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France et politique française - Page 3543

  • Églises et mosquées : faux débat et vraie invasion

    Transformer les églises en mosquées ? Ce n’est pas le danger le plus immédiat. L’abandon de nos lieux de culte et de notre identité charnelle l’est bien d’avantage, un péril que laisse soigneusement de côté le manifeste crypto-sarkozyste contre la proposition de Dalil Boubakeur. Par Flavien Blanchon.

    Que cherchait exactement Dalil Boubakeur en évoquant par avance, le mois dernier, la phase suivante de l’islamisation de la France – les églises transformées en mosquées ? Il a permis, en tout cas, aux fauteurs et collaborateurs de l’islamisation de se donner à bon compte des allures de résistants. Politiciens qui subventionnent la construction des mosquées, journaleux chantres du vivre-Ensemble, évêques qui souhaitent un bon ramadan, ont été nombreux à expliquer que, bien sûr, il fallait encore plus de lieux de culte pour les musulmans, mais que la transformation des églises n’était pas la bonne solution. Et le bon peuple droitard d’applaudir à tant d’héroïsme.

    La manœuvre a si bien marché que Valeurs Actuelles, le magazine de la récupération sarkozyste, vient de la relancer en publiant à grand fracas un appel à la défense des églises, signé des premiers par Sarkozy en personne, le même Sarkozy qui avait fait rentrer chez nous plus de musulmans que jamais et dont on sait la responsabilité criminelle dans l’actuel déferlement migratoire. Rien de plus plat et de plus terne, du reste, que ce manifeste dû à je ne sais quel écrivaillon chiraquien : quelle différence, de pensée, de sentiment, de style, avec l’appel jadis lancé pour les mêmes églises de France par Maurice Barrès ! Dans La grande Pitié des églises de France, Barrès, il y a juste un siècle, était allé avec sûreté aux vrais enjeux. Il avait su – alors que l’Église de France était certes autre chose que ce qu’elle est devenue – placer le débat sur son vrai terrain, non confessionnel, mais identitaire.

    Il défendait, à travers les églises, « la figure physique et morale de la terre française ». Le manifeste crypto-sarkozyste ne reconnaît à la France que « quinze siècles d’histoire et de géographie ». Barrès allait jusqu’à nos racines les plus profondes : appelant à « achever la réconciliation des dieux vaincus et des saints », à « allier le sentiment religieux catholique avec l’esprit de la terre », il lançait ce cri magnifique : « Tout le divin, à la rescousse ! » En notre temps même, le philosophe anglais Roger Scruton, dans des livres comme England : An Elegy ou Our Church, a su montrer comment l’anglicanisme traditionnel, comme religion nationale, était « l’enchantement de la terre anglaise ». Mais les sarkozystes ne savent pas ce que sont des racines : ils parlent, avec des métaphores dignes de Monsieur Prudhomme, d’« un enracinement mental dont nous avons tous besoin pour étayer notre citoyenneté » ; « cet héritage, selon eux, nous oblige, de quelque souche que nous provenions ». Comment leur demander d’avoir le sens ample, généreux, charnel, de la terre et des morts ?

    Je n’examine pas si Dalil Boubakeur avait entièrement tort de considérer que le culte musulman et celui qui est aujourd’hui célébré, hélas, dans les églises de France, sont des « rites voisins ». D’un point de vue strictement théologique, en raisonnant dans l’abstrait, on pourrait soutenir que la transformation d’églises en mosquées serait moins abominable que ne l’est, depuis plus de quarante ans, la célébration de ce que feu le P. Guérard des Lauriers – dont on peut penser ce qu’on veut, mais qui savait la théologie –, n’hésitait pas à qualifier de « pornographie théologale ; une dégradation, une chose immonde, une chose que l’on ne devrait pas nommer » – la nouvelle messe. Je n’entre pas dans ces discussions. Je laisse la théologie de côté. D’un point de vue identitaire, on ne peut évidemment que s’écrier, comme le faisait Barrès quand il était question de transformer l’église du village en salle de conférences pour « les sociétés philanthropiques » : « J’aimerais mieux qu’elle s’écroulât ». Oui, plutôt nos églises en ruines qu’aux mains des immigrés musulmans !

