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santé et médecine - Page 218

  • Déconfinés, mais surveillés et (au besoin) punis : la magie du «en même temps»

    Devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre a pensé que le refrain bien connu ferait illusion. Mais les Français ne peuvent être «en même temps» libérés et contrôlés, juge la philosophe Julia de Funès.

    Par-delà la difficulté de l’exercice, la justesse du ton et le bien-fondé probable des mesures prises, le discours d’Édouard Philippe devant l’Assemblée nationale fut l’incarnation de la pirouette terminologique qu’est le «en même temps». Le «en même temps» de la complexité ne prenait-il pas soudain quelques airs de duplicité?

    Nous serons déconfinés mais en même temps plus contrôlés. Nous passerons de l’enfermement à l’examen, de l’isolement à la surveillance: massification des tests, identification des cas-contacts, mises en place de brigades, plan de mise à l’abri, quadrillage géographique départemental, kilométrage limité. On troque une restriction de liberté physique contre une restriction de liberté psychologique.

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  • La gestion de la crise sanitaire : réflexions sur les spécificités de l’incurie macronienne

    La gestion de la crise sanitaire : réflexions sur les spécificités de l’incurie macronienne

    La crise du coronavirus et sa gestion par le pouvoir politique donnent lieu à des commentaires souvent intéressants et pouvant être développés à l’infini. D’autant plus que, mondiale, elle autorise aussi des comparaisons instructives.

    Cependant, l’objectif de ce texte n’est pas d’étudier cette gestion de la crise en France au regard d’une situation inédite de privations de libertés considérées comme fondamentales ; ni de pointer les incohérences d’une action qui suffiraient à remplir plusieurs tomes épais, même en tenant compte d’une compréhensible progression dans découverte des caractéristiques du virus, juste au regard de ce qu’est le bon sens ; ni même de juger de la pertinence intrinsèque des actions décidées ; ni encore de prévoir des perspectives judiciaires promises par certains.

    Le but est l’analyse de ce qui sous-tend en France l’action politique depuis le début de la crise sanitaire, révélant par là-même des spécificités de l’exercice du pouvoir macronien. Révélant d’ailleurs aussi de quelques traits de la société française qui seront vus en conclusion.

    Premier aspect : l’usage du mot « guerre ». Les fameux « nous sommes en guerre » dans l’adresse aux Français de M.Macron le 16 mars 2020.

    Cet usage est une contrefaçon, bien sûr. Car il ne s’agit que d’une crise sanitaire. Nous employons le terme contrefaçon, car il peut recouvrir tout à la fois une erreur d’analyse (inconvenante venant de gens si subtils et intelligents, comme le dirait Gilles Le Gendre) et un besoin de mise en scène (beaucoup plus probable). Cela permet mieux à l’exhibitionniste qui nous gouverne de plastronner.

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  • Faudrait savoir : transports publics ou voitures particulières ?

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    Pieter KERSTENS

    Les automobilistes, nouveaux serfs du 21ème siècle taillables et corvéables à merci, subissent les pires avanies de la part de politicards imbus de leur pouvoir. Téléphoner dans son auto est un délit et entraîne de fortes amendes. Et fumer dans sa voiture ? C’est passible de 20 ans de bagne ? Bientôt… patience !

    Que ce soit à Bruxelles, à Madrid ou à Paris, les jours de « SMOG », il est interdit de dépasser les 50 km/h en ville ou les 90 km/h sur autoroute !

    De plus, les politicards ont même établi une circulation alternée, en fonction de l’immatriculation (plaques avec numéros pairs ou impairs) lors de « pics de pollution » et inventé une vignette payante « Air Pur » à coller sur votre pare-brise.

    Des dizaines de milliers de contraventions donnent lieu à d’innombrables protestations.

    Curieusement, la répression ne sévit pas de la même façon dans les Zones de Sécurité Prioritaires à forte densité d’immigrés.    Discrimination ?

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  • Coronavirus en Bretagne : « Sacrifiée » en 2018, l’usine de fabrication de masques peut-elle ressusciter ?, par C. Allain et R. Le Dourneuf.

    Image datant de 2005 de l'usine de fabrication de masques de protection à Plaintel. L'usine a fermé en 2018. — F. Dufour / AFP

    Source : https://www.20minutes.fr/

    EPIDEMIE A Plaintel, dans les Côtes d’Armor, des millions de masques étaient fabriqués chaque année jusqu’à la fermeture du site en 2018.

    Une usine de fabrication de masques a été fermée en 2018 à Plaintel dans les Côtes d’Armor.

    Moins de deux ans après, la demande en masques est énorme en raison de l’épidémie de coronavirus. Emmanuel Macron a appelé à une relocalisation de la production.

    L’ancien directeur du site fermé par le groupe américain Honeywell réfléchit à relancer l’usine mais le site a été vendu et les machines ont disparu.

    La crise mondiale du coronavirus a réveillé bien des maux. La casse des hôpitaux publics ou encore l’hyper dépendance au marché chinois en sont quelques exemples. A Plaintel, dans les Côtes d’Armor, c’est une cicatrice pas encore soignée qui s’est remise à saigner. Dans cette petite commune proche de Saint-Brieuc, on constate avec effroi que la France manque de masques de protection contre l’épidémie de Covid-19. Car ici, on se rappelle qu’il y a moins de deux ans une entreprise locale en fabriquait des millions, jusqu’à ce qu’elle soit « sacrifiée » par le groupe américain Honeywell, parti avec les machines et le savoir-faire pour un site délocalisé en Tunisie. « On a vu certaines machines être démontées et jetées à la benne pour être vendues à des ferrailleurs. Alors qu’elles marchaient très bien. C’est un immense gâchis », lâche une ancienne salariée de l’usine, amère.

