui.
Ce n’était pas non plus la piste privilégiée au début de l’enquête sur l’affaire Merah, sur les attaques à la voiture bélier dans plusieurs villes de France en décembre ni même pour la décapitation de Hervé Cornara, victime de la décapitation de Saint-Quentin Fallavier…
C’est sûr, les enquêteurs ont raison de ne pas écarter pas l’hypothèse d’un acte de malveillance commis par un ex-salarié (muni d’explosifs…) ou celle d’un un groupuscule extrémiste écologiste (qui n’aurait pas commis “d’attentat”, mais juste une incivilité pour casser les pieds de Ségolène Royal ?).
Laissons la police faire son travail, mais il semble pour le moins étrange que quelques jours après le vol d’explosifs et de détonateurs sur une base militaire, deux cuves, l’un remplie d’essence et l’autre de naphta, un dérivé du pétrole, sautent. Une troisième était visée, les enquêteurs ayant retrouvé une « chaîne pyrotechnique » qui a mal fonctionné… à la différence des deux premières, dont les traces ont été clairement identifiées.
Pour les novices, une chaîne pyrotechnique, c’est un système d’allumage, un système de transfert du feu et finalement une charge explosive, selon Wikipedia. Une bombe, quoi. L’histoire ne dit pas pour le moment si ces éléments de cette chaîne sont identiques à ceux volés à Miramas, et serait-ce le cas, il est douteux que Cazeneuve vienne nous l’annoncer.
Douteux aussi qu’il vienne se pavaner avec les derniers chiffres cumulés des destructions occasionnées lors de la fête nationale (13 et 14 juillet) : on parle tout de même de 721 véhicules brûlés, dont 20 % rien que sur Paris et sa région et des 603 gardes à vue, triste bilan de ce 14 juillet, en augmentation de 23 % pour les incendies et 68 % pour les gardés à vue. Ce ne sont d’ailleurs pas que les voitures qui brûlent pour fêter la prise de la Bastille. Plusieurs bâtiments, dont une médiathèque et une « école de la deuxième chance » ont été incendiées à La Courneuve par des « jeunes », comprenez bien sûr des racailles, lesquels commettent, selon l’expression consacrée par les médias et les politiques, des « incivilités ».
Pour rappel, une incivilité, c’est quand on oublie de dire merci ou de tenir la porte à une dame. Quand on brûle une voiture ou une école, c’est du vandalisme, un délit grave caractérisé…Tant que vous ne voyez pas que ça va mal, c’est que tout va bien. Quand vous voyez que ça va mal, chaussez vos lunettes roses. Les feux de voitures se transforment en « incivilités », les attentats en « actes malveillants » ou en « action d’un déséquilibré », et les sites Ceveso qui en sont victimes sont en fait « extrêmement bien protégés ». (On frémit à l’idée qu’ils ne le fussent pas…)
D’ailleurs, notre gouvernement déjoue des attentats tous les jours. Les « Français sont protégés ». Vraiment ?
Et si on arrêtait de se payer de mots ?
Charles Dewotine
http://fr.novopress.info/190624/attentat-dejoue-diversion-assuree/#more-190624
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ÉDITORIAL DE L’Action Française 2913 : Le réalisme commande le Roi
Il serait naïf de croire qu’Emmanuel Macron ne mesurait pas la portée de ses propos quand il répondit dans un entretien à l’hebdomadaire l’1, le 8 juillet dernier, à une question sur la démocratie, que celle-ci « comporte toujours une forme d’incomplétude, car elle ne se suffit pas à elle-même.
Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace. On le voit bien avec l’interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au cœur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du président de la République, c’est qu’il occupe cette fonction. Tout s’est construit sur ce malentendu. »
Bruno Roger-Petit a beau traiter de « gredins » (sic) ceux qui — les royalistes ? — ont « exploité » , comme il convenait, les propos du ministre, nous n’en sommes que plus libres pour reconnaître qu’il a entièrement raison lorsqu’il conclut qu’on retire de ces propos « plutôt l’image d’un gaullien en quête de l’éternelle synthèse à achever entre héritage de la monarchie capétienne et Nation devenue républicaine. A lire Macron, on comprend mieux le drame de l’époque : les institutions démocratiques françaises sont conçues pour de grands hommes dotés de grandes ambitions, animés du sens de l’histoire et du temps long. Aujourd’hui, ces hommes-là n’existent pas. Et pourtant, les temps l’exigent. » (Challenges du 10 juillet).
