Une tribune d’Ivan Rioufol publiée le 28 octobre 2020, juste avant la prise de parole d’Emmanuel Macron.
—
Non, les Français ne sont pas responsables de l’épidémie de Covid-19. Ils n’ont pas à être punis de n’avoir pas été sages cet été. La deuxième vague, annoncée depuis des mois par le discours catastrophiste, donne enfin raison à Olivier Véran, ministre de la Santé. Selon les projections, cette flambée saisonnière semble sérieuse. Pour autant, il est insupportable d’infantiliser les citoyens en les déclarant coupables. C’est ce raisonnement que devrait tenir, ce mercredi soir, Emmanuel Macron en annonçant d’autres interdits.
santé et médecine - Page 173
-
Covid-19 : les Français ne sont pas coupables
-
Gérard Maudrux : « Tout est fait pour empêcher les médecins de travailler »
Ancien chirurgien, président de la Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France (CARMF) et de la Caisse d'Assurance Maladie des Professions Libérales de Province, le docteur Gérard Maudrux ne pratique pas la langue de bois. Il répond avec son franc-parler coutumier aux questions de Monde et Vie.
M & V : Les médecins sont sujets à des arrêts maladie fréquents et le taux de suicides dans cette profession est trois fois plus élevé que la moyenne nationale. Comment expliquez-vous cette « déprime » du corps médical ?
Gérard Maudrux : Plusieurs raisons y concourent. La principale tient aux très lourdes contraintes administratives qu'ils subissent - la plupart de ceux qui se suicident font l'objet d'un véritable harcèlement de la part des caisses d'assurance maladie, alors qu'ils sont par ailleurs surchargés de travail, stressés et épuisés : les plus fragiles craquent. Les contrôles et contraintes exercés par l'administration leur font perdre beaucoup de temps, au détriment de leurs patients. Un chirurgien de l'Isère a récemment été condamné à rembourser une cinquantaine d'actes médicaux qu'il avait réalisés, parce qu'il n'avait pas rempli le compte-rendu obligatoire comme l'y obligent les textes. Débordé, il avait fait passer les soins donnés aux malades avant la paperasserie. Mais la Sécurité sociale considère que si le compte-rendu n'a pas été rempli, l'opération n'a pas eu lieu il a donc été condamné et n'a aucun recours contre cette brimade. Tout est fait aujourd'hui pour empêcher les médecins de travailler.
Le médecin est toujours tenu pour responsable
Leur « déprime » s'explique aussi par la dégradation de l’ambiance dans laquelle ils travaillent et par l'évolution de l'attitude des patients, qui a changé au cours des 30 dernières années. Les soins sont considérés comme un dû et les médecins n'ont pas le droit à l'échec non seulement leurs malades ne les remercient plus de leur avoir sauvé la vie, mais au moindre soupçon d'erreur, ils leur intentent un procès avec toutes chances de le gagner - les politiques votent des lois à cet effet. Si le malade meurt, quelle que soit la gravité de l'affection dont il souffre, le médecin en sera tenu pour responsable.
-
[EXCLU] Didier Raoult va porter plainte pour mise en danger de la vie d’autrui contre l’ANSM
Depuis le début de la crise sanitaire, les débats autour de l’hydroxychloroquine, une molécule utilisée dans le protocole de soins du professeur Didier Raoult, ont fleuri partout, au point de transformer une question scientifique en hystérie générale. Il y a une semaine, l’ANSM, l’agence nationale de sécurité du médicament, a refusé une RTU, une recommandation temporaire d’utilisation pour l’hydroxychloroquine à l’infectiologue marseillais. Un refus infondé selon Didier Raoult qui rappelle que la molécule est utilisée depuis des décennies.
Mais sa colère ne s’arrête pas là, au contraire. En effet, face au refus de tester dans des conditions sérieuses l’hydroxychloroquine, les autorités de santé ont consenti il y a plusieurs mois à délivrer une ATU, autorisation temporaire d’utilisation, au médicament du laboratoire américain Gilead, le Remdesivir. Un médicament reconnu comme dangereux par la HAS, la Haute Autorité de Santé.Face à ce « deux poids deux mesures », Didier Raoult a donc décidé de saisir la justice en déposant une plainte pour mise en danger de la vie d’autrui contre l’ANSM. Son avocat, maître Fabrice di Vizio, nous explique cette affaire complexe.
