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religion - Page 155

  • Le Pakistan, pire que "Daesh" ? Manifestons pour Asia Bibi ! Sauvons-la !

    De grâce, pour Asia Bibi, ne nous objectez pas vos vacances !

    Il n’y a plus que quelques jours pour hurler à l’abomination de la condamnation à la pendaison d’Asia Bibi par la cour d’Appel de Lahore au Pakistan.

    La dernière chance de sauver cette admirable mère de famille catholique, atrocement emprisonnée depuis quatre ans, et qui aurait dû être un modèle d’héroïcité pour le dernier synode sur la question, est la décision de la Cour Suprême de ce pays, allié de l’Occident, et qui se veut celui d’un islam « légal ».

    Pourtant, à l’annonce de la manifestation organisée ce jeudi, certains nous répondent : " mais vous n’y pensez pas, cela tombe en pleines vacances de la Toussaint " ! Il y a quelque chose d’atroce dans cette réflexion. Comme si nous n’y avions pas pensé, comprenant certes que certains, une minorité tout de même, qui seront loin de Paris, ne pourront être là. [...]

    La suite sur Chrétienté Solidarité

  • Port du voile : que dit la loi ?

    On avait appris voici quelques jours qu'une spectatrice voilée intégralement avait été priée de sortir de l'Opéra Bastille le 3 octobre, en vertu de la loi de 2010 qui interdit la dissimulation du visage dans un lieu public. Certains choristes avaient refusé de chanter tant qu'uns solution n'aurait pas été trouvée. La spectatrice avait dû quitter les lieux.

    Ouest France revient sur l'évènement et pose donc la question : que dit la loi ?

    "Selon la circulaire de mars 2011, sont interdits, « le port de cagoules, de voiles intégraux (burqa, niqab...), de masques ou tout accessoire ou vêtement ayant pour effet, pris isolément ou associé à d'autres, de dissimuler le visage ». [...]

    Où le voile est il interdit ?

    Sur la voie publique, le visage masqué sera interdit dans les transports en commun, mais pas dans un véhicule particulier, assimilé à un espace privé. Un conducteur ou une conductrice masqué risque toutefois de se faire sanctionner pour manquement aux exigences de sécurité imposées par le Code de la route...

    Le voile est interdit dans les « lieux ouverts au public » dont« l'accès est libre » : « plages jardins, promenades publiques... » et ceux dont « l'accès est possible, même sous condition », comme les cinémas ou les théâtres. Cafés, restaurants, magasins, gares, banques, aéroports font partie de ces espaces où le visage doit être visible.

    Les femmes voilées peuvent se voir également sanctionner dans les« lieux affectés à un service public », il s'agit de « l'ensemble des institutions, juridictions et administrations : mairies, préfectures, tribunaux, hôpitaux, bureaux de poste, écoles, lycées, universités, musées, bibliothèques... ».[...]

    Que risque-t-on en portant un voile ?

    Les contrevenants encourent une amende de 150 euros qui peut être accompagnée ou remplacée par un stage de citoyenneté.

    Mais celui qui force quelqu'un à l'enfreindre – par exemple un homme qui obligerait sa femme ou sa fille à porter le voile – risque, lui une lourde amende (jusqu'à 60 000 €) et une peine de prison."

    Marie Bethanie

  • Nul n'a droit en sa peau qu'il ne la défende

    Ce vieux proverbe français me semble plus actuel que jamais. Car, de toute évidence cela s'impose face à l'islamisme totalitaire, puisqu'il nous fait la guerre. Et dans la situation actuelle l'hypocrisie et la lâcheté révoltantes de la plupart des dirigeants de nos pays ne peut rien produire de bon.

    Observons ainsi les images du rassemblement place de la république le 11 octobre à Paris. Aux côtés des manifestants pro-Kurdes, plus de 5 000 personnes, le monopole de la parole est exercé au profit de personnalités d’extrême gauche comme Olivier Besancenot, qu'on espérait à la retraite.