Nous ne reviendrons pas sur le fait que l’actuel ministre de l’économie, redonnant tout son sens au lien entre philosophie et politique, au sein d’une classe politique qui, à droite comme à gauche, a perdu depuis longtemps l’habitude de penser l’action pour se consacrer à une gestion immédiate des affaires, retrouve des vérités perçues depuis longtemps par d’autres et en d’autres termes. La tradition intellectuelle non royaliste savait depuis Renan comment « le jour où la France coupa la tête à son roi, elle commit un suicide. » Ce que dit ne pas, du reste, exactement Emmanuel Macron, qui préfère porter un regard de froid clinicien sur cette absence abyssale au cœur de nos institutions. Il n’est pas non plus Albert Camus écrivant que « le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes. » Même si, sous le terme de verticalité, Macron affleure la notion de transcendance, l’ancien assistant du philosophe protestant Paul Ricoeur et jeune politicien assumé en reste à un regret d’ordre technique : « Toute la difficulté du politique aujourd’hui réside dans ce paradoxe entre la demande permanente de délibération, qui s’inscrit dans un temps long, et l’urgence de la décision. La seule façon d’en sortir consiste à articuler une très grande transparence horizontale, nécessaire à la délibération, et à recourir à des rapports plus verticaux, nécessaires à la décision. »
Nous ne ferons pas non plus son sort à cette dénonciation de la « normalisation » de la fonction présidentielle après De Gaulle, qui renvoie, par le choix du terme, notre président « normal » à son néant — rarement ministre en exercice aura été plus insolent envers le chef de l’Etat qui l’a nommé. Non, l’essentiel des propos de Macron tient dans ce paradoxe persistant qui consiste, pour les plus intelligents du personnel républicain, à analyser lucidement les tares du régime qu’ils servent sans en tirer les conséquences, un peu comme Barrès qui, tout en approuvant au début du XXe siècle le raisonnement de Maurras, refusa toujours de franchir le pas de la monarchie en prétextant le caractère irrémédiable de la république en France.
Comme le constate François Huguenin (Le Figaro du 9 juillet), malheureusement non sans lucidité : « De là à faire d’Emmanuel Macron un militant royaliste ou un dangereux ennemi de la République, il y a le pas entre la réflexion et le fantasme… » Tout le problème est là ! Car voilà deux siècles que, précisément, on essaie, sans y parvenir, d’achever cette « éternelle synthèse [...] entre héritage de la monarchie capétienne et Nation devenue républicaine ». Bonaparte ou De Gaulle sont venus combler, à des moments particulièrement cruciaux de notre histoire, le besoin d’autorité, en incarnant temporairement cette vieille loi rappelée par Ulysse au deuxième chant de l’Iliade, et qu’aimait citer Maurras : « il est dangereux [...] qu’il y ait tant de chefs. N’ayons donc qu’un seul prince, qu’un seul roi ». Mais ni Bonaparte ni De Gaulle, par-delà le caractère contestable de leur héritage, n’ont fondé ce qui permet précisément de réaliser la synthèse non pas entre « héritage de la monarchie capétienne » et « nation devenue républicaine », mais entre l’horizontalité du temps politique et la transcendance d’un peuple à travers l’histoire : une dynastie qui se confond avec la nation. Car la synthèse est la monarchie capétienne elle-même.
Tout en ciblant la question institutionnelle primordiale, Emmanuel Macron se trompe en pensant que, dans la vie politique française, l’absent soit « la figure du roi ». L’absent, c’est le roi lui-même. Ne voir en lui qu’une figure, c’est rester dans l’idéologie, ne pas comprendre que le roi est tout entier dans son incarnation et qu’il ne saurait être réduit à une fonction, que n’importe quel grand homme pourrait occuper à sa place. Le grand avantage de la monarchie capétienne est précisément de nous libérer de l’incertitude des grands hommes. Si, en 223 ans, la France n’a pas réussi à trouver pour « ce siège vide » un remplaçant, c’est qu’il n’y a pas de remplaçant. Car la « personne du roi », et non sa « figure », est, comme la définissait Pierre Boutang, une « réalité effective ». Emmanuel Macron pourra, après tant d’autres, chercher encore longtemps : le réalisme commande le recours au roi. Tout le reste n’est qu’ersatz, et bavardage stérile.
