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religion - Page 62

  • La persécution des chrétiens dans le monde d’aujourd’hui

    Du canadien Jacques Tremblay :

    ''Les persécutions religieuses sont des mauvais traitements infligés à des personnes, ou à des groupes, en raison de leurs croyances. Saviez-vous qu’il existe, encore aujourd’hui, des chrétiens qui sont persécutés à cause de leur foi ?

    Chaque année, l’association d’origine protestante Portes Ouvertespublie un rapport détaillé concernant la persécution des chrétiens dans le monde. Chiffres à l’appui, on estime à 215 millions le nombre de chrétiens gravement persécutés dans 50 pays. Ces données montrent que le christianisme est la religion dont les membres souffrent le plus de persécutions à travers le monde.

    Ces faits correspondent aux données publiées par l’association catholique Aide à l’Église en détresse qui démontre, dans le rapport intitulé « Persécutés et oubliés ? », comment la persécution des chrétiens est un phénomène qui est en train de s’aggraver: des églises sont incendiées, des chrétiens sont pressés de se convertir, des violences collectives sont exercées contre les foyers chrétiens, des enlèvements et viols de jeunes filles chrétiennes sont commis, etc.

    Ces persécutions ne cessent de croître partout dans le monde, en particulier au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie du Sud-Est. D’autres rapports abondent dans le même sens: ceux du département d’État américain qui, chaque année, recense les atteintes à la liberté de religion, ceux d’Amnesty International, et ceux du Conseil œcuménique des Églises (à majorité protestantes); tous concluent à la dégradation de la situation des chrétiens (catholiques, protestants, orthodoxes) dans le monde.

    Des données à considérer

    En 2016, au moins 1 173 chrétiens ont été tués dans le monde en raison de leur foi. C’est peut-être six fois moins qu’en 2015 (où il y a eu 7 100 chrétiens assassinés), mais c’est encore beaucoup trop !

    Le pays où les persécutions contre les chrétiens sont les plus fortes est la Corée du Nord. Là-bas, le christianisme est vécu de manière souterraine. Le simple fait de posséder une Bible y est considéré comme un crime contre l’État. S’ils sont découverts, les chrétiens et leur famille risquent les travaux forcés à vie, ou la mort. On estime à 300 000 le nombre de chrétiens obligés de se cacher dans ce pays.

    En 2016, le pays où a été tué le plus grand nombre de chrétiens est le Nigéria, avec 695 assassinats, et le pays où a été ciblée le plus grand nombre d’églises est le Pakistan, avec 600 attaques perpétrées. Les pays d’Afrique où les persécutions contre les chrétiens sont les plus fortes sont la Somalie et le Soudan. Il faut également mentionner l’Érythrée; là-bas, pentecôtistes et chrétiens orthodoxes sont dans le viseur des autorités.

    Il convient de mentionner quelques autres pays où les chrétiens sont gravement persécutés: le Mali, l’Afghanistan, la Syrie, l’Irak, l’Iran, le Yémen, la Libye et l’Arabie Saoudite. On observe également une hausse de la violence en Inde (attaques, tabassages, femmes violées). Notons également qu’en Chine, où les chrétiens ont déjà subi une persécution sévère, seules les activités religieuses sous le contrôle de l’État sont autorisées; ainsi, les catholiques qui désirent rester fidèles au Vatican doivent vivre dans la clandestinité.

    Quelques faits publiés dans les médias

    Le problème de la persécution des chrétiens n’intéresse pas encore suffisamment les médias. Cependant, ces derniers ont tout de même relaté quelques faits qui méritent notre attention. En 2010, une chrétienne pakistanaise – Asia Bibi – a été condamnée à mort en raison d’une fausse accusation de blasphème envers l’Islam. Elle est actuellement en prison, et son sort demeure incertain.

    En 2014, des djihadistes ont crucifié, en Syrie, des chrétiens qui refusaient de prononcer la profession de foi musulmane. Témoin de ces atrocités, Sœur Raghida a donné une entrevue sur les ondes de Radio Vatican dans laquelle elle explique comment les chrétiens de Syrie subissent le martyre d’une façon extrêmement inhumaine.

    En 2015, des djihadistes de l’organisation ‘’État islamique’’ égorgent 21 chrétiens coptes égyptiens en Libye.

    En 2016, le père Jacques Hamel, un prêtre catholique français, est assassiné par deux terroristes islamistes alors qu’il célébrait la messe. Il est le seul prêtre catholique assassiné en Europe en 2016, sur un total de 28 assassinés cette année-là dans le monde.

    Bref, le phénomène de la persécution des chrétiens doit être davantage connu si nous voulons défendre, d’une manière crédible, les droits humains.''

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Terres de mission n°48 : Rendez-nous l’école !