    Cette transformation en mosquées, qui est, logiquement, la prochaine étape, qui est dans l’ordre des choses si celles-ci continuent à aller du même train, n’est pourtant pas le danger le plus immédiat pour nos églises. Ce qui les menace d’abord, c’est l’abandon, le non-entretien délibéré, des années durant, pour pouvoir les démolir comme dangereuses ou trop coûteuses à réparer, les ravages aussi des bandes de pillards, de vandales et de sacrilèges, que les maîtres du pays laissent agir sciemment, dans une impunité calculée, parce que l’on n’est pas fâché, au fond, que l’on est même secrètement bien aise, de voir s’abolir les traces de l’ancien peuple français et de la religion indigène. Dans sa leçon inaugurale au Collège de France, le grand historien d’art Jacques Thuillier soulignait que « la Révolution française a brûlé en autodafé moins de tableaux qu’on ne le croirait de prime abord : il lui a suffi de laisser s’écailler, dans les églises désaffectées ou les dépôts hâtifs des œuvres qui, lorsqu’elles étaient antérieures au XVIIe siècle, arrivaient au moment où elles exigeaient pour survivre des soins délicats ». Le procédé est toujours le même.

    Le manifeste crypto-sarkozyste n’a pas un mot de cela. Il soutient au contraire, avec une extraordinaire impudence, que « les maires de nos communes rurales entretiennent tous leur église avec une sollicitude filiale ». Dormez tranquilles, catholiques de France, tant que votre église ne sera pas transformée en mosquée, vous n’avez rien à craindre.

    Les mêmes maires qui n’ont pas d’argent pour entretenir leurs églises en trouvent toujours pour subventionner des centres « culturels » islamiques, brader des terrains municipaux, organiser des nuits du ramadan. Paris donne l’exemple. On ne transforme pas l’église en mosquée : on laisse l’église se délabrer pendant que l’on construit une mosquée toute neuve. À en juger par certaines réactions à la provocation de Dalil Boubakeur, beaucoup de musulmans préfèrent cette formule. Et c’est ainsi que s’opère doucement, dans « la concorde civile » célébrée par les sarkozystes de Valeurs Actuelles, le Grand Remplacement.

    La vérité que l’on dissimule et que l’on obscurcit à dessein par ces diversions et ces faux débats, c’est que les mosquées sont par essence étrangères à la terre de France, qu’elles en altèrent, qu’elles en dénaturent ce que Barrès appelait « la physionomie architecturale ». Nous ne voulons pas de mosquées chez nous. Ni à la place des églises, ni à côté d’elles.

    Flavien Blanchon

    http://fr.novopress.info/190407/eglises-mosquees-faux-debat-vraie-invasion/#more-190407

  • Le Département du Rhône doit trouver en urgence 50 millions d’euros sous peine de faillite

    L’audit ne sera dévoilé publiquement qu’en septembre, mais le travail du cabinet Ernst & Young, choisi par le président du Nouveau Rhône Christophe Guilloteau pour éplucher les comptes du Département, a été présenté cette semaine aux élus. Et le constat est alarmant. Et même consternant.

    Le document révèle tout d’abord que le Rhône a quelques mois pour trouver entre 44 et 56 millions d’euros d’économies pour éviter la faillite et la mise sous tutelle de l’État et du préfet!

    Le cabinet préconise la mise en place d’un “plan stratégique de réduction des dépenses du Département”. “Cette réflexion doit être lancée très tôt, dès juillet 2015, pour s’inscrire dans un travail de refonte du processus de préparation budgétaire et sur la mise en œuvre d’un contrôle interne plus fiable afin de limiter le risque d’aléas négatifs sur les dépenses du Département“.

    Christophe Guilloteau a toujours dénoncé le budget 2015 voté le 20 février par le Conseil Général et l’ancienne majorité centriste. Ernst & Young lui donne aujourd’hui raison : le budget était insincère et ne représentait pas la réalité des comptes du Département. “Sans la sous-estimation des dépenses et la hausse des recettes, le budget 2015 n’aurait pas été voté à l’équilibre“, annonce Ernst & Young.
    Plusieurs dizaines de millions d’euros de dépenses ont ainsi été dissimulées aux élus. “Le choix a été fait de réduire certaines dépenses de fonctionnement pour lesquelles l’engagement du Département était avéré et de ne pas intégrer l’excédent“, précise le cabinet qui estime que des dépenses de fonctionnement supplémentaires atteignent les 25,1 millions d’euros. Pour un total de 31,1 millions d’euros dissimulés lors du vote.

