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Science et techniques - Page 40

  • Robotisation : une étape importante franchie avec un homme à bras mécaniques

    Aux Etats-Unis (Colorado), un homme a marqué l’histoire, au « laboratoire de physique appliquée de l’université John Hopkins », quand il est devenu le premier amputé des deux bras (au niveau des épaules) à porter et manier simultanément deux « prothèses modulaires ».

    Plus notable, Lee Baugh, qui avait perdu les deux bras dans un accident électrique il y a 40 ans, parvenait il y a quelques semaines à faire fonctionner le système en pensant simplement à bouger ses membres, pouvant effectuer des tâches diverses.

    (en anglais mais les images sont éloquentes)

    http://www.contre-info.com/

  • Pourquoi nous manifestons contre le centre de recherches en nanotechnologies Minatec

    Le 1er juin 2006, l’inauguration de Minatec, premier centre de recherche européen en matière de nanotechnologies, a été le théâtre d’importantes manifestations et actions (violemment réprimées par la police), visant à combattre l’établissement d’un centre pourvoyeur de « nécrotechnologies » en plein cœur de l’agglomération grenobloise. Dans toute la France, une campagne d’information et de mobilisation avait précédé le contre-rassemblement. 

    Contre l’invasion des mouchards électroniques 

    Puces à radio-fréquence lisibles à distance (RFID) dans tous les objets quotidiens et les papiers d’identité, sous la peau des animaux et des hommes ; micro-capteurs disséminés dans l’environnement et sur les personnes ; poussières de surveillance (« smart dust ») ; capteurs biométriques ; caméras « intelligentes » : ces outils de surveillance sont en grande partie conçus dans les laboratoires grenoblois. Bientôt, nous ne pourrons plus faire un pas, dire un mot, acheter un produit sans être tracés et fichés. Un monde totalitaire où l’idée même de contestation sera obsolète. 

    Nous ne voulons ni des OGM ni des OAM (organismes atomiquement modifiés) 

    Après les manipulations génétiques, les manipulations atomiques : les nanotechnologies s’attaquent à notre alimentation et à l’agriculture. Des chercheurs utilisent les nanoparticules pour introduire de l’ADN étranger dans les cellules de végétaux et produire des protéines aux caractéristiques nouvelles. Les agriculteurs seront bientôt contraints d’utiliser pesticides nano-encapsulés, nanoparticules vétérinaires, et de pucer leurs animaux. On sait pourtant produire de la nourriture saine avec des méthodes simples. L’industrie une fois de plus s’emploie à nous l’interdire. 

    Nous refusons la gadgetterie électronique 

    Outre les nanomatériaux et les nanoparticules, l’industrie compte sur les « objets communicants » pour doper ses ventes. Stylos, frigos, vêtements, électroménager, téléphones : tous les objets seront connectés. On appelle ça « l’intelligence ambiante ». Un concept marketing pour nous faire consommer toujours plus de gadgets inutiles, polluants à fabriquer et à éliminer. Vous n’en avez pas besoin ? Si, répondent les « sociologues des usages » de l’IDEAs Lab à Minatec, payés pour nous faire gober la pacotille nano-fashion. 

    Contre les nanoparticules, « amiante bis » 

    Faites inhaler des nanotubes de carbone à des rats : leurs poumons ressemblent à ceux des victimes de l’amiante. Faites nager des perches dans un bain de fullerènes : elles développent de multiples anomalies cellulaires. Les nanoparticules sont déjà dans les crèmes solaires, les verres autonettoyants ou certains pneus. Des toxicologues ont montré que leur petite taille leur permet de circuler partout dans le corps, le sang ou la barrière de protection du cerveau. A votre avis, pourquoi les assureurs refusent-ils d’assurer les risques sanitaires et environnementaux des nano ? 

    Nous refusons (aussi) les armes du futur 

    Les nanotechnologies servent aussi à faire la guerre. La Délégation générale pour l’armement a signé un accord avec le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), qui lui donne accès aux dernières avancées de Minatec, lui permet de choisir des sujets de thèse et d’orienter les recherches. Déjà, les chercheurs conçoivent obus « intelligents », microdones, textiles camoufleurs et communicants, capteurs chimiques et biologiques, micro-sources d’énergie, armes à visée infrarouge, micro-capsules pour produits toxiques, exosquelettes, et autres outils de la mort. 

    Nous ne voulons pas de l’homme-machine 

    Nous refusons le projet des « technologies convergentes » (biotech, nanotech, informatique et sciences cognitives) qui consiste à créer une race d’hommes « amélioré » à l’aide d’implants et de prothèses électroniques, et qui aboutira beaucoup plus sûrement à l’automatisation de l’espèce humaine : des robots. 

