religion - Page 161
-
Chrétiens d’Orient : le discours d’Elie Hatem
-
41 enfants tués dans un attentat contre une école de Homs
Syrie – L’attentat monstrueux commis mercredi contre une école de Homs a tué au moins 41 enfants âgés entre six et neuf ans. L’école d’Akrama est située dans un quartier majoritairement alaouite de la ville de Homs, troisième ville de Syrie, sous contrôle des forces militaires de l’Etat syrien.
Sept autres personnes (quatre civils et trois membres des forces de sécurité) sont mortes dans un second attentat commis par un kamikaze dans la même ville.
-
15 octobre : projection du film l'Apôtre à Lyon (4e)
Mercredi 15 octobre à 20h au cinéma Saint-Denis 77, Grande-Rue de la Croix-Rousse à Lyon 4ème.
Projection du film de Cheyenne-Marie Carron L'APOTRE
Suivi d'un débat avec la participation du groupe Mission Angélus
Tarif d'entrée : 5 euros
-
La Turquie d'Erdogan : un islamisme dépourvu d'ambiguïté
Ce 2 octobre la Grande assemblée nationale d'Ankara s'est prononcée sur ce que les occidentaux considèrent comme un ralliement à leur coalition dirigée contre les islamo-terroristes.
Or, en application de l'article 92 de la Constitution, il s'agissait en faitde l'autorisation donnée aux forces armées d'intervenir hors de leurs frontières, sans que l'on sache trop contre qui les soldats turcs seront appelés à combattre au sol.
On nous présente cette opération comme destinée à sauver les Kurdes de Syrie et à épauler leurs cousins d'Irak. Mais ce sont précisément les députés kurdes de Turquie qui ont le plus clairement dénoncé le projet et ils ont voté contre… (1)⇓ Car ils savent pertinemment le peu de fiabilité que l'on peut accorder à Erdogan dans la lutte contre l'islamisme.
Le 10 août à la veille d'une élection présidentielle qui allait bientôt triomphalement le conduire à Ankara en sa nouvelle résidence de Çankaya Köskü le candidat Erdogan se rendait respectueusement chez un maître de l'islamisme, à Istanbul. On l'appelle ordinairement le cheikh Mahmud Effendi. (2)⇓ Depuis la disparition de l'ancien grand maître de la confrérie Naqshbandiyya, son compatriote et ami Nazim al-Haqqani (1922-2014), ce vieil homme demeure la figure incontournable de l'islamisme sunnite.
La communauté qu'il dirige est nommée d'après la mosquée de Ismaïlaga. Dès 2006 les kémalistes pouvaient dénoncer le régime en cours d'installation comme une "république d'Ismaïlaga". Or, elle joue désormais un rôle considérable dans ce pays que l'on nous a si souvent vanté pour son indéfectible sécularisme. La bénédiction du chef religieux paraissait donc nécessaire au nouvel homme fort du pays.
Pour mieux mesurer cette réalité, on peut se reporter à l'article totalement cynique de l'ambassadeur turc publié par Le Figaro du 29 septembre : Hakki Akil présente son pays comme un "allié fidèle contre le terrorisme", et les terroristes comme des méchants, pas des bons musulmans.
Pas très originale cette "opinion". Pas très éclairante non plus.
Car, comme Erdogan il souligne aussi que, pour son pays, le "terrorisme" s'identifie d'abord au PKK dont la guérilla, aujourd'hui en sommeil, a occasionné plus de 30 000 morts. Et le journal met en exergue une citation du diplomate qui dit, mot pour mot la même chose que le chef de l'État : "nous n'avons malheureusement pas rencontré le même esprit de coopération dans notre lutte contre le terrorisme du PKK".
Or, comme aujourd'hui les forces du PKK, et celles de sa succursale syrienne, combattent aux côtés des forces du gouvernement autonome du Kurdistan irakien, il ne s'apprête certainement pas à prêter main-forte de gaîté de cœur aux défenseurs de la ville kurde de Kobané en territoire syrien…
Faut-il s'étonner de voir nos responsables et communicants refuser de considérer le président de la république Erdogan et son régime, le premier ministre Davutoglu et son gouvernement comme clairement islamistes ? Et, à ce titre fort peu désireux de combattre vraiment et durement les islamo-terroristes du pseudo-Califat.