    Pour redresser la barre, le Rhône va donc couper sans vergogne dans ses budgets, voire céder ses biens immobiliers pour mettre fin aux dérives de l’équipe de Michel Mercier. Les pistes ne manqueront pas pour Renaud Pfeffer, 1er vice-président aux Finances, qui sera aidé dans sa démarche par Ernst & Young. Mais elles représenteront toutes des crève-cœur pour la collectivité.

    Et Christophe Guilloteau, qui avait promis durant la campagne de ne pas augmenter les impôts, est bien obligé de tenir son engagement. Même si cela apparaîtrait comme une solution de facilité.

    Lyon Mag

    http://fortune.fdesouche.com/387001-le-departement-du-rhone-doit-trouver-en-urgence-50-millions-deuros-sous-peine-de-faillite#more-387001

  • Laurent Wauquiez courtise-t-il le milieu LGBT ?

    Oui, selon Le Point, qui consacre un papier à Emmanuel Goldstein, connu pour son entregent et ses soirées parmi les plus prisées du tout-Paris friendly. Deux fois par an, ce banquier énarque reçoit dans son duplex du Marais.

    "C'est ainsi que ses soirées d'anniversaire, dites Goldies, sont devenues un cercle d'influence du Tout-Gay Paris et du Tout-Paris".

    Parmi tous ces successful people, Laurent Wauquiez, numéro 3 des Républicains et ancien ministre de Nicolas Sarkozy, dépeint comme un ambitieux, opportuniste, capable des pires trahisons pourvu qu'elles servent sa carrière. Et de citer le journaliste Frédéric Martel :

    "Un jour, j'ai tweeté qu'il était passé, il en a été très mécontent.Sans doute n'était-il pas opportun qu'on sache qu'un anti-mariage pour tous courtise le milieu gay...".

    Michel Janva

  • « Le Monde » ? Une tyrannie médiatique illégitime !

    « aura fallu deux cents ans pour imposer la liberté de la presse, il faut maintenant se battre contre la presse pour être libre »

    Jacques Muglioni.

    Plus de deux semaines après sa sortie en librairie et sa critique dans la Lettre de Polémia du 28 février, l’ouvrage de Pierre Péan et Philippe Cohen « La face cachée du Monde : du contre pouvoir aux abus de pouvoir » continue de secouer la classe dirigeante française.

    C’est un livre qu’il faut lire : non seulement parce qu’il est réjouissant, mais surtout parce qu’il frappe au cœur la tyrannie médiatique.

    Une lecture bien réjouissante…

    D’abord un fait drôle : pour la première fois de son histoire, Le Monde a longuement parlé des auteurs qui l’ont critiqué dans les années 1950 et 1990, Jean Madiran en particulier avec « Le Monde et ses faux », et dans les années 1970, Michel Legris notamment avec « Le Monde tel qu’il est ».

    L’idée que veut faire ainsi passer la direction du Monde, c’est que la critique de Péan et Cohen n’est en rien nouvelle et que Le Monde a toujours été attaqué.

    Il est exact qu’une partie du diagnostic a déjà été fort bien fait sur « Plenel, chef de la police de la pensée » (p.367 à propos du Kosovo), sur  la police littéraire ou le Monde des Livres » (chapitre 16), sur « la philosophie qui consiste à offrir au lecteur un prêt à penser » (p. 443) ou la définition du Monde « comme organe de pensée par procuration » (p. 443), sur « la machinerie d’Edwy Plenel » (chapitre 10) et le « trotskysme culturel » incarné notamment par Francis Bonnet chef de la séquence internationale, Laurent Mauduit chef de la séquence entreprise, Serge Bolloc’h, chef de la séquence sport sans parler de la déléguée CFDT, Sylvia Zappi ni du syndicat LCR des correcteurs…

    De même la critique de la « dénonciation à sens unique » (p. 18) et du « prosélytisme de la morale asymétrique » (p. 124) n’est pas nouvelle.