    Nous refusons la dictature du système technicien 

    « Les nanotechnologies vont révolutionner nos vies », promettent chercheurs et industriels, comme ils l’ont déjà fait pour les OGM et le nucléaire. Investissements, infrastructures, contrats, chercheurs, tout est en place pour la révolution. Une fois les décisions prises, à Paris comme à Grenoble, ont lieu de vastes débats démocratiques pour parler au grand public d’expertise et de gestion des risques : « Nanotechnologies : quels enjeux ? » à la Cité des sciences, cycle de conférences à la cité universitaires, etc. Au fond, quoi de plus efficace que la politique du fait accompli ? 

    Des opposants de Grenoble et d’ailleurs aux nanotechnologies

    http://www.oragesdacier.info/

  • Une recherche 100% éthique qui ne détruit aucun embryon humain, ça existe

    Et ça avance !

    E"L’information en provenance du Japon le prouve encore une fois. Shinya Yamanaka, prix Nobel en 2012 pour ses travaux sur les cellules iPS, et ses collaborateurs du CiRa le démontrent viennent de publier des travaux le 26 novembre dernier dans Stem Cell Reports. Ces scientifiques ont réussi à éditer le génome d’une cellule iPS pour corriger l’anomalie génétique responsable de la dystrophie musculaire de Duchenne (cf journal Le Monde supplément Science et Techno « Le Japon, pays des ‘cellules puissantes’ », 01/12/2014).

    Il est donc possible de financer une recherche médicale sur les cellules souches innovante sans détruire aucun embryon humain, comme le rappelle Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, « on peut faire autrement. Et de toute façon on ne détruit pas des embryons humains, qui sont des membres à part entière de l’espèce humaine ».

    Nous avons donc le choix : celui de financer une rechercher médicale qui ne respecte pas la vie humaine ou soutenir une recherche médicale 100% éthique, innovante, protégeant les embryons et respectueuse de la vie humaine. La Fondation Jérôme Lejeune propose au public des éléments de décryptage sur les enjeux éthiques et scientifiques soulevés par les programmes de recherche financés par l’AFM-Téléthon à travers ce livret disponible à la commande. Et vous, quelle recherche médicale soutenez-vous ?"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Surprenante créature

    Vu ici :

    "[...]L’institut de recherche de l’aquarium de la baie de Monterey (Californie) affirme avoir enregistré, pour la première fois, une baudroie femelle des abysses. Ce poisson d’eau profonde est également appelé «dragon des abysses» ou melanocetidae."


    Le «dragon des abysses» en images pour la... par 20Minutes 

    Marie Bethanie

  • La mise en scène grossière du Téléthon

    Jean-Yves Nau, journaliste et docteur en médecine, à propos de la "découverte" très médiatique annoncée par une scientifique financée par le Téléthon :

    "Voilà une mise en scène qui ne se cache pas. Directement du laboratoire au don pour le Téléthon. C’est une « exclusivitéFrance-Info » déjà déclinée sur les réseaux sociaux. Aucun embargo à respecter. En substance : « des chercheurs ont pu redonner de la force musculaire à des chiens atteints de myopathie de Duchenne ». « Une première mondiale qui ouvre un espoir pour les personnes touchées par cette maladie d’origine génétique ».

    [C'est la chercheuse elle-même] qui qualifie son travail sur France-Info : « une première mondiale dans le  traitement de cette maladie »(...)

    Ce n’est pas assez : France-Info explique que ce travail a été financé grâce aux dons du Téléthon. Puis donne la parole à un responsable scientifique de cette puissante institution. Il nous explique que le temps des chercheurs n’est pas celui des malades. Mais que nous sommes dans une bonne période. Que des nouvelles de ce type peuvent donner de l’espoir et du courage aux malades. Et que le AFMTéléthon 2014 se tiendra les 5 et 6 décembre sur France Télévisions.

    L’info nantaise a été donnée le 10-12-2014 à J-25. On ne sait pas encore dans quelle revue scientifique sera publiée cette première mondiale. Il suffit de patienter. Dans l’attente on peut déjà donner. En sachant que nous participons tous à l’opération : avec la remise de 66% d’impôts, en donnant 70 € il ne vous en coûtera que  23,80 €."

    Louise Tudy

  • Pourquoi la robotisation peut faire disparaître près de la moitié des emplois d’ici 2035

    Robin Rivaton explique pour Figarovox quelle influence l’innovation technologique a sur l’économie et notre vie quotidienne. Il décrypte l’étude du cabinet Roland Berger, qui montre que la robotisation pourrait menacer 3 millions d’emplois d’ici 2025.

    FigaroVox : Qu’est-ce que sont précisément ces robots ? Qu’est-ce qui a déclenché cette évolution ? 

    Robin RIVATON : C’est la rencontre de deux mondes, d’un côté l’ingénierie avec des capteurs de plus en plus performants, des matériaux de plus en plus solides, des processeurs de plus en plus rapides et de l’autre les sciences informatiques avec les progrès spectaculaires en direction de l’intelligence artificielle.