-
Reconfinement : Macron sonne la fin de nos libertés
Le confinement du printemps avait été traumatisant. Le nouveau confinement sera commencé à l’heure où nos lecteurs auront entre les mains cette édition papier, puisque la date de mise en place était annoncée pour ce jeudi à minuit. Il durera au moins quatre semaines. Autrement dit, le mois de novembre est d’ores et déjà plié pour tout ce qui concerne notre vie sociale, culturelle, familiale, religieuse. La période de tolérance expirera dimanche soir, puis toute la France va passer au régime du métro-boulot-dodo.
-
Eric Zemmour : « En reconfinant, on nous mène à la mort économique (…) La politique d’un pays est défini par l’engorgement des hôpitaux…» (Vidéo)
Eric Zemmour : « En reconfinant, on nous mène à la mort économique (…) La politique d’un pays est défini par l’engorgement des hôpitaux…» Retrouvez l’émission face à l’info du 28 octobre 2020.
-
POURQUOI VONT-ILS NOUS RECONFINER ? La vraie raison...
-
Les Technocrates contre le pays réel
Au lendemain des deux journées du 27 et du 28 octobre, on ne peut pas se contenter d'être seulement atterrés. La manière dont est imposé le reconfinement, le chef de l'État n'ayant fait recevoir les dirigeants politiques que par son valet de chambre, un personnage de moins en moins crédible à dire vrai, incapable de dire sur quel projet il faudrait se prononcer, les a tous scandalisés.
Une fois encore votre chroniqueur tient à bien préciser son ignorance de la dimension médicale des problèmes. Et il ne donc peut se fier, dans ce domaine, qu'aux prescriptions officielles.
-
Reporter Noël en juillet, en voilà une bonne idée !
Le coronavirus fait des ravages. Dans les poumons, certes, mais aussi dans les têtes. À se demander s’il ne fait pas des trous dans le cerveau comme les vers dans le fromage. Les éminences scientifiques qui défilent à longueur de temps devant les caméras et les micros nous en offrent, chaque jour, l’illustration : le virus leur chamboule la cervelle.
Dans cette foire aux idées qu’est devenue la science médicale, une figure a émergé, hier, chez nos voisins belges. Elle s’appelle Frédérique Jacobs, est chef du service infectiologie à l’hôpital Érasme de Bruxelles.
-
Emmanuel Macron annonce le reconfinement des Français à partir de vendredi
Emmanuel Macron annonce le reconfinement des Français à partir de vendredi. Les écoles resteront toutefois ouvertes.
« Les écoles resteront ouvertes, le travail pourra continuer, les Ehpad pourront être visités », a déclaré le président de la République. « Les crèches, les écoles, les collèges et les lycées demeureront ouverts avec des protocoles sanitaires renforcés ».
« Si d’ici 15 jours nous maîtrisons mieux les choses, nous pourront réévaluer la situation, et rouvrir certains commerces », affirme Emmanuel Macron.
Une attestation sera nécessaire pour sortir. Les seules sorties autorisées seront pour « se rendre au travail, à un rendez-vous médical, porter assistance, faire ses courses ou prendre l’air ». Les bars et les restaurants resteront fermés, tout comme les commerces non-essentiels. Le télétravail sera privilégié « partout où cela est possible ».
Par ailleurs les frontières extérieures resteront fermées annonce le chef de l’État.
-
Naples, Ravenne, Turin, … l’Italie se lève contre la tyrannie sanitaire
Du nord au sud, l’Italie se lève contre la tyrannie sanitaire du gouvernement Conte.
Partout en Europe, les gouvernements se muent, au même moment, en tyrans. Et mettent en place la même batterie de mesures sanitaires avec un crescendo dans la dureté. Ainsi d’un côté de l’autre des Alpes, ces choix draconiens sont fait non en raison d’un nombre de morts inimaginable mais du nombre croissant de cas positifs ce qui ne signifie donc pas une mortalité exponentielle, juste que le virus circule et frappe de nombreux asymptomatiques.