Avec le commencement du déconfinement ce 11 mai, si mesuré soit-il, s'annonce aussi celui, prévisible, des réquisitoires et des recours citoyens. Nous le rappelions le 2 avril : "C'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens". [1]
Avant même le début de la demi-libération de ce qui aura été ressenti par beaucoup, à tort ou à raison, comme une quasi-captivité, les indignations, tant prônées par le gauchiste Stéphane Hessel dans son misérable pamphlet de 2010, se font jour.
Déjà ce 10 mai, en consultant simplement le seul site du Monde, on pouvait découvrir que :
- le "plan de déconfinement [a été adopté] sous la pression de l’opinion" [2]
- des "députés macronistes dissidents envisagent de créer un nouveau groupe à l’Assemblée nationale" [3]
- "plusieurs familles[de résidents des Ehpad] ont déjà porté plainte" étant donnée la proportion importante représentée par les décès survenus dans les maisons de retraite, "où tests et masques ont manqué, particulièrement au début de l’épidémie." [4]
Bientôt, les voix protestataires couvriront sans doute, aussi bien de leur cacophonie que de certaines justes raisons, la communication de plus en plus inaudible de la grotesque et cynique Sibeth Ndiaye, et de quelques autres.

C’est devenu un enjeu de taille pour la criminalité. Les vols des masques de protection anti-Covid-19, désormais essentiels à tout un chacun à l’heure du déconfinement, se sont multipliés dans l’Hexagone et se vendent au prix fort sur les marchés clandestins. Jeudi dernier, le maire communiste de Montreuil, une ville située en Seine-Saint-Denis (93) a déploré la disparition de centaines de milliers de masques dont une partie était destinée à ses administrés.






