« Combien de gens faut-il affamer pour désengorger les hôpitaux ? »
Bonne question, la seule qui vaille aujourd’hui, titre d’une tribune publiée dans Le Point, le 2 novembre dernier, jour des Morts…
C’est le Secours populaire qui décrivait, au début de ce mois, « une précarité jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale », expliquant que, pendant les deux mois du confinement de mars, environ 1,3 million de personnes avaient sollicité son assistance – dont 45 % jusque-là inconnues de l’association – contre « un peu plus de 3 millions sur l’ensemble de l’année 2019 ».



Hémicycles quasiment vides, lois votées en présence de peu d’élus, mesures décisives prises par l’exécutif : on savait que la politique désintéressait les citoyens, mais là, ce sont les élus qui s’en détachent. Analyse d’un phénomène inquiétant où l’apathie des masses est maintenant relayée par celle des élites.




