Près d’un millier de personnes ont participé hier après-midi à un rassemblement à Bordeaux en soutien aux chrétiens d’Orient. Mgr Ricard et Mgr Aillet étaient présents. Ainsi que Joseph Fadelle qui arrivera à Paris dimanche prochain pour la manifestation nationale de soutien aux chrétiens d’Orient qui démarrera à 14h place de l’Opéra.
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Les Bordelais ont rendu hommage aux chrétiens d’Orient
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[Reportage exclusif pour CI] Liban : la détresse des réfugiés chrétiens syriens
L’évêché grec catholique de Zahlé, petite ville de la plaine de la Bekaa, dans la région libanaise frontalière avec la Syrie, s’occupe depuis le début de la guerre en Syrie des réfugiés chrétiens ayant fui leur pays. Reportage.
Aucun chrétien ne vit dans les camps de tentes qui ont fleuri partout au Liban depuis trois ans, ils n’ont pas l’habitude de vivre comme les musulmans et vivre sous la tente leur est impossible. La plupart d’entre eux tente donc de louer une petite pièce pour toute la famille… Mais les aides aussi bien financières que matérielles n’arrive pas jusqu’à eux, si ce n’est pas l’intéremédiaire de l’Eglise locale.
L’immense majorité de ces familles chrétienne ne reçoit aucune aide de la part des organisations internationales, puisqu’elles ne sont pas inscrites auprès des Nations Unies.
Parce qu’ils ont peur.
Ils sont nombreux à affirmer que les nations unies leur demande de préciser s’ils soutiennent le régime de Bachar et Assad au moment de l’enregistrement. Une réponse qu’ils refusent de donner à cause de la situation en Syrie, de la présence sur place d’une partie de leur famille et du danger que représenterait une telle prise de position pour cette minorité chrétienne qui a toujours choisi de rester loin des conflits politiques dans le pays. Mais tous regrettent que l’aide internationale soit conditionnée par une prise de position politique dans une guerre ou toute déclaration peut représenter un réel danger.
Quelques uns arrivent à trouver des petits travaux à effectuer temporairement, à l’instar de Sameer*, qui travaille pour offrir quelques mètres carrés aux 11 personnes de sa famille.
Ils sont originaires de Qusayr, petite ville de la province de Homs, et ont vu leur vie basculer en quelques semaines.« Tout a commencé avec les prêches d’un imam d’origine syrienne installé en Arabie Saoudite et qui parlait le soir sur la chaîne saoudienne retransmise en Syrie. Il appelait à prendre ou détruire les maisons chrétiennes et à s’amuser avec les femmes chrétiennes » explique sa femme.
Ils racontent comment leur ville si tranquille a sombré dans l’enfer en quelques jours : des habitants avec lesquels ils vivaient sans l’ombre d’un problème depuis des années ont commencé à devenir menaçants et à scander des slogans anti-chrétiens en venant dans le quartier dit « des nazaréens ».
Une jeune chrétien a été tué alors qu’il s’opposait à ces « rebelles » puis son frère, son père et les chrétiens ont commencé à fuir.
« La vie était devenue impossible… Ces terroristes avaient occupé notre église pour y faire leurs prêches » raconte Sameer en montrant une vidéo, tournée dans l’église, d’une prêche appelant à chasser les chrétiens, à prendre leurs femmes et leurs maisons. « Ils nous poussaient à partir au Liban, nous avons souvent entendu leur slogan – Les Chrétiens à Beyrouth, les alaouites à la tombe- »A la question de savoir s’ils imaginent un jour revivre avec ces voisins musulmans, ils répondent : « ce n’est pas tellement à nous qu’il faut le demander. Nous sommes chrétiens et nous acceptons de vivre avec tous ceux qui le veulent et cela se passait toujours très bien. Avec les musulmans qui le veulent bien évidemment, avec ces terroristes, c’est évidemment inimaginable puisqu’ils souhaitent notre mort ».
Leurs enfants passent leurs journées à la maison, les écoles libanaises sont pleines et les programmes scolaires tellement différents. Les enfants de la voisine, également réfugiée non plus : « imaginez mon angoisse, cela fait deux ans qu’ils ne vont plus à l’école, c’est leur avenir qui me préoccupe le plus » confie leur mère, le petit Tony, l’avant dernier, dans les bras.
Son travaille dans les champs quelques heures par semaine, pas de quoi vivre ailleurs qu’à Zahlé ou dans un endroit plus grand que ce deux pièces…
Ils ne rêvent tous que de repartir chez eux… Mais la situation est encore instable même si leurs villages ont été récupérés par l’armée.
« Regardez notre maison » sourit cette jeune mère de famille en montrant une photo de son portable, « elle est en ruine. Il n’y a plus rien à nous, où pouvons-nous aller ? Sans compter que les terroristes sont tout prêts, dans les montagnes, et que nous ne supporterions pas un deuxième exil… »Mais maintenant qu’ils sont au Liban, ces réfugiés syriens ont peur d’une chose : que la guerre qu’ils ont fuit les rattrape : « Il y a plus de deux millions de réfugiés syriens au Liban et nous savons que des islamistes se cachent parmi eux. Il y a eu une attaque contre l’armée libanaise il y a quelques jours dans le nord de cette région… Comment le Liban va pouvoir réagir ? » questionne Saamer.