    Et il n’a pas été nécessaire d’attendre les guerres du Kosovo ou de Tchéchénie pour voir « Le Monde adopter une posture qui écrase l’information et la formation historique : il s’agit de dénoncer « l’injustifiable » au nom d’un point de vue moral » (p. 450).

    Il n’est pas davantage surprenant de voir constaté que « Le Monde a beaucoup perdu de sa dimension internationale en adoptant le point de vue des droits de l’homme. Un correspondant en Chine qui se contente de ce prisme-là ne comprendra rien à ce qui se passe dans le pays. Entre autres parce qu’il s’isole forcément de ses sources » (p. 450, les auteurs citant Jean Michel Quatrepoint).

    Quant aux campagnes d’orchestration et de diabolisation, elles ne sont pas nouvelles elles non plus.

    La technique en a été rôdée dans les années 70 avec la campagne sur la « Nouvelle droite » lancée à l’époque par Alain Rollat, l’un des hommes-clé du « nouveau Monde ».

    Mais force est de constater que ces campagnes ont encore gagné en force et en virulence depuis…

    Il faut citer ici une partie de l’introduction (p. 19) : « Assuré de son invulnérabilité, Plenel peut orchestrer, comme le faisait la Ligue Communiste Révolutionnaire dans les années 1970, de véritables campagnes d’opinion et susciter parallèlement, de par ses relations, « des reprises radio et télé » qui étayent et crédibilisent davantage encore l’intervention du « Monde ». Comme on avance ses régiments en bon ordre de bataille, le directeur de la rédaction du « Monde » fait alterner les manipulations politiques – affaire Schuller-Maréchal, outing de Jospin etc. -, les offensives idéologiques – la repentance nécessaire, la torture en Algérie -, les fatwas affairistes – Lagardère, « qui veut la peau de Messier ? » -, ou culturelles – la « France moisie », l’affaire Renaud Camus, les nouveaux réactionnaires, etc… ».

    Une tyrannie médiatique bien inquiétante

    C’est ici malgré tout qu’on mesure la différence entre « l’ancien Monde » et le « nouveau ». Le Monde de Beuve-Méry avait des partis pris (neutraliste, anti-colonialiste), tout comme celui de Jacques Fauvet ou d’André Laurens (favorable à l’Union de la gauche, post-soixante-huitard), mais il restait principalement sur le terrain du commentaire et de la critique morale.

    Symptomatiquement, Hubert Beuve-Méry signait ses éditoriaux du nom de « Sirius », manière de montrer qu’il prenait du champ par rapport à l’événement.

    Ses successeurs, eux, le fabriquent.

    C’est Plenel qui s’exprime fièrement lors de la chute d’Hernu en septembre 1985, en conclusion de l’affaire du Raimbow Warror : « j’ai créé l’événement ». Le Monde a affirmé depuis son pouvoir de faire et défaire les ministres, de construire ou de détruire leur notoriété en jouant notamment sur les campagnes menées sur les « affaires » par le « journaliste d’investigation ».

    N’en déplaise aux naïfs, il n’est pas sûr que la moralité publique y ait gagné : il est certain en revanche que la dépendance du pouvoir élu démocratiquement sur le pouvoir autoproclamé des médias en a été accru.

    De même, les juges et les parquets sont peut-être plus indépendants du pouvoir politique, mais ils sont devenus les exécutants souvent serviles du pouvoir médiatique capable de propulser un juge sous les rampes des médias et de sortir une « affaire » de l’ombre. Mais pourquoi celle-là plutôt qu’une autre ? Là encore, la moralité y a-t-elle gagné quand les juges monnayent ensuite une notoriété acquise en violant le secret de l’instruction contre des brillantes promotions, des mandats parlementaires, des droits d’auteurs… ou des piges de formation au profit des chefs d’entreprises risquant des mises en examen ?

    La sujétion des policiers, des juges et des élus au pouvoir médiatique est une formidable régression démocratique.

    C’est pourtant ce que fait « la direction du Monde (qui) semble rêver à un objectif stratégique : contrôler par intimidation, alliance ou vassalisation les instances de contrôle de la société : tous flics, juges, médiacrates doivent entrer dans la toile d’araignée du titre mondien » (p. 608).

