Communiqué de Laissez-les-vivre SOS-Futures-Mères :
« Nous sommes en guerre. »
Contre le virus bien sûr, mais aussi et peut-être surtout contre le système…
Nous sommes en guerre contre le virus. Cela, tout le monde le sait. En guerre contre le virus, qui ne pourrait pas à ce jour en être au courant ? Les longues listes de nombre de morts, de nombre de patients en réanimation, de nombre de personnes guéries, sont froidement égrainées tous les soirs par le sinistre directeur de la Santé Jérôme Salomon : telles que l’étaient les listes des noms de soldats morts pour la patrie par les maires des villages au lendemain de la Première Guerre mondiale, mais, à l’époque, c’était avec respect et reconnaissance.
Il est nécessaire de respecter les fameux gestes barrière : cela semble relever du civisme élémentaire, même si, de ci de là, s’élèvent des voix qui affirment qu’il ne s’agirait là que d’une expérience d’ingénierie sociale qui aurait pour but de tester la capacité de résilience de toute une population. De toute façon, il semble qu’un minimum de charité chrétienne soit en jeu : éviter de contaminer les plus fragiles et les plus âgés. L’exceptionnelle et inoubliable figure du Docteur Dor, fauché en pleine santé par la maladie, en fournit un exemple émouvant.
Mais pour quelles raisons sommes-nous tant en guerre contre le système ?
Tout d’abord, il nous cache qu’il agit en faveur de la culture de mort.
Le scandaleux allongement du délai pendant lequel l’avortement chimique est permis en fournit un exemple éclatant : ledit délai est passé de six à neuf semaines, presque en catimini, et ce, par la circulaire du 21 mars, allongeant de trois semaines le délai de l’avortement chimique pendant le temps du confinement.