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Science et techniques - Page 41

  • Le gaz de schiste, un mirage qui ne profite qu’aux compagnies gazières ?

    Et si le miracle du gaz de schiste n’était qu’une vaste opération de lobbying industriel ?

    Vous savez, l’exploitation du gaz de schiste, c’est ce qui permet aux États-Unis de bientôt devenir indépendant sur le plan énergétique et du même coup de diminuer par trois ou quatre le coût de l’énergie pour les entreprises américaines. C’est un tel miracle que beaucoup d’industriels en Europe demandent qu’on fasse la même chose, c’est-à-dire exploiter le gaz de schiste qui se trouve dans le sous-sol européen, et notamment en France.

    Pour le moment, la réponse à cette exploitation est « non », car les coûts environnementaux engendrés par l’exploitation du gaz de schiste sont énormes. Actuellement, le débat entre les pro et anti gaz de schiste se limite à comparer les gains économiques d’un côté et le coût environnemental de l’autre !

    Mais dans ce débat, il est intéressant d’entendre la voix de Thomas Porscher, un professeur d’économie à Paris, spécialiste des matières premières. Il est très écouté par le gouvernement français. Et que dit-il en substance ? Primo, que l’exploitation de gaz de schiste rapporte plus à la firme concernée qu’à la collectivité. Il précise qu’un million de dollars de production ne crée que 2,35 emplois ! Bref, le gaz de schiste n’est qu’un mirage qui ne profite qu’aux compagnies gazières.

    Oui, mais la presse a fait état de 600.000 emplois créés aux États-Unis ? Et certains disent que si la France s’y met, ce sont 100.000 emplois qui peuvent être créés, alors ? Thomas Porcher ne croit pas à ses chiffres. Pourquoi ? Parce que selon lui si les États-Unis créent autant d’emplois, c’est parce qu’ils forent en continu. Plus de 500.000 puits ont été forés entre 2005 et 2012, ce qui correspond à un nouveau puits toutes les 8 minutes ! Et tant qu’il y a des puits installés, il y a des jobs créés : un job par puits, selon l’interview donnée par cet économiste à Libération.Le jour où on s’arrête de forer, c’est fini !

    Donc, si la France voulait créer 100.000 emplois grâce au gaz de schiste, comme certains experts le disent, il faudrait forer environ 90.000 puits d’ici 2020 ! Soit donc 30 puits par jour. Et en plus, ajoute-t-il, ces forages défigureraient des départements comme le Gard, l’Ardèche, les Cévennes ou l’Ile-de-France ; là où se trouvent les réserves françaises, et n’oublions pas que la densité de population en France n’a rien à voir avec celle des États-Unis, sans oublier que ces zones sont touristiques…

    Pour corser le tout, ce qu’on oublie de dire, selon cet économiste, c’est que les habitants de ces régions risqueraient de s’appauvrir. Pourquoi ? parce qu’une étude a démontré qu’il y avait une dévalorisation de l’immobilier dans un rayon de 2000 mètres autour d’un forage ! Voilà à défaut d’être d’accord avec lui, ces arguments ont le mérite d’alimenter ce débat passionnant.

    LeVif.be  http://fortune.fdesouche.com

  • Un nouvel espoir dans la recherche sur la trisomie 21

    communiqué de la Fondation Lejeune :

    "C’est avec un vif intérêt que la Fondation Jérôme Lejeune a accueilli les résultats de l’équipe de chercheurs de l’Université du Massachusetts, dirigée par Jeanne Lawrence. D’une part parce que l’espoir d’inhiber le troisième chromosome 21 responsable de la trisomie 21 est une nouvelle fois conforté, d’autre part, parce que cette découverte démontre l’efficacité des recherches scientifiques sur la trisomie 21.

    La neutralisation du 3ème chromosome 21, un espoir conforté.

