
Le Professeur Gilbert DERAY, exerçant à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris, vient de publier sa réflexion au sujet du Coronavirus, que nous relayons ci-dessous, complétée par un bulletin de situation communiqué par le Général Dominique Delawarde au sujet des dernières évolutions numériques des victimes de ce virus.
Gilbert DERAY, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
Depuis 30 ans, de mon observatoire hospitalier, j’ai vécu de nombreuses crises sanitaires : HIV, SRAS, MERS, résurgence de la tuberculose, bactéries multirésistantes. Nous les avons gérées dans le calme et très efficacement. Aucune n’a donné lieu à la panique actuelle. Je n’ai jamais vécu un tel degré d’inquiétude pour une maladie infectieuse et d’ailleurs pour aucune autre.
Et pourtant, je ne suis pas inquiet quant aux conséquences médicales du coronavirus. Rien dans les chiffres actuels sur la mortalité et la diffusion du virus ne justifie la panique mondiale sanitaire et surtout économique. Les mesures prises sont adaptées et efficaces et elles permettront le contrôle de l’épidémie. C’est déjà le cas en Chine, foyer initial et de loin le plus important de cet agent infectieux, où l’épidémie est en train de s’éteindre.
L’avenir proche dira si je me suis trompé.






Où est passé l’Union européenne ? Cofrontée au coronavirus qui a atteint l’Europe début février, Bruxelles en est encore à envisager une coordination des moyens. Face à la menace d’une invasion migratoire massive, encouragée par le Turc Erdogan, elle demeure pareillement empotée. Ses réponses à la crise financière qui se profile ne sont guère plus lisibles. Pourtant, les promoteurs de cette Union, tatillonne pour les petites choses, ne cessent de vanter ses mérites. Ils fusillent de mots blessants ceux qui constatent que ce club de technocrates et de faux curés aggrave la vulnérabilité des peuples, en plus de ne rien comprendre au nouveau monde qui vient.