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Décidément, tout fout le camp. Rome n’est plus dans Rome et la Fête de L’Humanité n’est même plus à La Courneuve. Pire encore : au traditionnel barbecue de la classe ouvrière du siècle dernier – avant qu’il ne passe chez Jean-Marie Le Pen –, la Fête de L'Huma a substitué une forme de table ouverte aux ennemis de toujours, gauchistes, écologistes et autres militants de causes sociétales bien éloignées des préoccupations historiques du prolétariat.
Près de 200 convives, une dizaine de stands dont celui de Synthèse nationale, quatre interventions (Roland Hélie, Pierre Cassen, Bruno Hirout et Bernard Germain), une détermination intacte, le tout ponctué par un concert de Christoff BZH... cette année encore la Fête du Cochon organisée par la fédération bretonne du Parti de la France a remporté un franc succès dimanche 11 septembre à Treffendel (35).
Quand Anne Mansouret, nouvelle élue socialiste au Conseil régional de Haute Normandie, croise un collègue FN, elle lui serre la main, geste naturel bien dans la manière de cette femme élégante et cultivée, qui lui vaudra les foudres du président socialiste de la région. La gauche, cette femme née d'une famille iranienne, élevée à Téhéran dans une pension catholique à l'esprit de laquelle elle restera fidèle toute sa vie, finira par en connaître toutes les grandes figures, de Martine Aubry à DSK, d'Attali à Fabius, mais aucune ne l'impressionne. Cette femme profondément originale, curieuse de tout, est assez indépendante d'esprit pour regarder de haut et de loin un microcosme ou ce qui l'intéresse est d'agir concrètement en faveur du peuple, créant, par exemple, contre vents et marées le chèque emploi service universel (CESU), puis le généralisant à toute la France. Assez indépendante, aussi, pour s'élever contre le féminisme, le "wokisme", l'avortement généralisé, et finalement voter Marine Le Pen en 2022, et le dire, tout en se voulant toujours à gauche. Oui, une femme curieuse...
Alors que doivent se tenir les Journées du patrimoine le week-end des 17 et 18 septembre prochain, la ville de Saint-Chamond, dans la Loire, met à l’honneur une mosquée sous influence de la confédération islamiste Millî Görüş. L’affaire connue de tous sur place illustre à nouveau les compromissions des pouvoirs publics. Enquête.
Si gouverner c’est prévoir, alors Emmanuel Macron marche à côté de ses pompes. Gouverner, sous la Ve République, c’est disposer d’un pouvoir quasi monarchique. A la cuisine interne, s’ajoute la cuisine externe qui veut que l’on prenne en cause la bonne entente avec son voisinage. En matière de cuisine interne, Macron règne sur une France fracturée et repliée sur l’individualisme outrancier des uns et des autres. De sorte qu’on ne peut pas plus parler d’unité nationale que de destin commun. On l’a souvent écrit ici, trois France cohabitent et ce n’est pas l’entente cordiale. D’autant que la France n’a aucune culture du compromis mais plutôt de l’affrontement.
La garde à vue de l’homme de 45 ans suspecté de viol a été levée. L’enquête confiée à la police judiciaire se poursuit.
L’homme de 45 ans suspecté d’avoir violé une jeune femme de 18 ans dans sa camionnette blanche, mercredi 24 août dans le 13e arrondissement de Paris, a été remis en liberté, a appris Le Figaro du parquet de Paris. Sa garde à vue a été levée mais l’enquête, confiée au 3e district de police judiciaire (3e DPJ), se poursuit néanmoins en préliminaire.
Selon nos informations, la victime se montrerait peu coopérative avec les enquêteurs et n’aurait «pas tout dit». Des photos d’elle et du suspect en train de s’embrasser auraient notamment été retrouvées dans son téléphone.
Lorsqu’on s’interroge sur la manière de qualifier nos dirigeants et leur figure de proue qui pousse jusqu’à la caricature les défauts qu’on peut légitimement leur reprocher, M. Macron, on a le choix entre trois possibilités hiérarchisées. L’intéressé s’était dit fier pour ses amis comme pour lui-même d’être des amateurs. Cet aveu provocateur adoucissait en fait le réquisitoire facile à dresser contre l’impéritie du personnage et de son entourage. Cela d’autant plus que son élection et sa réélection ne s’expliquent que par une prétendue compétence déniée à ses concurrents. Enarque brillant, Mozart de la finance pour avoir fait un bref passage très rémunérateur chez Rothschild, entouré par un cercle de flagorneurs qui appartiennent à la même caste que lui et n’ont guère fait plus que lui preuve de leur virtuosité, celui qui depuis 2017 a accumulé les erreurs et les fautes, édulcorées par une presse complice, est d’abord la preuve vivante de la déchéance intellectuelle et morale de nos prétendues élites. Enfin, pour reprendre le mot employé par Rioufol, les décisions prises par cette oligarchie décadente sont à ce point contraires à l’intérêt, au bien commun du peuple qu’elle veut diriger, qu’on peut parler de trahison. Amateur, oligarque décadent, traître : en un mot, illégitime !
Georges Michel nous a prévenus : le Macron 2022 est revenu à ses fondamentaux de 2017. Emmanuel Macron ne se trompe jamais. Quant à ceux qui auraient l'outrecuidance de pointer ici ou là un revirement, une erreur, un manque d'anticipation, une incohérence, ils ont droit aux injonctions bien connues : « Qu'ils viennent me chercher » ou « Qu'on ne vienne pas me chercher ». Et pour les grands patrons, au sens large, c'est la jurisprudence Villiers qui s'applique : c'est moi, Emmanuel Macron, ou la porte.