    Ce rôle « d’hypermédia » du Monde (p. 609) est rendu possible par le fait que la troïka qui le dirige, le « Rastignac Corse assoiffé de pouvoir » (Colombani), le « petit prince mondialiste et affairiste » (Minc) et le « Commandante Plenel » (p. 462) cherche moins à commenter l’actualité qu’à la fabriquer.

    Dans le chapitre 19 « Ils n’aiment pas la France », Péan et Cohen soulignent ainsi les changements de méthodes et de pratiques éditoriales du « Monde » : « Contre vents et marées, s’il le fallait, Le Monde sélectionnait dans sa « une » les quatre ou cinq évènements qui lui paraissaient le plus important dans l’actualité du jour » (p. 440). Or, et c’est un changement majeur aujourd’hui, « deux, trois, quatre fois par semaine, Le Monde, consacre sa « une » à une actualité qu’il a lui-même forgée à partir d’un livre dont il publie les bonnes feuilles, ou d’une enquête entamée voici plusieurs semaines, ou d’une prise de position du Monde habilement mise en scène » (p. 440).

    « Scénarisation », « feuilletonisation » et « peopolisation »

    Et c’est ainsi qu’on assiste a une « scénarisation », à une « feuilletonisation » des évènements de la vie publique, renforcées par la tendance générale à la « peopolisation », touchant tous les journaux d’ailleurs, le patron du Nouvel Observateur, Laurent Joffin, reconnaissant que son hebdomadaire est devenu un « Gala pour riches »…

    Bien sûr, cette scénarisation , cette feuilletonisation et cette peopolisation de l’actualité ont des conséquences : elles contribuent à l’affaiblissement de l’esprit critique et permettent toutes les manipulations.

    Le Monde, véritable hypermedia qui se veut « le référent de l’ensemble de la classe journalistique » (p. 454), devient un véritable metteur en scène. En dénonçant cela, le livre de Péan et Cohen est salutaire : son éditeur Claude Durant, le courageux patron des éditions Fayard, en a rappelé l’objectif dans l’hebdomadaire Le Point : « donner un coup d’arrêt au pouvoir que s’arrogent les journalistes et à la constitution d’un groupe de presse d’opinion expansionniste ».

    Le chapitre de conclusion du livre est d’ailleurs aussi clair.

    Intitulé « le cordon sanitaire », il s’ouvre par une citation de Jacques Muglioni : « il aura fallu deux cents ans pour imposer la liberté de la presse, il faut maintenant se battre contre la presse pour être libre » (p. 597).

    Vers des poursuites judiciaires contre Colombani-Plenel-Minc ?

    Le livre de Péan et Cohen conduit à poser une dernière question.

    Au cours des vingt dernières années, la vie politique a été judiciarisée : des propos ont été condamnés, des faits (significatifs ou négligeables) ont été poursuivis et parfois condamnés (généralement les moins importants !).

    Le tandem Presse/Justice s’est arrogé le droit de faire et défaire les gouvernements puisqu’une « jurisprudence » imposée par Le Monde a voulu qu’un ministre mis en examen démissionne.

    Que va-t-il se passer avec le livre de Péan et Cohen ?

    Le Monde a annoncé des poursuites contre certains extraits jugés diffamatoires.

    Mais certains faits révélés par « la face cachée du Monde » – et pas vraiment démentis par ses dirigeants – pourraient eux aussi être constitutifs de délits :

    – d’abus de bien sociaux (publicité de complaisance, relations avec les N.M.P.P),

    – voire de corruption (lobbying – voire trafic d’influence) au profit des N.M.P.P, le tout aux frais du contribuable.

    Les questions qui se posent désormais sont les suivantes : le Parquet de la République va-t-il ouvrir une enquête préliminaire ou nommer un juge d’instruction ? Et si l’enquête ou l’instruction débouchent sur des mises en examen, Jean-Marie Colombani, Alain Minc et Edwy Plenel démissionneront-ils de leurs fonctions ?

    Les histoires d’arroseur arrosé font toujours rire !

    De l’au-delà, les Frères Lumière diabolisés par Le Monde, cinquante ans après leur mort, doivent beaucoup s’en amuser !