    Tous appellent le gouvernement français à protéger le peuple kurde face aux djihadistes de cet abominable "État islamiste". Celui-ci au départ ne représentait qu'une organisation terroriste parmi d'autres. Désormais, ses ramifications se révèlent et se consolident, de plus en plus tentaculaires. Les ralliements vont jusqu'au Pakistan, du Nigeria à l'Ouzbékistan. L'urgence s'affirme, indiscutable.

    On aimerait, par conséquent, savoir quand même quels moyens ces généreux esprits suggèrent de mettre au service de leurs incantations.

    On pourrait rêver, dès lors, qu'ils demandent, dans les débats parlementaires de fin d'année, un renforcement du budget militaire de notre pays. Incidemment, s'il existait une plateforme de discussion, on pourrait mettre l'accent sur les périls effectifs, donc de demander un effort supplémentaire en faveur de la Défense, sur l'arme désormais cruciale du Renseignement et pas seulement sur l'emploi dans les arsenaux et les villes de garnison etc.

    Inutile d'entretenir le lecteur dans un espoir aussi chimérique.

    Le secrétaire national du PCF, le camarade Pierre Laurent jouait de l'éloquence. "La France, clamait-il, doit cesser son jeu trouble avec la Turquie et dire clairement qui elle soutient". Et d'exiger "le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes."

    Malheureusement, dans la séquence actuelle, quand le chef du parti communiste, en vieux professionnel de l'émeute, prend le micro c'est évidemment et uniquement pour des fins de politique intérieure : il s'agit d'accuser François Hollande et son gouvernement de ne pas en faire assez pour les Kurdes. Et rien d'autre.

    Sans soutenir ici le p. de la r., pour lequel très peu de lecteurs de L'Insolent ont voté en 2012, – mais qui a bénéficié des voix du camarade Mélenchon et de celles des communistes – constatons qu'il ne semble pas en mesure d'en faire beaucoup plus. Pierre Laurent "soutient-il" donc Barack Obama ?

    Ne nous dissimulons pas non plus que, si, dans les coordinations kurdes, les forces militantes penchent naturellement du côté des sympathisants de gauche voire d'extrême gauche, elles représentent aussi des seules forces qui combattent le totalitarisme islamiste, sont tenues à l'écart par les trop prudentes administrations diplomatiques de nos pays.

    L'illusion d'un régime d'Ankara, membre de l'OTAN, et de ce fait, bastion de la liberté, s'efface.

    Et, bien entendu, pendant ce temps les commentateurs agréés s'accrochent à des demi-vérités, des ambiguïtés qui ne devraient pourtant tromper personne.

    En particulier, la culpabilité turque quand il s'agit d'écraser les Kurdes dans le sud est anatolien. Le premier ministre Ahmet Davutoglu prétend encore que "personne ne pourra prouver" l'implication de son gouvernement. Il s'agit d'une manière de se moquer du monde.Cette évidence se retourne contre sa roublardise.

    Car personne n'ignore, sauf lui peut-être, qu'il s'agit de l'argumentaire constant des criminels, celui de tous les bons films policiers, et même dans les mauvais.

    On se demande alors comment un pays qui se prétend démocratique et pro-occidental peut soutient une réalité aussi sauvage et sanguinaire que "Daesh", sigle commode pour évacuer, en partie, en partie seulement, dans son aspect subliminal, son caractère islamiste.

    Cette violence totalitaire de l'islamisme n'est pas arrivée à l'automne comme une poussée de champignons. Elle repose sur des bases historiques que définit le salafisme.

    Cet adversaire ne s'est jamais fait faute de se déclarer décidé à combattre et à détruire l'occident en général. Au nombre de ses cibles il met en bonne place la France. Il l'a toujours située au nombre des "Croisés", et nous fait ainsi honneur, n'en déplaise à M. de Villepin, ce nostalgique si notoirement désintéressé de l'ancienne politique arabe du Quai d'Orsay. (1)⇓ Ceci d'ailleurs vaut aussi bien pour d'autres pays comme la Russie, en délicatesse avec les États-Unis, qu'elle accuse de connivence avec les islamistes…

    L'engrenage, en fait, avait été mis en marche par d'autres, dès l'origine de la religion mahométane.