    Les robots voient leurs « corps » devenir de plus en plus mobile et réactif et leur « cerveau » de plus en plus gros. Ils sont en train de se redresser, d’apprendre à marcher et de voir leur boite crânienne grossir comme les hominidés. Sauf que le changement se compte en dizaine d’années quand il nous a fallu des millions d’années.

    Si Google rachète continuellement les meilleures sociétés de robotique et d’intelligence artificielle, c’est que la fusion entre le corps et la tête approche.

    On parle de 3 millions d’emplois menacés par les robots ? Est-ce plausible ? Dans quels secteurs ?

    Comme je l’ai déjà écrit, ce qu’on appelle à tort robotisation et qui est en fait la poursuite d’un mouvement multiséculaire d’automatisation, est tout à fait capable de conduire à la disparition d’un tiers à la moitié des emplois d’ici 2035. Voitures sans chauffeur, drones effectuant des livraisons, travail dans la restauration, robots-infirmiers devraient fortement se développer, même s’il y a souvent un fossé entre le laboratoire et la vie réelle du fait des résistances sociales.

    Mais ce chiffre aussi impressionnant soit-il reste proche du mouvement de tertiarisation qui a eu lieu entre 1970 et 2000. C’est là que cette étude est pernicieuse, le nombre d’emplois ou le niveau global d’activité ne sont pas figés. Un emploi peut disparaître mais d’autres apparaissent. Une perte nette de 2,5 millions d’emplois en dix ans et un taux de chômage à 18 % sont totalement faux ! Comme nous avons surmonté la tertiarisation, nous surmonterons l’automatisation des services, à condition d’ajuster la formation. Ne tombons pas dans le piège tendu par les « déclonomistes », ces économistes du déclin qui veulent nous faire détester le progrès technologique `[....]

    La suite sur le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pourquoi-la-robotisation-peut

     
  • Visitez le système solaire

    Vous rêvez d’explorer le système solaire mais vous n’avez pas les moyens de vous offrir un vaisseau spatial? C’est désormais possible grâce à « Eyes on the Solar System », un logiciel gratuit mis à disposition du public par la NASA.

     

    Présenté dans cette vidéo par l’ingénieur Jon Nguyen, ce gratuiciel vous permettra de flâner en temps réel au milieu des lunes et des astéroïdes qui tournent autour de notre Soleil. Décollage dans 3, 2, 1…

    Fasciné par l’astronomie depuis sa plus tendre enfance, Jon Nguyen a réalisé son rêve en obtenant un diplôme de la prestigieuse université de Los Angeles UCLA avant de rejoindre la NASA. Avec son équipe, il a développé un logiciel permettant d’observer une visualisation 3D du système solaire en temps réel.

    Facile d’utilisation, ce logiciel baptisé « Eyes on the Solar System » (Regard sur le Système Solaire) possède une interface similaire à Google Earth et permet d’observer la plupart des satellites principaux autour de la Terre et du Soleil. Vous pouvez le télécharger gratuitement depuis le site Internet de la NASA.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • La faillite du numérique français à cause de cinquante ans d’UMPS

    Au début du mois de septembre 2014, François Hollande s’est fendu en compagnie de Najat Belkacem de la fabuleuse promesse d’un « grand plan numérique pour l’école ». Benoit Hamon avait également annoncé victorieusement en juillet 2014 l’introduction de l’enseignement du « code informatique » dès la petite école. Fleur Pellerin avait elle aussi promis une action des pouvoirs publics en faveur d’un « cloud souverain », ainsi que l’UMP Bruno Le Maire qui s’était obligé d’ailleurs à une fastidieuse et pénible tribune en mai 2014 sur Slate. Il semble donc clair que les politiques UMPS soient depuis plusieurs mois particulièrement sensibilisés aux questions numériques et informatiques et entendraient en faire une nouvelle priorité nationale.

    A y regarder de plus prè,s cependant, on est conduit à trois remarques. Tout d’abord, on a déjà connu ce genre d’annonces fracassantes qui n’ont mené à rien : en 1966 le général De Gaulle annonçait dans son style fort volontaire un vaste « plan calcul » pour la France qui devait nous conduire à l’indépendance matérielle et logicielle. Résultat :  chacun sait qu’il n’existe aujourd’hui plus de constructeurs d’ordinateurs français et que l’essentiel du parc informatique de nos entreprises et administrations est constitué de machines américaines ou asiatiques et d’un certain système d’exploitation élaboré à Redmond, USA… Certes le précédent gouvernement socialiste Ayrault a incité les administrations de l’État et des collectivités territoriales à utiliser massivement et immédiatement les systèmes et logiciels Open Sourceet aux codes non-propriétaires (), mais à ce jour seuls la Gendarmerie nationale et le Parlement ont réellement accompli la migration de leurs parcs informatiques respectifs vers l’Open Source, et ceci encore vers des solutions non françaises : Gendbuntu et Ubuntu sont des produits de la firme sud-africaine Canonical… Au total, les effets de manche de nos responsables UMPS font un gros flop.

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