    Nous aussi.

    Jean-Yves Le Gallou, © POLEMIA, 11/03/2003

    http://www.polemia.com/le-monde-une-tyrannie-mediatique-illegitime/

  • UE, CIA, Censure, UMPS, Médias, UPR - François Asselineau

  • Djihad en France : et si c’était une islamisation de la révolte radicale ?

    Source : reflets.info

    L’interview d’Alain Bertho, anthropologue (spécialisé dans les soulèvements populaires, les émeutes — en lien avec la mondialisation des échanges) publiée sur regards.fr en mai 2015, est à lire. L’anthropologue y développe une analyse très intéressante à propos du « djihadisme français », analyse qui rejoint celle d’un Serge Portelli, invité le 3 juillet de Radio Reflets, ou d’un Marc Trevidic sur France Inter le même jour. Ces analyses vont à l’opposé de celles les plus relayées — soit par le gouvernement, ou une majorité de grands médias — qui voudraient que les djihadistes français soient des « esprits faibles » qui s’auto-radicalisent sur Internet (sic) — ou bien encore se font manipuler par des salafistes — pour n’être au final que de « simples fous de dieu » transformés en terroristes très dangereux.

    La guerre de civilisation(s), le principe d’une République devant lutter contre un ennemi intérieur et manipulé de l’extérieur, des soldats de Dieu appelés à agir sur le territoire par un groupe terroriste — Daesh en l’occurence — sont des concepts très pratiques pour simplifier le problème du « terrorisme djihadiste » en France, et exonérer ainsi de toute responsabilité politiques ceux qui devraient normalement en avoir. La situation n’est pourtant pas si simple.

    Et si nous assistions — en réalité — à une révolte radicale, similaire à celles pratiquées par les mouvements anarcho-révolutionnaires des années 70, mais sous une nouvelle forme, animée par d’autres motivations en surface, mais constituée des mêmes maux… en profondeur ?
    La suite

    http://fr.novopress.info/

  • Réflexions sur le Système républicain

    Deux amis discutent ici en toute sincérité de république et de démocratie. Leur discussion méritait d'être consignée, me semble-t-il, parce qu'elle bouleverse quelques idées reçues.

    Dans Lutte Ouvrière n° 1894 du 16 novembre 2004, on lit, sous la plume d'une certaine Lucienne Plain, la remarque suivante à propos de la lutte entre Chirac et Sarkozy, concernant deux conceptions différentes le la laïcité : « Quand Chirac et Raffarin présentent aujourd'hui la loi de 1905 comme une « colonne du temple », ils se moquent du monde, leur seule divergence avec Sarkozy [qui, à l’époque, annonce qu'il veut changer la Loi] concerne la question de savoir qui sera le "pape" de la majorité ». Le pape de la France, le responsable spirituel incontesté... Dans ce cas,on le sait, « Paris vaut toujours une messe ». Le Pouvoir n'a pas d'odeur.

    Cette remarque de ladite Lucienne Plain est intéressante car elle présente l'une des deux approches critiques de la laïcité en France, celle sur laquelle je voudrais insister et que j'appellerais sans plus de chichi, la laïcité de l'assiette au beurre. Imaginons une petite discussion. Un lecteur de Monde et Vie, qui a bien travaillé la question de la République laïque, s'adresse à l'un de ses amis, républicain bon teint, dont le père est au Conseil d'Etat et le grand-père était député en Limousin.

    Petite discussion entre amis

    Notre lecteur de Monde et Vie attaque fort. Il a fait les Mines et il est fier de se dire scientifique. Il croit à la logique...

    C'est au nom de la laïcité que l'Etat républicain, qui d'après l'article 2 de la loi de 1905, « ne reconnaît, ne subventionne et ne salarie aucun culte », subventionne pourtant un peu partout en France la construction des Mosquées. Cette contradiction est scandaleuse !

    Le camarade consensuel et républicain réplique vertement

    Realpolitik oblige ! Si l'Etat et les collectivités locales subventionnent la construction de nouvelles mosquées partout en France, c'est pour construire un islam de France aux couleurs de la République et pour éviter que les salafistes issus des pétromonarchies ne subventionnent eux-mêmes des mosquées dont ils contrôleraient les imams... et qui deviendraient à terme autant de foyers antirépublicain !