François Marcilhac - L’Action Française 2913
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-realisme-commande-le-recours-au
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Une « tentative » de coup d’État déjouée ce 14 juillet en France
Qu'il faille attendre 2015 et monsieur Hollande pour revoir des "putschistes" n'est pas si anodin : le Président a ruiné la fonction !
300 excités qui voulaient prendre le pouvoir en ralliant à leur cause les soldats qui défilaient ce mardi ont été arrêtés avant d’avoir pu faire quoi que ce soit. La République est sauve ! Difficile de savoir si on a affaire à des humoristes ou à des illuminés nourris de délires complotistes. La vérité est sans doute entre les deux : l’initiative est probablement venue de quelques esprits fêlés et le faible noyau initial a été grossi grâce à Internet par des centaines de personnes, ravies de pouvoir protester en ridiculisant le pouvoir par un (faux) coup d’État. Cela montre aussi (encore), d’une certaine façon, la dégradation de l’image de François Hollande.
Il donne envie de le renverser par la force (pour rire, heureusement). Les deux précédentes tentatives de coup d’État avaient eu lieu pendant une période infiniment plus tragique : la guerre d Algérie. Lors du premier putsch, en 1958, les députés effrayés se renseignaient auprès des initiés : faisaient-ils partie de la liste de ceux que les parachutistes victorieux allaient jeter dans la Seine ? Une partie de nos concitoyens seraient sans doute aujourd’hui démangés par une envie semblable !
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Décoré par Valls, l'imâm d'Evry est visé par une enquête préliminaire
Lu dans Le Parisien (via l'Observatoire de l'islamisation) :
"L’information a été confirmée ce lundi par le parquet d’Evry. Une enquête préliminaire pour des faits d’abus de confiance présumés a été ouverte dans le cadre de la gestion de l’association culturelle des musulmans d’Ile-de-France (Acmif).Khalil Merroun, le recteur de la grande mosquée d’Evry - Courcouronnes, a été entendu ces dernières semaines par les enquêteurs du SRPJ (service régional de police judiciaire) de Versailles. Ce responsable fait partie de ceux qui sont à l’origine, il y a vingt ans, de la construction de la mosquée d’Evry. En février 2014, le Premier ministre, Manuel Valls, ancien député et maire d’Evry, lui avait remis la Légion d’honneur.
Les soupçons porteraient sur les facturations de travaux de rénovation de la mosquée sur ces cinq dernières années. Une partie de l’argent destiné à ce chantier pourrait avoir été détournée. Certaines entreprises auraient été payées en liquide et les factures auraient disparu. Ces fonds avaient été versés par le Maroc, propriétaire de la mosquée depuis 2009, ou étaient issus de dons de la communauté musulmane. Khalil Merroun, actuellement au Maroc, est resté injoignable ce lundi.
Les enquêteurs s’intéressent aux indemnités touchées par Abderrahmane Ammari, bras droit du recteur, dont le bureau et domicile avaient été perquisitionnés en mai dernier en même temps que ceux de Khalil Merroun. Le trésorier de l’Acmif est également dans le viseur de la justice"
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Nuits d’émeutes, incendie criminel de Berre-l’Étang : la République apaisée
Depuis lundi, les émeutes se multiplient sur l’ensemble du territoire national. Le feu couve depuis plusieurs semaines. En effet, un à un, les quartiers s’embrasent, un peu partout en France. À Toulouse, par exemple, le quartier du Mirail est régulièrement la proie de nuits durant lesquelles les voitures brûlent, ou servent à des rodéos mortels entre les voyous et la police. Pareillement, Roubaix ne connaît pas un jour de repos, la ville étant constamment soumise à l’arbitraire de la violence des gangs. Cette jeunesse barbare est encouragée à commettre ses forfaits par un ministre de la Justice laxiste, prompt à excuser les délinquants, et même à présenter les coupables comme étant les victimes ontologiques de la société. Plus que jamais, nous avons la preuve qu’il existe une France hors la France. Pire : cette France hors la France n’est jamais réprimée, ou simplement rappelée à l’ordre.