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  • Après-11 mai : Olivier Véran manie la carotte et le bâton, avec une préférence pour le bâton !

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    C’est, paraît-il, le propre des néophytes de faire preuve d’un zèle particulier. C’est, sans doute, le cas d’Olivier Véran, depuis qu’il a accédé par accident au poste de ministre de la Santé. Il prend son rôle au sérieux et n’hésite pas, à l’instar du Premier ministre ou du Président, à faire la leçon. Ainsi, après le Conseil des ministres de samedi, il a présenté les mesures qui vont encadrer le . À partir du 11 mai, si, toutefois, les Français ne se relâchent pas ! Pour en rajouter une couche, il a accordé un entretien au Parisien-Aujourd’hui en France de ce dimanche.

    Qu’on se le dise ! Le déconfinement ne sera pas le début d’une plus grande liberté mais le démarrage de nouvelles contraintes. Un projet de loi va être examiné illico presto par le Parlement pour prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 24 juillet, en « conforter le cadre juridique » et l’« élargir » pour « intégrer les enjeux du déconfinement ». Olivier Véran déclare qu’il ne s’agit pas d’« un pur, simple retour en arrière ». Sinon, « il y aurait fort à parier que tous ces efforts réalisés de manière admirable par les Français auraient été vains ». Nous voilà donc prévenus !

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  • EDOUARD PHILIPPE TON DECONFINEMENT EST NULLISSIME !

  • Déconfinement, définancement : de l’État toujours plus à l’État un peu moins – Olivier Pichon

    Nous arrivons à l’heure des comptes et du grand saut dans l’inconnu. Mais, dans ce retrait partiel de l’Etat celui-ci, sans le dire compte sur l’émission monétaire, notamment de la BCE, c’est là qu’il fait fausse route.

    Fin de l’intérim d’état ?

    Fallait-il que l’état n’assume pas l’intérim, des parents, des entreprises des administrations publiques, pendant la période ce confinement ? Non bien sûr, il était dans son rôle et son aide ne fut pas vaine, mais il est réputé avoir été supérieur aux autres pays européens, plus circonspects vis-à-vis de l’intervention étatique. Le PIB aura diminué de 5% au premier trimestre qu’en eut-il été en cas de non-intervention de l’état ? L’hypothèse est difficile à vérifier. Maintenant comment va se dérouler la transition ?

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  • La colère monte

    La colère monte

    La colère gronde contre cette infantilisation permanente, contre la gestion catastrophique de la crise par l’Etat jacobin, contre le caporalisme de ces ministres sans légitimité. Quelques tweets parmi des dizaines d’autres:

    Voir les tweets

    Ou encore cette pétition contre les slogans abêtissants sur les chaînes télévisées.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-colere-monte-3/

  • En attendant le Grand Soir ! La Chine peut dire merci au Covid 19

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    La chronique de Michel Malnuit

    Même si depuis quelques semaines plusieurs critiques contestent l’attitude de Pékin face au Covid 19 – voire mêmes des attaques l’accusant d’en être à l’origine volontairement ou non –, l’empire du Milieu sort grandi sur le plan politique et économique.

    Le pangolin n’aura pas la peau de Pékin. Alors que la plupart des pays touchés par le Covid 19 auraient pu accuser la Chine, aucun ne le fait (à l’exception notoire de Donald Trump) ou alors à demi-mots, usant du plus beau langage diplomatique.

    Et si l’empire du Milieu a critiqué sans langue de bois toute critique de son action ou toute allusion à une responsabilité dans la création et/ou la diffusion du virus, il ne peut que se satisfaire de la situation en ce début mai. En effet, les allusions aux mensonges de Pékin sur le nombre de réel de morts sont passées par pertes et profits – idem pour le matériel plus que défectueux envoyé par la Chine –, le confinement à Wuhan érigé en modèle, sans parler des hôpitaux construits en peu de jours.

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  • Les conséquences économiques de la pandémie : qui va payer ?

    Source : https://www.causeur.fr/

    Emmanuel Macron, face à un choix terrible, devra agir contre son électorat.

    Pour sauver l’économie, partout dans le monde, les États vont devoir « euthanasier les rentiers » (l’expression est de Keynes). Si l’euro y fait obstacle, la monnaie commune va sauter.

    Pour bien mesurer les enjeux économiques soulevés par le confinement, il faut distinguer les effets sur le passé et sur l’avenir de cette quasi mise à l’arrêt du pays et de l’essentiel de la production mondiale. 

    Le gel complet des trois quarts de l’activité exerce deux types d’effets. Prenons l’exemple de la France.

    Le premier effet, c’est d’empêcher une part importante de la richesse d’être produite (si le confinement dure trois mois, en fin d’année, près d’un quart de PIB va manquer). Le deuxième effet découle des mesures prises par l’État pour  éviter que les entreprises coulent ou que les ménages privés d’emploi plongent dans  la misère.  Qu’il s’agisse de garantir des emprunts, de ne pas encaisser des taxes ou encore de verser les salaires du privé (le chômage partiel), de facto la majeure partie de l’économie a été de facto nationalisée.

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