    Sans doute, répondra le lecteur de Monde et vie, mais il y a bien là une dérogation au principe républicain le plus sacré et personne ne trouve à y redire... Tout le monde s'en f...

    Et alors... De toute façon, toi, le catholique, qu'est-ce que tu peux comprendre à la République ? Y a-t-il vraiment des principes républicains ? Le premier principe de la République, c'est qu'il n'y a pas de principe, ou plutôt, comme le disait déjà Jean-Jacques Rousseau notre père fondateur, la loi fondamentale, c'est qu'il n'y a pas de loi fondamentale. Dans la Monarchie chrétienne de droit divin, le roi était encombré par des lois au-dessus de lui qu'on appelait les lois fondamentales justement, les lois de succession dynastique, mais aussi la loi de catholicité et la loi morale. Nous avons changé tout cela ! La règle d'or en République, c'est : pas de règle d'or. Voilà pourquoi elle est aussi forte: c'est qu'elle est toujours prête à tout Tiens ! Encore un exemple : nous disons qu'elle est indivisible, mais quand il faut lâcher trois départements français en Algérie, il n'y a pas de problème : on est tous pour la division ! Et ce sont ceux qui militent bêtement pour la République indivisible, ce sont ceux qui ont crié « l'Algérie, c'est la France », ceux qui comme Jacques Soustelle, militaient pour le droit de vote des Algériens, ce sont ceux-là qui ont été déclarés anti-républicains et marginalisés par le Système. C'était juste des humanistes. Ils n'avaient rien compris. Regarde Ségolène Royal, tu la trouves Bécassine peut-être ? Mais tu as tort. Elle elle a tout de suite compris : l'essentiel c'est que l’on soit tous ensemble. Comme le 11 janvier. La République c'est : tous ensemble.

    Je vois la puissance de cette construction politique, mais il y a une chose que je n'ai pas comprise, c'est que moi en tant que catholique, dis-tu, je ne puisse rien comprendre à la République. Les catholiques sont démocrates ! Saint Thomas d'Aquin était démocrate. Les ordres religieux sont de véritables démocraties depuis des siècles. Le pape lui-même a toujours été élu. Et puis nous sommes pour la liberté des personnes : « L'homme, par nature, n'est pas soumis à autrui » écrit justement Thomas d'Aquin dans la Somme théologique. Si on est démocrate, si on est pour la liberté des personnes, il me semble qu'on est républicain !

    Il te semble, mais excuse-moi de te parler franchement, tu n'as rien compris ! La République, c'est bien plus grand que la démocratie. Souviens-toi de Jean-Jacques. Il écrit le Contrat social en 1763, en pleine monarchie. Il n'utilise jamais le mot de « démocratie ». Il parle toujours de « république ». Pour lui, la Monarchie française pouvait devenir une République. Il aurait suffi pour cela que le roi reconnaisse la toute-puissance de la nation, comme n'importe quel patriote. Napoléon lui l'a bien compris. L'Empire (avec sacre à Notre-Dame de Paris par le pape et tout le tintouin), c'est la plus efficace des Républiques. En matière de laïcité d'ailleurs, Napoléon le Corse et Nicolas le Hongrois se ressemblent : ils pensent qu'il faut impliquer l'Eglise. Nicolas a été fait chanoine au Latran, comme Napoléon a reçu sa couronne à Notre-Dame. Tout ça, c'est du décorum ! L'essentiel c'est que l'autorité soit représentative de l'unanimité des citoyens et que rien ni personne ne puisse se mettre en son travers.

    J'ai compris : c'est parce que tu es républicain, dans la mesure où tu es républicain que tu ne peux pas être démocrate. Et c'est parce que je suis démocrate que je n'aime pas ton système républicain.

     

    Abbé G. de Tanoüarn monde & vie. 10 juin 2015 

  • Pierre Vial nous communique : Contre les ploutocrates la voix du peuple

    Nous saluons sans restriction le vote libérateur du peuple grec.