    L’équipe de chercheurs de Jeanne Lawrence l’a publié dans la revue Nature le 17 juillet 2013 : elle a réussi à « réduire, in vitro, la trisomie 21 au silence ». Cette recherche menée in vitro, donc à un stade encore fondamental, a utilisé des cellules de personnes trisomiques 21 qui ont été reprogrammées en cellules souches pluripotentes induites (cellules iPS découvertes par le prix Nobel Yamanaka). La méthode a consisté à insérer le gène « XIST » dans un des trois chromosomes 21, ce qui a contribué à réduire l’expression des gènes responsables du retard mental de 20%. L’inactivation du chromosome 21 excédentaire est donc loin d’être intégrale, et, comme pour chaque recherche fondamentale, l’application à la souris, puis à l’humain reste éloignée. Cela n’empêche pas la Fondation Jérôme Lejeune, ainsi que les patients trisomiques 21 et leur famille de se réjouir de cette nouvelle piste de recherche, qui vient conforter la perspective de la neutralisation du chromosome excédentaire, espoir né en décembre 2012. En effet, cette neutralisation avait déjà fait l’objet d’une publication dans Cell Stem Cell par l’équipe de David W.Russel de l’Université de Washington qui avait réussi non pas à « inactiver » le chromosome supplémentaire, mais à « induire » son expulsion, par le biais, là aussi, de cellules pluripotentes induites (iPS). A six mois d’écart, le continent américain a donc fait deux découvertes ayant pour objectif la neutralisation du troisième chromosome 21 responsable de la pathologie. L’espoir que ces deux méthodes différentes aboutissent en est d’autant plus grand.

    La recherche sur la trisomie 21 avance, car quand on cherche on trouve …

    Cette découverte permet à la Fondation Jérôme Lejeune de constater une fois encore que les recherches sur la trisomie 21 intéressent les chercheurs et portent leurs fruits. Il y a seulement deux ans, il n’était même pas envisageable d’enlever ou d’inactiver le troisième chromosome 21 responsable du retard mental des personnes trisomiques 21. Voilà qui est fait in vitro. Si des chercheurs travaillent autant sur cette pathologie et aboutissent à des résultats encourageants c’est bien que la demande est forte, que l’espoir est réel, et que les moyens leurs sont donnés. Il n’y a plus qu’à regretter que les responsables politiques français ne le perçoivent pas, privant les scientifiques français de fonds publics pour cette recherche. Ce qui conduit la Fondation Jérôme Lejeune à porter quasiment seule cet effort de recherche mais surtout à partager l’honneur d’être dans le camp de ceux qui se battent contre la maladie.

    La Fondation Lejeune se réjouit aussi que la découverte de l’équipe de Jeanne Lawrence s’appuie sur la publication du professeur André Mégarbané de l’Institut Jérôme Lejeune, à l’occasion du 50ième anniversaire de la découverte de la trisomie 21 par le professeur Jérôme Lejeune. C’est le premier auteur cité dans l’article de Nature.

    Enfin, à l’heure où la France vient d’adopter l’autorisation de la recherche détruisant l’embryon humain, niant l’alternative des cellules pluripotentes induites (iPS), comment ne pas souligner encore la preuve de l’intérêt de ces cellules, qui plus est au service de la recherche sur la trisomie 21 ! La Fondation Jérôme Lejeune qui a largement contribué à faire connaître en France la découverte du professeur Yamanaka dès 2006 ne peut que se féliciter de constater, une fois de plus, que l’éthique et la science marchent ensemble."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Les données privées passant par facebook ou google sont lues à livre ouvert »

    Entretien avec un expert en sécurité informatique, ancien de la DGSE, spécialiste en cryptanalyse, etc.
    Thèmes : Facebook, google, PRISM (Snowden), ECHELON, sécurité informatique, vie privée, démocratie, formation des élites…