L'ambiguïté permanente de leurs déclarations à cet égard se révèle à la longue dépourvue… d'ambiguïté. Dans la nuit tragique du 6 août où le président kurde Barzani vit les terroristes aux portes d'Erbil il reçut en 48 heures l'appui des États-Unis, de la France, etc. mais pas de la Turquie. Le 11 septembre à Djeddah ce pays avait été le seul à ne pas vouloir se joindre à la déclaration des dix pays du Golfe alliés des États-Unis.
Il s'agissait alors de ne pas mettre en danger les 49 otages capturés à Mossoul par les terroristes, et notamment le consul qui, par 3 fois, le revolver sur la tempe nous dit-on, refusa très courageusement, – car c'est souvent courageux un Turc, – de faire la déclaration demandée par ses ravisseurs. Au lendemain de leur libération, dont les conditions n'ont pas été révélées, le gouvernement d'Ankara est resté très discret sur sa condamnation de l'islamisme. Et pour cause.
Ainsi le 26 septembre était votée une loi qui permettra aux jeunes filles de porter le hijab dans les lycées publics. Dénoncée par quelques juristes, cette nouvelle disposition démantèle un peu plus l'héritage du kémalisme et l'occidentalisation de cette nation.
Plus adroit certes que ses amis les catastrophiques Frères musulmans, eux-mêmes incapables de gouverner l'Égypte, l'actuel homme fort de la Turquie a su jusqu'ici procéder par étapes. Tout d'abord, malgré des désordres monétaires et des faits de corruption qui se feront sentir un jour ou l'autre on doit reconnaître qu'en 12 années de gouvernement l'AKP est parvenue à hisser la Turquie au rang de puissance économique internationale.
Le gouvernement islamiste au Caire avait non seulement achevé de ruiner le pays mais il avait "réalisé en 10 mois ce que ses homologues turcs avaient accompli en 10 ans". C'est cette précipitation qui l'a condamné.
En fait, on ne comprend rien à la politique extérieure turque si l'on ne tient pas compte de ce mélange de religion et de nationalisme qui domine désormais le pays, de plus en plus, depuis les élections de 1997.
Toute application des critères consuméristes prévalant en Europe s'y heurte à cette volonté identitaire. Elle se révélera d'autant plus forte qu'elle repose sur un artifice non-dit, celui de l'unité nationale du pays, laquelle suppose la mise au pas de ses minorités non-sunnites.
Faut-il d'ailleurs s'attendre à ce que les soldats turcs défendent en dehors de leurs frontières ceux en qui ils voient leurs principaux ennemis à l'intérieur ? Qu'on me permette d'en douter.
JG Malliarakis
Apostilles
- L'assemblée se compose de 536 députés. Elle se répartit en quatre groupe : l'AKP gouvernementale dispose de 312 sièges, les kémalistes du CHP de 130, les nationalistes du MHP de 52, les "pro-kurdes" HDP de 27. Ont voté pour 298 députés, contre 98.⇑
- Né en 1929 dans la province de Trébizonde, son nom à l'état civil est Mahmut Ustaosmanoğglu ⇑
-
Interview de Cheyenne Carron, réalisatrice du film "l'Apôtre"
-
Urgence Irak : c’est maintenant qu’ils ont besoin d’aide
Un communiqué de l’AED pour un projet d’aide aux réfugiés chrétiens d’Irak, qui ne sont toujours pas rentrés chez eux, et que guette l’hiver :
« Les réfugiés pensaient que cet exode forcé ne durerait que quelques jours. Deux mois après, ils sont toujours là, rien n’a changé pour eux. Beaucoup sont désespérés et ont un grand besoin de notre soutien et de notre prière.