    Lutter pour la liberté religieuse, celle que bafoue l'islamisme totalitaire, c'est aussi lutter pour la liberté de la recherche sur l'histoire des sociétés musulmanes et sur l'héritage de Mahomet. on peut rêver d'une étude sociologie historique plus générale sur l'apogée des empires musulmans. L'islam pourrait bien apparaître dès lors, dans les pays qu'il occupa de l'Espagne à l'empire Ottoman, comme religion, au départ, des seuls conquérants militaires, très minoritaires au sein de pays conquis, qui restèrent majoritairement non-musulmans, longtemps, pendant des siècles et qui s'effondreront quand les musulmans auront converti, au moins superficiellement, après les avoir opprimés, ceux qui faisaient bouillir la marmite, les dhimmis, et les femmes.

    Mais comme le souligne notre travail en introduction à "Qui était Mahomet", "Mahomet fut-il sincère ?" se demandait Henri Lammens, ce débat historique souligne "l'actualité d'une antiquité". (2)⇓

    JG Malliarakis

    Lammens-mahometApostilles

    1.  Certains prétendent le contraire. Mais je n'en crois rien. Cf. "Pourquoi le Qatar donne-t-il beaucoup d’argent à l’avocat débutant Villepin ?" . Quelle mauvaise foi !
    2.  Les Éditions du Trident rééditent "L'Islam croyances et institutions" 225 pages 20 euros, et "Qui était Mahomet ?" par Henri Lammens ("Mahomet fut-il sincère ?" avec en introduction "Actualité d'une Antiquité") 128 pages 15 euros.
      Un prix spécial de lancement des deux volumes est proposé aux lecteurs de l'Insolent  : 28 euros port compris. Commandes à passer sur le site Internet des Éditions du Trident ou, en dressant un chèque de 28 euros par correspondance aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris.
  • Le modèle français de laïcité n’existe pas, ou les six laïcités françaises

    Jean Baubérot est Professeur émérite de la chaire « Histoire et sociologie de la laïcité » à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, Paris

    Dans le débat actuel au Québec sur le projet d’une « Charte de la laïcité », on se réfère souvent à un « modèle français de laïcité », soit pour le louer, soit pour le critiquer. En décembre dernier, il en a été question lors de la rencontre au sommet entre Pauline Marois et François Hollande. Mais, le propos est resté très vague. Et dans les études qui précisent un peu ce que serait ce fameux « modèle français », seuls certains aspects de la laïcité française sont pris en compte. D’autres aspects fort importants de la réalité historique et actuelle de la laïcité en France sont ignorés. Ma thèse est donc qu’il n’existe pas un modèle français de laïcité, mais plusieurs modèles divergents ou, plus exactement, plusieurs représentations présentes chez les différents acteurs sociaux, individus et groupes. Les conflits et les tractations entre acteurs se nouent en référence à ces représentations politico-idéologiques qui constituent autant de «sociétés idéales» au sens d’Emile Durkheim. Le dispositif idéologique, juridique et politique de la laïcité française est marqué par les rapports de force entre les partisans de ces représentations.

    Ces différentes représentations ont émergé dans un processus de laïcisation qui s’est effectué dans un conflit frontal avec le catholicisme, religion d’État sous l’Ancien Régime, et régi au XIXe siècle par un Concordat entre le Saint-Siège et l’État français. Il existe alors un régime semi-officiel de « cultes reconnus » où le catholicisme, mais aussi le protestantisme et le judaïsme, voient leur clergé payé par l’État, et doivent se conformer à un certain contrôle de celui-ci. Ce système pluraliste est, cependant, surdéterminé par un conflit politico-religieux, le conflit des « deux France » qui oppose les tenants de la France nouvelle issue de la Révolution, et fondée sur les « valeurs de 1789 », à ceux de la France traditionnelle, qualifiée de « fille aînée de l’Église (catholique) ». Ce conflit est une source d’instabilité politique de la France de cette époque. Sous le Second Empire (1852-1870), il met aux prises certains catholiques, refusant les idéaux de la modernité, suivant en cela le Syllabus, et les adeptes de la libre-pensée, celle-ci pouvant se définir par le refus de toute religion organisée.