  • Délire logique

    Comprendre l'univers est une tâche que Dieu n'a pas explicitement assignée à l'homme mais qui l'occupe depuis un certain temps (d'après les meilleures sources). Cet effort incessant pour illuminer la nuit est une aventure formidable, d'autant que chaque avancée épistémologique, depuis les constructions mythiques jusqu'à l'astrophysique contemporaine, se double systématiquement d'une face sombre, l'histoire curieuse et navrante des aberrations scientifiques, des fausses voies, des physiciens désespérés et des mathématiciens fous.
    La quête d'un sens purement rationnel aboutit forcément à l'irrationnel, depuis Platon exigeant que tout soit construit sur la forme du cercle (déclenchant des siècles de délires astronomiques) jusqu'à Russell croyant pouvoir asseoir la vérité mathématique sur un fondement absolu - avant que Gôdel et son théorème d'incomplétude ne prouve la radicale inanité de l'entreprise. Koestler retraçant l'histoire de l'astronomie des Grecs à Newton dans Les Somnambules et Logicomix, bande dessinée exposant l'histoire de la logique contemporaine (du XIXe au XXe siècle, en tout cas), nous proposent à chaque fois un voyage fascinant (les deux livres se lisent "comme un roman") dans l'histoire des sciences mais surtout dans l'imaginaire des scientifiques, aussi fous en fait que les poètes ou les tyrans. Résumer l'un ou l'autre ouvrage n'aurait pas de sens mais on est frappé (et les auteurs le soulignent avec force) par le côté proprement délirant de la recherche, par l'inévitable folie monomane qui double chaque entreprise scientifique, depuis la franche démence de ceux qui ont essayé de penser l'infini (comme le mathématicien Cantor), les divers stades de paranoïa et de dépression des grands mathématiciens (y compris Russell et Gôdel). Cette quête si nécessaire, échouant toujours à élucider simplement* son objet, a la grandeur tragique d'une épopée, surtout quand on confronte la vie parfois misérable des grands éclaireurs avec la hauteur, la profondeur et la largeur de leurs vues. On reste confondu par l'ingéniosité de l'esprit humain comme par les péripéties admirables ou grotesques des vies des chercheurs : Russell vivant avec les amants de sa femme au nom d'on ne sait quelle avant-garde ou Kepler rédigeant l'Harmonie des mondes pendant que sa mère est accusée de sorcellerie (en Allemagne protestante), c'est presque aussi surprenant que le Tractatus de Wittgenstein ou la mécanique newtonienne.
    Les auteurs de Logicomix, bande dessinée inclassable redoutablement bien construite, comme Koestler, dans son essai magistral, concluent de la même façon : « ce mélange d'inspiration et d'illusion, de prophétique clairvoyance et d'aveuglement dogmatique, d'obsessions millénaires et de dédoublement de la pensée, dont j'ai essayé de retracer l'histoire, nous préviendra peut-être contre l'hybris de la Science, ou plutôt de la conception philosophique que l'on fonde sur elle. »
    HC le Choc du Mois
    *Car c'est cette simplicité élégante qui est le Graal de la recherche : inventer une théorie qui paraisse aussi évidente que le monde.
    » Arthur Koestler, Les Somnambules - Essai sur l'histoire des conceptions de l'Univers, Les Belles lettres, 2010.
    » A. Doxiadis et C. Papadimitriou (scén.), A. Papadafos (dessin), Logicomix, 352 p., Vuibert.

  • Face au gender

    L'heure est grave, c'est le moment de redoubler de courage et de force : 

     

    "La diffusion de la théorie du genre par les responsables de l'État français doit nous appeler à la gravité, à la lucidité et à l'espérance.

    La situation est grave.

    L'atteinte du Gender est portée aux fondements mêmes de la cité. Elle est tout sauf anodine. Elle touche à ce qui est premier, fondateur, au coeur de l'homme, au plus intime, à ce qui le relie aux autres, à ceux qu'il côtoie, à ceux qui l'ont précédé et à ceux qui vont le suivre.

    Cette théorie remet en cause le premier verset de la Bible.