Mgr Casmoussa, archevêque émérite de Mossoul. confiait avant-hier lors d’une intervention en France : « Nous ne sommes plus aux portes de l’hiver, nous sommes déjà dans l’hiver, et nous n’avons pas encore résolu le problème de l’habitat. Chaque jour de retard pour la libération du pays favorise l’émigration des chrétiens : c’est le plus grand danger qui nous guette. Il faut faire vite pour aider cette population qui est perdue psychologiquement ».
Voici le témoignage du Père Benham Benoka, entièrement dévoué à la population dans un camp de réfugiés où vivent 70 000 Irakiens chrétiens expulsés de leurs maisons par l’État islamique (aussi appelé DAECH). »
-
Islam, l’éternelle question
« Assassinat d’Hervé Gourdel : Estimez-vous suffisante la condamnation des musulmans de France ? » Cette question posée sur le site du Figaro le 25 septembre au matin, s’inscrivant dans le cadre des sondages réalisés chaque jour auprès de ses lecteurs par le site du quotidien, a fait polémique et a été très rapidement retirée. Elle a été jugée particulièrement grossière dans la période que nous traversons. Par ses errements et ses fautes lourdes, » la classe politique est responsable des amalgames dont sont responsables nos compatriotes musulmans » notait Marine Le Pen sur i télé vendredi. Nous pouvons comprendre la réaction de nombreux musulmans qui se disent lassés d’être obligés de se justifier de leur « humanité » en protestant contre la barbarie des fous d’Allah,avec lesquels ils ne se reconnaissent pas d’affinités, ni de près, ni de loin. Musulmans français qui peuvent donc juger très ambigue la campagne des « muslims » anglophones baptisée not in my name lancée depuis l’Angleterre…Pour autant, l’actualité politique nationale et internationale particulièrement anxiogène, la montée bien réelle d’un communautarisme souvent agressif, la transformation aussi de la physionomie de nombreux quartiers sous le poids de l’immigration massive de populations musulmanes, rendent aussi compréhensibles, si ce n’est légitime, les craintes de nos compatriotes.
Très médiatisées, de (maigrelettes) manifestations pour dénoncer l’égorgement d’HervéGourdel, la sauvagerie de l‘Etat Islamique ont été organisées vendredi par des autorités religieuses et des organisations communautaristes mahométanes. Selon leurs initiateurs, elles visaient à rassembler les « musulmans de France » (formulation maladroite qui écarte les musulmans français?) et leurs » amis « mais suffiront-elles à rassurer l’opinion?
« Tout se tient dans l’univers islamique, et le problème des problèmes c’est le destin de l’islam » écrivait le général De Gaulle en décembre 1957 à l’universitaire (gaulliste) Vincent Monteil. Un univers qui par le biais de l’immigration (combien y a t-il de musulmans en France? 4, 5, 6, 7 millions? Plus? Personne ne le sait précisément) s’est implanté chez nous. Un univers qui rythme désormais la vie de beaucoup de nos quartiers, voire de communes entières.
Comme l’avait bien vu le célèbre islamologue Louis Massignon, « l’islam est l’axe de l’arabisme et l’arabisme est l’axe de l’islam ». Or, Cette montée en puissance de l’islam est aussi la conséquence mécanique d’une explosion démographique des pays arabo-musulmans, qui vient cogner à la porte d’une Union Européenne usée, fatiguée, vieillie...
Une religion qui questionne nos sociétes européennes, islam qui est « combinaison unitaire de transcendance et de naturalisme, religion étrangère à toute forme de dualisme, à toute rupture ontologique, à toute opposition entre le profane et le sacré, la matière et l’esprit, le spirituel et le temporel... » (Robert de Herte). Religion guerrière aussi, religion du rapport de force (malheur aux vaincus...) conquérante, prosélyte.
Nous nous en faisions l’écho en mars 2008, un article de La Libre Belgique relevait que chez nos voisins belges depuis 2001, Moham(m)ed est, chaque année, et de loin, « le premier prénom donné aux garçons nés à Bruxelles ». Le journal constatait que « les jeunes marquent un retour important vers le fait religieux. Quelques 75 % des musulmans s’estiment aujourd’hui pratiquants « . » La journaliste flamande Hind Fraihi va plus loin : les jeunes sont de plus en plus radicalisés. Ils rejettent les valeurs occidentales, même leurs parents s’en inquiètent… ».