Bouches d’incendie reconverties en jeux d’eau, voitures brûlées lors de la nuit du 14 juillet, émeutes, piscines privées occupées par des « jeunes » qui maltraitent les propriétaires, spectacles annulés préventivement par peur de choquer la population : l’été est propice à toutes les dérives dans la France post-Charlie.
Il me serait impossible de relater, ici, tous les événements des derniers jours, quelques-uns d’entre eux laissent à penser que la France est en état pré-insurrectionnel : la médiathèque Gagarine et l’école de la « Deuxième Chance » ont été incendiées à La Courneuve, la police a été canardée au mortier dans le XIXe arrondissement parisien, des habitations ont été les cibles de tirs de mortier à Meyzieu (69), cinquante véhicules ont été incendiés dans la nuit du 13 au 14 juillet dans la métropole lyonnaise, affrontements entre « jeunes » et gendarmes à Gisors (27)…
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Grèce : Hollande, l’exécutant de Merkel (Présent 8396)
François Hollande est donc content de lui ! Il a réussi. Non pas à être le médiateur entre la Grèce et l’Allemagne, celui qui apaise, concilie et réconcilie mais l’homme qui a tenu la tête de Tsipras sur le billot pendant que Merkel procédait à son exécution, une sorte de bourreau auxiliaire. Il a fait sien ce que Der Spiegel appelle « le catalogue des horreurs » pour « humilier la Grèce ».
Lors de son interview du 14 juillet, il a voulu faire croire que la France et l’Allemagne étaient deux partenaires égaux dans cette crise alors que le chef d’État français n’était que l’exécutant de la vraie patronne de l’Europe, Angela Merkel. Lui, l’homme de gauche, impose une vie encore plus dure pour les Grecs, une austérité accrue et la mise sous tutelle de l’État grec, son gouvernement, son parlement qui ne pourra légiférer sans l’aval de Bruxelles.
On va donc continuer à appliquer, en les aggravant, les recettes qui ont échoué depuis cinq ans. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la Grèce s’enfoncera un peu plus dans la crise et son peuple dans le désespoir. C’est pourquoi Tsipras n’y croit pas, a-t-il dit, c’est le couteau sous la gorge qu’il a signé sa reddition. Mais le FMI, non plus n’y croit pas, vient-il de faire savoir, inapplicable, ce plan de « sauvetage » restera inappliqué.Tout ça pour ça ! Pourquoi, au fait ? Pour sauver l’euro, c’était l’unique obsession du président français, mais c’est également la volonté sans cesse affichée du gouvernement grec de ne pas quitter la zone euro et l’Union européenne. C’est la démonstration in vivo que si l’on veut échapper aux prétendus remèdes de Bruxelles, il faut quitter l’Union européenne et renoncer à l’euro. Nous en avons la preuve, la preuve par Tsipras, qui s’imaginait pouvoir conserver l’euro et appliquer la politique voulue par ses électeurs. Une monnaie unique implique des économies homogènes et pour qu’elles le soient il faut faire rentrer dans le rang, par la force, celles qui ne correspondant pas à l’épure bruxelloise incarnée par la vertueuse Allemagne.
Comme lors de toutes les crises, la conclusion des eurocrates est qu’il faut renforcer l’unité de l’Europe, ce qui se traduit par plus de coercition pour les États membres. C’est pourquoi Hollande a appelé de ses vœux un gouvernement économique avec un budget commun. Bien entendu, il n’a pas suggéré, un seul instant, qu’on puisse solliciter l’avis du peuple : il sait mieux que lui ce qui est bon pour nous.
Cette gouvernance économique, ce sera, en réalité, la tutelle des plus forts sur les plus faibles, comme en Grèce. À cause des socialistes, notre pays reste dans les derniers de la classe européenne, François Hollande n’a pas encore pris conscience que le traitement infligé à la Grèce peut nous frapper un jour, avec ou sans gouvernement économique. Son amie Merkel lui demandera alors pourquoi ce qui est bon pour la Grèce, et qu’il a approuvé, ne le serait-il pas pour la France qui, elle aussi, ploie sous les déficits et voit croître tous les jours sa dette abyssale ?
Guy Rouvrais