    Nous sommes au cœur de la civilisation. Il est vrai que le pouvoir politique actuel, qui aime souffler le chaud et froid, lui qui déniait le droit de parler de civilisation comme étant une résurgence d'une époque de barbarie, prétend aujourd'hui nous faire changer de civilisation…

    Le ministre de l'éducation nationale veut arracher nos enfants à tous les déterminismes, pour les rendre libre pour « produire des individus libres ». La déconstruction des stéréotypes du genre est présentée comme un moyen d'émancipation. En synthèse voici le discours qui pourrait être tenu à nos enfants :

    « Tu es né avec la morphologie d'un garçon ou d'une fille mais je vais te donner les moyens de t'affranchir de cette réalité qui te frustre pour que tu choisisses ton sexe social ! »

    Ulysse, Antigone, Jeanne d’Arc et bien d’autres se sont-ils interrogés sur leur sexe social ?

    Voilà « tout simplement » (…) ce dont il est question. Cette prétention est celle d'un totalitarisme déguisé, à visage humain, européen, transnational comme Gregor Puppinck le démontre avec beaucoup de clairvoyance. Il faut le combattre tel qu'il est, en fonction de sa nature.

    L'objectif est de dessiner le nouveau visage de l'humanité. Il s'agit donc d'un projet TOTALITAIRE.

    Or, nous avons trop tendance à relativiser les choses, à les dédramatiser. Ce n'est pas si grave que cela finalement… Tout cela ne concerne qu'une petite minorité.… Non, on va maintenant toucher à nos enfants !!!

    Ce pouvoir a l'ambition et la prétention de les structurer autrement, violant ainsi les prérogatives de leurs parents qui sont considérés comme faisant partie des déterminismes dont il faut les affranchir.

    D'où l'exigence de lucidité.

    Ce totalitarisme procède d'une triple erreur anthropologique, philosophique et spirituelle.

    Une erreur anthropologique tout d'abord.

    Erreur fondamentale ; il s'agit d'une fiction qui veut nier la réalité et essaie de faire croire, de faire admettre que cette réalité serait le fruit de déterminismes divers et variés.

    Il faut en revenir à des notions de base, simples, élémentaires. Ce qui est blanc est blanc. Ce qui est noir et noir. Ce qui est masculin est masculin. Ce qui est féminin est féminin. Un point c'est tout !

    Sylviane Agacinsky a parfaitement expliqué que l'on a créé le concept hétérosexuel de toutes pièces. On a donc provoqué l'opposition dialectique entre hétéro et homo de manière purement artificielle. La sexualité n'est pas l'un ou l'autre. Elle n'est ni l'un ni l'autre : Elle est une et indivisible. Cette théorie procède d'une erreur sur la nature humaine. Et c'est un comble qu'elle soit enseignée dans le cadre des cours sur les sciences et vies de la terre !

    Une erreur philosophique ensuite.

    Les choix philosophiques ne sont pas des options personnelles anodines et sans conséquence ! Ils sont déterminants par rapport au choix de société et aux options politiques. Et nous devons faire très attention car cette erreur est communément partagée par la plus grande majorité d'entre nous.

    C’est la philosophie des modernes qui est en cause à commencer par Descartes ! Le « cogito ergo sum… »…L'erreur de la théorie du genre est à la fois nominaliste et idéaliste, ces courants philosophiques qui ont méprisé la réalité afin de la dominer et de la transformer.

    Pour bien comprendre le contre-sens du genre, je vous propose d'utiliser un vieux concept imaginé par saint Thomas d'Aquin : la distinction entre l'essence première (la naissance) et l'essence seconde (éducation). Nous n'avons pas attendu les théoriciens du Gender pour distinguer ce qui est inhérent à la nature et ce qui résulte de l'éducation ! La seconde transforme, améliore, pervertit, bonifie, dénature la première. Cela est vieux comme le monde. Mais comment nier l'une au préjudice de l'autre ?" (suite).

    Lahire   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Tragique destin du premier cobaye de la théorie du genre

    « 1966. Suite à une opération chirurgicale ratée, le petit Bruce Reimer, âgé de neuf mois, a le pénis irrémédiablement endommagé.