L’islam est la religion de citoyens paisibles, parfaitement respectables, mais elle est aussi brandie comme un marqueur identitaire, un instrument de rejet, de haine de la France non seulement par le barbu islamiste mais aussi par la jeune racaille qui en viole pourtant les préceptes pour adopter tous les mauvais codes de la sous-culture des ghettos américains.
La question centrale qui est posée ici, est aussi celle de ces fameuses valeurs occidentales auxquelles les musulmans sont priés de s’assimiler.
Quelles sont elles? Dans le meilleur des cas « l’égalité homme-femme » et la « laïcité républicaine »? Ou encore « l‘Europe » cosmopolite, atlantiste, sans frontière? Le culte des « droits de l’homme »? Le mariage et l’adoption par les couples homosexuels ? L’euthanasie ? La destruction de la famille ? La banalisation de l’IVG? Le mondialisme? L’individualisme forcené ? Le métissage obligatoire ? Le règne du relativisme, du matérialisme et de la marchandise?
« De toutes les sociétés » était-il constaté il y a dejà 23 ans dans la défunte revue Identité, « la société occidentale est la seule à avoir banni le sacré de l’organisation sociale, en le tenant pour une catégorie dépassée du développement humain. Un reliquat des temps obscurs où Dieu et la religion régnaient sur l’homme. Non seulement la mort du sacré constituerait une fatalité mais, plus encore, un progrès: le triomphe de la raison sur les passions et les superstitions.Aux âges théologiques, métaphysique et politique auraient succédé ceux de la science, de la technique et de l’économie, stades ultimes de l’évolution et marques de bonheur« .
« Tel serait l’héritage de la philosophie des lumières: un monde parfait qui aurait fait sortir l’humanité de la disette pour la plonger dans l’abondance (…). Ainsi se présente la version officielle des choses. Une version qui passe pourtant sous silence la formidable impasse existentielle dans laquelle sont tombées les sociétés occidentales. Car le progrès matériel incontestable auquel elles sont parvenues s’est réalisé au détriment de l’âme, par un rétrécissement des champs spirituel et culturel. La soumission du monde et de la nature à la simple exploitation de l’homme, la réduction des aspirations humaines à la seule satisfaction des besoins matériels et des instincts les plus primaires (…), la substitution de l’homme à Dieu comme commencement et fin de toutes choses, tous ces bouleversements ont débouché sur un immense désenchantement ».
Pour autant, « rien ne permet de conclure au caractère irreversible de ce retrait du sacré, simple éclipse peut être. Le défi que représente pour la vieille Europe la concurrence ou la confrontation avec des peuples qui ont conservé, voire renforcé , leur dynamisme et leur foi, peut aussi constituer l’occasion d’un « retour de Dieu »…
Dans son livre d’entretien Une volonté, un idéal (2010), Bruno Gollnisch déclarait : « Je ne pense pas que l’islam soit la vraie religion, sinon je l’aurais adopté ! Je respecte les musulmanscependant comme je respecte les bouddhistes ou les agnostiques (…). Le problème est que l’islam n’est pas seulement une religion ; c’est aussi un code de loi. Malheureusement ce code de lois était peut être approprié dans la société des bédouins des VIIe et VIIIe siècles, mais il estétranger à nos moeurs, à nos coutumes et à nos traditions ». « Je ne souhaite pas bien sûr, que la société française devienne une société musulmane ; pour autant je n’ai pas l’intention de faire la guerre aux musulmans. «
Cependant, « les musulmans qui voudraient imposer la loi islamique (la charia) n’ont pas leur place ici, c’est clair. Mais ce n’est pas le cas de tous et, contrairement à un certain nombre de mes amis, qui estiment qu’il n’y a pas d’islam modéré, je pense que s’il n’y a pas d’islam modéré, peut être, il y a des musulmans modérés. Et je ne fais pas d’angélisme. La bourgeoisie francophile sunnite du Liban d’avant la guerre, ce n’est pas du tout la même chose que lessalafistes, qui ne sont pas la même chose que les Iraniens chiites. Il y a des différences considérables. «