Depuis quelques jours, des inscriptions anti-chrétienne et des drapeaux djihadistes fleurissent à Tripoli, dans le nord du Liban, et les Chrétiens recommencent à s’armer, prêt à contrer une offensive de l’Etat Islamique…
*Prénom changé à la demande des personnes
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L'islam : le nouveau clivage politique
"Le vrai clivage? Ce n'est plus la droite contre la gauche ; cette opposition-là ne produit que de vaines disputes. Ce pourrait être les libéraux contre les dirigistes ; cependant, ce serait considérer l'économie comme la clef de voûte des crises. Or l'inquiétude identitaire, née du rouleau compresseur de la mondialisation, est celle qui, partout, réveille les peuples. Les Écossais, par exemple, semblent attacher de plus en plus de poids à leur libre destin, en dépit des surenchères de Londres pour tenter de faire échec au prochain vote sur l'indépendance. En France, un même désir de retour à la nation originelle fédère de nombreux citoyens, par-delà les partis. Mais c'est l'islam qui, en l'occurrence, sert de révélateur à la fracture politique. Celle-ci oppose ceux qui défendent la pérennité de l'unité nationale aux partisans de sa dissolution dans la «diversité», au prétexte d'une culpabilisation occidentale enfouie.
Un choix est à faire entre la nation laïque et le communautarisme islamisé. La présidentielle se jouera prioritairement sur ce terrain existentiel, dont dépendent les enjeux européens. L'alternative est cautionnée majoritairement par les classes moyennes, qui trouvent un écho auprès du Front national. Pour autant, ce nouveau clivage n'est pas celui que les dirigeants osent pour l'instant reconnaître. À droite comme à gauche, les élites ont avalisé un multiculturalisme de fait, en renonçant à maîtriser l'immigration de masse et à l'intégrer dans la société d'accueil.Toutefois, l'irrésistible ascension de Marine Le Pen les oblige à ouvrir les yeux et à prendre position. Lui laisser le thème de la nation et de sa protection serait lui offrir la victoire en 2017. Déjà, les derniers sondages la mettent largement en tête au premier tour. [...]"
Toutefois, ce sujet est également un clivage au sein même du FN, comme l'a montré la polémique qui a fait suite au communiqué d'Aymeric Chauprade cet été.
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Charlotte D'Ornellas sur les chrétiens en Syrie
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USA : une vidéo pour lutter contre la propagande de l’EI
Depuis la mi-juin, le département d’État a créé le programme « Think again, turn away » (Penses-y à nouveau et détourne-toi) pour lutter contre la propagande jihadiste sur Internet. La vidéo est intitulée «Bienvenue dans l’État islamique». Certaines images sont d’ailleurs filmées par les djihadistes qui combattent en Syrie et en Irak. Attentat, crucifixion, massacre, les autorités américaines ont sélectionné les pires atrocités Le ton, lui, est nettement plus sarcastique. «Le voyage ne vous coûtera pas cher, car vous n’aurez pas besoin de billet retour!», peut-on lire en commentaire. Attention : images choquantes.
Les images sont accompagnées du commentaire suivant : « Ne marchez pas, courez vers la terre de l’EI. Venez car la Syrie n’est plus aux Syriens et l’Irak n’est plus aux Irakiens. Ici vous pouvez développer de nouvelles compétences pour l’Ummah [la communauté des croyants musulmans]. Exploser des mosquées ! Crucifier et exécuter des musulmans. Piller les ressources publiques. Faire un attentat-suicide dans une mosquée. Le voyage ne vous coûtera pas cher, car vous n’aurez pas besoin de billet retour! »
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Les Forces libanaises prêtes à aider les chrétiens d’Irak
De tous les chrétiens d’Orient, les Libanais sont ceux qui ont le plus l’expérience des armes.
Duraid Tobiya, conseiller du gouverneur de Ninive et membre du Mouvement démocratique assyrien, confirme que, depuis la chute de Mossoul, son parti a reçu une délégation des Forces libanaises, et a également envoyé des représentants au Liban.
La nature des réunions n’est pas précisée, mais l’expérience libanaise est recherchée. «Nous voulons bénéficier de leur expérience. Nous avons expliqué notre situation, et ils ont expliqué leur expérience au Liban. » « Nous pourrions procéder à certaines choses, les appliquer sur le terrain. »
Antoinette Geagea, porte-parole des Forces libanaises à Beyrouth, a confirmé les réunions. Elle a dit qu’ils faisaient partie d’une série de contacts entrepris avec les chefs spirituels et politiques chrétiens de Ninive depuis la chute de Mossoul.
« Il y a beaucoup de points de vue différents parmi les chrétiens d’Irak», dit-elle. «Les Forces libanaises leur ont dit qu’ils doivent s’unir. Nous leur avons dit : si vous êtes d’accord sur une position, nous serons à vos côtés pour vous aider. »
http://medias-presse.info/les-forces-libanaises-pretes-a-aider-les-chretiens-dirak/15071
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Ces convertis qui rejoignent l’État islamique…
Ils sont environ 4.000 à prononcer le « chahada » chaque année.