    Ses parents, ne sachant que faire, finissent par se tourner vers le Pr. John Money qui avait acquis une certaine notoriété grâce à son travail sur les enfants « intersexes » au sein du centre universitaire John Hopkins de Baltimore.

    Le Pr. Money pensait que l’identité sexuelle des enfants, garçon ou fille, était suffisamment plastique, durant les premières années de la vie, pour permettre de réassigner un nouveau genre à un enfant grâce à un suivi médical (pris d’hormone), psychologique (une thérapie) et culturel (rôle de l’environnement et des parents).

    Il finit donc par convaincre les parents du petit Bruce qu’il était tout à fait possible de changer le sexe/genre de leur enfant et que celui-ci serait plus heureux, du fait de son infirmité au pénis, en petite fille.

    C’est ainsi qu’il entreprit de transformer le petit Bruce, âgé alors de 22 mois, en « Brenda ».

    Après opération, il suivit en thérapie la « nouvelle » petite fille durant plusieurs années pour la convaincre de sa nouvelle identité, mais aussi pour l’étudier.

    Le Pr. Money souhaitait, grâce à cette expérience, apporter la preuve de la validité de ses thèses sur la « flexibilité de la division sexe/genre ». Il publia dès 1972 un livre pour vanter les résultats de son expérience.

    Une expérience qui sert de caution à la « théorie du genre »

    C’est à partir de ce simple cas que la « théorie du genre » s’est développée en prétendant que

    « ce que nous appelons communément le « sexe biologique » renvoie bien davantage aux rôles et comportements sexuels qu’à un processus biologique de sexuation. Les motivations de Money montrent que ce que nous appelons le « sexe », biologique, stable, évident, comporte toujours un surplus par rapport à la sexuation des corps.

    Ce que nous appelons alors le « sexe des individus », c’est-à-dire la bicatégorisation sexuelle des individus en « mâles » et « femelles » serait davantage le fait de facteur exogène que d’une détermination endogène.

    Cela ne remet pas seulement en question la causalité « naturelle » du sexe (mâle et femelle) sur le genre (homme et femme) et la sexualité (hétérosexualité), prônée par la majorité des écrits médicaux du XIXème siècle, mais bien notre définition même du sexe biologique » [1]

    Dès 1972, Ann Oakley, une sociologue britannique, s’est appuyée sur les travaux de Money pour imposer la distinction entre sexe et genre et la populariser au sein des milieux féministes grâce à son livre « Sex, gender et Society ».

    « Les recherches sur les individus « intersexes » ainsi que sur les phénomènes de transsexualité, démontrent que ni le désir sexuel, ni le comportement sexuel, ni l’identité de genre ne sont dépendants des structures anatomiques, des chromosomes ou des hormones. D’où l’arbitraire des rôles sexuels. » affirme, de façon péremptoire, Ilana Lôwy, dans les Cahiers du genre. [2]

    Quant à Elsa Dorlin, professeur de philosophie à l’Université Paris 8, elle poursuit :

    « A partir de cette première élaboration, le concept de genre a été utilisé en sciences sociales pour définir les identités, les rôles (tâches et fonctions), les valeurs, les représentations ou les attributs symboliques, féminins ou masculins, comme les produits d’une sociabilisation des individus et non comme les effets d’une « nature ». »  [3]

    Une expérience qui finit comme un drame

    Les avocats de la théorie de genre, qui aujourd’hui encore s’appuient sur l’expérience de Money pour légitimer leurs thèses, oublient toujours de préciser ce qui est arrivé à la petite Brenda. La transformation a-t-elle été aussi réussie qu’ils le prétendent ?

    La réalité est malheureusement beaucoup plus tragique.

    Malgré les traitements hormonaux et la thérapie, Bruce devenue Brenda n’a jamais réussi à se sentir bien dans sa peau. À 13 ans, il ou elle manifesta des tendances suicidaires et refusa de continuer à voir le Pr. Money.