  • L’énigme alawite

    3153323507.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Dans le monde arabo-musulman, le terme « alaouite » désigne l’actuelle dynastie royale marocaine en référence à son fondateur, descendant de Mahomet, venu sur la demande des tribus locales, d’où son titre de « Commandeur des croyants », ce qui lui permet de contenir les poussées islamistes.

    Le mot mentionne ensuite une communauté ethno-religieuse surtout présente en Syrie et au Liban. Abdallah Naaman étudie ce groupe peu connu pour lequel il remplace les lettres o et u par un w : Les Alawites. Histoire mouvementée d’une communauté mystérieuse (Éditions Érick Bonnier, coll. « Encre d’Orient », 359 p., 20 €). L’ouvrage se compose de deux parties inégales. L’une revient longuement sur le déclenchement de la guerre civile syrienne. Démocrate et laïque, l’auteur récuse les supposés rebelles et vrais terroristes islamistes sans pour autant soutenir le gouvernement légitime du président Bachar al-Assad. Très critique envers Israël et l’Arabie Saoudite, il n’hésite pas à qualifier Nicolas Sarkozy de « burlesque », Laurent Fabius de « mouche du coche (p. 200) » et à dénoncer le philosophe botulien Bernard-Henri Lévy qu’il considère comme un « affabulateur (p. 201) » et un « malhonnête homme à la chemise blanche immaculée que d’aucuns traitent d’imposteur intellectuel de la nouvelle philosophie (p. 201) ». Cependant, hors de ces quelques vérités très incorrectes, l’autre partie s’attache à découvrir un peuple mystérieux.

    Dissidence religieuse qui mêlent rites animistes, musulmans, chrétiens et zoroastriens d’où la célébration des fêtes de Noël et du Nouvel An solaire perse, les Alawites vivent surtout confinés dans les montagnes abruptes du littoral méditerranéen. Toujours méprisée et en conflit permanent avec leurs voisins chiites ismaéliens qui croient en sept imams à la différence des Iraniens, imamites, qui en vénèrent douze, la communauté alawite « longtemps tenue dans une dépendance étroite, sut conserver une vie religieuse, discrète, sinon active. Face à tous les conquérants, les Alawites sont restés immuablement attachés à leur sol, labourant leurs champs, cultivant leur tabac, leurs vignes et leurs oliviers, et gardant au fond d’eux-mêmes l’empreinte et les souvenirs des vieux cultes (p. 330) ».

    Après 1918, la France, devenue puissance mandataire au Levant, tente un éphémère État alawite avant de le fondre dans un État syrien à majorité sunnite, soit les oppresseurs habituels. Les jeunes Alawites s’engagent alors en nombre dès cette époque dans l’armée ainsi que dans deux partis politiques rivaux qui proposent un projet laïque intégrateur : le Parti nationaliste social syrienfavorable à une Grande Syrie pré-arabe, et le Baas panarabe. Dans les années 1960, les militants baasistes s’emparent du pouvoir à Damas. Puis, après de féroces luttes intestines, en 1970, l’Alawite baasiste Hafez al-Assad devient l’homme fort de la Syrie. Ce baasiste qui a épousé une ancienne militante du Parti nationaliste social syrien donne aux Alawites la direction du pays tout en s’ouvrant aux autres minorités religieuses chrétiennes, druzes et chiites et en s’entendant avec une large partie de la population sunnite.

    Les Alawites demeurent une énigme spirituelle, ethnologique et culturelle. Hostiles au prosélytisme, ils gardent secrète leur foi qui baigne dans un ésotérisme complexe mâtiné de croyances autour de la réincarnation de l’âme. Oscillant depuis des siècles entre certaines écoles sunnites modérées et des tendances chiites imamites, les Alawites souhaitent principalement se protéger des multiples menaces qui les entourent. Avec raison, car cette communauté très particulière incarne une part de cette diversité humaine que le monde ultra-moderne entend éradiquer. Voilà pourquoi il faut défendre les Alawites.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 46, diffusée sur Radio-Libertés, le 29 septembre 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La religion musulmane pose de plus en plus de problèmes au travail

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    Encore marginal, il convient de le dire, les appartenances religieuses ne sont pas sans poser des problèmes dans les entreprises. Toute religion entraine des règles à suivre. Et donc les préceptes des religions entrainent parfois que les croyants soient obligés de ne pas suivre les directives de leur patron pour respecter leur religion.

    Si depuis toujours on voit que des personnes refusent telles ou telles activités pour des raisons éthiques, l’arrivée de l’islam en France présente tout un nouveau type de contrainte.

    On voit désormais des refus de travailler dans la même pièce qu’une femme, de pousser un chariot chargé d’alcool…

    Ces « cas conflictuels » qui ne représentaient que 6,7 % en 2016 constituent aujourd’hui 7,5 % de l’ensemble des faits recensés. Si les entreprises peuvent toujours licencier les récalcitrants ou encore se protéger via la « loi travail » ou la Cour de justice européenne, il n’est pas sûr que cela aide leur croissance.

    https://fr.novopress.info/