Depuis la déclaration du califat par l’État islamique, en Syrie, le 29 juin dernier, le nombre de recrutés djihadistes a explosé, estime le Soufran group, un centre américain de recherche stratégique, renseignement et veille sécuritaire. La guerre sainte attire de plus en plus d’hommes de moins de 40 ans, et séduit aussi les femmes qui représentent 10 à 15 % du contingent djihadiste.
Hommes et femmes jeunes mais également des familles qui rejoignent l’État islamique. C’est le cas d’Eddy Leroux et de Jihane Makhzoumi avec leurs quatre enfants – dont un nourrisson d’un mois et demi — originaires de Villefontaine, près de Lyon, ayant quitté le sol français depuis trois semaines. Couple recomposé en fuite pour laquelle la femme aurait joué un rôle prépondérant. Eddy est donc un converti plongé depuis plusieurs années dans l’islam radical, aux dires de son ex-belle-sœur.
Ils sont environ 4.000 à prononcer le « chahada » chaque année. Si quelques secondes suffisent à embrasser l’islam tandis que plusieurs années sont nécessaires pour se convertir au christianisme et au judaïsme, périlleux est de le quitter. L’apostasie (le renoncement à la foi) est punie de mort ; c’est le cas, entre autres, en Arabie saoudite, en Iran, au Soudan, en Afghanistan mais aussi au Maroc depuis 2013 par une fatwa émise par le Conseil supérieur des oulémas. Et, au mieux, les apostats sont condamnés à de lourdes peines de prison.
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Le projet de la grande mosquée de Bordeaux ne fait pas l'unanimité
Le projet de construction d'un complexe islamique énorme à Bordeaux est loin d'emporter l'adhésion de tous. Alain Wagner, président de l’association de l’Union de défense du citoyen et du contribuable (UDCC), annonce qu'il va attaquer la mairie de Bordeaux devant le tribunal administratif afin de faire annuler cette "maison de la charia". Une interview vidéo d' Infos Bordeaux, relayée par l'observatoire de l'islamisation.
Affaire à suivre ...
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L'ambiguïté de l'appel du Conseil français du culte musulman pour les chrétiens d'Orient
Dans son "Appel de Paris", le Conseil français du culte musulman rappelle, entre autres, le droit des chrétiens d'Orient à "pratiquer leur foi en toute liberté". Une formule ambiguë, que regrette Bernard Antony sur son blog :
"Alors que dans tant de pays du monde islamique n’ont cessé de se dérouler, à notre époque aussi, tant et tant de massacres contre les chrétiens, l’horreur de la sauvagerie islamiste a enfin entraîné la vive réprobation du Conseil Français du Culte Musulman.
Cela est bien.Mais hélas il n’y a pas un mot d’appel pour le respect d’une entière liberté religieuse dont les chrétiens ne jouissent dans aucun des pays d’islam (à l’exception du Liban, au moins sur le plan du droit). Dans aucun des 56 autres pays de l’Organisation de la Coopération Islamique la liberté de conversion n’est admise. Un musulman converti au christianisme risque en bien des pays, comme en Arabie Saoudite, au Soudan ou en Iran, de subir la peine de mort souvent précédée de l‘horrible application de cent coups de fouet.Se référer pour cette condamnation de barbarie des nouveaux « califats » à celle énoncée par l’Arabie Saoudite, c’est vraiment pratiquer une ironie au second degré, lorsqu’on sait que, en ce pays, non seulement la conversion de l‘islam vers le christianisme vaut la mort mais que le moindre signe d’appartenance chrétienne, le moindre culte en lieu privé y vaut les pires condamnations.Ce que l’on attend d’un islam pour notre temps, c’est que ses diverses autorités se prononcent clairement contre l’application de la charia totalitaire et pour l’abolition totale du régime discriminatoire de « dhimmitude » pour les gens dits du Livre, juifs et chrétiens."
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Des vertus du couteau de cuisine
Non, il ne s'agit pas d'une nouvelle rubrique culinaire sur votre blog favori, mais d'une réflexion qui vient à l'esprit après l'étude de faits récents dans le monde islamique : les deux journalistes américains qui ont été égorgés récemment l'ont été avec un couteau, genre couteau de cuisine, et un fait divers mis en ligne parle Parisien (édition de Lyon) relate qu'un homme en a poignardé un autre en marmonnant "Allah akhbar", armé d'un couteau de cuisine, ceci parce que le premier allumait tranquillement une cigarette dans la rue. Il va de soi qu'on a une fois de plus affaire à un "déséquilibré" en proie à "de sérieuses difficultés psychologiques", et que son appartenance à la religion de paix et d'amour n'a strictement rien à voir avec ses pulsions meurtrières. On soulignera au passage que le meurtrier était connu des services de police pour "cambriolages et outrages" et qu'il jouissait malgré cela de sa complète liberté. Des commentaires ?