    Face à la détresse de leur enfant, les parents de « Brenda » furent amenés à lui révéler la vérité sur sa réassignation de genre et « Brenda » entrepris une nouvelle transformation pour redevenir un garçon et demanda à ce que désormais on l’appelle « David ».

    En 1997, David se soumit à un traitement pour inverser la réassignation, avec injections de testostérone, une double mastectomie et deux opérations de phalloplastie.

    Cette malheureuse expérience marqua profondément David Reimer qui décida de rendre public son histoire.

    Il publia, en 1997, un livre dans lequel il témoigna des conséquences néfastes de ces thérapies afin d’éviter que d’autres enfants subissent les mêmes traitements.

    En 2004, David Reimer, toujours fragile, finit par se suicider.

    Voilà comment finit la vie tragique de Bruce/Brenda/David Reimer.

    Malheureusement, ce drame n’a pas empêché ceux qui voyaient en lui un simple cobaye au service de leur « théorie » de continuer à se référer à cette expérience comme si elle avait été une réussite.

    La mort tragique de David Reimer aurait du servir de leçon aux apprentis sorciers de la théorie du genre. Malheureusement, ils ont préféré oublier ce triste épilogue et continuent, aujourd’hui encore, à le cacher pour ne pas discréditer leur théorie. »

    Source   http://www.contre-info.com

  • La bataille de l’embryon reprend.

    La séquence "Mariage pour tous" est à peine terminée pour le gouvernement que déjà il cible de nouveaux enjeux de société. En première ligne, l’embryon !

    Dans ce numéro : focus sur la mobilisation européenne Un de nous pour protéger l’embryon sur la menace parlementaire en France pour autoriser la recherche sur l’embryon humain.

    EUROPE : mobilisation urgente pour protéger l’embryon humain

    Nous lancions, dans le journal du 8 avril, un premier appel à signer l’initiative citoyenne européenne Un de nous. Aujourd’hui en plein déploiement en France grâce à la Fondation Jérôme Lejeune, Alliance VITA, les Associations Familiales Catholiques et le Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine, la moitié du contrat est rempli : nous passons la barre des 30 000 signatures !

    Objectif : 60 000 d’ici l’été.

    L’enjeu est majeur : contraindre la Commission européenne à étudier cette initiative qui entend protéger l‘embryon humain en stoppant les financements d’activités qui portent atteinte à sa vie.

    Pour protéger l’embryon humain au plan européen : JE SIGNE !

    Ayez une pièce d’identité à proximité de votre souris, ca ira plus vite !

    Le gouvernement fait de la recherche sur l’embryon une priorité !

    La mise en échec à l’Assemblée nationale, en mars, de la proposition de loi visant la levée de l’interdiction sur la recherche sur l’embryon n’est visiblement pas venue à bout de l’obstination délètère du gouvernement. Au début du mois, le conseil des ministres a marqué sa volonté de reprendre le texte des radicaux de gauche à son compte pour le faire passer dans l’hémicycle avant l’été.

    « Après deux semaines d’interruption, le Parlement reprendra ses travaux à compter du 13 mai avec un programme chargé jusqu’à la suspension estivale. Il devra d’abord achever l’examen des projets de loi entamés, afin de permettre leur mise en application dès la rentrée de septembre, ainsi que l’examen de la proposition de loi autorisant sous certaines conditions la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires . » Extrait du compte-rendu du conseil des ministres du 7 mai 2013. Cliquez ici pour lire l’intégralité compte-rendu.

    Pour mémo, lire le journal de campagne du 29 mars, lendemain de victoire, et celui du 8 avril qui annonçait notamment un retour possible du texte avant l’été.