    Ce refus a un coût social élevé. Être libre penseur peut, alors, conduire à la perte de son emploi, à une mise en quarantaine si l’on est un commerçant, à des conflits familiaux, à une perturbation des relations sociales. Bref, quand les libres-penseurs combattent pour la liberté de conscience, c’est avant tout une lutte contre les atteintes à leur liberté de conscience. Mais la République devient stable, en France, à partir des années 1880, et prend des mesures « anticléricales » pour combattre la domination politique et sociale du catholicisme. La question de la liberté de conscience des catholiques se pose alors. Diverses représentations s’affrontent lors du processus qui conduit à la « loi de séparation des Églises et de l’État » en 1905. Cette loi ne représente pas la totalité de la laïcité française, mais elle se trouve, encore maintenant, au cœur de cette laïcité.

    Il a existé, à l’époque, quatre façons différentes de relier la liberté de conscience, objectif premier de la laïcité, et la séparation de la religion et de l’État, qui en est le moyen principal. Chaque position peut être symbolisée par un parlementaire républicain (qui étaient tous, par ailleurs, des adeptes de la libre-pensée). Aujourd’hui, adaptées à un nouveau contexte, ces quatre représentations ont persisté et se situent dans la filiation de celles qui se sont affrontées en 1905. S’y ajoutent deux autres représentations différentes. Je propose donc de classer en six représentations-type ce que l’on appelle « la laïcité » en France. Pour les quatre premières, j’indiquerai d’abord la position adoptée lors de la discussion de la loi de « séparation des Églises et de l’État » et, ensuite, celle qui prédomine aujourd’hui. Pour les deux dernières, naturellement, je procèderai un peu autrement.

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  • Le crime, le criminel et l'islamisme

    Les travaux de James Quinn Wilson (1931-2012) ont permis aux États-Unis de prendre un virage fondamental dans la répression de la délinquance. De nombreuses cités en ont été durablement sauvées d'une croissance exponentielle de violences urbaines qui menaçaient toutes les mégalopoles, et, au bout du compte, tout le pays. (1)⇓

    En effet, de nouvelles politiques de sécurité sont apparues à partir des années 1980. Reposant sur une approche criminologiste solide, elles rompaient de manière radicale avec toutes les idées permissives antérieures. Elles mettaient fin aux rengaines pseudo sociologiques et misérabilistes que l'on connaît encore en France.

    On part de ce qu'on appelle l'hypothèse du "carreau cassé" ou de la "vitre brisée". Formulée en 1969 par le psychosociologue américain Philip Zimbardo, elle observe que les infractions considérées comme mineures, le nombre de carreau cassé dans un quartier, annoncent les délits majeurs qui vont rapidement pourrir la vie sociale.

    On considère ici, et on a expérimenté le fait, que, dès lors qu'une vitre brisée n'est pas réparée, le mal s'étendra probablement à tout le quartier. Ce n'est pas la désagrégation du lien social qui génère les "petites incivilités" d'abord, la délinquance et le crime ensuite. C'est au contraire la petite impunité au quotidien qui entraîne la grande délinquance et démolit de la société.

    Reformulée en 1982 cette doctrine aboutira au principe de la "sanction du premier délit" même mineur, elle recevra le nom malencontreux de "tolérance zéro". Elle fut mise en pratique avec succès par Rudolph Giuliani, procureur général associé des États Unis de 1981 à 1983 puis maire de New York de 1994 à 2001.

    Or, on peut observer, statistiques à l'appui, qu'en fait, la criminalité ne résulte ni de la pauvreté, ni du chômage, ni de toutes les excuses invoquées par tous les systèmes de défense des délinquants de toute sorte, y compris l'enfance malheureuse, etc.

    Le crime s'explique au bout du compte par le criminel lui-même.

    Ainsi doit-on accepter d'analyser le terrorisme islamique : il ne peut invoquer aucune autre excuse que celle d'obéir aux "ordres". Et ceux-ci résultent d'une interprétation "salafiste" de la foi coranique.