    Nos « démocrates » patentés, guignols du monde politicien et médiatique, toujours soucieux de complaire à leurs maîtres ploutocrates, sont fous furieux. Le peuple grec a en effet osé affirmer sa liberté et sa dignité en envoyant paître le monstre à trois têtes – FMI, BCE, Union européenne- qui prétendait l’enchaîner. Où va-t-on si les peuples se mettent à mal voter ? Ne serait-il pas plus prudent de supprimer les élections ?

    Pourtant tout avait été fait pour que le peuple grec accepte de se prosterner devant les oukases des maîtres du jeu financier. L’apocalypse était promise aux Grecs s’ils n’étaient pas sages. Ils ont répondu par un grand bras d’honneur. Bel encouragement donné à tous ceux qui, en Europe, ne veulent plus subir la loi de l’argent.

    Bien sûr il va falloir trouver une porte de sortie. Quelle sera-t-elle ? Sans prétendre jouer les prophètes, nous pouvons affirmer – car c’est une évidence – que tout sera fait pour éviter que la Grèce sorte de l’euro. Car cela constituerait pour les ploutocrates un risque majeur, à savoir que d’autres peuples européens pourraient être tentés de se dire qu’après tout ce serait peut-être, pour eux aussi, la bonne solution…

    Le geste d’affirmation identitaire du peuple grec peut devenir le signal d’un mouvement de libération à l’égard d’un Système mortifère dont nous voulons la disparition. Il faut tuer cette bête nuisible qui s’appelle le libéralisme.

    http://www.terreetpeuple.com/282-reflexion/actualite/1261-contre-les-ploutocrates-la-voix-du-peuple.html

  • La France est en danger d'islamisation

    Aymeric Chauprade ne pourra pas se rendre à l'université d'été de Renaissance catholique :

    "Chers amis,

    Je devais être parmi vous ces jours d'Université d'été de Renaissance catholique au Carrousel de Baronville, mais un voyage lointain m'a éloigné une fois de plus de notre belle terre de France !

    Je veux vous dire combien je soutiens votre combat, qui est le mien depuis toujours, le combat pour une France qui renoue avec ce qu'elle est, la fille aînée de l'Église, une grande nation de civilisation catholique et romaine, une nation libre et fière, rebelle face aux impérialismes d'où qu'ils viennent !

    Je le crois, je l'ai dit, je l'ai écrit, la France est en danger d'islamisation. Ce danger est la conséquence directe d'au moins trois facteurs qui se combinent :

    • premièrement l'immigration massive extra-européenne ;
    • deuxièmement l'effondrement démographique du peuple français qui ne fait pas assez d'enfants et tue en partie ceux qu'il fait ;
    • troisièmement de la déchristianisation de la société française, et dans cette déchristianisation, j'inclus la maladie de la repentance et de l'angélisme qui touche nombre de chrétiens eux-mêmes.

    De ces trois points tragiques résulte à la fois le remplacement des Français de souche par des Français de papier venus de cultures étrangères, et un remplacement culturel, du christianisme par l'islam, encouragé par les serviteurs d'un laïcisme anti-chrétien depuis sa fondation.

    Chers amis, je ne me suis pas engagé en politique pour la soupe et des galons de courtisan. Je me suis engagé pour que vive notre civilisation, pour que vive notre France, pour que nos enfants puissent continuer à être élevés dans l'amour du Christ et de la Vierge Marie, dans l'amour de leur patrie charnelle, dans le respect des faibles et des Anciens, dans le respect de la Terre et des Morts.

    La France attend que ceux qui la dirigent aient enfin le courage de la ramener vers ce qu'elle est, vers sa civilisation chrétienne et européenne. La France attend qu'ils aient le courage de la débarrasser du socialisme et de la culture de mort. La France attend le redressement, pas seulement matériel, mais aussi moral et spirituel. Telle est la ligne droite dont je ne dévierai pas, quoiqu'il advienne. Je suis faillible, je peux commettre des erreurs, mais aucun de mes engagements, aucune de mes paroles, aucun de mes textes, ne s'est écarté d'un objectif constant : rendre à la France sa civilisation, et par là-même, arracher les Français à l'aliénation de l'atome-consommateur dont rêve le mondialisme pour les rendre à la famille et à la nation.

    Je souhaite plein succès à Renaissance catholique et à son Université d'été. Mon cœur et mon esprit sont avec vous."

    Michel Janva

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