« Ceci étant, je préférerais que les musulmans restent dans leur pays d’origine, et je vois avec inquiétude l’islamisation de la France, car je constate que beaucoup de musulmans qui vivent en France commencent à revendiquer de vivre selon leurs mœurs, leurs coutumes puis leurs lois propres. Les exemples sont nombreux : le régime alimentaire, les piscines, etc, qui manifestent la volonté, non seulement de revendiquer de vivre selon leurs mœurs, mais de les imposer à leur entourage (…).Je combats totalement cette évolution bien sûr, maisj’observe qu’elle est quand même d’abord le fruit de l’immigration beaucoup plus que des conversions à la religion musulmane. »
Bref, « le problème de fond en France n’est pas plus le minaret qu’il n’est la burqa : il est celui de l’immigration massive ». Le problème de fond est aussi, nous l’avons vu, celui de la décadence de nos sociétés européennes, décadence démographique, intellectuelle et morale. La nature a horreur du vide. C’est aussi par un sursaut de l’esprit, en revendiquant fièrement, clairement, posément mais fermement ce que nous sommes, que nous gagnerons le respect ou la crainte de ceux qui imaginent que nos sociétés peuvent tomber demain comme un fruit mûr.
Faire front, ne pas baisser la garde implique de réaffirmer notre vision du monde qui puise sa source dans une éthique classique de mesure, de responsabilité, de liberté, de libre-arbitre, dedéfense du Bien, du Beau et du Vrai ; dans les valeurs de notre civilisation helléno-chrétienne, aujourd’hui également combattues et moquées par les » progressistes » qui règnent sans partage sur tous les rouages du Système.
Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, lobby, religion 1 commentaire -
HORREUR… MALHEUR… Ah !… Vos cris d’orfraie ne trompent plus personne ! par NOBELINE
Ces derniers jours, deux journalistes américains et un touriste français ont été décapités par des barbares musulmans appelés djihadistes et les politiques français crient à l’assassin comme s’il s’agissait d’une toute première fois.
Le très socialiste président leur ouvrant la voie de son laïus à la Caliméro, depuis New York où, très précisément, il rencontre… des chefs d’états soupçonnés d’y être impliqués pleinement.
Cessez donc ces simagrées qui nous indisposent, messieurs. Les gouvernants français savent. La France diplomatique SAIT.
Voilà soixante ans qu’elle a été confrontée à cette même barbarie et elle ne s’en est pas offusquée, pour autant. Au contraire. Elle a multiplié, depuis, les actes inconsidérés qui ont amené les Français à vivre dans l’insécurité perpétuelle même sur le sol de la Mère Patrie.
Certes, on se demande pourquoi ce guide français du haut pays niçois est allé se perdre dans les contrées kabyles qui, plus personne ne l’ignore, ont été le tout premier théâtre des crimes barbares et antifrançais en Algérie.
Pensait-il qu’à soixante ans de distance, leur opinion envers un Occidental, Français et chrétien de surcroît, pouvait avoir fléchi ?
C’est, en tout cas, ce que les bienpensants de notre pays s’échinent à faire croire à nos compatriotes. Aidés, en cela, par ceux qui appliquent la politique arabe de la France qui perdure depuis ce cher général.
Ô Français ! Comme votre jugement est puéril. La vie serait-elle faite, selon vous, de bonbons et de caramels mous ? Mais quand, donc, ouvrirez-vous les yeux tout grands ?
Faut-il vous rappeler les précédents - si proches, cependant - qui ont jalonné la vie de ces Français qui, dans les larmes et le sang, tentaient de sauver leur vie pendant que vous ne pensiez qu’à vous débarrasser « de l’affaire algérienne » sans en chercher vraiment la solution ni entrevoir les conséquences.
La barbarie ? Elle était là et vous avez fermé les yeux.
