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Interrogé à l’issue de sa visite après une visite depuis une école de Poissy, dans les Yvelines ce mardi matin, au côté du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, le chef de l’État Emmanuel Macron a prévenu qu’il était encore trop temps pour prévoir des vacances d’été.
« On n’a pas gagné la bataille contre le virus, on l’a ralentie », a d’abord rappelé le président de la République.
– Et comment as-tu fait pour amener autant d’âmes en enfer à l’époque ?-
– Grâce à la peur.
– Oh, oui. Excellente stratégie: vieille et toujours actuelle. Mais de quoi avaient-ils peur? Peur d’être torturés? Peur de la guerre? Peur de la faim?
– Non. Peur de tomber malade.
– Mais personne d’autre ne tombait malade à l’époque?
Les intellectuels, les économistes, les hommes politiques évoquent en Europe le passage à un autre modèle économique après la crise du coronavirus, passage qu’une très grande partie des opinions appelle de ses vœux. Il s’agit de s’occuper davantage du long terme, des activités stratégiques, des salariés mal payés mais indispensables, des populations les plus fragiles... Bref, de remédier à de nombreuses anomalies du modèle économique de l’Europe soulignées par cette nouvelle crise : la délocalisation de l’industrie du médicament et du matériel médical, le sous-investissement dans le système hospitalier, l’existence de populations fragiles (salariés titulaires de contrats de travail très courts, familles monoparentales...), la dépendance de l’activité économique vis-à-vis de certaines professions pourtant mal payées, donc peu considérées.
Depuis lundi, les masques sont disponibles à la vente dans la grande distribution. Chez Lidl, ils ont tous été vendus en l’espace d’une matinée.
C’est l’objet que tout le monde s’arrache en ce moment : le masque de protection. À une semaine du déconfinement, ces masques pour le public – chirurgicaux et textile – sont vendus dans les pharmacies, les petits commerces mais aussi la grande distribution, depuis lundi. Les magasins, notamment Lidl, ont fait face à un afflux important de clients.
L’heure est à la préparation du déconfinement, pas au déconfinement lui-même mais à sa préparation. Le pouvoir avance masqué, sans réelle ligne politique.
Si les masques sont en nombre insuffisant, ils sont facultatifs, s’ils sont en nombre suffisant, ils deviennent obligatoires. Tant que les tests seront en nombre insuffisant par rapport au nombre de nos concitoyens, ceux-ci seront facultatifs. C’est la politique de Gribouille mise en place par le président de la République et le premier ministre, assisté du ministre Olivier Véran et du scientifique Jérôme Salomon, l’homme du décompte morbide. La gouvernance n’est donc plus l’art de prévoir, comme l’indiquait Émile de Girardin en 1852, mais de l’empirisme pur et simple. Pour cela, il n’est nul besoin d’élus, il suffit de gestionnaires de stocks, une bonne formation de manager commercial et vous voilà promu ministre de la Santé. Rien de péjoratif ici, bien au contraire, un bon gestionnaire de stocks saura commander (et à qui surtout… et dans quels délais !) lorsque les stocks vont baisser. Un rapport d’équilibre entre les acquis et les besoins, se fondant sur un éventuel déficit sera mis en place.
Les sénateurs n'ont pas validé le plan de déconfinement du gouvernement, à 89 voix contre 81 et 174 abstentions. Ce vote n'empêche néanmoins pas le lancement du déconfinement, prévu le 11 mai. Douche froide pour la majorité présidentielle : le plan de déconfinement défendu par l'exécutif, a été rejeté par le Sénat (dominé par Les Républicains). 89 sénateurs ont voté contre et 174 se sont abstenus, tandis que 81 élus ont voté pour.
Nous avions relayé la vidéo de Jean-Dominique Michel, l’un des plus grands spécialistes mondiaux de santé, qui s’opposait au confinement. Suite aux critiques, il explique :
[…] La démarche scientifique - puisqu’il s’agit, sans la dénigrer ou la stigmatiser, de dépasser la réaction émotionnelle - vise à cerner les contours d’une problématique pour l’appréhender dans sa juste étendue.
Dire du Covid qu’il s’agit d’une gripette ou d’une grippe ne veut rien dire. Les infections banales sont les affections banales, l’influenza est l’influenza et le Covid est le Covid. Une maladie bien étrange puisqu’alors qu’elle conduit aux drames que l’on a évoqués chez des personnes présentant des facteurs de risque (et uniquement chez elles), les trois quarts des personnes infectées ne se rendent selon les données dont nous disposons même pas compte qu’elles l’ont contractée !
C’est un article du journal la Provence qui découvre que les prix des fruits et légumes sont en forte hausse.
Du coup le journal se demande donc mais: « pourquoi le prix des fruits et légumes a flambé depuis le début du confinement » ?
« Selon une étude de l’UFC-Que choisir, le prix des fruits et des légumes a bondi de 9 % entre la semaine du 2 au 9 mars et celle du 6 au 11 avril. Une hausse qui varie selon les produits : de 6 % pour les produits classiques jusqu’à 12 % pour celles et ceux qui consomment bio.
La raison de ces écarts ? La crise du coronavirus, certes, mais aussi le fait que certaines productions soient devenues plus rares. C’est le cas des citrons verts bio, dont le prix a grimpé de 16 % alors que celui des tomates en grappe bio a augmenté de 25 %.
Selon UFC-Que choisir, la hausse des coûts de production est elle aussi responsable de cette augmentation des prix. Les frais de transport auraient augmenté de 30 % et il faut aussi souligner le fait que la mise en place de mesures de sécurité comme des masques mis à disposition ou le nettoyage du matériel n’aide pas puisque cela génère des coûts supplémentaires.
Autre facteur pointé du doigt pour expliquer cette hausse des prix : la difficulté à importer des produits d’Espagne, d’Italie ou de Pologne du fait de la crise du Covid-19 et de la fermeture des frontières ».