Avec ses amis, Michel Onfray a décidé de créer une revue pour penser les jours "d’après". Son nom : FRONT POPULAIRE. Les auteurs : d’anciens élus, des gilets-jaunes, des enseignants, des juristes, des journalistes, des démographes…
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Avec ses amis, Michel Onfray a décidé de créer une revue pour penser les jours "d’après". Son nom : FRONT POPULAIRE. Les auteurs : d’anciens élus, des gilets-jaunes, des enseignants, des juristes, des journalistes, des démographes…
Alors que le Covid-19 met en lumière l’amateurisme, la dilettante et l’inefficacité de la Start-up nation dans la gestion d’une crise d’ampleur mondiale, les plaintes s’accumulent contre l’exécutif. La solution envisagée par Macron et ses acolytes pour ne pas avoir à rendre de compte fait pâlir de jalousie tous les dirigeants autoritaires du monde, l’auto-amnistie !
Trouvé sur VA : « Nombre de familles de victimes du virus, de collectifs de soignants ont déposé plainte sur le fondement d’infractions telles que la mise en danger d’autrui, les blessures involontaires ou encore l’homicide involontaire.
C’est dans ce contexte que les futurs textes législatifs et réglementaires vont être adoptés. Or, certaines mesures décidées par le gouvernement, dont l’ouverture des écoles, vont être mises en œuvre par les maires, qui pourraient donc engager leur responsabilité, y compris pénale, en cas de défaillances.
Jean-François Touzé, ancien Conseiller régional francilien (FN), est aujourd'hui l'un des principaux responsables nationaux du Parti de la France. Depuis quarante ans, il a été de tous les combats pour la France française et pour la Civilisation européenne... Autant dire que nous en avons été, souvent, côte à côte.
De plus depuis quelques mois, plusieurs fois par semaine, il nous éclaire avec talent sur l'actualité en nous donnant son avis sur ce site ainsi que dans la revue Synthèse nationale. Voilà donc sa contribution à notre enquête sur l'"après crise", si toutefois un "après" il doit y avoir.
R.H.
Jean-François Touzé
En ces temps sombres où seule la petite lumière de l’espérance consent à nous être un fanal, grande est la tentation de croire à une automatique inéluctabilité transformatrice du « jour d’après ».
On se souviendra donc avec profit du sage conseil de Pythagore : « n'entretiens pas d'espoirs qui ne peuvent être espérés ».
Tout indique, en effet, que, sans un absolu bouleversement politique qui ne peut être que le fruit de combats militants renforcés, le monde post COVID-19 qui, au demeurant, sera nécessairement celui de l’avant prochaine crise quelle qu’en soit la nature, ressemblera fraternellement à celui d'avant.
En pire !
Interrogé à l’issue de sa visite après une visite depuis une école de Poissy, dans les Yvelines ce mardi matin, au côté du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, le chef de l’État Emmanuel Macron a prévenu qu’il était encore trop temps pour prévoir des vacances d’été.
« On n’a pas gagné la bataille contre le virus, on l’a ralentie », a d’abord rappelé le président de la République.
Gustave Thibon, L’homme devant la nature, 1973 :
C.S Lewis, Tactique du diable, 1942 :
– Et comment as-tu fait pour amener autant d’âmes en enfer à l’époque ?-
– Grâce à la peur.
– Oh, oui. Excellente stratégie: vieille et toujours actuelle. Mais de quoi avaient-ils peur? Peur d’être torturés? Peur de la guerre? Peur de la faim?
– Non. Peur de tomber malade.
– Mais personne d’autre ne tombait malade à l’époque?
– Si, ils tombaient malades.
– Personne d’autre ne mourait?
– Si, ils mouraient.
– Mais il n’y avait pas de remède à la maladie ?
– Il y en avait.
– Alors je ne comprends pas.
Par Patrick Artus*
Les intellectuels, les économistes, les hommes politiques évoquent en Europe le passage à un autre modèle économique après la crise du coronavirus, passage qu’une très grande partie des opinions appelle de ses vœux. Il s’agit de s’occuper davantage du long terme, des activités stratégiques, des salariés mal payés mais indispensables, des populations les plus fragiles... Bref, de remédier à de nombreuses anomalies du modèle économique de l’Europe soulignées par cette nouvelle crise : la délocalisation de l’industrie du médicament et du matériel médical, le sous-investissement dans le système hospitalier, l’existence de populations fragiles (salariés titulaires de contrats de travail très courts, familles monoparentales...), la dépendance de l’activité économique vis-à-vis de certaines professions pourtant mal payées, donc peu considérées.
C’est l’objet que tout le monde s’arrache en ce moment : le masque de protection. À une semaine du déconfinement, ces masques pour le public – chirurgicaux et textile – sont vendus dans les pharmacies, les petits commerces mais aussi la grande distribution, depuis lundi. Les magasins, notamment Lidl, ont fait face à un afflux important de clients.
Franck Buleux
L’heure est à la préparation du déconfinement, pas au déconfinement lui-même mais à sa préparation. Le pouvoir avance masqué, sans réelle ligne politique.
Si les masques sont en nombre insuffisant, ils sont facultatifs, s’ils sont en nombre suffisant, ils deviennent obligatoires. Tant que les tests seront en nombre insuffisant par rapport au nombre de nos concitoyens, ceux-ci seront facultatifs. C’est la politique de Gribouille mise en place par le président de la République et le premier ministre, assisté du ministre Olivier Véran et du scientifique Jérôme Salomon, l’homme du décompte morbide. La gouvernance n’est donc plus l’art de prévoir, comme l’indiquait Émile de Girardin en 1852, mais de l’empirisme pur et simple. Pour cela, il n’est nul besoin d’élus, il suffit de gestionnaires de stocks, une bonne formation de manager commercial et vous voilà promu ministre de la Santé. Rien de péjoratif ici, bien au contraire, un bon gestionnaire de stocks saura commander (et à qui surtout… et dans quels délais !) lorsque les stocks vont baisser. Un rapport d’équilibre entre les acquis et les besoins, se fondant sur un éventuel déficit sera mis en place.
© ERIC FEFERBERG Source: AFP Gérard Larcher présidant une session du Sénat. (Image d'illustration).
Les sénateurs n'ont pas validé le plan de déconfinement du gouvernement, à 89 voix contre 81 et 174 abstentions. Ce vote n'empêche néanmoins pas le lancement du déconfinement, prévu le 11 mai. Douche froide pour la majorité présidentielle : le plan de déconfinement défendu par l'exécutif, a été rejeté par le Sénat (dominé par Les Républicains). 89 sénateurs ont voté contre et 174 se sont abstenus, tandis que 81 élus ont voté pour.
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/74787-senat-rejette-plan-deconfinement-gouvernement