    "Salafiste" : un mot qu'on chercherait vainement dans l'édition 1877 du Littré ni dans l'édition 1964 vol. IX du grand Larousse Encyclopédique. Cependant, il figure dans le Petit Larousse 2009 avec une décourageante double définition. "Salafiste" = relatif au salafisme, qui en est partisan ; "salafisme" = nom sous lequel sont rassemblés les groupes se rattachant à la "Salafiyya". C'est donc à ce dernier terme qu'il faut se reporter. Il figure dans la partie nom propres : "courant réformiste de l'islam qui, au XIXe siècle prônait un retour à la religion pure des anciens" (salafi).

    Depuis le XIXe siècle cependant les choses ont évolué. Le mouvement cherche toujours, par définition, le retour aux pratiques des pieux ancêtres, l’imitation de la vie du Prophète, de ses compagnons et des deux générations suivantes, le respect aveugle de la tradition islamique, la lettre du Coran, les recueils de hadiths (2)⇓ et la référence à la Sîra(3)⇓ Autres points communs forts : refus de l'interprétation par la raison humaine, refus du culte des saints, refus des influences occidentales et notamment de la démocratie. La source de la législation doit se trouver dans la Coran.

    Une partie de la mouvance salafiste, au sens du XIXe siècle, est qualifiée de "quiétiste". Elle est considérée comme inoffensive parce qu'elle se contente de prêcher un mode de vie traditionnel. On cite souvent à cet égard l'Arabie saoudite. On s'efforce de convenir que des émirats marqués par le wahhabisme, pays où les femmes n'ont pas le droit de conduire une voiture, où l'on ne doit pas introduire une bible, etc. pourraient ne pas être considérés comme totalitaires. Et restent toutes les autres formes de cet obscurantisme, racine de la violence terroriste.

    La vraie question revient donc à se demander, comme pour les "petites" infractions qualifiées "incivilités", où commence l'inacceptable. Il est bien possible qu'il faille envisager sérieusement une politique de sanctions à la première infraction, toute forme d'incitation au djihadisme, d'incitation à la haine contre les "infidèles", toute dérive par rapport à la liberté de croire ou de ne pas croire, toute apologie de l'oppression de la femme, etc. – comme les lois et tribunaux le prévoient déjà et l'appliquent pour d'autres écrits ou propos délictueux.

    Il convient donc, pour comprendre vraiment le "salafisme" de connaître un minimum les sources auxquelles il prétend revenir.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. notamment "Thinking about crime". Publié en 1975 ce livre n'a jamais été traduit en français. Ses idées ont été cependant reprises par Xavier Raufer et Alain Bauer dans leur excellent "Que sais-je" "Violences et insécurité urbaines." 
    2.  Ces recueils varient selon les écoles. 
    3.  cette vie de Mahomet est supposée servir de base à l'imitation du "Beau Modèle". Soulignons à et égard que l'interprétation dominante des aspects les plus "spécifiques" de cette biographie, ses mariages par exemple, indique que ceux-ci étaient destinés à prouver la simple humanité du Prophète. 
  • Les masques de la violence islamiste tombent

    Commençons ici par l'actualité. Et observons deux aspects de la guerre qui nous oppose aux islamo-terroriste, telle qu'elle nous était présentée le 14 octobre. Choisissons à titre de spécimen, son traitement par Itélé, filiale du groupe Canal +. Ce média caractéristique diffusait deux informations que nous reproduisons telles qu'elles sont résumées par la chaîne elle-même :

    Première information du jour :

    État islamique : une première vidéo de propagande en français

    Une vidéo d'un combattant français de l'État Islamique, qui rend hommage à Mohamed Merah et appelle à des attaques terroristes en France, a été rendue publique aujourd'hui. Une nouvelle illustration de l'extension de la propagande de l'EI. Les explications de notre confrère de France 24, Wassim Nasr. (1)⇓

    Le message est donc clair : les Occidentaux, et en particulier les Français, se trouvent directement menacés.