    Les partisans de la recherche sur l’embryon s’organisent…

    Pendant ce temps, certaines prises de position de partisans de ces recherches sont également de bons indicateurs de la menace. On pouvait ainsi lire dans Le Monde daté du 19 mai, l’avis de Philippe Brunet, Maître de conférences en sociologie à l’université d’Evry, chercheur au Centre Pierre-Naville, qui titrait « l’Embryon, querelle de valeurs ». Le chercheur regrette que la PPL ne soit « bloquée, victime de l’obstruction de l’UMP » et explique cette situation par ce qu’il perçoit comme un combat de la « science contre [l’]obscurantisme ».

    Ainsi, l’auteur déplore l’insécurité juridique à laquelle les chercheurs seraient contraints, entretenue par les actions en justice de la Fondation Jérôme Lejeune : « l’argument de la fondation s’appuie sur l’une des quatre conditions qui permet de déroger au principe d’interdiction, et d’autoriser une recherche. Cette condition affirme qu’"il est expressément établi qu’il est impossible de parvenir au résultat escompté par le biais d’une recherche ne recourant pas à des embryons humains, des cellules souches embryonnaires ou des lignées de cellules souches". La preuve doit donc être apportée, de manière irréfutable, qu’il n’existe pas d’autres existences biologiques qui pourraient être substituées aux CSEh [ndlr : cellules souches embryonnaires humaines] contre des programmes de recherche sur l’embryon qui ne respectent pas les conditions de dérogations ».

    Or, rappelons que si la Fondation Jérôme Lejeune a gagné un recours en Cour d’Appel, les autres étant en attente de jugement, c’est précisement parce que le recours à une alternative telle que les cellules iPS était possible.

    On comprend dès lors mieux, dans ce contexte, pourquoi Philippe Brunet s’emploie dans la foulée à minimiser l’importance des cellules iPS…

    Lire ici la version « web » de l’article publié dans Le Monde.

    http://www.actionfrancaise.net

  • Les mystères du Soleil

    Ce documentaire propose de découvrir le fonctionnement du soleil et l’origine de l’énergie solaire. Aujourd’hui, les technologies de pointe et les images en haute définition permettent aux scientifiques d’observer minutieusement le soleil. Dans un centre d’observation de la NASA, des spécialistes tentent de comprendre comment apparaissent les tempêtes solaires.

    Ce phénomène assez fréquent inquiète les scientifiques. En effet, les tempêtes solaires peuvent perturber les réseaux électriques et les transmissions.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Découverte d’un nouveau talent grâce à… Twitter

     

    Découverte d’un nouveau talent grâce à… Twitter

    WASHINGTON (NOVOpress) - … et aux séries télévisées ! Comme quoi, tout est possible : l’amour des séries télé et des réseaux sociaux peut aussi susciter des génies. De quoi faire taire les grincheux qui vivent dans la nostalgie d’une époque ancienne où les jeunes ne perdaient par leur temps à ne rien faire sur l’ordi, mais qu’ils étaient bien éduqués et sérieux. D’ailleurs pour information, Socrate se plaignait déjà des jeunes gens de son siècle…

    Toujours est-il qu’aux Etats-Unis, une jeune lycéenne de 17 ans, Jennie Lamere, utilisatrice de Twitter et passionnée de séries, en avait assez d’apprendre la fin de ses séries préférées par des messages sur le réseau social, qui lui enlevaient alors tout le plaisir de la surprise. Elle a donc mis au point un module complémentaire, qui grâce à un système de mots-clés définis par l’utilisateur, intercepte les tweets contenant ces mots-clés, et permet à l’utilisateur d’éviter les messages indésirables. Jennie a appelé son invention Twivo, et c’est grâce à une compétition informatique à Boston, le “TVnext Hackathon”, que sa découverte a été connue et récompensée. Elle était de plus la seule compétitrice féminine du concours !

    La jeune fille ne s’arrête pas là dans ses recherches : elle est actuellement en train de peaufiner son application pour proposer des versions pour Google Chrome et Mozilla Firefox, et elle espère un jour entrer à Google. Pas de problème d’orientation chez les petits génies de l’informatique !

    Marie Vermande http://fr.novopress.info/

    Crédit photo : DR