Parce que vos dirigeants, de gauche, d’abord et de Gaulle, ensuite, vous ont convaincu qu’il n’y avait pas de barbarie.
Parce qu’ils vous ont dit que ces « rebelles » menaient un juste combat. Hier, c’étaient des rebelles, aujourd’hui, ils les appellent djihadistes mais ne vous y trompez pas. Ce sont les mêmes !
-
Face aux barbares, la civilisation unique ?
Le politiquement correct est une idéologie totalitaire douce pour défendre une pensée qui s’écrit à la gomme en effaçant notre identité.
C’est ainsi que l’actualité présente nous invite à nous méfier du mot « civilisation ». Il est exclu d’évoquer la lutte contre le prétendu « État islamique » comme un choc de civilisations. Tout au plus peut-on opposer LA civilisation à la barbarie. D’un côté, il y aurait l’immense majorité des humains avec leurs différences culturelles et, de l’autre, une poignée de fanatiques qui n’auraient pas lu le Coran. La civilisation, ce serait donc la quasi-totalité de l’humanité. Cette conception large justifierait amplement que les nations européennes, les États-Unis et l’Arabie saoudite forment une coalition contre le terrorisme prétendument islamique. Mais que défend cette coalition ? Les naïfs diront aussitôt : l’humanisme, le respect de l’autre, la tolérance, la liberté, la démocratie. C’est d’ailleurs au nom de ces valeurs que nous rejetons à la fois les djihadistes et leurs adversaires, les régimes autoritaires laïcs, leurs massacres au gaz, et leur implacable tyrannie.
Malheureusement, cette proclamation ne résiste pas à la critique. Le royaume wahhabite, notre allié, qui règne sur les lieux saints de l’islam, n’est évidemment pas une démocratie. La liberté y est inconnue, la charia y est appliquée avec rigueur. Les décapitations publiques au sabre s’y font simplement davantage dans les formes. On cherchera, en vain, la dose supplémentaire d’humanisme présente à Riyad et absente à Damas. Il est possible, depuis près de vingt siècles, d’être pleinement chrétien en Syrie quand ça ne l’est pas, aujourd’hui, en Arabie saoudite. La différence est la même pour la condition féminine. Nous ne défendons pas une civilisation commune qui n’existe nullement.
Si l’on descend de l’étage de la réflexion philosophique pour en revenir à l’examen des intérêts réels en jeu, on comprend bien que les États peu démocratiques du Golfe, nos économies et nos puissants groupes pétroliers soient dans le même camp.
Lien permanent Catégories : actualité, écologie et environnement, insécurité, international, lobby, religion 0 commentaire -
"Le dialogue ne stoppe pas les extrémistes. La violence s’impose"
Le patriarche syriaque catholique Ignace Youssef III Younan déclare à l'AED :
« Les chrétiens du Proche-Orient auront un avenir quand la famille des nations s’engagera vraiment pour la liberté religieuse ».
« Nous, les évêques, ne sommes ni militaires ni politiciens mais ce qui est clair, c’est que l’EI [Etat Islamique] doit être stoppé, quels que soient les moyens qu’il faille employer pour cela. Le dialogue ne stoppe pas les extrémistes. La violence s’impose, je ne saurais juste pas dire quel genre de violence. »
Mgr Silvano Tomasi ajoute :
« le pape François demande que la communauté internationale stoppe l’agresseur injuste. Cela fait partie de la doctrine sociale de l’Église, selon laquelle un agresseur injuste doit être stoppé et désarmé. L’Église doit constituer une sorte de conscience de la communauté mondiale. Elle appelle à l’action mais l’aspect technique ne fait pas partie de sa mission. »
« L’usage de la violence pour stopper l’agresseur est possible, cela ne signifie pas mener une guerre. Un policier qui utilise la violence pour faire régner l’ordre dans un quartier, ne déclare pas pour autant la guerre à la population de ce quartier. De la même manière, la communauté internationale devrait désarmer l’agresseur pour faire revenir la paix dans ces régions où ces pauvres chrétiens sont persécutés. »
Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, insécurité, international, religion 0 commentaire