    Deuxième information du jour :

    Kobané : la ville aux mains de l'État islamique "dans une semaine"

    La ville de Kobané, située à la frontière turco-syrienne, pourrait tomber aux mains de l'État islamique. Les djihadistes contrôlent désormais la moitié de la ville et ont investi ces dernières heures le centre-ville. Pour mieux comprendre ce qu'il s'y passe, nos envoyés spéciaux, Philomène Remy et Joao Alencar ont pu joindre un activiste kurde à l'intérieur de Kobané. Un témoignage fort. (2)⇓

    Au cours de ce reportage on a pu entendre, trop rapidement énoncé, que les combattants kurdes et "l'armée syrienne" formeraient une coalition se battant côte à côte.

    Cette "petite erreur" de présentation doit être corrigée car elle aboutit à une énorme désinformation.

    Depuis le début septembre, à la vérité, une coopération floue se  serait dessinée entre des groupes d'opposants syriens, eux-mêmes rattachés à "l’Armée syrienne libre", concept "modéré" fabriqué par la Turquie à l'usage des occidentaux sous le nom de Burkan al-Forat ("le volcan de l’Euphrate") afin de combattre "les gangs d’Al-Baghdadi" (3)⇓

    Il semble en fait que la Turquie voudrait faire passer sous son contrôle la résistance kurde dans son ensemble. Elle se considère comme maîtresse du jeu pour toute la région, de la mer Noire au golfe Persique. C'est pourquoi elle a proposé aux dirigeants kurdes de Syrie de rejoindre cette "Armée syrienne libre" c'est-à-dire de passer sous contrôle turc. Ils ont refusé soulignant qu'eux-mêmes combattaient le régime d'Assad depuis 2004, alors que les actuels donneurs de leçons festoyaient avec les dirigeants syriens. Mais Ankara n'écarte toujours pas l'hypothèse, comme but ultime de son action, d'imposer sa loi aussi bien à la Syrie qu'à l'Irak.

    Or, en l'état, on ne voit pas encore quelle autre force aujourd'hui pourrait contrecarrer une telle ambition. Le néo Califat d'Abou Bakr al Baghdadi fait ainsi office à cet égard de ce qu'on appellerait, dans d'autres régions du monde, un "brise-glace".

    Ce 1er octobre un conseil de défense se tenait à l'Élysée. La France, sous la présidence de François Hollande, allait prendre formellement une décision lourde de sens et de conséquences. Il s'agissait de se lancer dans la guerre effective contre l'islamo terrorisme. Décision qu'allaient critiquer un certain nombre de gens dont on pourrait rédiger les discours en leur lieu et place, tant cette rhétorique se ressemble.

    Le bât blesse en fait sur la question des moyens. Le seul soutien aérien, autant dire le demi-soutien des occidentaux, français compris, ne suffira pas. S'agissant de la France, on entend dire que son budget militaire aurait été "sanctuarisé". À supposer même que cela soit vérifié quand la loi de finances aura été promulguée, on pourra se demander à quel niveau l'effort de défense se situe.

    Les moyens que l'armée française semble à même de mettre en œuvre dans la région se limitent ainsi, grosso modo, sauf renforts ultérieurs, à ceux de la base aérienne 104 Al Dhafra, créée en 2008 à 30 km au sud d'Abou Dhabi, disposant de 6 avions Rafale portés à 9, d'un avion ravitailleur KC 135 et d'un Atlantic 2 de reconnaissance, 750 hommes, plus, à proximité, la 13e Demi-brigade de la Légion Étrangère, au passé prestigieux, plus, depuis 2009, une petite base navale à Port Zayed. Le symbole importe, il assume, selon l'expression consacrée une part de l'honneur militaire français, on aimerait pouvoir s'assurer être sûr que matériellement cela compte beaucoup dans la bataille.

    Un raisonnement récurrent, mille fois répété dans les médias, consiste à situer à l'origine de la situation actuelle une seule faute, qui s'identifierait à l'opération conduite par Bush en 2003 et dont Obama s'est retiré.

    Malheureusement un tel sophisme évacue les responsabilités antérieures. Le discours trop souvent entendu cherche à effacer notamment celles des puissances mandataires du traité de Sèvres de 1920. Celles-ci en 1927 préférèrent s'attacher à la constitution de l'Iraq Petroleum Company qu'à l'application du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes promis par le discours de Wilson de 1918.

    La question que l'on doit se poser n'est donc pas de savoir si ce conflit existe. L'évidence le démontre. Et on gagnerait d'abord à constater que la guerre a été déclenchée par le néo-Califat lui-même

    Aujourd'hui les masques de la violence totalitaire sont tombés. Le gouvernement turc, islamiste dit "modéré" soutient donc de toute évidence l'État islamiste, évidemment "extrémiste". Et au moment où ces lignes sont écrites, celui-ci paraît en passe de balayer les héroïques défenseurs kurdes de Kobané.

    JG Malliarakis      

    Apostilles

    1.  cf. archive sur Youtube.
    2.  cf. archive sur Youtube
    3.  cf. Libération du 21 septembre. 

    http://www.insolent.fr/2014/10/les-masques-de-la-violence-islamiste-tombent.html

  • 25/10 : conférence d'un député syrien chrétien à Paris

    Le député syrien chrétien indépendant Boutros Merjaneh donnera une conférence en l'église Saint Christophe de Javel (Paris XVIe) le 25 octobre à 18h.

    En 2012, il dénonçait déjà :

    "L'Armée syrienne libre est financée et armée par l'Arabie saoudite et le Qatar, les pires ennemis du pouvoir en place. Dans ses rangs, on compte environ 7000 combattants djihadistes venus de l'étranger. Nous les voyons de près. Tenez, la semaine dernière, à Alep, l'armée a tué deux francs-tireurs djihadistes : un était Pakistanais, l'autre Tunisien. Mais que viennent faire ces gens en Syrie ?! J'ai peur qu'on assiste à l'importation d'une forme d'islamisme qui n'avait pas d'assise en Syrie avant ce conflit. [...]

    Je crains les extrémistes sunnites, car ils importent un fanatisme religieux qui était rare en Syrie. Mais aujourd'hui, ces islamistes sont beaucoup moins nombreux que les sunnites modérés, qui, eux, ont la même position que moi. La Syrie n'est pas l'Egypte. Un des grands paradoxes dans ce conflit est que c'est nous, les modérés, musulmans ou chrétiens, qui constituons la majorité du peuple. Mais on ne nous entend pas. Nous ne sommes pas pour le régime, ni pour l'opposition armée. Nous voulons l'apaisement."

    Michel Janva

  • Alain Escada : « Du Synode à la Manif pour Tous, les ennemis de l’Eglise et de la Famille infiltrent »

    Le Synode consacré à la Famille s’achèvera ce dimanche 19 octobre. Qu’en restera-t-il ? Un profond sentiment d’écœurement. Comme si un virus avait intoxiqué l’air et contaminé une partie des participants. Ce virus dans l’air, ce n’était pas Ebola. Non, il s’agissait des fumées de Satan. Les comptes rendus des débats, les entretiens accordés par les prélats aux médias, la publication de la “relatio post-disceptationem”, les commentaires des vaticanistes, tout cela confirme le degré d’infiltration du Vatican par des forces occultes qui travaillent à détruire l’Eglise de l’intérieur.
     
    Le phénomène n’est pas nouveau mais il a de quoi étonner par son ampleur. En s’attaquant au sein même des murs du Vatican aux fondements les plus élémentaires de la définition de la Famille, les forces du mal démontrent leur avancée spectaculaire et assumée.
     
    Ce samedi 18 octobre, le pape François dévoilera la “relatio sinodi”, synthèse qui tentera probablement d’apaiser les tumultes tout en conservant les équivoques. Mais le mal sera fait. Les forces de la subversion savent qu’elles peuvent déjà envisager le prochain synode avec l’assurance que le terrain aura été préparé. Pendant les prochains mois, nul doute que médias et organisations LGBT vont s’y atteler.
     
    A ce sujet, nous ne prêtons pas assez attention au travail d’infiltration de l’Eglise catholique par les réseaux financés par les puissantes Gill Foundation, Ford Foundation, Soros Foundation, Arcus Foundation, créées par les milliardaires Tim Gill (homosexuel notoire), Georges Soros et Jon Stryker (homosexuel notoire), ainsi que les Evelyn & Walter Hass Jr Fund et E. Rhodes & Leona B. Carpenter Fund. Une myriade d’associations bénéficient de la générosité de ces fondations afin d’œuvrer à inverser l’enseignement moral de l’Eglise : Catholics United Education FundDignity USA, Catholics for Choice, New Ways Ministry, Women’s Alliance for Theology, Ethics and Ritual, Dignity’s Equally Blessed Coalition, Faithful America, Catholics in Alliance for the Common Good, Fortunate Families (Catholic Parents of LGBT Children),… Des dizaines d’associations de par le monde se prétendent ainsi catholiques tout en travaillant exclusivement à subvertir l’Eglise catholique et à transformer sa doctrine.
    A plus petite échelle, je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec la Manif pour Tous. Quantité de braves gens s’y investissent de bonne foi. Mais ici aussi, l’infiltration est manifeste. Elle vise à conserver les défenseurs de la famille sous contrôle et, au final à les neutraliser tout en leur accordant bonne conscience. La fausse droite y trouve son compte. L’UMP y trône comme une alternative alors qu’elle est complice du saccage des valeurs familiales. Ni Sarkozy ni Juppé n’ont l’intention de revenir sur la loi Taubira qui a dénaturé le mariage. Le camouflet se fait encore plus cinglant lorsque l’UMP nomme Alain Milon, pro-loi Taubira et pro-GPA, à la tête de la commission des Affaires sociales du Sénat, et Bernard Saugey, président d’honneur de la Fraternelle parlementaire (l’association des sénateurs francs-maçons) à la questure du Sénat.
    En conclusion, tant que nous ne comprendrons pas que le combat pour la défense de la Famille est eschatologique et se livre dans un contexte mondialiste, nous n’aurons rien compris.
    Alain Escada, président de Civitas

  • Asia Bibi : l’horreur

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    La Haute Cour de Lahore, tribunal d’appel, a confirmé ce matin la condamnation à la peine capitale d’Asia Bibi.

    La surprise est totale, car il est rarissime que les peines de mort pour « blasphème » soient confirmées en appel.

    « Le juge a retenu valides et crédibles les accusations des deux musulmanes – deux sœurs – qui ont témoigné à propos du présumé blasphème commis par Asia Bibi. Ce sont celles avec lesquelles elle s’était disputée et qui avaient provoqué toute l’affaire », a expliqué l’un de ses avocats, Maître Shakir. « La justice est toujours plus entre les mains des extrémistes » – a-t-il ajouté précisant qu’en accord avec le mari d’Asia Bibi, un recours sera présenté devant la Cour Suprême, dernier degré de jugement au Pakistan.

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2014/10/16/asia-bibi-l-horreur-5469567.html

  • Des bikers hollandais partent en Irak se battre contre les djihadistes

    Troquant leur veste en cuir pour le treillis camouflé, trois courageux membres d’un “gang” de bikersaux Pays-Bas ont rejoint des combattants Kurdes en Irak pour les aider armes à la main dans leur combat contre l’État Islamique.

    Un de leur ami resté au pays, Otto Klaas, a annoncé aux médias hollandais que les trois motards, anciens militaires, se sont décidés à partir en Irak pour rejoindre les kurdes après avoir vu les atrocités commises par les islamistes.

    Originaires de Rotterdam, Amsterdam et Breda, ils font partie des No Surrender, qui est censé être le plus grand groupe de bikers dans le pays.

    Les autorités hollandaises ont confirmé que rejoindre les forces Kurdes n’était pas considéré comme illégal, à l’opposé de tout départ vers les terroristes musulmans de l’EI.

    SourceTime magazine

    http://fr.novopress.info/176854/bikers-hollandais-partent-en-irak-se-battre-contre-les-djihadistes/